Sourisgrise réalise le puzzle de New-York

Forum New York

C’est dans ce secteur, à la limite entre LES et East Village, sur Houston que se trouvent certaines identités remarquables qui font de ce quartier un des pôles attractifs tant pour les locaux que pour les touristes.
Je ne vous les expose pas tous.
Mon souci est qu’à force de revenir chaque année dans le secteur, je suis de moins en moins tentée par la prise de photos souvenirs.
J’en ai déjà tellement.
Le mural qui se trouve au coin de Houston et Bowery est renouvelé régulièrement.
J’ai donc fixé cette nouveauté.
Il s’agit de “All American Temper Tot” réalisé par l’artiste Ron English.
Au centre figure baby Hulk alias Temper Tot.
En fond, des représentations de publicités et d’images de la culture pop, figurent les bandes du drapeau américain dont les étoiles se repèrent en haut à gauche.

C’est là que s’est tournée la scène de l’orgasme simulé dans “Quand Harry rencontre Sally”.

En face, à hauteur de la 1st Street se trouve le Centrefuge

et la possibilité de voir dans le petit parc adjacent de très nombreuses peintures de tous styles.


Voici un exemple de petits détails décoratifs que l’on peut voir dans LES.
Celui-ci se trouve au dessus d’une porte.
Pour les repérer, il suffit d’avoir les yeux grand ouverts et surtout d’accepter d’avoir un peu le torticolis en fin de journée !


Cet immeuble du 19 ème siècle très bien rénové se trouve 626 East 4th St, dans l’East Village.

ABC No Rio est situé dans LES au 156 Rivington Street.
C’est un lieu désaffecté qui a eu son heure de gloire.
Ce qui m’y fait revenir régulièrement c’est son mural qui change.
Ce dernier est réalisé par un artiste qui me fascine : Dasic Fernandez.
On peut voir nombre de ses oeuvres à Williamsburg et Bushwick.
La série des “berbères” a été vandalisée.
C’est le triste constat que j’ai fait en m’y rendant la semaine passée.
Mais il en est ainsi du street art : il est éphémère.
Quel talent et quelle richesse dans la palette de ses couleurs.

Vous trouverez à mon retour la série complète des clichés que j’ai faits ce jour.
Il me faut, à présent, vous raconter mon exceptionnelle soirée.

Les affiches ne sont pas trompeuses.
Le spectacle de printemps des Rockettes au Radio City Hall est époustouflant et spectaculaire.
Il vous entraine dans une comédie musicale dont le thème est de vous faire découvrir et aimer New-York à travers des scènes oniriques qui se déroulent dans les principaux sites de la ville:
Grand Central, Central Park, Public Library, l’ESB, etc…

La salle est immense est quel que soit votre choix de place vous serez garantis d’y voir parfaitement.
Voyez la vue sur la scène que j’avais depuis le dernier balcon deuxième rang.
J’avais choisi cet emplacement puisqu’il me permettait d’y entrer à un prix défiant toute concurrence.

Ce show est spectaculaire.
A l’entrée on vous donne un bracelet qui s’allumera de différentes couleurs selon les besoins des effets à produire pendant les tableaux.
C’est magique.
Pendant un intermède nécessaire à la remise en état de la scène, on vous projette un film sur la création de New-York de ses origines à nos jours.
Ce film est en 3D.
Des lunettes vous ont aussi offertes pour en profiter.

Comme je vous le précisais, le principe de cette comédie est de vous faire voyager dans les secteurs de NY qui en font son ADN touristique et historique.
Voici quelques unes des vues possibles.


Grand Central avec les Rockettes.

Nous avons eu le droit à la réinterprétation de Chantons sous la pluie “Singing in the rain”, grandeur nature avec une pluie continue qui s’est abattue sur le plateau.
Un vrai remake de la scène du film.

Times Square et le Theater District.

Le belvédère de l’Empire State building.

En vous dévoilant certaines scènes de ce spectacle, je ne trahis rien puisque lorsque vous me lirez, il ne sera plus à l’affiche, ou presque.

Ce que je peux vous révéler, par contre, et qui persiste à ce jour, c’est la forte émotion que j’ai ressentie lors de cette représentation, au bord des larmes de joie.
Ce n’est ni surfait, ni excessif, ni caricatural, mais je sais, à travers cette comédie fantastique, incroyablement mise en scène, à force de très gros moyens, que je suis très attachée à cette ville.
Ai-je vraiment besoin de le dire, ?
Oui, parce qu’une fois de plus n’est jamais de trop.
Puissiez-vous tous tomber sous son charme si ce n’est déjà fait.

Gowanus est un secteur en pleine réhabilitation.
Le canal est nettoyé et des projets immobiliers devraient redonner un peu d’éclat à ce quartier industriel.
Je n’y suis pas retournée pour le charme subtil du secteur, mais pour y voir un mural.


Cela n’en valait-il pas la peine ce d’autant que le beau temps aidant, j’ai pu flaner un peu le long de ce canal et voir qu’il attire même des artistes en herbe.


Au dessus de ce canal passent les lignes de métro les plus hautes de New-York, à hauteur de Smith - 9th St : F / G
Depuis les quais de la gare la vue sur Manhattan est magnifique.

A Gowanus on trouve aussi ce genre d’architectures plutôt plaisantes, mais moins originales que la suivante.


Non loin de la station de métro en hauteur, donc à proximité du canal, se trouve Dennet Place une charmante petite rue qui abrite de très curieuses habitations.
J’en ai déjà parlé lors d’un précédent voyage.
J’y suis retournée pour vérifier un détail.
La petite porte rouge au niveau du trottoir donne accès à un logement.
Elle était ouverte au moment où je suis passée et j’y ai clairement vu l’intérieur.
Je me suis gardée de le photographier par respect pour ses occupants, mais une fois la porte fermée, j’en ai apprécié la hauteur.


Cette porte m’arrive à l’épaule.
Je suis une femme de taille moyenne, donc imaginez un homme devant se glisser par cette ouverture pour rentrer chez lui.
Eh, bien! C’est simple : il le fait plié en deux puisque je l’ai vu faire.
Amusant, non ?

Juste à hauteur du pâté de maison suivant, nous sommes à Carroll gardens.
C’est là que j’ai retrouvé ce qui allait faire une fois de plus un lien avaec une précédente visite, celle de l’exposition consacrée à Sinatra.

Saint Mary Star of the Sea est l’église où s’est marié Al Capoine comme je vous l’avais expliqué l’an passé.

N’ayant pas prévu de faire Caroll Gardens ce jour, je m’en suis repartie par le métro pour rejoindre Fort Hamilton Parkway.
Les changements de trafic du métro m’ont obligée à descendre un peu avant ma destination finale qui était le Leif Ericson Park.

Je me suis ainsi trouvée en plein BoroughPark, un quartier essentiellement occupée par une communauté juive assez pauvre pour ce que j’en avais déjà vu.
Là, non plus, ce secteur ne faisait pas poartie de mes envies de visite ce jour-là ce parce que l’ayant déjà vu, je n’y avais trouvé aucun charme ni intérêt.

J’ai donc traversé ce quartier assez sale, populaire, où me rapprochant de mon parc, je me suis retrouvée en pleine communauté chinoise.
Pour me distraire de cette environnement très morne, quelques maisons ont attiré mon regard.

Le Leif Ericson Park fut aussi très décevant mais je décidai d’y faire ma poremière vraie pause.
De là, je suis allée au Sunset Park où une ambiance autrement festive m’attendait.
Le quartier est appremment très fréquenté par les mexicains même si j’avais lu que la communauté asiatique s’y trouvait aussi nombreuse.
Je suis tombée sur un festival de tradition astèque avec personnages en costumes.

Le site, comme moi, pense qu’il est temps de faire une pause.
Une partie des photos chargées n’a pas été attachée au texte.
Ce n’est pas grave.
Je complèterai cela ce soir lorsque vous dormirez.
Donc, demain, vous aurez la suite colorée de ma journée et, qui sait, un bout de celle que je m’apprête à faire, au delà le la rivière !!!

Juste à hauteur du pâté de maison suivant, nous sommes à Carroll gardens.
C’est là que j’ai retrouvé ce qui allait faire une fois de plus un lien avaec une précédente visite, celle de l’exposition consacrée à Sinatra.

Saint Mary Star of the Sea est l’église où s’est marié Al Capoine comme je vous l’avais expliqué l’an passé.

N’ayant pas prévu de faire Caroll Gardens ce jour, je m’en suis repartie par le métro pour rejoindre Fort Hamilton Parkway.
Les changements de trafic du métro m’ont obligée à descendre un peu avant ma destination finale qui était le Leif Ericson Park.

Je me suis ainsi trouvée en plein BoroughPark, un quartier essentiellement occupée par une communauté juive assez pauvre pour ce que j’en avais déjà vu.


Là, non plus, ce secteur ne faisait pas partie de mes envies de visite ce jour-là ce parce que l’ayant déjà vu, je n’y avais trouvé aucun charme ni intérêt.

J’ai donc traversé ce quartier assez sale, populaire, où me rapprochant de mon parc, je me suis retrouvée en pleine communauté chinoise.


Pour me distraire de cette environnement très morne, quelques maisons ont attiré mon regard.

Le quartier était très animé et les étals des fruits et légumes débordaient.


Le Leif Ericson Park fut aussi très décevant mais je décidai d’y faire ma première vraie pause.


De là, je suis allée au Sunset Park où une ambiance autrement festive m’attendait.
Le quartier est appremment très fréquenté par les mexicains même si j’avais lu que la communauté asiatique s’y trouvait aussi nombreuse.
Je suis tombée sur un festival de tradition astèque avec personnages en costumes.

Je suis restée un petit moment à les regarder avant de monter plus haut dans le parc.

Me voici à Sunset Park où les familles étaient de sortie.
On y refaisait les playoff et on jouait au foot avec chacun son ballon ce qui serait la configuration idéale dans un match vitant ainsi pas mal de disputes !


De là, la vue sur Manhattan est intéressante.

On y voit même,au loin, la statue de la liberté.


Nul doute qu’au coucher du soleil le cadre doit être assez magique.
Dans le quartier, la musique sortie de nulle part et de partout sonorisait les rues.
Les magasins étaient aussi colorés que l’ambiance en ce bel après-midi ensoleillé.

De là, j’ai essayé de rejoindre le Bush Terminal Piers Park, nouvellement ouvert.
Je ne l’ai jamais trouvé, et je n’étais pas la seule à errer comme une âme en peine pour le localiser.
Plusieurs groupes rebroussaient chemin, et le couple qui m’a accompagnée un petit moment, ayant les mêmes informations que moi, fut autant dépité.
C’est certainement quelque part au bout de ce no man’s land, mais où ?

Il n’y a pas que le foot ou le basket qui peuvent se jouer en pleine rue.
Le volley est aussi pratiqué alors que la circulation des véhicules reste possible.
Il doit y avoir un déficit d’équipements sportifs accessible à la population pour trouver de telles stratégies.Il s’agit de la Five Boro Bike Tour.
La voici passant à Greenpoint.

Comme j’étais à pied, je me suis dirigée vers India Street pour récupérer le water ferry qui allait inaugurer ma journée.

Ce n’est pas à proprement parler une croisière que j’ai faite, mais un déplacement sur l’East River en ferry qui m’a permis de rejoindre le Lower Manhattan (Pier 11) depuis Greenpoint.
J’aurais pu prendre ce bateau à Hunters à LIC dans Queens, mais ayant décidé de faire une petite marche préalable dans Greenpoint, j’ai pris le bateau au bout d’India Street.
Il part de l’extrémité Est de la 34th.

Pour monter à bord, en semaine, il vous en coûte 4$ par adulte quelle que soit votre destination finale.
Le week-end, le tarif est majoré de 50 % et passe donc à 6$.

Faire cette promenade sur la rivière pour le plaisir ou pour relier un point à un autre sans passer par les transports terrestres est très agréable.
Vous pouvez vous mettre à l’abri ou sur le pont extérieur selon les besoins.

En attendant que mon bateau arrive, ayant manqué de 5 minutes le précédent, j’ai pu suivre les exploits d’un pêcheur qui a dû rejeter sa prise jugée trop petite.

La vue est absolument époustouflante, alors les minutes à la contempler ne sont pas de trop, du moins dans les conditions ensoleillées que furent celles de ce dimanche.
J’ai pris de très nombreux clichés pendant l’attente et durant le trajet.
Je ne vous en mets que quelques uns pour illustrer mon propos mais vous pourrez voir les autres à mon retour.


Chemin faisant, le bateau passe sous les trois ponts de référence de cette partie sud de Manhattan.
Dans l’ordre de la descente.

Williamsburg Bridge


Manhattan Bridge

Brooklyn Bridge

Ces trois ponts peuvent être traversés à pied.
Je n’en déconseille qu’un, pour ses nuisances sonores : le Manhattan Bridge.

Je vous redonne un moyen mnémotechnique pour retenir l’ordre des noms de ces ponts en partant de la pointe Sud de Manhattan : pensez à la marque automobile BMW.

En face, en se rapprochant du Lower Manhattan où le Pier 17 historique n’est plus mais où se prépare une nouvelle édification.


Il existe un autre moyen de se déplacer sur la rivière : le Water Taxi.

Il ne me restait plus qu’à descendre sur la terre ferme, pour entamer ma redécouverte de Battery Park City, mon coup de coeur local, celui que je recommande plus que tout autre quand on est dans le secteur.
Malheureusement, ayant un but à mi parcours, je ne l’ai pas fait en entier, mais ce n’était pas une frustration pour l’avoir souvent fait.

Ne confondez pas Battery Park qui est en travaux de reconstruction et inaccessible et Battery Park City dont le point de départ visible est le Pier A.

Ce post, je le dédie aux primos partants.
En cheminant et en prenant les photos à suivre, j’ai pensé à eux.
La question des ferries et de la localisation de leur point d’embarquement est souvent posée.
Celle de l’adresse de l’héliport, l’est tout autant.
Aussi, je vous offre quelques repères visuels pour ne pas vous tromper.

Une fois que vous serez arrivés avec votre véhicule personnel,

ou plus simplement à pied ou en métro / bus, à proximité du Pier 11 d’où partent les bateaux qui desservent l’East River, entre autres, se trouve l’héliport de Manhattan qui prend en charge les touristes avec ou sans réservations.


Plusieurs compagnies s’y rassemblent.

A proximité immédiate, se trouve le point d’embarquement des ferries qui se rendent à Governors Island.
Ce bâtiment historique n’est commun à aucun autre.

En vous rapprochant de la pointe Sud de Manhattan, vous avez le terminal d’où partent les gros ferries orange qui se rendent à Staten Island gratuitement.


Enfin, à Battery Park,

au Castle Clinton, on entre pour acheter , récupérer un billet, ou tout simplement se rendre directement à l’embarquement des bateaux qui desservent Liberty puis Ellis Island.

Si vous avez un ticket Flex, vous ne passez pas par là, mais allez directement à l’embarquement en suivant les fléchages un peu plus loin.

Mais ce que je préfère, avec la vue, ce sont ces mises en place de Public Art, ces deux oeuvres témoignant du travail fait par Keith Haring.

Pier A est un bâtiment historique nouvellement restauré et ouvert pour les points de restauration divers qui nécessitent un petit budget.
Cela n’a pas découragé de nombreux visiteurs locaux ou pas pour s’y installer et déjeuner sous le soleil printannier.
J’ai déjà évoqué ce quai lors de sa réouverture.
Vous trouverez ces informations dans les pages du forum à la rubrique Restau et gastronomie.
En voici seulement un aperçu des

extérieurs :

Deux vues de l’intérieur dont le célèbre Oyster Bar.

En contournant ce quai ou en passant simplement devant, tout en gardant en vue la rive de la baie de New-York, vous entrez dans Battery Park City.

Les Yeux de Louise Bourgeois vous regarderont passer.
Elle a nommé ainsi son oeuvre mais d’autres y voient bien autre chose : à chacun sa vison , c’est le cas de le dire!!!

Il ne vous reste plus qu’à longer le bord de l’Hudson en remontant jusqu’au Nelson Rockefeller Park où vous attend le monde merveilleux de Tom Otterness.


Je vous invite à y aller sans craindre une perte de temps et pour ceux qui ne pourraient le faire à aller voir tout cela dans mes dossiers photos précédents.

Au passage, vous pourrez voir ceci

ou encore une partie de foot sur un terrain de volley permettant de fixer un nouveau lien entre toutes mes découvertes d’un quartier à l’autre.

Là, je me suis retrouvée à la Marina où se trouve le WFC renommé Brookfield Place.


A l’intérieur, une palmeraie, des expos, un nouvel espace marchand entièrement organisé autour de produits français, du moins dans l’esprit parce que j’ai pu y voir quelques bizarreries pour coller au goût des new-yorkais : le French District.


Je ferai un dossier à part le concernant dans mes albums.
Au premier étage, se troue un pôle de restauration rapide avec des cuisines du monde entier.
Enfin, ce centre est aussi un centre d’affaires et de commerces haut de gamme.
Il permet aussi d’avoir une vue sur le WTC et surtout l’oiseau du Hub du Path, encore inachevé.


Passer par cette section de Battery Park City n’était qu’une des solutions pour rejoindre le point d’embarquement au ferry qui allait me permettre de me rendre dans le New-jersey pour une tout autre démarche.
Elle sera à suivre dans le prochain post.

Une vue sur Battery Park City depuis l’Hudson


Sur ce, il est temps que je me prépare à aller découvrir une section de Queens dont je ne suis pas très sûre sur le plan de la sécurité.
Alors, disons, que pour minimiser les risques, je préfère y aller le matin.
A plus tard donc, enfin…je l’espère…

En prenant le ferry qui part de Brookfield Place, je voulais me rendre à Paulus Hook , en face, de l’autre côté de l’Hudson River, pour une petite déambulation à Jersey City.


J’avais déjà fait cette partie du New-Jersey en profondeur sur deux années, l’une d’entre elles ayant été faite à trottinette.
D’une année sur l’autre, à défaut de changer les lieux, je m’évertue à en changer les objectifs ou les modalités pour les aborder.
Donc, cette fois-ci, je n’y allais qu’avec un seul but, le street art et les murals.

Donc, une fois rendue à destination, je suis partie de ce repère visible depuis Manhattan et même bien au-delà.


Il s’agit du seul vestige maintenu en place de l’ancienne usine de la marque.

Ensuite, je suis revenue sur Columbus avenue en passant par cette sculpture dont je ne peux vous faire l’historique mais vous dire qu’elle fait référence à un fait militaire russe, en Sibérie et se nomme Katlyn.


Au dos, à sa base, on a rajouté cette plaque commémorative pour laquelle aucun commentaire n’est nécessaire.


Même si la sculpture évoque un fait tragique, je trouve esthétique sa découpe dans le ciel, telle qu’elle est perçue à distance.

Les murals peuvent être assez impressionnants à Jesey City.
Toutefois, je suis souvent empêchée pour les photographier correctement.


Entre les jeux d’ombres ou le soleil porté, les véhicules garés devant, soit je n’en perçois qu’une partie, soit, l’image est maculée par les ombres, ou encore l’angle d’accès est limité.

Cette précision étant apportée, voici ce que j’ai pu , en partie, voir.

De Andreas von Chrzanowski, un artiste allemand que l’on retrouve aussi à Brooklyn, Five Points.


Ancienne fresque sur le mur d’un parking à l’arrière d’un bâtiment invisible de puis la rue.
Je me souvenais l’avoir vue il y a quelques années.
Elle est toujours là, très peu dégradée.

D’alice Pasquini qu’on retrouve aussi à Five Points.

De Never Satisfied, identifiable par son hibou désabusé ou ses représentations de visages féminins dont voici un exemple.
On retrouve cet artiste un peu partout à Brooklyn ou dans Queens.
Il signe aussi sous le nom de Never.

Un I Love New-Jersey original.

Jersey City ce peut aussi être ces maisons colorées aux tons pastels.


ou encore ces ambiances aux couleurs vives.

Une fois ma promenade achevée, ayant surtout suivi les indications des localisations de Savage Habbit, j’ai pris le Path à Groove Street qui m’a ramenée à Manhattan.
Le path, est une sorte de métro - RER qui peut être emprunté avec la metrocard si elle est chargée en pay per ride.
Sinon, vous vous acquittez d’un ticket pour 2.75 $.

Tranquillement, je m’en suis rentrée dans mon petit nid douillet.
J’aime l’ambiance de mon hôtel.
Je peux aller sur la terrasse boire tranquillement ma bière tout en ayant une vue panoramique sur les environs, Manhattan compris.

C’est de ma chambre, que je peux observer ces couchers de soleil.
Je vous l’offre en espérant que l’avion qu’on voit passer vous conduira un jour à New-York.

L’an passé, j’avais eu une expérience à Jamaïca qui en aurait refroidi plus d’un.
Lorsque j’ai lu sur mon planning de la journée que j’envisageais de retourner à Jamaïca, je suis restée un peu perplexe.
Le fait que le terme de “Estate” soit rajouté avait sans doute son importantce et, après tout, il me fallait me faire confiance.
Cette matinée, je l’avais élaborée il y a des mois et l’avais oubliée.
Plus précisément, j’en avais oublié la teneur, sauf le point final, qui devait me conduire dans une université pour une observation très précise dont je me souvenais clairement.
Mais avant, que devrais-je traverser?
Dans quelle galère allais-je m’embarquer ?
Je suis téméraire mais ni casse-cou, ni suicidaire.
Alors, si le moindre danger me paraissait patent, j’avais décidé de rebrousser chemin.
Cela commença plutôt mal ou disons que j’étais assez tendue.
Je pris la ligne F pour aller jusqu’à son terminus.
Bien avant d’arriver au bout de la ligne, je me suis retrouvée seule dans le wagon avec un homme à la mine plutôt patibulaire qui n’a cessé de me fixer.
Je n’osais changer de place puisqu’il se trouvait face à moi, mais n’en menais pas large.
En me retrouvant sur le quai, j’ai ralenti pour le laisser passer et emprunter une sortie différente de la sienne.
J’ignorais ce que je trouverais à la sortie.
J’avais mon plan en main, c’est tout.
Je pris donc la première rue à droite et quelle ne fut pas ma surprise de voir ça :


Un couvent avec en face

tout ce que pourrait évoquer l’Amérique du Sud.

Manifestement, le secteur où je me trouvais, bien différent de celui de la rue commerçante de la sortie du métro allait me réserver bien des suprises.
Toutes mes appréhensions se sont effondrées.
J’étais détendue.
Donc, en progressant tranquillement, voici à quoi ressemble le quartier très cossu que j’ai arpenté.


Les maisons sont essentiellement de type Tudor.


Certains vitraux affichent des détails amusants et insolites.


Ces imposantes bâtisses

ne sont en fait que des carcasses de bois

Jamaïca Estate - sourisgrise

recouvertes d’isolant

et d’artifices qui leur confèrent un certain poids, un aspect solide. L’illusion est parfaite.
On pouvait suivre ces spécificités lors de la construction, en une semaine, d’imposantes maisons offertes à des familles dans le besoin dans le cadre de l’émission “Extrême Makeover : Les maçons du coeur”.

Les arbres fleuris et les jardins parfaitement entretenus ajoutent beaucoup de charme à ces rues paisibles.


Je ne peux vous dire de quelle nature est la population, si ce n’est aisée, puisque je n’ai rentrée pratiquement personne.

A certains endroits, les trottoirs disparaissent sans doute parce que marcher est peu nécessaire si la voiture est reine.

Souvenez-vous de mon expérience à Staten island dans le secteur de Todt Hill Road.

Ma destination finale était l’Université catholique Saint John’s
Je voulais y voir un mémorial particulier.

Cette université semble avoir un lien avec Paris.


Je n’ai pas cherché à savoir lequel.
Je pourrai le faire si cela vous intéresse.
Faites-le moi connaître, le cas échéant, dans les commentaires.

Donc, comme l’accès au campus est libre,

je m’en suis rapprochée en observant à nouveau un cours sur l’herbe.


En contrebas, le Sun Yat Sen Memorial Hall.


Voyez les détails de son plafond.

C’est bien gentil, tout cela, mais je n’avais fait aucune pause technique depuis le matin et je sentais qu’il me fallait profiter des lieux pour le faire.
Pas de playground équipé aux alentours, ni de Starbucks Café.
Réaliser mon besoin fut un parcours du combattant parce que si les extérieurs sont libres, on n’entre dans aucun bâtiment sans carte.
Je me suis rabattue sur la cafétéria où là, même, mon accès fut interdit.
J’ai expliqué la situation, et une dame à la mine renfrognée m’a laissée passer. Je sentais bien qu’elle n’avait aucune envie d’accepter, mais sa rigidité s’est arrêtée là.
Ouf !
Ce sera ma seule pause de la journée puisque ce qui va suivre ne me mettra pas davantage en situation de pouvoir le faire.

Quoi qu’il en soit, je suis revenue sur le métro en passant par le Captain Tilly Park.

La suite m’a conduite dans un autre secteur de Queens, très agréable aussi.
Ce n’est géographiquement pas loin mais il m’a fallu prendre 3 lignes de métro pour y arriver.
Il ne faut pas être pressée…mais l’étais-je ? Assurément, non…

Il me sera difficile sur le terrain d’établir la frontière entre ces deux quartiers limitrophes.
Je suis arrivée à Kew Gardens dans sa partie basse pour continuer sur Richmond Hill en ayant pour but de me rendre ensuite dans la plus grande zone funéraire de Queens avec une succession de cimetières qui se jouxtent.
Je n’avais nulle intention d’aller les visiter.
Comme pour Armstrong, je m’y rendais pour une seule personne.
Vous verrez plusloin de qui il s’agit et surtout comment il ne fut pas simple de la localiser.

Donc, pour en revenir à ma promenade dans les rues assez calmes de ces quartiers, voici ce que j’ai pu y apercevoir.
Des immeubles à l’architecture ancienne, de style anglais Tudor, ou néo féodal, comme on peut en voir dans d’autres secteurs de New-York, mais à qui je trouve beaucoup de cachet :

A quelques rues de là, des maisons moins cossues qu’à Jamaïca Estate, plus anciennes aussi?
Le quartier appartient à la classe moyenne supérieure.
Beaucoup ont une façade en bois et semblent marquées par l’histoire.


C’est un quartier de Queens où des personnalités diverses ont vécu comme Gershwin, Anais Nin, Chaplin, un temps, par exemple.

A côté se trouve Richmond Hill, autrement baptisée la Petite Guyane où se mêlent aussi des asiatiques et des afro américains.

Les maisons sont importantes, destinées à une seule famille mais on ne sent pas de richesse dans les espaces.
Certains jariins sont peu ou mal entretenus et l’état des bâtiments est parfois un peu délabré.
Ce n’est pas nécessairement ce que j’ai photographié ne voulant pointer aucune “misère”.

Le quartier abrite aussi de nombreux édifices religieux qui, à cette hauteur, rompent un peu avec la monotonie des rues résidentielles.

Mon circuit allait s’achever là avant que je ne parte pour le repérage de la sépulture qui fera l’objet du post suivant.

Demandez à Mr ou Mme Google de vous donner une adresse. La réponse apparaitra sur une carte avec un nom et une localisation précise.
Partez avec cette information et rendez-vous sur place.
En tenant compte de la distance, de la topologie du terrain, utilisez tous les moyens de transport à votre disposition : métro, bus.
Vous voici donc en route avec la certitude d’arriver sans encombre.
Et c’est là que Google devient farceur!
Il a bien géo localisé votre demande mais lui a donné un nom que jamais vous ne trouverez.
Alors que faire?

Voici donc, comment je suis parvenue avec acharnement à retrouver ce pour quoi j’étais venue : une célèbre sépulture.
Ayant donc suivi les indications de ma carte, j’ai demandé l’arrêt au bus dont le chauffeur s’est assuré que je voulais bien descendre là, sur une voie “rapide” au milieu de nulle part, ou plus précisément au milieu d’une succession de cimetières dont le mien, j’en étais sûre était de l’autre côté de la voie.
Donc, je traverse, avec quelques difficultés et me voici dans un cimetière dont le bureau d’accueil était fermé, sans âme qui vive à l’horizon.
Vous me direz que c’est normal puisque j’étais au milieu des tombes.

Comme il n’était pas question que je renonce et que je relevais que le nom du lieu n’avait rien à voir avec celui de mon plan, je suis remontée par un étroit trottoir jusqu’au cimetière suivant.
Les sites se succèdent sur une grande étendue et se répartissent sur une colline, ce qui m’a valu une marche sur un terrain pentu.
Me voici rendue à l’entrée suivante où l’importance du bâtiment d’accueil laissait envisager des bureaux.
Je m’y présente : porte close !
Une seule indication : l’emplacement des toilettes dans un autre cimetière, de l’autre côté de la voie.
Je n’allais tout de même pas faire tous les sites du coin.
Voilà, que la chance me sourit.
J’aperçois deux fossoyeurs au travail.
Je leur demande alors de me dire où se trouve le Machpelah Cemetery puisque je savais bien que j’étais à l’Hungarian Society Section.


Ces deux hommes n’en avaient aucune idée, mais quand je leur ai donné le nom de ma célébrité, alors là, tout s’est éclairé.
J’étais au bon endroit.
Il me suffisait alors de suivre leurs indications pour trouver l’objet de ma quête.
Une fois face au monument funéraire, je vis que je n’étais pas la seule à m’y intéresser.
Un jeune couple y était installé depuis un moment sans doute.
Il y avait au moins fait une pause roborative.
Ouf!
Si l’adresse était fantaisiste, la localisation ne l’était pas vraiment et rien n’avait disparu !

J’étais face à la tombe de Harry Houdini !

J’avais eu le même souci d’adresse quand, à Harlem, je m’étais rendue à l’adresse qui m’avait été donnée.
Jamais je n’ai trouvé la maison de cet homme.
Je vais retenter ma chance.
Elle est donnée au 278 West 113th St.
Il existe à Manhattan un musée qui li est dédié au : 421 de la 7th Avenue.

Alors, avis aux amateurs !
En sortant du métro à Cypress Hill, vous avez cette vue sur un cimetière important

dont voici l’entrée.

Sur le chemin du retour, j’eus besoin de boire un peu.
La journée avait été chaude et enseoleillée et je n’avais rien bu depuis le matin.
Je procède toujours ainsi lorsque je m’éloigne des quartiers dotés en toilettes publiques.
Je me suis donc arrêtée à Myrtle Avenue profitant de mon besoin d’y faire une correspondance en métro.
En me rendant à l’épicerie la plus proche, je suis passée devant ce salon de coiffure complètement rétro et kitsch.
Je n’ai pas résisté à l’envie de le prendre en photo et je les partage avec vous.

Peu de temps après, alors que j’avais encore passé un agréable moment tranquille sur la terrasse de l’hôtel, je suis redescendue admirer ce beau coucher de soleil que je vous transmets :

Demain est un autre jour !
Il se passera à Manhattan dans l’envers du décor !

Ma destination première était le nouveau Whitney Museum qui vient d’ouvrir au pied de la highline.


Son inauguration récente m’avait attirée.
J’en avais oublié de vérifier le jour de fermeture qui est le mardi.
Je n’ai donc pu y entrer mais le ferai un autre jour.

Puisque je me trouvais au pied de la highline et que l’idée de la parcourir ne me tentait pas l’ayant faite en octobre, je pris le parti de la remonter jusqu’à la 30th St en passant dessous ou, plus exactement, en en suivant d’assez près le tracé tout en déambulant dans Chelsea.
C’est ainsi que j’ai pu capter d’autres angles de ce qu’elle permet de voir d’en haut.
Ce n’était pas mon premier passage dans ce secteur.
Je ne me suis donc pas attardée partout, ce d’autant que le quartier est en phase de reconstruction immobilière et que les chantiers se succèdent.

Mon premier arrêt je le fis par curiosité au Artists & Fleas du Chelsea Market qui se trouve juste à la sortie.
Je n’avais ainsi aucune raison de retourner dans ce lieu magique que je recommande à tous.
Je voulais voir ce qui se vendait dans ce magasin à la devanture colorée.
Ce sont des artisans qui proposent des objets innovants de toutes sortes dont les prix vont avec l’originalité.

Sur le cliché vous voyez des articles en cuir et des bijoux mais il y a aussi des vêtements, des “gadgets”, des oeuvres picturales, …

Est-ce une production du photographe JR ? Je ne sais pas, mais cela lui ressemble fort.

Voici revenue, sous une autre couleur, le Citroën de Louis la Brocante, encore immatriculée en france.

Même les plaques d’égoût peuvent avoir un caractère original.

Avant de passer à un autre secteur qui se trouve à hauteur de la 23st St, je termine cette partie en vous l’illustrant d’une magnifique façade fleurie d’une glycine géante.

L’envoi des photos associées ne pouvant pas être trop important.
Je reprendrai la suite de cette journée à multiples facettes demain, pour moi, avant d’enchainer avec celle que j’ai en partie passée dans le Bronx, avec une jolie aventure à vous narrer.

D’une certaine façon, en revenant dans ce quartier, je voulais à la fois en vérifier l’état et faire remonter de bien beaux souvenirs.
Pour certains, il est facile de les recontextualiser parce que le cadre n’a pas changé.
Pour d’autres, l’évolution historique du quartier en a effacé quelques traces.
Il en est ainsi de l’Empire Diner qui a perdu sonESB stylisé , dans aux lignes pures art deco, qui en faisait une identité remarquable.
Le changement de propriétaire a été ravageur et le lieu est de loin moins attractif.


Par contre, en face, les monolithes de pierre n’ont pas bougé

et l’accès à la boutique de “Comme des garçons” est toujours visibles.

Certains murals magnifiques disparaissent derrière les palissades des chantiers.
De celui-ci, on ne voit plus que la partie supérieure.


Il se trouve sur le mur adjacent d’un site désaffecté d’une acienne station service qui servait pour des mises en place temporaires de créations artistiques.
Les oeuvres changeaient régulièrement.
Que va-t-il sortir de ce nouveau chantier?
Un autre immeuble de verre et de béton qui tue l’identité remarquable de Chelsea ?

Il n’est pas dit, non plus que le mural de Kobra soit pérenne.

Au pied de la highline, on peut s’amuser à photographier les visiteurs voyeurs enfermés dans leur cadre comme derrière un écran.

Nul besoin de longue-vue pour le faire.
Celle-ci fait partie des installations de public art actuel visibles sur le parcours de la promenade perchée.

Sous les rails de la ligne les espaces ne sont pas vides.

et au-dessus dominent certains réservoirs de toit habillés par des créatifs.

Avant de quitter ce quartier dont je ne vous ai proposé qu’une vision biaisée en ayant sélectionné quelques vues, je me pose la question suivante :
Ce genre de bel édifice, entrepôt de son état, va-t-il résister à la poussée galopante de l’immobilier ?

Avec le temps, j’ai plus en plus de mal à être dans Midtown.
Je ne lui retire aucune attractivité tant ses pôles d’intérêt sont nombreux, mais quand on les a “essorés”, il ne reste plus que la foule et le bruit.
Comme je devais en traverser une partie pour trouver quelques particularités, je m’en suis accommodée.
Cela m’a permis d’admirer au passage

le plafond de l’entrée du Brenley Building.

D’admirer les paons de la façade du Fashion Center building.

Les travaux de ravalement de façade et de rénovation sont permanents dans New-York.
On a toujours l’impression d’une ville en chantier.
Il en est ainsi, actuellement, de l’hôtel Pennsylvania dont j’imagine les résidents qui ont pour seule vue de leur chambre cette toile de bâchage.


Je l’imagine laissant passer en partie la lumlière dans son maillage mais, déjà que l’hôtel n’est pas des plus attractifs sauf pour son emplacement, les prix étant à la hauteur du confort un peu désuet, dans ces consditions, cela devient inconfortable.
Sans doute que les chambres à l’arrière n’ont pas cette gêne toutefois, donnant sur cour, la luminosité ne doit pas être enviable.
C’est une information qui pourrait ne pas être neutre si vous êtes tentés de le réserver.

Je préfère de très loin la façade de Desigual qui se trouve à Herald Square face à Macy’s.

Je devais me rendre à Soho pour le seul achat qui m’est indispensable quand je viens à New-York.
C’est à cette adresse que je trouve ce qui fait de plus en plus plaisir à mes proches.


Ce n’est pas l’objet en tant que tel mais son caractère original et insolite.

Chaque couleur correspond à un parfum.
Il y en a d’autres.
Là, je vous ai fait une petite sélection.
Celle du milieu est à la Téquila.
Rares sont ceux qui s’engagent à les croquer mais mes souriceaux l’ayant fait, aucun des deux n’a trouvé à redire.
L’insecte est bel et bien mort et si venin il y avait, il est sans danger.

Avant donc de revenir chargée d’une belle collection de sucettes, je suis passée par le Flatiron pour rejoindre ensuite Greenwich Village.


J’aime beaucoup ce plan où l’imitation du campanile de la place Saint marc domine le Madison square Park.

J’aime aussi ce plan “écrasé” du Flatiron.

Un peu plus au sud, sur la 6th avenue, les bâtiments sont remarquables.
En voici un exemple :

Le Hugh O’Neill.

Mais, comme vous le savez, ma marotte ce sont les murals et le street art en général.
Je ne pouvais donc manquer au coin de cette avenue et de la 17th St, l’oeuvre de Nick Walter.

Ce n’était pas un but en soi que de m’y rendre, mais tant qu’à marcher jusqu’à Soho autant profiter de deux sites importants : le Washington Square Park et le Jefferson Market Garden.

Le temps était particulièrement printannier, limite estival.
Se rafraîchir près de la fontaine était une solution intéressante.

En se promenant dans les allées de ce parc très fréquenté, on y croise des musiciens,

des personnages insolites


Le dernier, en qualité de “faux mage” ne m’avait justement pas vue venir.


Constatant que je l’avais photographié, il s’en est offusqué et m’a réclamé une contribution en échange.
Vous pouvez deviner ma réaction amusée.
Il ne s’est pas enrichi avec moi !

Je m’en suis allée me poser, au calme, dans le magnifique jardin fleuri et ombragé de la Jefferson Market Library.


Quelques vestiges visibles de l’origine de certains bâtiments qui abritaient des écuries.

J’allais arriver au bout de mon circuit improvisé.
Me voici entrant dans Soho avec cette belle façade peinte.

UNE QUESTION, à présent !
Si vous êtes déjà passés dans Soho, sans doute avez-vous marché sur ces trottoirs pavés de partilles de verre.


Savez-vous à quoi elles servent ?
Je ne cherche pas la réponse que je connais mais voudrais avoir vos avis !
Vos suggestions sont à reporter dans les commentaires.

A défaut d’avoir le nez au ras du trottoir, vous pouvez toujours le lever pour voir les beaux castirons du secteur.
Les plus beaux exemplaires, je les ai collectionnés dans mes anciens dossiers de photos.
Celui-ci se trouvant sur mon chemin n’est là que pour l’illustration.


Je ne recommande Soho pour le shopping que pour les addicts parce que c’est vraiment , sur Broadway, une succession d’enseignes internationales, et dans les rues perpendiculaires ou parallèles, celles de créateurs très haut de gamme.
Pour les autres, peu intéressés de vider leur compte bancaire, l’architecture mérite vraiment un détour.

Sur ce, c’est avec ce coucher de soleil que je vais faire la transition sur la journée suivante, à savoir celle qui m’a fait passer du Bronx à l’UES, avec la découverte d’Albertine.

Une fois de plus, je me suis lancée dans l’exploration extrême d’une des circonscriptions du Bronx.
J’en ai déjà exploré le Nord Ouest, le Sud Ouest et le Sud Est.
En me rendant, l’an passé à City Island, j’effleurais le bout du Nord Est, mais je pouvais faire mieux : me rendre au Pelham Bay Park, dans un de ses points de visite, aux confins du Bronx.
C’est donc, en route pour cet objectif, dont je vous expliquerai la teneur dans le prochain billet, que je me suis arrêtée sur la ligne 6, réputée pour avoir été une des plus “dangereuses de New-York” à considérer les quartiers qu’elle traverse, à la station Castle Hill Avenue.
Je n’étais pas venue y affronter un hypothétique danger à cette heure de la matinée mais, une fois de plus, je voulais voir quelques murals de street art nouvellement référencés.
Ils se répartissent entre Glebe Avenue au coin de Westchester Avenue, et au coin de Butler Place et Ferris Place, deux stations de métro plus haut à Westchester Square E. Tremont Avenue.
J’ai fait à pied le chemin qui séparait ces deux stations de métro sans être nullement inquiétée.
Le long de la ligne de métro aérienne, il y a beaucoup d’entreprises dont certaines ne sont que des bureaux dans des immeubles récents.
Je n’ai perçu aucune tension. Chacun vaquait à ses occupations.
C’est donc , très détendue que j’ai pu voir parmi bien d’autres créations, celles-ci :

Deux stations plus haut, dans une zone plus désolée mais sans plus de danger

Voici deux exemples de ce que j’ai pu voir.
Les signatures appartiennent à des artistes à forte cote dans le milieu des graffeurs.

Ce ne sont pas des barbouilleurs vandales comme certains peuvent se l’imaginer.

Cette considération étant formulée, il s’en est posé une autre : celle de la pause technique de fin de matinée.
J’ai beau m’organiser, je ne parviens pas à échapper à cette nécessité.
Cela peut paraître trivial que de l’évoquer, mais si je le fais c’est pour partager les solutions que j’ai trouvées selon les circonstances.
Là, rien à l’horizon qui ne soit public.
Près de la station de métro, j’avise un mini parc avec un bâtiment municipal attenant.
Il s’agissait d’un petit centre de loisirs où, à cette heure, il n’y a avait pas le moindre enfant.
J’entre, explique la situation, et espère un accès facile.
Il me fut accordé à condition que je prouve mon identité avec mon passeport.
L’avoir sur soi peut être utile.
Je ne suis pas sûre qu’une copie aurait satisfait la responsable qui m’a reçue.
Quoi qu’il en soit, c’est bien plus légère que j’ai repris le métro pour PelhamBay Park au terminus de la ligne où je devais prendre le bus de 11 h 20.
Il n’en part qu’un toutes les heures dans ma direction.

Pour se rendre au Bartow-Pell Mansion Museum, il faut prendre le bus 45 qui se trouve en dernière place dans la ligne des bus, légèrement à l’arrière de la station de métro, à gauche en sortant.
Ce bus ne passe qu’une fois par heure en journée, c’est à dire aux heures de visites possibles du musée.
Les visites du musée commencent à midi pour se terminer à 16 h le mercredi, samedi et dimanche.
Il faut prendre le bus qui part à 20, de l’heure choisie, soit 11 h 20, me concernant, puisque j’avais opté pour la visite de midi.

Une fois à bord, il faut descendre au deuxième arrêt, indiqué à l’entrée de la propriété.
Ceci étant, je l’ignorais et le chauffeur de bus qui passe devant tous les jours, l’ignorait aussi.
Il a fallu que ce soit un passager qui lui dise quand il devait s’arrêter.
Je suivais en parallèle, avec ma carte, la route empruntée.

Aucun problème, je fus déposée à bon port vers 11 h 30 approchant.
J’avais 30 minutes à attendre mais, comme le parc de la résidence est ouvert, j’en ai profité pour l’explorer en tous sens.
C’est vraiment une très grande propriété.


Au moment où je m’y suis rendue, les ailes du bâtiment étaient en travaux et leurs façades masquées par des échafaudages.
Il n’en demeure pas moins que voici, depuis le jardin ce qu’il en est.

Un des ouvriers présents sur le chantier m’a conseillé de me rendre plus bas pour voir le petit cimetière attaché aux lieux.
Les tombes datent du 18 ème siècle, autrement dit depuis l’origine de l’édification des lieux.

Pour la visite de l’intérieur, nous n’allions être que trois personnes avec le guide.
Une visite privée en quelque sorte.
Il faut reconnaître que se rendre dans cette résidence classée au patrimoine de New-York demande un petit effort si on n’a pas de véhicule.
Toutefois, c’est faisable et je le prouve!

La visite de la résidence est organisée avec un guide mais j’ai cru comprendre qu’on peut aussi l’effectuer seul, à son rythme en s’aidant d’une fiche technique qui est remise à l’entrée.
Je l’ai prise en complément pour avoir la trace des explications données, une fois rentrée.
Il en coûte 5 $ par personne.
En vous permettant de suivre , comme moi, la visite des lieux, je ne vais pas vous les commenter ou très peu.
Vous pouvez vous référer à votre site favori pour en savoir plus sur la famille Bartow-Pell.

Depuis la hall d’entrée, on aperçoit cet escalier hélicoïdal qui permet d’accéder aux deux étages supérieurs, le premier n’étant que le seul accessible au public.

A droite du hall, se trouve ce qui fut la bibliothèque.
Les lieux ont été rénovés.
Il est à préciser qu’aucun des meubles présentés n’a appartenu à la famille mais que tous sont contemporains de cette époque.
Ils sont été rassemblés à travers les collections de musées de la ville ou de donateurs privés pour redonner, à ce qui devint à un moment une coquille vide, une nouvelle vie.

Face à la porte d’entrée, on se trouve dans un premier salon

qui communique avec un deuxième, les deux pièces pouvant être séparées par un panneau coulissant ou, au contraire, être réunies pour ne faire une vaste salle de réception.

A droite du premier salon, on accède à l’orangerie, le jardin d’hiver.

En repassant dans le hall, à gauche, cette fois-ci, la salle à manger qui communique avec les cuisines qui ne sont pas accessibles au public.

Au premier étage se trouvent les chambre et un salon plus intime où se réunissait la famille pour y passer ses soirées.

La chambre parentale.

La chambre d’une des filles du couple qui eut sept enfants, sans aucune descendance à suivre.


Dans cette chambre on peut voir un mannequin qui porte une des tenues que davait porter la jeune fille de la maison.

En terminant la visite intérieure, nous sommes conduits à l’écurie récemment restaurée.
On y voit un modèle de voiture à cheval de l’époque et des stalles pour les chevaux.


Une autre pièce réservée aux lads ou au palefrenier est aussi accessible.
L’alimentation en eau pour les animaux se faisait par un réservoir situé au niveau inférieur.

La visite se termine ainsi.
Il ne me restait plus qu’à rentrer et là, c’est une autre histoire…

Comme je vous l’ai indiqué, le bus qui dessert cette adresse ne passe qu’une fois par heure.
A trois minutes près, je venais de le manquer.
N’ayant nullement l’intention de poireauter pendant une heure à l’attendre, il m’a semblé plus judicieux de faire le chemin qu’il avait emprunté, à pied.
La piste aménagée pour les vélos, suit en partie la route, en partie seulement, parce que lorsqu’on se rapproche de la fin du parc, elle fait un petit détour, les voies de circulation étant trop nombreuses et l’échangeur ne permettant pas de suivre le tracé routier emprunté à l’aller par le bus.
J’ai donc marché un peu plus que prévu.
Cela a représenté une distance d’environ 3.5 kms, faits en 45 minutes.
Le chemin est soit forestier,

soit en parallèle d’une route très peu fréquentée.


J’ai pu passer devant un centre équestre, mais pour le reste, c’est verdure et monotonie garanties.

La traversée de la Hutchinson River offre un joli panorama.

Un quart d’heure après, je voyais le bout de ce parc qui est le plus vaste de toute la ville de New-York.

Il ne me restat plus qu’à prendre le métro pour aller voir Albertine avec qui je m’étais donné rendez-vous , qui ne m’attendait pas, mais m’a extrêment bien reçue.

D’Albertine, j’en avais beaucoup entendu parler, en avait lu autant de vérités que de tromperies notamment sur son finacement pour sa création.
En manque de librairie française depuis que celle du Rockefeller Center, au bout du channel, avait fermé, des donateurs mécènes ont oeuvré pour en réinstaller une dans un magnifique hôtel particulier.

L’entrée se trouve au 972 Fifth Avenue.
On y est accueilli dans ce hall rotonde par cet ange de facture classique.

Au fond, se trouve l’accès à la librairie.
Le personnel y est fort accueillant, ouvert, disponible.

Le responsable à l’accueil m’a autorisé sans aucune difficulté à photographier les lieux que je vous invite à découvrir.
Au rez - de - chaussée :

L’escalier qui mène au premier étage

où la magnificence des lieux est surprenante.
Le plafond, une merveille.

Un coin de lecture très cosy.

L’ensemble des lieux ne ressemble à aucune autre librairie.
Il est à l’image de la France : sélect tout en étant rassurant et chaleureux, raffiné comme peut l’être un pan de notre littérature.
Un pan seulement, parce qu’inutile de vous précisier qui j’ai vu au centre d’une table parmi d’autres auteurs talentueux.
Ceux qui suivent comprendront !
Il en faut pour tous, après tout.
L’essentiel n’est-il pas d’acheter des livres et de lire…

Merci à la gentillesse du libraire compétent qui conseille les visiteurs.
Je l’ai vu à l’oeuvre avec un client new-yorkais très intéressé par notre grammaire française.
Avec ce qu’il y en a à comprendre et maîtriser, cet homme n’en a pas fini, mais il semble être parti avec de bons ouvrages de base qui devraient bien l’aider.

Si l’occasion se présente, n’hésitez pas à y entrer.
C’est presque en face du MET.
Les lieux le méritent !

Comme je vous l’ai notifié, Albertine se trouve à quelques mètres du MET.


La seule chose qui m’y aurait fait entrer était, cejour-là, l’accès à la terrasse du Martini Bar.
Ce n’était pas encore la date d’ouverture.
J’ai glissé sur le côté pour une traversé directe de Central Park


où j’ai pu croiser cette drôle de troupe.


En sortant, l’incontournable walker dogs.
Je me suis rendue chez Zabars en quête de spécialités.


J’ai descendue ensuite Broadway jusqu’à la 72nd St où je suis retournée chez trader’s Joe.

J’en avais fini de ma journée et suis remontée sur ma terrasse dès l’arrivée à l’hôtel.
Une petite pause s’imposait.
Je conclus avec ce beau coucher de soleil.

Ce jeudi passé à Hamilton, dans le New-Jersey, fut le clou de mon voyage, celle dont je rêvais depuis quelques années mais qui, pour des questions de temps et de priorité, n’avait pu s’organiser.

Hamilton est une petite ville du New-Jersey dont je ne connaissais rien et n’en sais pas davantage depuis que je m’y suis rendue à un détail près!
C’est là que se trouve le Grounds for Sculpture, un immense parc aménagé de presque 10 hectares qui offre à voir, dans un cadre unique, des sculptures de toutes tailles dont certaines sont monumentales.
Ce n’est pas un parc de sculptures ordinaires.
Même si les nombreux artistes s’y trouvent rassemblés dans des mises en scène exceptionnelles, si chaque coin, détour, cachette, ou au contraire vaste pelouse laisse le visiteur en situation de surprise permanente, celui qui est à l’origine de ce domaine justifiait à lui-seul que je me rende sur place. Il s’agit de son créateur, Seward Johnson.
J’avais la chance qu’à mes dates s’organise une rétrospective le concernant.
Plus de 160 sculptures de toutes tailles représentant des scènes de la vie ordinaire ou, au contraire, des oeuvres célèbres ou des personnages emblématiques comme Marilyn Monroe, sont installées.

Seward Johnson est connu pour la création de sculptures réalistes et de reproductions en dimensions réelles de tableaux célèbres qui concernent surtout la période impressionniste.
Edouard Manet semble être son artiste de référence favori.
Il réalise ses reproductions soit dans une mise en scène de décor naturel, soit dans une re création du tableau en trois dimensions.
Il peut aussi redonner du volume à une toile, en 3D, comme il le fit pour “Le cri” de Munch que l’on peut voir de face en relief, et à son envers quand on entre dans la maison où il se trouve accroché en extérieur.

Afin que vous ayez un aperçu infime de ce qui m’a fait rester plusieurs heures sur le site, je vais vous en proposer quelques vues sélectionnées, sans critères précis, dans les centaines que j’ai prises.
Pour bien faire, il aurait fallu que j’en montre plus, mais c’est un partage ponctuel, pas un catalogue.
Dans le message suivant, je donnerai toutes les informations pour s’y rendre et en revenir parce que l’un m’est apparu plus simple que l’autre.

Grounds For Sculpture à Hamilton - New Jersey
La prise des clichés a été pénalisée par le radieux soleil qui a accompagné cette visite créant des ombres incontournables.

L’accès

L’accueil fait aux visiteurs.

Le hall de réception des visiteurs où se trouve le “Double Check”, représentant un courtier de Wall Street avec son attaché-case, une sculpture qui a résisté à la destruction du site du WTC où il se trouvait installé.

L’Odalisque

Le déjeuner sur l’herbe

Lui-même


Il existe dans le parc de très nombreuses autres représentations de ses toiles ou de ses personnages identifiables dans son oeuvre.
Il apparait nettement que Seward Johnson y est attaché.

“Le cri” de Munch à l’endroit

“Le cri” de Munch à l’envers

Un tableau de jungle du Douanier Henri Rousseau.

Un détail de cette représentation en relief.

Toutes ces sculptures, plus vraies que nature, sont de véritables trompe-l’oeil.


Le réalisme de la scène est poussé jusqu’à l’écoulement permanent de la douche.

Certains personnages ont plusieurs mètres de hauteur.


Le baiser du marin.


Les vieilles dames sur un banc.
Pour que vous ayez une idée du gigantisme de la pièce, j’ai mis au pied de la femme de gauche mon sac à dos pour en avoir une échelle approximative.

Marylin Monroe

Et sous la robe de Marilyn , la révélation de tous ceux qui l’ont fantasmée.

Voici un tout petit échantillon des sculptures diverses qui se trouvent dans tout le parc.
Les dossiers complets seront constitués à mon retour, et vous constaterez que leur contenu est dense et riche de diversités.


Ces deux dernières photos pour clore cette succinte présentation.

Pour se rendre à Hamilton depuis new-York, il faut partir de Penn Station par le train du New-Jersey Transit.
Il en coûte 15 $ par trajet.
Hamilton se trouve à environ 1 h 15 de Penn Station.
Une fois arrivé à la gare, le plus simple est de prendre un taxi qui vous conduira assez rapidement au site : Grounds for Sculpture.
Le long de la route qui y mène se trouvent déjà de nombreuses sculptures monumentales.

Une fois sur place après en avoir payé 15 $ l’entrée, la visite terminée, il faut en repartir.
La seule solution viable est le taxi qu’il vous faudra appeler ou faire appeler par l’accueil.

Ne suivez pas les conseils qui m’ont été donnés si vous ne voulez pas vivre la même exérience.

Dans un premier temps, ayant repéré le chemin emprunté par le taxi, je me sentais bien de rebrousser chemin à pied.
45 minutes de marche, environ, ne m’auraient pas inquiétée.
Le problème est que je me suis retrouvée chargée d’un sac très lourd dans lequel se trouvaient deux beaux livres sur le site et son créateur.
Les porter à bout de bras sur une telle distance, je ne pensais pas pouvoir le faire.
J’ai donc demandé s’il passait un bus qui m’aurait conduite à la gare.
On m’en a indiqué un avec son emplacement exact.
C’est un clin d’oeil thématique au site.


J’ai donc tenu compagnie à cette ménagère bien silencieuse pendant une heure.
Elle a même gardé, à ses pieds, mon embarrassant sac supplémentaire

Au bout de ce temps, un peu accablée par la chaleur, m’inquiétant de cette absence de bus, je suis allée plus haut demander de l’aide à un commerçant.
Quelle ne fut pas ma surprise d’apprendre qu’aucun bus ne passait par là et que le seul, qui daignait le faire avec un intervalle de plus d’une heure, ne se rendait pas à la gare.
J’avais été très mal renseignée et conseillée , j’avais perdu mon temps, mais je n’étais pas plus avancée pour autant.
Cet homme charmant m’a proposé d’appeler un taxi, seule solution à mon problème.
Il a refusé que je le dédommage pour ce geste généreux et, dix minutes plus tard, le véhicule commandé était là!

Je fus rapidement rendue même somme qu’à l’aller : 15 $.

Cette journée est une affaire de 15 $

Train : 15 $
Taxi 15 $
Entrée 15 $

Le train quei devait me ramener à New-York est arrivé rapidement.
Ma journée s’est aussi bien terminée qu’elle avait commencé, si ce n’est cette perte de temps idiote à attendre un bus fantôme.
Il me fut expliqué par le commerçant qui jouxte le site, qu’on ne se rend à Grounds For Sculpture qu’en voiture ou presque .

Même si le soleil a brillé toute la journée, j’avais très envie de faire deux musées de ma liste.
C’est ainsi que je me suis rendue , le matin, au Museum of The Moving Image, un musée sur le cinéma où se tient actuellement une exposition exceptionnelle sur la série “Mad Men”.
Les costumes, décors originaux, et extraits des épisodes associés aux présentations y sont montrés.

Le reste du musée est consacré à l’actualité technologique, les effets spéciaux en tous genre, le matériel et son évolution, les costumes, les scénaristes et metteurs en scène avec des présentations accessibles à tous même si on ne comprend pas l’anglais.

J’y ai passé deux heures fort agréables.
C’est un univers que je méconnais assez. J’ai donc beaucoup appris.

L’après-midi, je suis retournée au Whitney Museum où j’appréhendais un peu la queue pour y accéder.
Il n’y avait aucune attente : entrée directe après m’être acquittée du tarif d’admission, 22 $.

Là, c’est absolumeux fabuleux.
Tout a été pensé pour faire de ce musée une multitudes d’expériences tant il est, en lui-même, conçu pour être abordé sous différents angles : intérieurs et extérieurs avec des terrasses sur différents niveaux.

Dans le message suivant, je vais tenter de vous en faire partager un peu, mais pas trop pour laisser intactes quelques surprises aux futurs visiteurs.
Si vous aimez le MOMA, vous aimerez le Whitney Museum.

Voici quelques vues dont je limite le nombre pour laisser quelques espaces de surprises , depuis la terrasse du musée.
On a la possibilité d’avoir une vision panoramique presque totale depuis les rives de l’Hudson jusqu’au coeur de Manhattan.

L’hôtel Standard et la Highline en contrebas.

Chelsea et le Meatpacking.

Réservoir de toit.

L’une des terrasses.

Les différentes terrasses.

Si les oeuvres présentées sont magistrales, je suis tout de même restée très dubitative face à ces deux-là dont le sens m’a complètement échappé, même si l’art n’a pas toujours besoin de justification.

Je préfère de loin celle de Roy Lichtenstein qui rappelle la visite que j’avais faite au Tweed Court House.

Les liens se sont faits d’eux-mêmes entre deux sites.
Je vous les ai évoqués.

J’avais souvenir un reportage consacré à la réussite d’entrepreneur français installés à New-York.
L’un d’entre eux a ouvert une crêperie au Gansevoort Market (Meatpacking) qui est ouvert depuis peu, à la sortie de la Highline , très proche du Whitney Museum.
J’avais envie d’en savoir plus.
Je me suis donc rendue sur place et ai pu constater que les crêpes sont faites dans la plus pure tradition française avec un soin étonnant.
Je ne sais pas si l’envie d’un petit goût de France vous titillera lors de votre passage, mais je garantis la qualité de cette “madeleine” chère à nombre d’entre nous.
Je précise que je n’ai aucun intérêt de près ou de loin avec cette information, mais lereportage télévisé était très objectif.

Autour de ce stand de qualité, d’autres très divers avec des offres de cuisines aussi variées que peuvent l’être les identités new-yorkaises venues du monde entier.

Un patio couvert permet de s’installer pourdéguster tout ce qui fait envie.

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