Activités et loisirs, où sortir Sumatra
Plages
Pour le format carte postale, paradisiaque, les îles au large de la côte Ouest et celle de Weh, au large de Banda Aceh, à la pointe nord sont le meilleur choix. Côté ouest, on pense notamment à Pulau Bangkaru (îles Banyak), et au sud des l’île de Sipora et Siberut (îles Mentawai). À Weh, aux plages de Gapang et Long Beach à l'Ouest et à Sumur Tiga, à l’est, proche de Sabang. Mais tous ces archipels réservent d’autres belles surprises.
Découpée et bordée par les montagnes, la côte Ouest de Sumatra égrène aussi de belles plages, notamment au sud de Padang (région de Bungus) et, vers la pointe sud, dans la région de Krui.
Plongée, snorkeling
L’île de Weh est mondialement réputée pour la plongée et le snorkeling. Plus de 20 spots y sont recensés, principalement autour de la pointe Nord-Ouest. Ils profitent de la proximité des grands fonds marins de l’océan Indien bordant l’île, tout en étant à seulement 15 à 30 min de navigation de la côte, ce qui permet de faire les pauses sur la plage et la flexibilité. La visibilité est de + 20 m à 30 m. On y plonge toute l’année, grâce à de bons clubs, aux prix très abordables. Le snorkeling se pratique au départ des plages.
Sur la côte ouest, les îles Tailanda, Laman, Laureh, Asok et Ragu-Ragu de l’archipel des Banyak comptent plusieurs spots de snorkeling. La visibilité est très bonne, mais l’état des coraux dépend des ravages de la pêche à la dynamite. Il en va de même pour certains récifs des îles Mentawai, quand la mer est calme.
Randonnée
Avec ses reliefs et sa couverture forestière, la chaîne volcanique des Bukit Barisan, épine dorsale de Sumatra, définit un terrain remarquable pour le trekking.
Néanmoins, pour des raisons d’accessibilité, d’infrastructures et de difficulté, la grande majorité des treks sont organisés dans le Parc National de Gunung Leuser, en priorité à Bukit Lawang, où ils sont d’un format court et couplés avec la découverte des orangs-outans et, moins fréquemment, vers Ketambe, son pendant plus calme et aventure.
Depuis quelques années, la variété (ascension, cascades, lacs) de la région du Kerinci National Park attire également les randonneurs, malgré l’absence d’orang-outan.
Bukit Lawang : infos et astuces
Dommage de ne pas passer une nuit en forêt ! C'est pourquoi on suggère les randos de 2 jours, mais pas forcément plus. En effet, deux belles journées suffisent pour rencontrer et observer les orangs-outans semi-sauvages, les formules 3-4 j délayant les itinéraires sans apporter de réelles variations. Pour plus de trek, autant rejoindre Ketambe, à l'ambiance plus sauvage et les sentiers bien moins fréquentés.
À Bukit Lawang, on marche de 9h à 15-16h max, avec de nombreuses pauses, programmées ou au gré des rencontres avec notre grand cousin des forêts. Les repas sont copieux et bien gérés par l’équipe. Le sentier suit généralement des crêtes, descendant à l'occasion (puis remontant...) vers des rivières, par des sections plus glissantes et délicates, tout en restant ok pour un marcheur même amateur. La rencontre des orangs-outans est garantie, celle d’un grand mâle, fréquente, est un plus. On croise aussi des macaques, des paons, d'autres oiseaux, des varans.
Avertissement : en haute saison, ça bouchonne parfois sur les sentiers. Si un ou des orangs-outans sont dans le coin, tout le monde s'arrête. C'est beaucoup plus calme en saison des pluies, alors qu'il ne pleut généralement que 2-3 h/j en moyenne par jour.
Il est conseillé de se renseigner avant la résa au sujet du bivouac. Certains opérateurs low cost empilent leurs hôtes dans un grand abri sans intérêt, proche de la zone du rafting retour, alors que les petits camps proches des rivières, par exemple, sont bien plus agréables. Option clôturant le programme, le rafting consiste en fait en une navigation sur des bouées attachées l’une à l’autre, avec un guide devant et derrière, c'est amusant, mais évitable.
L'équipement
- Partez le plus léger possible, vous apprécierez. Suivre la liste fournie par les agences, sans en faire plus.
- Ne pas lésiner sur l’eau, 2 grandes bouteilles/pers sont un minimum au départ, la rando en milieu humide et escarpé donne sacrément soif ! Les guides se chargent de réapprovisionner ensuite.
- Ne pas partir avec des chaussures neuves et privilégier des modèles légers et non imperméables, ces derniers mettant trop de temps à sécher quand ils sont mouillés. De bonnes sandales de marches, sont envisageables, mais attention aux sangsues et aux grimpettes difficiles après avoir franchi un ruisseau, quand le pied glisse sur la semelle.
Au sujet des grands treks, plus particulièrement la traversée en fait Bukit Lawang-Kutacane (près de Ketambe), on en entend régulièrement parler, mais elles sont à vrai dire rarement organisées, car très exigeantes, pas forcément sur le plan technique, mais physique.
Autres randonnées
Courtes, lentes, particulièrement boueuses, avec des passages à gué, les marches sur Siberut (île Mentawai) sont d'un autre registre. L'équipement doit être adapté : se charger le moins possible, chaussures non imperméables de rando ou bottes en caoutchouc (pas de tongs en tout cas), pantalons et manches longues (contrairement à Bukit Lawang, les moustiques abondent et piquent à toute heure de la journée), spray anti-moustique adapté, sacs plastiques pour conserver un jeu de vêtements secs et protéger l'équipement sensible, trousse de premiers secours et éventuellement un filtre pour l'eau.
Sur l'île de Nias, un itinéraire de rando d'une journée passe par 5 villages à partir de Bawomataluo, sur des chemins partiellement à couvert. Bien négocier le prix, sur une base de 500 K tout compris avec un guide et le transport. Prévoir de petites donations dans les villages.
Au lac Toba, se renseigner auprès des petites agences au sujet des sentiers.
Surf
Les vagues de Sumatra, l’une des grandes régions du surf en Indonésie, s’adressent plutôt aux surfeurs confirmés. Pour débuter, on conseille plutôt exemple Kuta (Bali) ou Selong Blanak (Lombok), là où les fonds sont sablonneux, sans récif corallien (ça fait plus mal…), où les écoles et surfshops où louer une planche sont nombreux, et des portions de plage plus ou moins surveillées.
Îles Mentawai
Entouré de nombreux récifs, l’archipel des Mentawai distille des spots où surfer quels que soient la houle et le vent. Du sud de Siberut aux îles Pagai, en passant par Sipora, on en compte une quarantaine, dont de nombreux reef-break mondialement connus.
La saison dure toute l’année, mais les plus grosses vagues déferlent de mai à octobre, ce qui correspond à la saison sèche.
Les surf camps se multiplient. Il y en a une trentaine aujourd’hui. Ils vont du type GH, permettant à tous les budgets de surfer, aux resort exclusifs et très branchés, sans oublier les bateaux liveaboard affrétés pour les surf trips depuis Padang.
Tuyau : arranger son séjour de surf à Padang, ville agréable où se concentrent beaucoup d’opérateurs, et où les bons tuyaux abondent, auprès des guesthouses servant d’annexes aux surf camps.
Rajoutons les plages de sable blanc et l’eau translucide, les Mentawai sont un paradis pour le surf, toutefois réservé aux pratiquants aguerris, hormis quelques exceptions.
Îles de Nias, Hinako et Telo
La renommée de Nias remonte à 1975 quand des Australiens découvrent dans la baie de Lagundri, le break de Sorake, le « récif cassé », une longue et creuse droite d’une grande régularité, classée parmi les meilleures du monde. Rançon du succès, le spot est très encombré.
La meilleure saison court de juin à octobre, les vagues atteignant leur maximum en juil-août. Fin juillet 2018, elles furent de l’avis de tous décennales, peu avant que la World Surf league (WSL) ne revienne fin août à Sorake pour la première fois depuis 19 ans !
Le long de la plage, des guesthouses et resort permettent d’apprécier pleinement le spectacle. Les surfeurs s’engagent ici dans le keyhole, une faille dans le récif permettant de rejoindre facilement et rapidement l’arrière de la vague.
Afin d’échapper à la « foule », de nombreux surfers remontent la côte ouest jusqu’aux villages d’Afulu ou de Sirombu pour rejoindre les îles Bawa et Asu du petit archipel des Hinako, connues pour leurs très grosses vagues. On y trouve une poignée de petites pensions et surf-camps exclusifs. Des charters directs s’organisent depuis Padang ou Sorake.
Au sud de Nias, en direction des Mentawai, l’archipel des Telo compte 2 grandes îles et plusieurs petites. Les vagues n’y sont pas aussi exceptionnelles qu’à Nias, mais de très bons niveaux quand même et... peu fréquentées. Là aussi, quelques surf camps
Autres spots de surf
L’île de Simeulue (province d'Aceh) possède un reef break de niveau mondial, la droite Dylan's Point, et un seul surf camp dans un joli cadre. Cela ne durera peut-être pas, suite à l’organisation ici d’une étape du WSL en septembre 2018.
La région de Krui (côte sud-ouest de Sumatra) est fréquentée depuis quelques années déjà, avec un potentiel suffisant pour avoir attiré une étape du WSL.
Les îles Banyak comptent quelques vagues de niveau moyen à expert, sur Pulau Bangkaru et Pulau Tuangku. Les surfers viennent en liveaboard affrétés depuis Nias, Singkil ou Padang.
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