Activités, sports et loisirs Séville
Visites guidées de Séville
- Zoom Guide :
Cette agence, active dans toute l’Andalousie, est une grande spécialiste des visites guidées de Séville. Toutes s’effectuent en compagnie de guides conférenciers francophones, accueillants et passionnés. Nombreux thèmes différents, des plus classiques aux plus originaux : découverte approfondie de l’Alcázar et/ou de la cathédrale (Giralda incluse), balade dans les quartiers plus populaires de Triana et Macarena, tour de la ville à vélo, découverte-atelier de l’artisanat (céramique par exemple), etc. Une valeur sûre, toujours à l’affût des nouveautés !
- Vivir al Andalu :
Résa possible sur le site, par mail, tél ou WhatsApp.
Cette agence dynamique montée par Caroline, une historienne française tombée amoureuse de Séville, propose d’intéressantes visites privées de la ville. Elles sont accompagnées soit par elle-même, soit par l’un de ses guides conférenciers francophones.
Outre les visites classiques, elle propose une originale sortie nocturne dans la « Séville obscure », où l’on entre dans la riche histoire de la ville par le spectre des légendes et anecdotes.
Également une visite-découverte du passionnant quartier de la Macarena, une autre sur les toits de la ville, etc. Toutes les sorties comprennent un verre offert, et parfois une tapa.
Cette agence sérieuse et bien implantée, une association de guides, organise des visites classiques de la ville, qui permettent de remonter son histoire des Romains à Las Setas, en petits groupes ou en format plus privé, et en français ! Manuel, Miguel et leurs associés, tous passionnés par l’histoire et les beautés de Séville, proposent aussi des balades thématiques, à pied ou à vélo.
- D’autres organismes proposent des visites guidées (certaines en français) de la ville ou des monuments, liste complète à l’office de tourisme.
Où sortir à Séville ?
Ici, on ne dort pas ! Si les bars à tapas accaparent facilement jusqu’à des heures assez tardives, la nuit ne s’arrête pas là ! Les Sévillans sortent le soir dès leur plus jeune âge, et ce jusque fort tard dans la nuit. On appelle ça la marcha. Vieille tradition ici, puisque Séville est la ville dans laquelle l’animation nocturne est la plus vivante d’Europe depuis le XVIe siècle. Attention, en été, quand les étudiants désertent la cité, l’ambiance se fait un peu la malle, elle aussi.
Ne quittez pas la ville avant d’avoir traîné un soir dans le quartier ! Quelques cafés ensoleillés et bien agréables, ouverts toute la journée, étendent leurs terrasses sur cette grande esplanade piétonne. Mais pour la vraie fiesta, ne pas se pointer avant minuit, au risque de se trouver seul avec les chats pour faire la causette. Difficile de ne pas trouver un bar à son goût autour de la Alameda de Hércules, où l’atmosphère diffère selon les jours, les modes et les saisons. La tournée peut durer une bonne partie de la nuit tant il y a de bars. Laissez-vous conduire par votre instinct !
Flamenco
Séville a dû bien changer depuis que Carmen ne danse plus chez Lillas, mais elle n’a pas perdu ses traditions. Le flamenco y est bien présent, mais plus vivante encore est la sevillana, ce dérivé de la séguedille, danse très populaire au XVIIe siècle. Berceau contesté du flamenco (Jerez le lui dispute !), Séville offre une kyrielle d’endroits où assister à un spectacle. On peut évidemment aller dans les tablaos, ces salles de spectacle dédiées au flamenco, mais l’ambiance est (parfois) factice.
On vous conseille plutôt de feuilleter El Giraldillo, qui vous donnera tous les renseignements sur les bars qui programment du flamenco.
Sinon, vous pouvez toujours vous faire tout petit pour essayer de vous infiltrer dans une peña flamenca, ces clubs réservés aux aficionados. Quelques-unes s’ouvrent maintenant aux visiteurs de passage, à condition de savoir jouer le jeu...
Les bars de flamenco
La plupart des bars où l’on peut voir du flamenco, programmé ou spontané, se trouvent à Triana. Berceau de nombreux grands artistes de flamenco, le quartier ne s’est jamais départi de son addiction au cante jondo (chant profond). Déambulez l’oreille dressée, et vous trouverez certainement votre bonheur. En revanche, soyez prévenu, tout commence très (très !) tard.
La Semaine sainte à Séville
Pendant la Semaine sainte, Séville est envahie par les touristes, eux-mêmes noyés dans la foule locale.
À Séville, ce sont plus de 60 confréries qui, tout au long de la semaine, animent la ville par leurs défilés. Le feuillet d’itinéraire indique l’heure de sortie de la procession (salida), l’heure de passage à la tribune (tribuna) de la place San Francisco, transformée pour l’occasion en grande scène comme s’il s’agissait d’un vaste théâtre religieux, l’heure de retour dans l’église de départ (entrada), ainsi que l’itinéraire détaillé qui, depuis 1604, traverse obligatoirement la cathédrale.
La nuit du jeudi au vendredi est l’occasion de la Madrugá – moment inoubliable – au cours de laquelle les six confréries les plus importantes défilent tout au long de la nuit. Nuit de culte, nuit de vie, nuit de piété, nuit de spectacle, nuit d’émotion. Bars et restaurants restent ouverts pour vous permettre de tenir le coup, vous qui irez de procession en procession jusqu’aux petites heures de l’aube.
Ne manquez sous aucun prétexte la procession des gitans, pendant laquelle des chanteurs scandent des saetas, incantations poignantes et déchirantes, à vous retrouver à genoux, tout mécréant que vous soyez ! Quant à celle, éblouissante, de la basílica de la Macarena, dont la renommée de sa Vierge dépasse largement les frontières de la ville, ne pas manquer de la voir défiler à l’aube du Vendredi saint accompagnée de plus de 2 000 pénitents !
Sachez aussi que, à Séville plus qu’ailleurs, trouver au dernier moment une bonne place pour assister à une procession est une vraie gageure. Si vous n’êtes pas trop ric-rac côté portefeuille, vous pouvez prendre une place assise dans l’une des rangées installées le long du parcours officiel, mais vous devrez réserver la semaine entière et il vous en coûtera minimum 60 € par personne (selon la position sur le parcours).
Surtout, il vous faudra réserver votre place dès le mois de février, si tant est qu’il en reste une de libre, la plupart étant occupées d’une année sur l’autre par les mêmes Sévillans. Si – ô miracle ! – vous réussissez à dégotter une de ces places, vous voilà béni. C’est la meilleure solution pour attendre confortablement le défilé, patienter pendant les longues pauses qui permettent aux costaleros de reprendre leur souffle et charger votre appareil photo de ces scènes au mysticisme coloré.
- Voir les dates de la Semaine sainte à Séville dans notre agenda culturel.
La feria d'avril à Séville
Elle a lieu tous les ans, 1 ou 2 semaines après la Semaine sainte, soit la 2de quinzaine d'avril en général (parfois début mai), et elle se déroule dans un terrain spécialement aménagé entre les avenues Ramón de Carranza et García Morato dans le quartier de los Remedios, sur la rive droite.
La feria ressuscite la grandeur passée d’une aristocratie attachée aux traditions. Au départ, il s’agissait d’une vaste foire agricole organisée pour stimuler l’économie locale. Néanmoins, au fil des années, elle devint de plus en plus festive et, aujourd’hui, c’est un étonnant rassemblement de couleurs, de danses et de joie simple, aux racines paysannes. Attention, ne pas confondre avec l’ouverture de la saison de tauromachie, qui débute, elle, dès le dimanche de Pâques.
Le lieu où se déroule la feria est ouvert à tous et accessible par le portique du Real, situé au bout de la calle Asunción. Plus de 1 000 casetas (sortes de loges-tentes publiques ou privées) sont disséminées autour d’un périmètre dont les rues portent les noms de fameux toreros. Les familles reçoivent leurs amis et connaissances pour une dégustation de manzanilla, un moment de tapeo très convivial, voire un déjeuner ou un dîner.
À moins d’être invité, vous n’aurez pas accès à ces lieux privés ; toutefois, vous pourrez toujours admirer l’arrivée des belles Andalouses vêtues de leur splendide robe à volants (flamencas), avec leurs cavaliers sanglés dans leur gilet court, dans des calèches magnifiquement attelées. L’ambiance monte à partir de 16h (grosso modo après le déjeuner) et les paseos à cheval continuent jusqu’à 20h.
En revanche, plusieurs casetas appartenant à des clubs sportifs, des institutions religieuses, des associations de quartier, des partis politiques, etc., ont un bar ouvert à tous où l’on peut déguster son verre de fino jusqu’à plus d’heure. Les consommations dans les casetas sont payantes. Il y a de petits kiosques un peu partout, où l’on achète des bons que l’on échange ensuite dans les divers comptoirs.
Une tenue correcte est souhaitée, d’autant plus que vous remarquerez l’effort vestimentaire des Sévillans lors de leur fête annuelle.
- Voire la feria de Séville dans l'agenda culturel.
- Pendant la feria, les magasins ferment pour la plupart dès 14h.
- Plan officiel de la feria à demander auprès des offices de tourisme sur place (pour connaître l’emplacement des loges).
Courses de taureaux (corridas)
Pour les petites corridas comme pour les grandes, acheter ses places directement aux arènes (plaza de Toros ; billetterie tous les jours de 10h à 14h et de 17h à 20h).
Sinon, on peut réserver par Internet. L’office de tourisme délivre le programme de l’année.
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