Je suis d’accord avec vous, c’est beaucoup trop court ! J’ai profité du retour d’une mission à l’étranger pour faire un petit périple de Mahabalipuram (trop touristique à mon goût, mais inoubliable, grâce à “La descente du Gange”), à Bengalore (juste en transit le temps de prendre l’avion et heureusement… Je n’ai pas regretté d’avoir zappé Chennai non plus, à l’arrivée !).
La Guest House Sri Harul (GR 2013) à Mahabalipuram est bien située, avec un bon accueil, quoiqu’un peu roots (prévoir serviette, drap de dessus, savon et papier toilettes). Je recommande le Good Luck Café de son toit terrasse. Petits déjeuners et poissons grillés.
Concernant les temples, je ne m’en suis pas lassée, tellement ils sont riches de rencontres humaines, mais enchaîner Trichy, Tanjore et Madurai est peut-être un peu trop. Je recommande Rock Fort, aux environs de Trichy, en fin d’après-midi, pour l’expérience humaine…et le sport
A Tanjore et Trichy, je confirme que les hôtels sont absolument sans charme (ni les villes). Il vaut mieux se munir de boules quiès, car même si on demande une chambre sur l’arrière-cour, les chiens aboient très tard dans la nuit !
A proximité de Madurai, si vous suivez les conseils du GR 3013 et souhaitez prolonger la visite de Tiruparankundram par le point de vue panoramique (petite rue à gauche, après avoir suivi la rue à droite du temple), méfiez-vous des singes !
Le GR recommande seulement de faire attention à ses affaires, mais je me suis fait attaquer par un chef qui montrait les dents, et quand on n’est pas vacciné contre la rage, c’est très impressionnant. Les Indiens y allaient munis de longs bâtons. Même invités à les suivre, nous n’y sommes pas allées, tellement la quantité de ces bestiaux était impressionnante.
Nous avions loué un chauffeur pour plusieurs jours, dans une agence de Pondichéry recommandée par le Petit Futé (ville blanche, rue perpendiculaire au canal). Il s’est avéré très serviable et sérieux.
En revanche, nous avons mis 9H pour faire le trajet Madurai/Kochi (274 km, dont, il est vrai, des routes de montagne) avec un autre chauffeur, inexpérimenté, réservé dans l’agence de l’hôtel.
Dans tous les cas, rares sont les agences à casser les prix et en général, elles s’alignent toutes, donc difficile de négocier et aucun recours en cas de mécontentement, l’obligation de résultat étant juste d’arriver à bon port…
Si vous préférez le bus, oubliez la valise roulante kingsize (pas de coffre) et préférez le petit sac à dos compact.
Concernant les Guesthouse, le côté bonhomme des hôtes très accueillants de celles que nous avons testé, nous a semblé (mal) caché leur affairisme. Vous arrivez claqué d’un long trajet et ils en profitent pour vous refourguer leurs offres de spectacles et de visites guidées. Comparez avec les tarifs proposés dans les agences en ville, si vous en avez le temps.
Et méfiez-vous de leur propos : ils entretiennent la peur, pour mieux vous récupérer dans leurs circuits organisés !
En tout cas, c’est ce dont nous avons eu l’impression à Swades (Pondichéry NB : nous étions dans la seconde maison, construite un peu trop loin du centre ville, mais présentant de grandes chambres à la déco raffinée. On ne peut pas tout avoir ?) et à Das Residency (Kochi), où nous avions réservé une sortie en backwaters à 1000 roupies par personne, qui est finalement tombée à l’eau…
En contrepartie, et soi-disant pour un prix équivalent, nous avons vu un temple dérisoire et trois pauvres éléphants, et même pas le musée prévu.
C’était la dernière matinée ; il faisait une chaleur d’Enfer ; nos valises étaient descendues ; le taxi nous attendait. Bref, nous étions coincées et autant vous dire que notre hôte n’a pas proposé de nous rembourser… C’est très moyen et en plus, les chambres sont vraiment très petites !
Enfin, j’ai été assez déçue par Kochi, sa puanteur et son côté touristique. Mes préférences vont au final à Pondichéry et aux temples. Je conseille aussi d’intercaler une nuit en montagne avec visite de plantation à thé, entre Madurai et Kochi.