On se focalise sur le bruit fort et important des hélicoptères quand on parle de ces nuisances sonore: assurément un problème à la Réunion, l’ambiance matinale leur étant sacrifié, et aussi on peut pointer leur consommation effarante de carburant.
Un petit ULM paraît bien inofensif à comparer…
Mais un hélicoptère, c’est 6 place, plus de 200km/h et encore “relativement efficace”: ça dure longtemps quand beaucoup de touristes le font, si c’est “de temps en temps”, c’est 3 à 4 minutes et c’est fini.
Avec l’ULM c’est encore plus préoccupant UNE POIGNÉE DE TOURISTES (une dizaine par exemple), et c’est plusieures heure de nuisances sonores cumulées.
Un ULM est lent… quand il est entré dans un cirque, il y en a pour 10 minutes… POUR UN SEUL PASSAGER.
LES ULM TENDENT À VOLER TOUS SEULS, GÂCHANT À EUX SEUL LE CALME LAISSÉ PAR LES HÉLICOS, prolongeant alors la nuisance sonore tard dans la matinée VOIRE EN APRÈS MIDI!!! et “bouchant les trous” et ils ne sont pas si silencieux que cela.
En altitude, l’air moins dense, l’effet de focalisation du son, les ULM sont bien plus bruyants qu’en basse altitude. Les passages tard dans la matinée, voire en après midi morcellent les moments de calme qui subistaient, et en cela, les ULM sont devenus un prolongement insupportable des hélicos qui en ont déjà trop fait.
LES CIRQUES RÉSONNENT ÉNORMÉMENT, MÊME UN ULM À PLUSIEURS KILOMÈTRES VOLANT TRÈS HAUT GÂCHE TOUT par contraste sur le calme profond d’une nature.
Quand les survols sont tard, la nuisance devient NON ÉVITABLE car pour aller au calme on doit “caller sa journée” pour sortir après les meeting aérien, traîner un peu le matin et partir après ne suffit plus, on ne peut plus attendre que ça passe pour démarrer sa sortie en plein millieu de journée, et il devient impossible d’éviter la nuisance, sinon ne plus aller dans la nature…
Si possible… évitez le survol motorisé donc bruyant.
SI VOUS Y TENEZ VRAIMENT, REFUSEZ DE VOLER APRÈS 9H DU MATIN afin d’éviter “l’invasion temporelle”.
Considérez le RAPPORT NUISANCES SUR SERVICE extrêmement faible de l’ULM: beaucoup d’ULM vont gâcher le calme des lieux pour peu de touristes car un seul passager provoque un aéronef et 10mn de nuisances pour lui seul. SI POSSIBLE, ÉVITEZ, ÉVITEZ SINON DE VOLER TARD, ET DE NOUS RETIRER AINSI LE PEU DE PAIX QUE NOUS LAISSENT LES HÉLICOS…
stop-dezord-en-ler2
Le matin, être assuré de voir le soleil sortir avec un concert aérien dominé par des hélicoptères est déjà un sérieux préjudice infligé aux lieux visités.
Quand les survols sont isolés, tardifs, très haut en altitude au delà de 9h00 du matin, quelques ULM ont vite fait de “bloquer” le restant de la matinée déjà commencée par un concert d’hélicoptères.
Plus les aéronefs volent tard, plus le bruit est dispensé dans la nature alors (et à l’heure) où s’y trouvent des gens: en plus de l’effet de polongation, s’ajoute l’effet de privation, éviter une nature envahie de bruits de moteurs implique de démarrer trop tard pour pouvoir profiter des lieux…
C’est surtout, l’étalement temporel sur plusieures heures et non plus que “quelques instants” LE PROBLÈME, et avec plus d’une centaine d’ULM sur l’île en plus de près de 25 hélicoptères, d’une petite dizaine d’avions, volant essentiellement pour le tourisme et le loisir, le calme ne revient pas à la moindre “demande touristique”, la multitude, la répétition systématique, le cumul, les survols continuant tard voire autour de midi, l’atteinte des derniers espaces de tranquilité, l’absence de cadre horaire pour organiser le partage des lieux, a rendu ces activités aériennes innaceptables…
Un ULM s’est écrasé sur la paroi en-dessous du belvédère du Maïdo ce dimanche matin. Le PGHM ne donne aucune information à ce stade mais est pleinement mobilisé. L’hélicoptère de la section aérienne de la gendarmerie se rend sur le secteur pour porter secours aux occupants de l’appareil.
L’ULM s’est écrasé contre la paroi située en-dessous du belvédère du Maïdo. L’appareil s’est crashé à 30 mètres en contrebas du belvédère. Deux personnes étaient à bord, le pilote et un touriste. L’état des victimes est inconnu pour le moment. L’appareil fait partie de la flotte de la compagnie Félix ULM basée sur la piste de Cambaie.
Selon un gérant de compagnie d’ULM basé à Pierrefonds, les conditions météo n’étaient pas favorables ce matin d’où sa décision de clouer au sol ses appareils ce dimanche.
Le risque de mourir en se crashant, en ULM généralement était comparable au risque de mourir d’une attaque de requins! (et même bien plus si on tient compte que la population qui se baigne et est bien plus importante que la population qui vole)