Où dormir, hôtels et hébergements Séville

À Séville, les AJ pratiquent un tarif de moyenne à haute saison toute l’année. Du coup, à 2, cela revient souvent aussi cher qu’une petite pension dans le centre-ville, sans l’intimité d’une chambre privée.

La plupart des AJ proposent également des repas : petit déj, demi-pension ou pension complète. Ceux qui tiennent à y dormir réserveront à l’avance car, dès avril, certaines AJ sont bloquées par des groupes.

• Albergues Inturjoven Andalucía

Mais cette offre est désormais avantageusement complétée par les AJ privées, hyper centrales, souvent joyeuses et conviviales, sans nécessité d’adhésion, et qui ont aussi l’avantage d’avoir des horaires plus souples, et de proposer pas mal d’activités pour découvrir la ville en bande.

Un seul camping dans les proches environs de Séville, atteignable en bus, cela dit, et bien équipé !

Pour ce qui est des tarifs, ils sont affichés : soit à l’emplacement (comprenant 1 tente et 1 voiture), et il faudra y ajouter le prix par personne ; soit élément par élément : tente, voiture, adultes, enfants... Nous vous indiquons le tarif sur la base d’une tente, une voiture et 2 adultes.

Le logement à Séville n’est généralement pas problématique si l’on s’y prend à l’avance. Cependant, trouver à se loger pendant la Semaine sainte et la feria sans avoir réservé plusieurs mois à l’avance tient de la gageure ! Les prix varient selon les saisons avec l’envolée de la temporada super alta, où il faudra s’attendre à payer le double (voire le triple) des tarifs indiqués plus bas. Lorsqu’il n’y a qu’un prix, c’est que l’établissement pratique le même toute l’année, hors Semana santa et feria.

Vous aurez la plupart du temps le choix entre des chambres sur la rue (plus claires mais qui peuvent être plus bruyantes) ou sur le patio, généralement plus sombres (voire sans fenêtre, avec seulement une porte vitrée). Dans ce 2d cas, le calme n’est pas pour autant garanti à 100 %, car ça résonne, un patio ! N’oubliez pas non plus que les Espagnols vivent jusque tard dans la nuit, pensez donc aux boules Quies.

Les hostales bon marché de Séville se ressemblent presque tous et ont le charme propre à l’Andalousie : patios pleins de fraîcheur, balcons fleuris, atmosphère familiale, mais chambres généralement assez petites, voire minuscules. Si le confort et la déco restent très simples, la propreté est généralement de mise. En hiver, il y a rarement du chauffage (calefacción) dans les chambres, alors n’hésitez pas à demander des couvertures supplémentaires. Dans Santa Cruz, les bonnes petites adresses ont malheureusement tendance à se transformer en usines à touristes et elles ont une fâcheuse propension à la négligence... Il arrive encore que l’hostal exige le paiement à l’arrivée, et non à l’issue du séjour et n’accepte pas les règlements par carte de paiement.

Notre classement tient compte du charme des lieux et de la qualité de l’accueil, mais ce dernier reste aléatoire : le fiston qui ouvre la porte pendant la sieste des parents n’est pas forcément aussi aimable que ces derniers, qui, eux, vivent grâce au tourisme... Dans tous les cas, demandez à voir plusieurs chambres pour faire votre choix.

Les hôtels sont, eux, classés de 1 à 5 étoiles. Essayez d’arriver assez tôt pour être sûr d’avoir une chambre, et demandez à la visiter avant. Les prix affichés à la réception et dans les chambres varient souvent selon les divisions de l’année touristique mais, de plus en plus, les tarifs sont calculés en fonction du taux de remplissage de l’hôtel, et varient donc d’un jour à l’autre. C’est ainsi que l’on trouve assez facilement de grosses promotions sur Internet.

- Dans la catégorie « prix moyens » (50-90 € la double), patios recouverts de marbre et installations hôtelières modernes créent une ambiance plus distinguée. Proposent assez souvent des réductions dans les parkings à proximité. Ne pas hésiter à les demander.

- Si on passe en catégorie « plus chic » (minimum 90 € la double), le calendrier des tarifs est particulièrement complexe, et les différences de prix entre la basse et la haute saison sont importantes. Il est donc prudent de se renseigner au préalable pour profiter des réductions proposées sur les sites internet ou pour éviter les mauvaises surprises, en particulier pendant la Semaine sainte et la feria ! L’accueil est parfois assez guindé : visiblement, le sourire n’est pas obligatoirement compris !

Pour une chambre simple, demandez une habitación individual ; pour une chambre double, une habitación doble ; et si vous voulez un grand lit, précisez cama de matrimonio. Une petite particularité ibère : dans les petits établissements traditionnels (voire un peu vieillots), la cama de matrimonio est en général un lit plus étroit que le « 140 cm » classique : 120 ou 130 cm, c’est, visiblement, ce qui permet en Espagne de rester amoureux. D’où l’intérêt, parfois, de préférer une chambre à 2 lits... Cela dit, dans les établissements modernes ou rénovés, les lits doubles en 140 cm, voire grand format, sont désormais la norme.

Les offices de tourisme disposent d’une liste des hôtels et hostales avec les prix en cours.

Dernier détail : dans les pensions, c’est bed mais rarement breakfast... et si on vous propose le desayuno, il est souvent médiocre. Éventuellement, on trouve aussi dans un coin du hall un distributeur de boissons chaudes et de cakes sous Cellophane... bof... 
Pour un petit déj digne de ce nom, on vous conseille donc d’aller dans un café ou une pâtisserie-salon de thé de quartier.
Dans les établissements chics, le petit déjeuner-buffet s’est largement répandu, mais la qualité est très inégale.

Un bon plan en famille ou entre amis, pour profiter d’espaces communs et économiser sur les restos en se préparant son casse-croûte casero. Pas vraiment moins cher qu’un hôtel cependant.

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