Itinéraires conseillés Colombie

Il faut compter minimum 15 jours de voyage pour une 1re approche de la Colombie, pays grand comme 2 fois la France. En 3 semaines, on peut espérer voir les sites et régions incontournables. Mais l’itinéraire parfait n’existe pas, à moins que vous ayez beaucoup de temps devant vous !

Ceux que nous vous proposons ici tiennent compte des distances et permettent d’avoir un bel aperçu de la variété des paysages colombiens.

• Bogotá : visite des principaux musées et du quartier colonial de La Candelaria et des principaux musées, à commencer par le célèbre Museo del Oro. Ne pas manquer de prendre le téléphérique jusqu’au sommet du Cerro Monserrate, pour une vue superbe sur la ville.
• Dans les environs de la capitale, balade guidée (pas très longue) pour rejoindre la Laguna de Guatavita, un petit lac de cratère lié au mythe de l’El Dorado.
• Cap sur le Nord-Est du pays, pour découvrir Monguí, un joli village perché dans sa montagne, d’où l’on peut partir en randonnée pour arpenter l’étrange milieu naturel du paramó.
• Puis direction Villa de Leyva : l’une des plus charmantes petites villes coloniales de Colombie, aux ruelles grossièrement pavées menant à une place gigantesque. Dans les environs, 2 vénérables monastères invitent à des détours.
• Route à travers la Cordillera Oriental jusqu’à San Gil : la Mecque des sports d’aventure colombienne — rafting et parapente dans le canyon de Chicamocha.
• Barichara : c’est assurément l’une des plus belles cités coloniales des Andes, à l’unité architecturale remarquable. De là, le (court) Camino Real descend jusqu’au village de Guane, au cœur d’un fabuleux paysage de montagnes
• Via Bucaramanga, on rejoint ensuite Medellín : passer au moins 1 journée et 1 nuit sur place pour visiter notamment les quartiers de la Comuna 13 et le Poblado. Détour éventuel d’1 journée en plus par le vieux centre colonial de Santa Fe de Antioquia au nord ou Guatapé, à l’est. 
• De retour à Medellín, cap sur la Zona cafetera, par le mignon bourg cafetero de Jardín, encore à l’écart des circuits touristiques.
• Route plus au sud vers les grandes fincas cultivant le café, notamment l’Hacienda Venecia proche de la ville-carrefour Manizales (bien desservie par les bus), mais aussi vers les thermes blottis du côté de Santa Rosa de Cabal.
• Et voilà l’incontournable Salento, charmant village colonial au cœur de la Zona cafetera. Visite de fincas de café dans les environs, balades à cheval, parties de tejo avec les habitants...
• Aux alentours, superbes randonnées dans le Parque Nacional Natural (PNN) Los Nevados notamment la spectaculaire Valle del Cocora, avec ses fameux palmiers de cire.

• Cartagena de Indias : déambulations dans le splendide centre historique fortifié et dans le populaire quartier de Getsemaní, pendant 2 jours au moins.
• Si Santa Marta n’est pas particulièrement mémorable, c’est par là qu’on grimpe vers le village de Minca, établi en altitude, entre plantations de café et forêt tropicale.
• Parque Nacional Natural (PNN) Tayrona : randonnée et baignade entre mer des Caraïbes et Sierra Nevada de Santa Marta.
• Les randonneurs sacrifieront à la mythique ascension vers la Ciudad Perdida, un trek de 3 jours qui permet de découvrir les villages des Kogis.
• Pause plage à Palomino, puis excursion sur la très sauvage péninsule de Guajira, entre paysages semi-désertiques et dunes. En chemin : les flamants roses du Santuario Los Flamencos.
• Pas le choix, il faut ensuite rebrousser chemin pour regagner Santa Marta ou Cartagena. L’occasion, peut-être, de s’envoler vers l’archipel de San Andrés et Providencia.
• À 5h30 de bus au sud de Cartagena, la délicieuse petite ville coloniale de Mompox, bordant le grand río Magdalena, a été classée au Patrimoine mondial de l’Unesco.

À noter : on peut ensuite faire le trajet en bus direct entre Mompox et San Gil, ce qui permet de relier les 1er et 2e itinéraires.

• Après avoir visité Bogotá, il vous faudra choisir entre avion ou bus de nuit (11-12h de trajet environ) pour rejoindre – plus ou moins écologiquement – Cali. Si la plus grande ville du Sud est chaotique et son centre historique réduit à la portion congrue, elle séduira les amateurs de salsa… Ici, on danse jusqu’au bout de la nuit (enfin de semaine) !
• Silvia : allez-y un mardi, pour faire un (petit) détour par son pittoresque marché autochtone.
• Tierradentro : là, c’est un grand détour, sur au moins 2 jours tant les routes d’accès sont mauvaises. Au bout : de mystérieux hypogées (tombes souterraines), dont certains sont peints (Patrimoine mondial de l’Unesco).
• Popayán : la « ville blanche », universitaire et gastronome, ne manque pas d’allure et ses processions pascales sont réputées dans tout le pays. À ses portes, le sommet du volcan Puracé (4 646 m), atteint avec un guide, offre un panorama imprenable sur la chaîne volcanique des Coconucos — pas moins de 40 cônes alignés !
• San Agustín : temps fort du voyage dans le sud, la bourgade, entourée de jolies montagnes verdoyantes, est réputée pour son parc archéologique où une civilisation méconnue a laissé des centaines de statues de pierre (un autre site Unesco). D’autres s’éparpillent dans les environs immédiats.
• Une route rapide permet de filer (en 5h) vers Neiva, d’où l’on rejoint le gentil village de Villavieja, aux portes du Desierto de la Tatacoa. Eh oui, un vrai désert, en pleine Colombie, avec ses cactus. Le lieu est réputé pour l’observation des étoiles.
• Retour à Bogotá. Possibilité de prolonger le séjour en prenant un vol pour Leticia. De là, diverses possibilités d’excursions en Amazonie, sans manquer de séjourner dans le village de Puerto Nariño.