Trouver un travail avec un permis bateau

Forum Expatriation

Bonjour,

Je souhaite partir travailler dans l’humanitaire, le problème est que les ONG demande assez souvent de parler plusieurs langues avant d’être recruté et je ne parle que le français.

Je pense donc m’expatrier dans un pays parlant de préférence l’anglais ou l’espagnol et y vivre quelques mois.

L’un des problèmes est de trouver un travail me permettant de subvenir à mes besoins sur place. Le seul avantage qui figure sur mon CV est mon permis bateau de plaisance option côtière.

J’aimerai donc savoir s’il était aisé de trouver un emploi dans ce domaine d’activité et ou pourrai-je trouver de la documentation…

Merci d’avance,
Alex.

Jamais lu, vu ou entendu qu’un “permis bateau de plaisance option côtière” (15 ans de nav, 3 transats) pouvait permettre de décrocher le moindre job. De plus les ONG, quand ce n’est pas de l’arnaque, ne recrutent pas mais cherchent à utiliser (exploiter ?) de bonnes âmes naïves. “Travailler dans l’humanitaire” est souvent synonyme d’entrer dans une mafia.

Si tu veux réellement aider localement, choisis-toi un pays qui te plait, en premier lieu, qui te laisse des facilités d’installation et d’activité économique (que tu devras créer, le salariat ne marche déjà plus en Europe et ailleurs il n’a jamais fonctionné) et, ensuite, tu pourras envisager de faire quelques actions ponctuelles pour aider des jeunes soit individuellement (prendre un ou deux petits ados auxquels tu donneras un petit job et, surtout, auxquels tu apprendras des choses) soit en rejoignant une microstructure de type éducatif.

Merci pour ta réponse.

Je m’intéresse à ta vision de l’humanitaire, pourrais-tu m’en dire un peu plus si ce n’est trop te demandé ?

Offrir son temps et son énergie pour les plus démunis, ce n’est pas entrer dans une mafia ! ^^

Si je ne choisis pas un pays pour m’implanter, c’est que j’adore voyager et découvrir de nouveaux horizons, je ne suis pas sédentaire.

Si tu veux réellement faire de l’humanitaire (encore que je me méfie de ce mot fourre-tout, c’est comme “écologie”) il faudra que tu te poses quelque part, au moins un moment. Pour ma part j’ai bien apprécié la démarche d’une dame, grande voyageuse, et qui a eu envie d’aider des petits boliviens qui vendaient (mal) des bricoles pour payer leurs études (dans une école basique). Elle s’est donc “posée” en Bolivie, pays superbe, au demeurant.

Moi je suis juste en dessous, au Paraguay, plat pays. Des écoles il y en a, mais le résultat éducatif est désastreux, ils n’y apprennent quasiment rien. Les “librerias” ne vendent pas un seul livre. Le niveau culturel est affligeant. Il y aurait des choses à faire au niveau des petits ados qui sortent de ces mauvaises écoles, leur apprendre des “trucs” avant qu’ils ne deviennent fermés et timorés, comme les adultes, lesquels ont le niveau de curiosité de leurs vaches. Pas besoin d’être bien nombreux pour cela. Ni même d’avoir de grands moyens car les petits ados en question seraient capables d’assurer leur autosubsistance par des petits boulots partiels, un processus éducatif à mi-temps serait bien suffisant (ne pas les abrutir comme dans les écoles françaises à plein temps, par exemple).

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