8ème jour :
Bien que couchés plus tôt, aux alentours de 23h, le réveil n’est pas très matinal (par rapport aux autres jours) ; 8h. Ce qui comparé au reste de la semaine est tard mais quand on me connait reste super tôt.
Ce matin nous avons décidé de changer d’endroit pour manger car je suis à la recherche de pancakes. J’ai faim de pancakes. En sortant, nous repassons devant Le Pigalle qui fait aussi petit déjeuner en buffet. Pourquoi se compliquer la vie, puisqu’ils font les pancakes. Je suis ravi. Oui je sais il m’en faut pas beaucoup pour l’être mais bon quand j’ai une idée dans la tête je ne l’ai pas ailleurs donc…
Comme je vous l’ai annoncé, aujourd’hui une super mega star est à New York. Depuis 2 jours tous le quartier est en effervescence.
A côté de l’hôtel, il y a une caserne de pompiers devant laquelle des caméras et des camions de télé sont installés. Mais ce matin, la cohue est encore plus importante ; tout le quartier est bouclé. Et en face de la caserne, ce sont des dizaines de caméras qui sont installées et des barrières ont été installées durant la nuit pour empêcher les gens de passer. Et devant l’hôtel un camion de logistique de la police New-Yorkaise. Suite à la mort de Ben Laden, la ville a vue se déployer des policiers supplémentaires à tous les coins de rue. La sécurité avant tout mais bon à ce niveau là moi ça me fait plus flipper qu’autre chose quand même. Bon revenons en à nos barricades devant l’hôtel. Car il s’agit d’un véritable blocus du quartier.
Nous savions que Barack Obama devait venir à New York aujourd’hui mais dans le quartier ?? Grande surprise ! Et vu le déploiement de sécurité et de caméras de télé, il ne fera pas que passer. Nous faisons donc le tour de l’endroit pour voir de quel endroit on sera le mieux placé pour le voir, l’apercevoir ou le deviner. Notre hôtel est dans le périmètre de sécurité donc seules les personnes ayant une raison d’y être ont le droit d’y entrer donc là il faut montrer pattes blanches. Après avoir été à plusieurs endroits qui sont bien entendu blindés de monde. Et en plus il faut laisser la place pour que les gens qui veulent simplement passer puissent circuler sans problème. Et les policiers qui sont là le sont pour tout sauf pour plaisanter. Sur le toit des immeubles des tireurs d’élite ont pris place. Tous les habitants aux alentours sont invités à fermer leur fenêtre et gare à celui qui ne le ferait pas. Nous sommes maintenant à l’endroit où sont les caméras et on se demande comment et qu’est-ce qu’elles vont filmer car les journalistes sont quand même excentrées par rapport à l’entrée de la caserne. On décide donc de retourner devant l’entrée de l’hôtel car je pense que de là on verra le mieux. Problème c’est que c’est bouclé de chez bouclé mais je tente le coup et je montre ma clé de chambre au policier qui empêche les gens de passer et là comme par magie la barrière s’ouvre devant le regard médusé des gens qui sont là à attendre. Donc nous nous retrouvons à l’intérieur du périmètre de sécurité mais nous sommes quand même obligé de nous « parquer » à l’intérieur des barrières qui délimitent l’entrée de l’hôtel mais de là nous sommes juste dans l’axe de la caserne donc si Barack doit entrer par là on ne peut pas le rater. L’attente ne va pas durer longtemps ; la circulation est stoppée et déviée sur une autre avenue, deux gros camions bennes viennent se garer juste devant la caserne. Pour le coup je me demande encore plus ce que les caméras vont pouvoir filmer. Et soudain, deux grosses limousines entourées de 4X4 blindés arrivent.
Et là comme redouté on ne fait que l’apercevoir…ça doit durer 2 secondes le temps de se faufiler jusqu’à l’intérieur de la caserne. Il y restera 1 heure. Le policier qui surveille de notre côté est plutôt sympathique et souriant. Il plaisante avec des canadiens juste à côté de nous. Et c’est lui qui nous averti que Barack va bientôt sortir qu’on doit préparer l’appareil photos si on ne veut pas le rater parce que ça va aller très vite. Effectivement, la sortie est aussi rapide que l’entrée mais cette fois on a eu le temps de le filmer et de le photographier. Barack reprend sa route jusqu’à ground zero ou il doit faire un discours en hommage aux victimes du 11 septembre. En repartant, je demande au policier s’il connait « the french président, Nicolas Sarkozy », il me dit que oui alors je lui répond « Nicolas, we can touch him » Là il rigole et me répond « Yes, but not here ! ».
Bon allez, assez perdu de temps comme ça, 2h d’attente, 2 sec de plaisir ! C’est pas tout ça mais faudrait peut-être voir à bouger un peu quand même. Même si au fur et à mesure que le séjour avance dans le temps (plus que 3 jours, snifffffffff) moins j’ai envie d’en faire.
Direction le sud de Manhattan ; on prend le métro sur la 50th pour descendre 20 min plus tard à Park place. En sortant, il y a un monde fou et là aussi les rues sont bloquées. Toutes les personnes attendent elles aussi Barack mais elles n’auront pas la chance de le voir puisqu’il ne fera que passer à toute vitesse à bord de sa limousine aux vitres teintées. Il est pressé de faire son allocution à Ground Zero…
Pour nous, c’est direction Fulton Street et le Pier 17 pour avoir une vue toute ensoleillée sur le pont de Brooklyn (en partie bachée) et sur les immeubles de Brooklyn. Par ce beau temps il y a un monde fou, ce qui nous change de l’an dernier où il n’y avait presque personne mais cela ne me dérange pas du tout ! J’aime bien voir ce coin là vivant. Les terrasses des restaurants sur l’esplanade sont noires de monde. Mais nous on ne fait que passer. Il y a plein de marchands ambulants, vendant des produits d’été si je puis dire. Je vais peut-être enfin trouver un bracelet de « vacances » comme je l’appelle On va donc retourner à l’intérieur du centre commercial pour une pause pipi et retrouver une boutique au dernier étage où j’avais acheté un pin’s car j’ai eu beau regarder pendant tout mon séjour je n’en pas trouvé un autre qui me plaise alors peut-être que là j’aurais plus de chance. Nous passons devant une boutique où un graphiste customise les baskets au gout de chacun. Sur la porte, c’est bien marqué que les photos sont interdites à l’intérieur qu’à cela ne tienne, ça sera une photo de l’extérieur de la boutique. En passant devant une autre boutique, je trouve enfin un bracelet que je mettrais lorsque je suis en vacances. Hop là 7$ ! Ensuite direction le dernier niveau dans la boutique où sont vendus tous les drapeaux du monde (mais pas que) à la recherche d’un pin’s original. Et hop, deuxième achat en moins de 10min. Je crois bien que je dois être le seul au monde à faire 5000km pour acheter un pin’s
A part ça le tour sera plutôt rapide mais bon on ne quitte pas le Pier 17 pour autant. Avant de descendre, nous faisons un tour sur la terrasse du dernier niveau afin d’avoir une très belle vue sur les alentours. Nous nous arrêtons devant un distributeur de boissons, histoire de nous rafraîchir un peu en nous posant sur un banc à l’extérieur ! Car j’ai bien peur que dans les points de restauration ça ne doit pas être donné donné.
On continue notre descente un peu plus vers le sud pour aller au New York City Police Museum Shop situé dans Old Slip ! Nous l’avions cherché l’an dernier et bien on va faire la rue en long en large et en travers et encore une fois, on ne le trouvera pas. Et c’est pas faute d’avoir cherché je peux vous le dire. Nous passons devant un bâtiment où il y a une sculpture faite de 3 blocs qui d’après moi doivent être des restes du world trade center (photos sur le blog). Nous passons sur la vietnam vétérans Plaza et arrivons au staten island ferry terminal qui nous attends pour embarquer avant de commencer la traversée Le beau temps est toujours de la partie mais alors je peux vous dire qu’il fait pas chaud et qu’il fait un vent qui complique un peu la prise des photos. Arrivés à Staten Island, nous ne nous attardons pas longtemps sur place et reprenons tout de suite le ferry.
Après une pause au mac donald (la première fois de notre séjour) ; chocolat chaud et cookies nous remontons un peu plus haut et passons par battery park dire bonjours aux écureuils. Ils ne sont pas nombreux mais pas sauvages du tout et avec nous ils seront contents je peux vous le garantir. Certains ont compris le truc et reviennent plusieurs fois afin de faire des réserves. Même les petits oiseaux sentant qu’il y a de la nourriture à se faire pointent le bout de leur bec. Les gens qui passent à côté de nous, sont épatés de voir les écureuils venir manger dans nos mains.
Nous continuons notre route pour passer à côté du charging bull. Nous avons la chance de pouvoir faire chacun une photo de nous sans personne autour et une photo sans personne à côté. Pour ceux qui connaissent le coin savent que c’est un petit exploit. 10 min plus tard, et un bus rempli de touristes nous auraient empêchés de faire ces 3 photos On remontra ensuite tranquillement sur Times Square.
Allez ce soir on a décidé de manger chez Ellen ! Ellen’s stardust où manger dans une ambiance de comédie musicale. L’an dernier nous avions fait demi- tour car la musique une fois que les serveuses et serveurs se mettent à chanter ça dépote, ce qui peut comme nous l’an dernier, en rebuter plus d’un et je dois dire que c’est vraiment dommage. Alors je sais pas pourquoi cette année ça me gêne moins car la musique est aussi forte , mais cette fois on y va. Bon y a quand même un problème dans ce genre de resto où la musique est forte c’est pour se faire la conversation et aussi pour se faire comprendre du serveur mais bon avec le doigt sur la carte et le tour est joué. Nous avons la chance d’être au centre du resto là où les serveurs et serveuses passent pour chanter. Par contre, je me demande ce que certains font ici tellement ils ont l’air de s’ennuyer (pour parler poliment). Les deux femmes qui sont à coté de nous ne décrochent pas un sourire et je ne me souviens pas les avoir vues applaudir une fois. D’ailleurs j’aurais une question technique : quand on commande un hamburger, comment est-ce qu’il faut le manger ? Parce que moi quand j’en commande un, je le mange avec les mains pas avec des couverts. Là quand la personne à coté m’a vu prendre mon hamburger à pleines mains je l’ai vu me jeter un de ces regards, j’ai failli éclater de rire et encore plus que je l’ai vu prendre ses couverts pour manger son hamburger. J’ai discrètement jeté un coup d’œil tout autour de moi pour voir comment les autres tables mangeaient le leur et je dois dire que c’est du 50-50. Mais bon je ne vais pas me formaliser pour si peu : moi le hamburger c’est avec les mains et pis c’est tout !!! C’est quand même meilleur ! J’ai opté pour le Mighty mo et Cindy prendra un be bop a lula. Bon pour le dessert par contre on se servira d’une cuillère car pour manger de la glace je n’ai pas trouvé plus pratique. J’ai pris un chubby checker : c’est une glace à la vanille entouré d’oreo avec du caramel de la chantilly et des cacahuettes grillées. Miam miam ! Cindy a pris un brownie mudslide Sunday : c’est un brownie avec de la glace à la vanille, du caramel, de la chantilly et une cerise par-dessus. (Les photos sont sur le blog)
Le repas se termine comme il a commencé, en musique. Nous nous sommes régalés dans une super ambiance, ça nous a mis la patate pour le reste de la soirée que l’on va passer à jouer les paparazzis encore une fois.
Hier soir nous avions raté la sortie de la comédie musicale « How To Succeed… » avec en tête d’affiche Daniel Radcliffe (le célèbre Harry Potter) et John Laroquette (les têtes brulées…) Donc ce soir, la représentation durant 2h30, en arrivant devant le théâtre à 22h on devait être bon. Alors direction ; 8th avenue, 45th rue. Alors là je dois vous dire que c’est de la folie ! Au monde qu’il y a à attendre, on est sûrs que les artistes ne sont pas encore sortis ! Et quand on voit la moyenne d’âge des minettes qui attendent, Daniel Radclife est encore là. J’ai de la chance je me trouve une bonne place sur des barrières placées contre un lampadaire. Ce qui me permet d’avoir une vue de haut et de pouvoir filmer tous ceux qui sortiront (surtout Daniel et John). Et quand on voit les rangés de minettes qui attendent j’ai de la chance. Le premier à sortir est John Laroquette qui jouait notamment le rôle du Lieutenant Bob Anderson dans les deux premières saisons des Têtes Brulées pour sa série la plus célèbre. Le temps passe et tous les acteurs étant sortis, ça devrait être au tour de Daniel. Et il faut dire qu’il est très attendu le morveux. Je l’appelle comme ça car vu comment il s’est comporté il n’y a pas d’autre nom. Alors ça fait quand même plus d’une heure que la comédie musicale est terminée et il y a toujours autant de monde à l’attendre. C’est là qu’une personne chargée de la sécurité sort et dit que c’est terminé pour ce soir. Alors bien sûr on entend des cris pour demander où est Daniel. On leur répond que Daniel à quitter le théâtre depuis longtemps, qu’il a pris une autre sortie. Vue la configuration du théâtre c’est peu probable. Afin de convaincre les plus sceptiques des minettes, il en amène même un groupe à l’intérieur pour leur montrer qu’il n’y a plus personne. Et pour finir, il enlève même les barrières de sécurité. D’une centaine de personne on passe à une petite dizaine. Bien sûr nous, on ne nous la fait pas. En plus dans la rue, il y avait 3 4X4 aux vitres teintées dans lesquels les autres acteurs sont parties et là une dizaine de mètres plus bas, il en reste un. Une asiatique arrivée un peu après nous demande si c’est vrai qu’elle a raté Daniel, qu’il est déjà parti. Elle était venue la veille pour voir la pièce et est revenue exprès pour le voir et avoir un autographe. Alors Cindy dans son super anglais, lui dit qu’on est sûr qu’il est encore là, qu’on a remarqué la voiture noire et qu’elle devrait attendre un peu. Quelques minutes plus tard, alors que les derniers gros groupes de groupies se sont éloignées, le gars de la sécu revient et remet les barrières. Un gros balèze antipathique, le garde du corps, prévient alors les dernières minettes restées (tout au plus une dizaine sur la bonne centaine du départ) que Daniel va arriver mais que pour que cela se passe bien, il ne faut pas essayer de le toucher et surtout pas tenter de l’embrasser. Et là, deux heures après la fin de la comédie musicale, l’icône sort enfin Malgré ces simagrées de star, il signera tous les autographes et répondra aux félicitations de ses groupies mais bon ça ne durera pas plus de 30 secondes. Quelques minutes plus tard, la petite asiatique à qui nous avions dit d’attendre viendra nous remercier, toute contente avec ses photos et son autographe durement acquis.
Notre avant dernière soirée se finira comme ça et nous rentrerons tranquillement à l’hôtel pour une bonne nuit de sommeil.