Deux petits clichés pour vous faire partager la vue que j’avais depuis la terrasse et depuis ma chambre.
Je vais devoir la quitter pour prendre ce soir le dernier vol d’Air France.
La suite sera probablement différée.
J’ignore encore ce que je vais faoire de ces dernières heures à New-York.
Pour ma dernière soirée à New-York, j’ai souhaité m’offrir une féerie, un show magique, onirique, différent.
C’est dans cet esprit que j’ai choisi d’aller voir le Gazillion Bubble Show.
Ce spectacle est magique.
Il convient parfaitement à tout le monde, et s’y rendre avec des enfants est une excellente option.
Le show commence à 19 h et se termine à 20 h, de quoi ne pas trop charger une soirée et envisager de faire autre chose ensuite.
Il se déroule en plein Midtown, au New World Stages, 340 W sur la 50rh Street.
L’accès en métro est très facile.
Il m’en a coûté 35 $ pour une place en face, au 3ème rang, de quoi profiter au maximum du show et de la réception directe des bulles.
Pour en savoir plus sur ce spectacle original, vous pouvez visionner cette vidéo.
Il est impossible de photographier pendant le spectacle, ce qui ne me permet pas de vous en rendre compte autrement.
Par contre, la participation, sur scène, des enfants est un plus pour eux.
Alors n’hésitez pas à leur offrir cela.
Ils s’en souviendront longtemps.
Il n’était pas question que je reste sur l’énigme de la localisation par Google, il y a quelques années, qui ne m’avait pas permis de retrouver la maison de Harry Houdini.
J’ai donc réactualisé les coordonnées de l’adresse et suis retournée à Harlem pour cette dernière journée à New-York.
Je n’étais pas vraiment pressée de la boucler.
Il me fallait aussi terminer mes récits en retard dont vous avez pu profiter, boucler la valise et la confier à la réception.
Ce n’est donc que vers midi que j’ai pris le métro en direction de Harlem, à hauteur de la 125 th, pour remonter ensuite sur la 135th et redescendre à l’adresse de cet illusionniste : 278 West 113th Street.
Le lien étant établi entre la maison et la sépulture de cet artiste unique, comme je l’avais fait pour Louis Armstrong, c’est un petit patchwork de Harlem, en complément de la précédente visite que je vous propose.
J’ai musé dans un cadre assez restreint que je connais particulièrement bien, réalisant aussi que ce secteur de Harlem que je tiens pour être un des secteurs majeurs de Manhattan à découvrir pour sa spécificité historique et architecturale, évolue très rapidement.
La politique urbaine, menée dans ce quartier, vise clairement à le redynamiser en entreprenant d’importants travaux de rénovation dont les conséquences, sur le maintien dans les lieux de la population autochtone, pose problème.
A vouloir rendre à Harlem un certain lustre, en lui conférant parfois une modernité un peu anachronique, en cherchant à en faire un secteur de Manhattan fréquentable, on en augmente la valeur immobilière chassant les résidents historiques du ghetto au bénéfice de nouveaux arrivants plus blancs et/ou plus fortunés.
L’histoire rappelle aussi qu’Harlem fut blanche avant de devenir noire et peu fréquentable avec la paupérisation des habitants.
Lorsqu’on s’aventure sur la 125th Street qui est l’artère de référence, il n’y a encore que la partie Est qui reste marquée par une certaine misère visible.
A l’ouest, dans la rue, on retrouve les mêmes enseignes internationales que dans les autres quartiers de Manhattan.
S’il reste des adresses comme l’Apollo très ancrée dans la culture noire, il m’est apparu qu’au fil des années le public avait changé.
Cela revient à dire que l’Apollo est devenu une salle de spectacle au même titre que n’importe quelle autre et que s’y rendre quand on vient des beaux quartiers ne pose pas de souci en terme d’insécurité.
La programmation peut en être une bonne raison, mais pas que…du moins, c’est ce qu’il me semble.
Voici à travers quelques clichés un aperçu patchwork non exhaustif, bien sûr.
La collection des clichés que j’ai accumulés depuis des années rend mieux compte des nuances architecturales.
Là, je ne vous donne à voir qu’un aperçu, celui de ma courte promenade.
Les maisons en bois aussi bien conservées que celle-ci sont assez rares.
Le ravalement d’un immeuble peut aussi s’apprécier avec le renouvellement de la couleur de la façade qui se détache de l’ambiance globale dans les tons de la pierre originelle qui caractérise les “brownstones”.
Ici, un exemple de reconstruction dont le parti pris est de respecter le cadre tout en y apportant une touche de modernité intégrée.
Voici quelques exemples d’églises à l’architecture remarquable.
Le Harlem Rose Garden est un exemple de jardin communautaire entretenu par les résidents voisins qui trouvent, dans cet espace, un hâvre de paix et de repos accessible à tous, dans le respect des lieux.
Plus près de la maison de Houdini, à l’angle de Manhattan Avenue et de Morningside Avenue, sur Lafayette Square, se trouve une sculpture qui réunit George Washington et le Marquis de Lafayette.
Je vous alisse en découvrir l’histoire ICI.
C’est à cette hauteur que j’eus envie de me laisser prendre en charge pour une descente partielle de Manhattan qui me donnerait à observer sans effort certains sites remarquables.
Je pris donc un bus qui me conduisit à Astor Place pour rejoindre l’East Village.
Ce bus, le M3, a descendu Morningside Heights jusqu’à la 110th St où il a longé Central Park Nord afin de récupérer la 5th Avenue.
Il l’a descendue jusqu’à son extrémité avant de tourner à gauche sur Astor Place.
C’est de là que j’ai entamé une autre visite…
Le bus qui m’avait permis de faire du tourisme passif pendant un long trajet m’a donc déposé à Astor Place dont les travaux en cours ne donnent pas envie de s’attarder.
J’ai donc glissé sur Bowery en passant devant Cooper Union avec comme objectif de rejoindre l’East Village afin de compléter ma première visite.
Le soleil étant de la partie, il y avait beaucoup de monde dehors.
Sans trop traîner, dans la mesure où, à force d’arpenter cette artère en tous sens, je commence à très voire trop bien la connaître, je voulais me rendre directement au coin d’Elizabeth St et de Houston où se trouve la boutique Rag&Bone sur le flanc de laquelle un panneau est réservé aux créations éphémères d’artistes renommés.
La dernière production était en cours.
On en devine le résultat final.
Après avoir photographié quelques autres nouveautés de street art,
j’ai voulu revivre un moment culte dans l’expérience new-yorkaise, expérience culinaire qui ne plait pas à tous mais qui me renvoyait à de très heureux souvenirs.
Je n’y étais pas retournée depuis longtemps.
Il allait bientôt être l’heure du goûter et quoi de mieux adapté à ce moment là qu’un sandwich au pastrami de chez Ktaz’s.
L’heure choisie était incongrue et je fus donc plus que surprise d’y trouver une salle bondée avec de nombreuses files constituées aux différents points du comptoir.
Rien ne me pressait.
J’ai pris le temps d’être servie pour m’attabler ensuite avec d’autres convives.
Cette petite “madeleine de Proust” m’a fait du bien.
N’ayant comme à mon habitude pas déjeuné, je savais aussi que je devrais tenir jusqu’au diner servi à bord de mon vol retour, soit à plus de minuit.
Je vous garantis l’effet rassasiant.
Une fois mon ticket de service sur lequel est porté le montant de ma commande remis au caissier à la sortir, je m’en suis allée sur Alphabet City où j’avais envie de visiter quelques jardins communautaires et surtout retrouver deux pans de murs entièrement peints.
Chemin faisant, j’ai retrouvé une vieille connaissance : Coqui de Tom Otterness.
Il se trouve à l’ABC playground, au coeur d’Alphabet City.
Alphabet City se trouve à l’extrême Est de l’East Village et porte ce nom parce que les avenues ne sont plus numérotés mais sont ordonnées avec les quatre premières lettres de l’alphabet, d’Ouest en Est.
Loisaida est un des secteurs d’Alphabet City, avenue C.
Cette partie occupée essentiellement par des hispaniques est aussi caractérisée par ses jardins communautaires.
En voici un sur la 6th St / Avenue B
Celui dont l’enceinte est la plus spectaculaire et originale est, de mon point de vue, "La plaza Cultural.
Je l’ai connue en bien meilleur état. Ci-dessous deux clichés que j’avais pris en avril 2009.
Ce qu’il en reste est encore appréciable dans son genre un peu surréaliste, iconoclaste, sous forme d’art brut.
D’autres jardins sont de véritables petites oasis de fraîcheur parfaitement entretenues et fleuries par les résidents du secteur.
Mais il n’y a pas que les jardins.
Il y a aussi ces architectures originales comme ces maisons jumelles dont l’une a été convertie en église et l’autre en centre d’accueil à visée socio culturelle.
Ma promenade n’était pas terminée.
J’avais encore le temps de trainer un peu dans le quartier et c’est ce que je fis sans me hâter, l’heure de mon vol me laissant libre jusqu’à la fin de la journée.
La suite, dans le message suivant.
PS : si celui-ci a tardé à être mis en ligne, ce fut à cause du chargement des photos qui dysfonctionnait sur le site.
La fonction semble rétablie.
Avant de conclure ce voyage par un dernier billet de synthèse et d’humeur, le hasard m’a fait découvrir, aujourd’hui, un article étonnant qui donne à voir l’intérieur d’une des plus anciennes maisons de New-York située dans Queens, au devant de laquelle je m’étais postée pour en saisr quelques clichés difficiles à réaliser.
J’évoquais cette adresse le 25.04. dans la rubrique Ditmars Astoria.
Visite complète de cette ancienne ferme allemande construite entre 1654 et 1656 : Lent - Riker - Smith Homestead.
Avant de quitter l’East Village, je me suis laissée guider par un fond sonore qui plaisait particulièrement à mes oreilles capricieuses en matière de musique.
Tranquillement, je me suis rapprochée du Tompkins Square Park où se tenait sur scène un groupe de Hard Rock, pour un concert gratuit.
Que n’ai-je pu y être plus tôt !
J’arrivais juste au moment où le groupe faisait une pause.
Les riverains ont dû apprécier le calme revenu mais j’en étais pour mes frais ou plus exactement ma frustration.
J’ai attendu un petit moment avant de me résigner à rejoindre la 14 th St pour attraper au hasard un bus qui remonterait vers le Nord de Manhattan.
Il n’était pas possible de prendre la seule ligne de métro qui passait dans le secteur, celle-ci étant condamnée sur ce tronçon, le week-end, pour une remise aux normes avec d’importants travaux.
Le bus que j’ai pris, en ne me fiant qu’au sens de la circulation, m’a déposée non loin du Pont de Roosevelt Island en remontant la 1st Avenue.
L’occasion était trop belle de faire un dernier tour dans le secteur en empruntant la 59th St jusqu’à ce que je puisse m’engouffrer dans une station de métro qui me conduirait à ma destination finale : mon hôtel.
Une dernière bière bien fraîche plus tard, prise sur la terrasse, mon véhicule privé est venu me chercher pour rejoindre JFK d’où partait mon dernier vol AF de la journée.
C’est ainsi que s’est conclu ce séjour très différent des autres tant dans le contenu que dans le concept.
Si vous avez été attentifs à mon récit et si vous le rapportez aux précédents, vous avez peut-être noté quelques variantes dans le fonctionnement.
Je vous expliquerai plus tard quelle fut ma démarche et pourquoi.
Aucun voyage à New-York ne doit ressembler au précédent, sinon, quel intérêt ?
Bonjour Sourisgrise
C’est vraiment super sympa de nous faire partager toutes ces balades new-yorkaises que je savoure avec un plaisir non dissimulé.
Je suis actuellement à ny et je loge à Bushwick à côté de l’église blanche que vous avez photographiée.
Par contre j’aimerai aller ce we sur Williamsburg voir le street art de vos photos mais pouvez-vous me préciser comment m’y rendre et surtout quelle est la station de métro la plus proche.
Je vous remercie par avance pour votre aid2
Sylvie
Toutes les photos (ou presque) de ce périple sont accessibles ICI.
De quoi compléter et meiux comprendre ce voyage raconté au jour le jour en direct.
La suite en 2016 !
Ce parc est une merveille Souris Grise…à mettre de suite pour ne pas l’oublier dans ma to do list…nous partons pour la Grosse Pomme mardi et je me mettais l’eau à la bouche en lisant les différents compte-rendus rédigés qui sont une vraie source d’inspiration. En lisant ce carnet, je me rends compte que nous séjournerons dans le même hôtel à LIC et que ton retour semble très positif…chouette ! Donc je continue ma lecture…histoire d’y être déjà…