Retour d'expérience Météores Pelion Peloponnese

Forum Grèce

De retour d’un périple de 4 semaines en Grèce, voici un petit résumé et quelques impressions, quelques idées, quelques conseils à tous les routards qui souhaitent découvrir ce merveilleux pays.
Tout d’abord, après avoir fait plusieurs fois le tour du Péloponnèse que j’adore, je souhaitais voir un autre visage de la Grèce. Après avoir lu les posts, les avis, consulté les cartes, j’ai décidé de commencer par la découverte des Météores puis par la visite du Pélion.
J’avais également une appréhension car nous partions en Août pour la première fois et je craignais d’avoir des difficultés à trouver des hébergements et aussi d’avoir à partager l’espace avec des familles et leurs enfants bruyants … et oui je suis une vieille peau …
Et bien mes craintes se sont avérées inutiles, oui nous avons toujours trouvé facilement des chambres partout, et non, les familles ne m’ont pas dérangée, au contraire, j’ai pris plaisir à observer les petits, parfois des bébés de quelques mois, s’amuser dans l’eau transparente et tiède. L’ambiance était vraiment agréable et bon enfant partout, même en Août.
Le jour J nous atterrissons à Athènes à 17 heures et la voiture prise, en route pour les Météores.
J’avais décidé de faire une halte en route et nous nous arrêtons donc au hasard à KAMENA VOURLA, une des dernières stations balnéaires avant de quitter la côte pour le Centre.
Là j’ai tout de suite mis en pratique mes cours de grec car nous tombons sur un charmant petit hôtel très très propre tenu par un adorable Monsieur ne parlant que le grec et tout content d’essayer de m’apprendre les subtilités de la langue grecque …Je lui ai promis de lui faire de la pub alors voici ses coordonnées : Hôtel Anna Kristina,Glioumis Vasilios, KAMELA VOURLA . Il nous conseille un restau au bord de la plage, Mouros, et là nous dégustons nos premières grillades … Notre séjour commence bien, nous plongeons avec délices dans cette douceur de vivre, cette ambiance, cette sérénité, sous la voûte étoilée et bercés par le clapotis de la mer … Oh la la je m’égare …
Après une bonne nuit, en route d’une traite pour KASTRAKI où nous n’avons pas de mal à trouver le seul hôtel que j’avais réservé : l’hôtel PLAKIAS, situé au pied des Météores et tout près de l’église.
Nous sommes accueillis très chaleureusement par NIKOS qui parle très bien français. La chambre est parfaite, sobre et propre, disposant d’un petit balcon avec une très jolie vue sur l’église et les Météores.
Nous dinons à la taverne Gardenia qui appartient à la même famille. Encore des grillades préparées sous nos yeux sur la terrasse bondée.
Nous passons 3 nuits très calmes chez Nikos, nous visitons 3 monastères : le grand Météore bien sûr, Varlaam et Roussanou. Nos mollets souffrent, les sites sont assez bondés, pour changer un peu nous décidons donc de faire un tour à Metsovo, décrit sur divers guides comme un pittoresque village de montage. La plus grosse déception de tout notre séjour, rien à voir, rien à dire, si ce n’est les restaurants qui alternent avec les magasins de souvenirs, et les serveurs qui haranguent le client.
Donc visite rapide, pique nique sur la place, et retour par une route délabrée qui a été investie par des troupeaux de vaches qui nous regardent sans bouger un poil pour nous laisser passer…
Le 4ème jour, en route pour le Pelion, vivement la mer, il fait si chaud … N’écoutant pas les conseils des guides, nous voulons faire une halte à l’entrée de cette péninsule en nous arrêtant àVOLOS, préfecture du nome de MAGNÉSIE, dans la région de THESSALIE. Elle est située au pied du MONT PELION, au fond du GOLFE PAGASSETIQUE.
Le souvenir que j’en ai, c’est "10 euros les 2 Mythos"sur une terrasse face au port. Record largement battu de tout notre séjour… pourtant le front de mer n’a rien d’exceptionnel, la ville est quelconque, la circulation intense, bref ce n’est pas la peine de d’attarder.
Nous reprenons notre route en direction de la côte ouest du Pélion.
Nous prenons notre premier bain à AFFISSOS , sur une jolie plage de sable pas trop bondée, c’est un régal.
Nous continuons sur ARGALASTI, charmante petite ville, qui dispose d’une jolie place pavée, abritée par des arbres centenaires et bordée de vieilles maisons traditionnelles abritant des magasins aux enseignes typiques.
De là nous descendons vers TRIKERI, à l’extrémité de la péninsule en traversant des paysages magnifiques, la mer est toujours présente, d’un côté ou de l’autre, parfois des deux … Nous nous arrêtons souvent faire de belles photos. Nous allons jusqu’au charmant petit port AGHIA KIRIAKI où nous avons vraiment l’impression d’être au bout du monde. Pas même une room to let, si, une, mais nous avons beau sonner, faire le tour, rien ne bouge, malgréla présence évidente de locataires. Nous remontons donc sur TRIKERI et là, nous trouvons une chambre très simple, juste au-dessus du mini market.
Les valises déposées, nous repartons à la recherche d’une crique pour le dernier bain de la journée en admirant un magnifique coucher de soleil.
Malgré le manque de charme a priori de notre chambre, cette adresse s’avère excellente de par sa propreté, son calme et la proximité du centre où nous prenons plaisir à déambuler dans la soirée et à manger avec une majorité de locaux sur la place du village. Encore une belle soirée, tranquille,authentique.
Le lendemain matin, nous partons tranquillement vers le sud est. Les paysages sont toujours grandioses, nous nous arrêtons souvent, pour nous baigner,faire des photos, et nous arrivons à Platanias en milieu de journée.
Platanias est un joli port de pêche et est aussi le point de départ des bateaux pour l’ile de Skiatos. La plage est bordée de maisons fleuries et de restaurants, d’hôtels, le tout est très agréable et nous entamons notre quête pour un toit.
Nous choisissons un studio situé juste au bout de la rue en cul de sac, face à la plage, il donne sur le jardin, mais du balcon construit en décalé, on peut voir la mer. Les propriétaires (un vieux monsieur et son fils) sont hauts en couleur. Le papa ne parle que le Grec mais nous comprenons qu’il ne veut louer que pour 2 nuits minimum. Cela nous convient. Une fois installés, nous partons à la découverte de la plage pour nous rafraichir. Il fait trèschaud! Après un bain encore délicieux, nous assistons à l’arrivée des familles et de leurs enfants, parfois très petits qui profitent du déclin du soleil pour venir se baigner. C’est encore un agréable moment que de voir tous ces petits prendre tant de plaisir à barboter dans l’eau.
Le soir nous dinons dans une des nombreuses tavernes face à la mer, c’est tellement bon que nous y reviendrons le lendemain soir.
Le lendemain, repos complet. Nous traînons sur le port, regardons les bateaux et les pêcheurs arrangeant leurs filets, puis nous allons à pieds sur une autre plage qui porte le joli nom de “Micro”, et que nous pensons être plus ou moins déserte car accessible par un petit sentier qui longe la merà travers les oliviers. Mais en fait, un bateau fait également la navette avec Platanias pour y déposer ceux qui souhaitent profiter de cette plage.
La mer est encore tiède, propre, transparente et la plage est tranquille, même si il y a un peu de monde.
Nous déjeunons longuement sous l’ombre bienveillante des arbres de l’unique taverne de la plage.
Puis baignade, lecture, marche, restau … elle est dure, la vie …
Après ces 2 jours, nous quittons Platanias et nos hôtes après une nuit écourtée à cause du bruit causé départ très matinal de locataires voisins et surtout par le zèle de la femme de ménage qui s’est activée dès leur départ pour tout nettoyer avant le lever du soleil …
Avant de partir, nous prenons notre petit déjeuner sur le port. La journée s’annonce encore bien belle.
Nous remontons vers le nord, en repassant par ARGALASTI puis par le charmant village de MILIES, qui est le village que j’ai préféré dans le Mont PÉLION; MILIES signifie pomme en grec, elle tire son nom des nombreux pommiers qui poussent dans la région et qui donnent les meilleures pommes de Grèce. On y trouve également des abricots, des pêches, du raisin, des orangers, et bien sûr toujours des oliviers… Au centre du village, de très belles maisons traditionnelles construites en gradins, des fontaines en marbre, la magnifique bibliothèque qui abrite plus de 4 000 livres rares, et le joli petit musée d’arts populaires. L’entrée à ces 2 sites est gratuite et nous avons eu le droit à une très gentille visite guidée et commentée par de charmantes personnes.
Pique-nique très agréable sur la place du village, puis en route vers la célèbre plage de Milopotamos. La route extrêmement sinueuse traverse des champs d’arbres fruitiers, sur des kilomètres et des kilomètres. Nous arrivons à Milopotamos sans trop savoir comment car les panneaux sont très rares. Là, surprise, nous nous attendions à trouver une superbe crique calme aux eaux turquoise comme nous l’avions lu partout, et nous découvrons une mer déchainée dans laquelle seuls les plus téméraires osent se baigner, alors que le temps est toujours aussi chaud, le ciel toujours aussi bleu, seul un léger brise se fait sentir.
Nous contemplons ce beau spectacle, un peu déçus cependant de ne pas pouvoir profiter de cet endroit habituellement paradisiaque pour nous rafraîchir et reprenons la voiture pour Aghios Nikholaos. Là, nous passons très peu de temps, le bord de mer est trop touristique, et envahi d’hôtels et de restaurants qui n’ont rien de bien authentiques, et je décide de pousser jusqu’à DAMOUCAHRI recommandé par mes guides. Comme indiqué dans le GDR, nous laissons notre voiture sur le parking en haut du village et descendons découvrir ce petit port . Il s’agit en fait de 2 anses reliées par une presqu’île. La première est le seul port naturel de la côte Est du Pelion et la seconde est une magnifique plage de galets blancs aux eaux turquoises.
Nous adorons cet endroit et nous nous mettons en quête d’une chambre sans trop y croire car il y a peu d’hébergement tout en bas sur le port. Par chance, un studio vient de se libérer et quand nous le visitons, nous décidons d’y passer 2 nuits. Il s’agit de l’hôtel “CASTRO”, propre, bien équipé, avec un grand balcon donnant sur le port.
Les restaus ne sont pas terribles, nous ne nous y attarderons pas et préférons regagner notre toit bien vite.
Après une bonne nuit, nous partons à l’assaut de la montagne à pied en quittant la plage par un petit sentier qui monte à pic. Les points de vue sont magnifiques. Nous grimpons toujours, le soleil est maintenant au zénith, mais nous ne nous fatiguons pas de cette belle ballade. Après la végétation aride du bord de mer, nous marchons sous les châtaigniers, les chênes, nous espérons trouver un village pour faire une halte, et continuer pour faire une boucle qui noua ramènerait à DAMOUCHARI, mais renseignements pris auprès de rares habitants, nous comprenons qu’il faut rebrousser chemin. Tant pis, cette promenade était merveilleuse et à notre retour à DAMOUCHARI nous nous jetons à l’eau avant toute chose.
Après une légère collation au Castro, nous terminons la journée en alternant la lecture et des bains.
Diner léger sur notre balcon, et au lit!
Après notre journée farniente, nous sommes prêts à partir à la découverte d’autres lieux, et nous n’allons pas très loin puisque nous nous arrêtons à HOREFTO, encore un joli village animé avec son port et sa belle et longue plage de sable et de galets aux eaux cristallines. L’eau et si claire et il fait si chaud que nous décidons d’y rester. Nous trouvons une chambre à l’hôtel VOTSALA.
La chambre est simple, mais propre, et la vue du balcon sur la baie est superbe. Nous dînons le soir au restaurant “Delfinos” qui doit son nom aux dauphins qui occupent la baie, mais nous les verrons hélas pas.
Le lendemain, nous quittons HOREFTO avec un peu de regret, pour traverser le Pelion d’est en ouest et retourner sur VOLOS en passant par MAKRINISTA. La route est très sinueuse et la végétation luxuriante, grâce à l’eau qui tombe en cascade un peu partout.
Nous traversons des vergers sur des dizaines de kilomètres, chargés de belles pommes rouges, délicieuses (et oui, je n’ai pas pu résister).
Après 4O kilomètres de routes très sinueuses, après voir monté, descendu, traversé des nappes de brume en altitude, rencontré des troupeaux de vaches, nous voici enfin à MAKRINISTA. C’est dimanche, il y a foule, on a l’impression que tout VOLOS s’est réuni ici pour trouver un peu de fraîcheur. Nous parcourons les petites rues pavées en admirant les belles maisons de pierre au toit de lauze et admirons la vue sur VOLOS de la place du village où trônent de superbes platanes centenaires. Dans tout le village, de l’eau limpide et potable jaillit de nombreuses fontaines. Nous choisissons de déjeuner dans une taverne un peu à l’écart de l’agitation de la place investie par les tablées familiales. Notre tavernier ne parlant pas un mot d’anglais, j’ai essayé de lui faire comprendre que je voulais la même chose que nos voisins, à savoir des mezzés avec des anchois et je me suis retrouvée avec un plat de frites!
Au moment de régler, en sortant mon porte monnaie, je m’aperçois qu’il manque ma carte bleue. Pour une fois, j’avais payé l’hôtel par carte et je n’ai tellement plus l’habitude de m’en servir que je n’ai plus les réflexes et je l’ai laissée à HOREFTO.
Nous téléphonons à l’hôtel où notre coup de fil état attendu. Bon, nous repartons en sens inverse, et là mon chéri bat les records de vitesse, enfin autant qu’on peut le faire dans le Pelion … Nous sommes de retour au point de départ dans le milieu de l’après-midi et vu la chaleur et l’heure, nous réintégrons la chambre que nous avions quittée le matin et passons le reste de la journée dans l’eau toujours si claire … C’est bon … Nous achetons de quoi nous faire un petit piquenique sur la terrasse, et apprécions pleinement ce contretemps … en admirant une nouvelle fois le soleil se coucher sur la magnifique baie d’HOREFTO …
Le lendemain, nous refaisons une nouvelle fois la route vers MAKRINISTA, mais sans nous arrêter cette fois et à VOLOS, nous prenons l’autoroute, direction DELPHES. Nous arrivons à DELPHES en début d’après-midi et après avoir mangé un délicieux kebab en ville, nous commençons par la visite du musée qui regroupe les œuvres d’art découvertes dur le site de DELPHES. Une salle abrite une des plus belles statues de l’époque archaïque: l’aurige, conducteur de chars représenté grandeur nature, serrant dans ses mains les rennes des chevaux, une autre salle abrite le Sphinx ailé de la colonne de Naxiens, et la salle des danseuse, un magnifique groupe de 3 danseuses surmonte un chapiteau à feuilles d’acanthe, il y encore plein d’autres merveilles à admirer, je suis sans voix, je m’imprègne de toutes des œuvres que j’ai tant admirées dans mes livres d’histoire à l’école…
Nous quittons les salles climatisées du musée pour aller sur le site qui s’étale au pied du Mont Parnasse sous un soleil de plomb. Nous trainons entre le temple d’Apollon et autres monuments merveilleux dans le cadre naturel magnifique de ce grand sanctuaire panhellénique. Mais le temps passe et nous avons réservé la veille une chambre chez Maria à ARCHEA EPIDAVROS, où nous avions déjà séjourné l’an passé. Nous y arrivons vers 22 heures et à peine sortis de la voiture, Maria se précipite à notre rencontre avec une bouteille d’eau fraîche, du gâteau et de la pastèque. Marie possède des studios juste en dessous de l’hôtel YALASSI, dans les champs d’orangers. Au printemps, vous pouvezcueillir des oranges le soir, les mettre au frigo et vous faire un délicieux jus d’oranges le matin au petit déjeuner.
C’est une adresse très sympathique et bon marché, Maria est adorable et fait tout pour rendre votre séjour agréable. http://www.apartmentsmariaepidavros.com/
Après une bonne nuit très calme, nous passons la journée à marcher et nous baigner. Nous allons à pieds jusqu’au village d’Epidaure, en longeant la baie. C’est très beau, l’anse est très abritée et l’eau presque trop calme et presque trop chaude. Nous regrettons aussi la propreté relative des plages et la présence de méduses qui m’a dissuadée de prolonger mon bain. Nous visitons aussi le joli théâtre antique d’Epidaure, nous n’irons pas cette fois sur le magnifique site d’Epidaure que nous avons déjà visité.
Le lendemain, en route vers le sud de la péninsule, avec l’idée pour de prendre le ferry à PORTO HELI pour nous rendre à SPETZES. Nous faisons un premier arrêt à GALATAS pour faire une excursion à POROS. Prix du billet aller: 0,60 euros et 0,90 pour le retour pour traverser le canal de 370 mètres qui la relie à GALATAS. POROS est une très jolie petite ile volcanique, couverte de pins. La ville est construite sur une péninsule séparée du reste de l’île. Nous nous promenons dans les ruelles tranquilles qui s’élèvent au dessus du port et nous tombons sur une délicieuse taverne, la taverne Platanias.
Comme nous n’avons pas de voiture nous allons simplement nous baigner sur une petite plage familiale très agréable avant de reprendre le ferry.
Direction PORTO HELI avec une halte à ERMIONI que nous ne quitterons que … 3 jours plus tard.
ERMIONI est un village de pêcheurs, authentique et fleuri, construit sur une péninsule, qui se terminé en pinède; un chemin en fait le tour, avec des vues superbes sur HYDRA , il n’y a pas de plage, mais des escaliers permettent de descendre se baigner dans des petites criques à l’eau limpide, un vrai bonheur. Nous nous baignons près d’une petite chapelle construite sur le bord de mer, l’endroit est très romantique. Nous partons donc à la recherche d’une chambre et nous nous dirigeons tout naturellement vers l’hôtel AKTI affichant un énorme panneau: recommandé par le routard. Bien sûr, le patron est sympathique et parle le français, mais le confort de l’hôtel est plus que sommaire et il n’y a plus de vue mer. Nous continuons donc nos recherches et nous trouvons des chambres superbes, au “Philoxenia Ganossis”, en peu en retrait du port mais avec vue du balcon sur celui-ci. La chambre est grande, propre, le lit très confortable … nous dinons au restaurant éponyme et nous nous régalons, vraiment ce village a tout pour plaire, et au final, nous y restons 3 jours. Le troisième jour, nous décidons quand-même de quitter ce petit paradis et de faire une excursion dans les environs. Nous partons dons vers PORTO HELI: en fait c’est une sorte de Saint Trop Grec, un port avec plein de yatchs. Nous nous garons sur le parking et lorsque nous sortons de notre voiture, appareil photos à la main comme d’habitude, un grand type accourt vers nous et nous interpelle assez rudement en Anglais. Nous n’en croyons pas nos oreilles: interdit de photographier sur tout le port! Nous demandons des explications, il nous répond: question de sécurité! Il y a plein de militaires partout autour des bateaux. Nous faisons un petit tour dans la ville et déçus, nous repartons vers KILADA en passant par KRANIDI. KILADA est un port de pêche assez important, mais peu touristique, et nous déjeunons dans une sympathique taverne où mon plat de sardines grillées est au moins pour 4 personnes!
Nous repartons vers ERMIONI et nous retournons vite plonger dans notre crique favorite.
Nous quittons ce havre de paix le lendemain après un bon petit déjeuner sur le port pour aller retrouver le bruit et la foule à Athènes. Sur le chemin, nous faisons un détour par PERACHORA, dont j’avais lu beaucoup de bien sur divers sites. Je voulais prendre un dernier bain avant d’aller à Athènes et ce site me paraissait idéal: un site archéologique sur la plage, on se baigne pratiquement dans les ruines. Mais c’était sans compter sur la saleté qui y régnait, et des détritus qui flottaient sur l’eau. Nous n’avons donc fait que passer, déçus car il faisait toujours très très chaud et un bain aurait été le bienvenu. Nous avons donc repris notre chemin vers Athènes en remontant par le nord. Nous traversons de superbes montagnes de forêts avant de redescendre vers la mer et de suivre la côte jusqu’à KATO ALEPOROCHI et de descendre sur MEGALA via LIAKOTO pour rejoindre l’autoroute qui mène à Athènes.
J’avais réservé la veille un hôtel à Athènes car nous avions peur de “galérer”, l’hôtel LOTUS. Nous y arrivons en début d’après-midi plutôt facilement et le plus, il dispose d’un parking gardé gratuit: vous laissez votre voiture à un voiturier et vous la récupérez au moment de partir. Quant à l’hôtel c’est la surprise totale: c’est le meilleur de tout notre périple! Une grande chambre moderne très propre, à la déco soignée, avec un lit immense et une literie digne d’un palace, une salle de bain très grande, très belle, des peignoirs, des chaussons, des articles de toilettes de qualité. La vue n’est pas top, mais c’est secondaire ici, où on privilégie le calme et là c’est parfait: une isolation parfaite. Tout cela est si agréable que je resterais bien dans ce cocon plutôt que d’aller affronter la chaleur et la foule d’Athènes. Nous partons quand même, direction Omonia, puis Plaka, puis la Mont Lycabette que nous atteignons en empruntant le funiculaire. Nous somme si fatigués que c’est bien, mais si vous le pouvez, grimpez à pieds, car le funiculaire n’offre aucune vue et est plutôt cher. Mais là haut la vue est magique et vaut vraiment le coup. Nous faisons plein de photos, nous nous mettons plein les yeux de tous les côtés, nous voyons jusqu’au Pirée. Après la descente, nous nous arrêtons dans un café très agréable déguster un Ouzo avant de repartir vers l’hôtel. A l’hôtel nous prenons une bonne douche, et encore une fois, dur dur de repartir. Après consultation de Trip Adviser, je trouve un restau pas trop loin de l’hôtel qui a de bonnes critiques. Nous partons à pieds et arpentons des quartiers plutôt “louches” (un chauffeur de taxi nous expliquera le lendemain qu’il ne faut pas trainer dans le coin) en long, en large et en travers avant de trouver enfin le fameux restaurant: KLIMATARIA, accueil chaleureux de la patronne, carte courte, mais excellente et fraîche, le patron officie en cuisine. Elle donne même un cours de cuisine à un groupe, sur une grande table à côté de nous et je tends l’oreille pour essayer de comprendre … Très bonne soirée au final.Le lendemain, nous décidons de nous lever de bonne heure pour aller visiter les hauts lieux touristiques. Mais même en mettant notre réveil à 7 heures, le temps de nous lever, nous préparer, déjeuner et aller vers l’Acropole, nous arrivons avec les bus qui déversent leurs flots de passagers croisiéristes de toutes nationalités … Bon, c’est un peu compliqué de se concentrer sur la beauté du site avec tout ce monde, mais c’est quand même magnifique. Nous ne nous y attardons pas et partons pour enchaîner quelques sites et musées. Nous avons adoré également l’ancien musée archéologique, ce qui nous a le plus marqué est la statue grandeur nature en bronze d’un enfant chevauchant un cheval. Mais tout est superbe, les guides feront bien mieux que moi l’apologie des merveilles d’Athènes.
Le midi nous prenons un verre dans le sympathique petit café du jardin national et le soir nous nous arrêtons au hasard dans une taverne, qui ne m’a pas laissé un souvenir impérissable.
Nous passons une dernière nuit dans notre superbe lit et c’est déjà l’heure de penser au retour. Notre avion décolle en fin d’après-midi et nous décidons d’aller nous baigner une dernière fois. Nous partons donc vers le Cap Sounion, où nous admirons le temple de Poseidon dans un superbe site où nous sommes seuls et nous repartons en longeant la côte ouest de l’Attique où nous nous arrêtons sur une sympathique petite plage du côté de SARONIDA prendre notre dernier bain. Comme souvent en Grèce il y a des douches sur la plage et après avoir savouré ce bain, nous nous douchons et enfilons nos tenues de retour à la civilisation. Avant d’arriver à l’aéroport, nous nous arrêtons à KOROPI prendre notre dernier repas dans une taverne fréquentée uniquement par les grecs où le menu est en grec uniquement et le patron ne parle que grec. Là j’ai pu mettre à profit mes connaissances en grec et j’ai compris l’ampleur du travail que j’avais encore à accomplir…
L’heure passe, direction aéroport, on rend la voiture, voilà c’est terminé, nous nous engouffrons dans l’aéroport climatisé …
Voilà, c’est fini, si vous avez des questions ou des remarques, n’hésitez pas !

le message intéressant au demeurant aurait gagné à etre plus aéré

sur la forme

et épuré sur le fond

… bon, vous mettez combien sur 20 ?

L élève dicat redoublera t-il ou passera t-il dans la classe supérieure ?

Anogia

Bonsoir !

Cela fait plaisir de voir que des personnes prennent la peine d’écrire un compte-rendu de leurs vacances afin d’aider les futurs vacanciers, dans le cas de dicat, encore plus méritoire car bien détaillé. Merci à vous. Cela donne envie de parcourir cette partie de la Grèce et cela est ce qui compte !

Je puise sur ce forum Routards des adresses et idées pour des escapades futures, je note… L’inconvénient : je ne donne plus toujours mes adresses car je dois désormais réserver là où je passais auparavent sans problème… ce qui gâche l’effet Routards !

Bien sincèrement

car effectivement, j’ai conscience du fait que le texte est long et dense, mais je tenais pour une fois vous faire partager mes impressions sur ce merveilleux périple. Je me suis tant de fois inspirée de vos avis et commentaires.

J’espère que je contribuerai à mon tour à aider quelques personnes à organiser un séjour dans ce pays si attachant.

Cath

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