Transports et déplacements Malte

- La compagnie Malta Public Transport met en service des bus – climatisés pour certains. Il existe un plan des lignes (plutôt succinct et moyennement clair) disponible un peu partout : hébergements, office de tourisme... En revanche, pas de brochure avec les horaires, qu’on ne trouvera qu’aux arrêts, à la gare routière de La Valette, sur son site internet ou l’application pour smartphone tallinja, bien pratique.
Pour info, le bus n’étant pas le service le plus fiable de l’île, sachez que les horaires sont rarement respectés (prévoir entre 15 et 30 mn de marge...), les lignes peuvent changer, parfois même la compagnie de transport (ce qui ne simplifie pas les choses !).

- Le réseau, plutôt développé, dessert toutes les villes et presque tous les villages de 5h à 23h en moyenne. Mais il vous sera souvent nécessaire de reprendre une correspondance. Vu l’intense et permanente circulation sur l’île, une fois encore, ne pas tenir compte des temps estimés !
Certains bus de nuit fonctionnent tous les jours (c’est le cas de celui qui dessert le quartier festif de Paceville), d’autres seulement le week-end.

- À l’arrêt de bus, bien faire signe au chauffeur de s’arrêter, sinon il continuera. Mais, attention, quand les bus sont bondés, les chauffeurs ne prennent pas la peine de s’arrêter. Il vous faudra donc patienter jusqu’au suivant (prévoyez si vous comptiez prendre le dernier !) et souvent à des arrêts sans 1 cm2 d’ombre... Autre petit souci, l’affichage digital censé annoncer les arrêts ne fonctionne pas toujours. Essayez de demander au chauffeur.

- Les billets s'achètent directement dans le bus auprès du chauffeur. Prévoir de la monnaie. Les cartes s’obtiennent aux différents kiosques d’informations à la gare routière de La Valette, de Sliema (etc.), à l’aéroport, ainsi que dans certaines boutiques et librairies. Bien conserver le titre de transport sur soi le temps du trajet ; les contrôles sont fréquents.

Nombreuses traversées quotidiennes inter-îles avec la Gozo Channel Company au départ de Ċirkewwa (sur la pointe nord de l'île de Malte) ou de Mġarr (sur Gozo).

La conduite est à gauche, comme en Grande-Bretagne, mais les Maltais ont désormais basculé en kilomètres, tant sur les panneaux que sur les compteurs des voitures de location (du moins en principe : il arrive encore que certains véhicules indiquent les vitesses en miles, alors méfiez-vous !).
Les routes principales sont bien entretenues, à l'inverse du réseau secondaire souvent en mauvais état. Heureusement, les distances sont courtes et la signalisation s'est améliorée... mais se repérer à Malte s’apparente encore souvent à un jeu de piste tant les panneaux sont rares, mal placés ou même parfois illisibles à cause de la poussière... Bonjour pour sortir de La Valette vers Gozo. On prévient, une vraie galère, fort peu d’indications et beaucoup d'embouteillages !

Les GPS (comme les applications de cartographie des téléphones portables et autres tablettes) ne reconnaissent souvent que les noms maltais des villes et des rues.

Si vous cherchez une adresse précise, sachez que les numéros des maisons ne sont pas distribués comme en France (pairs d'un côté, impairs en face). Le numéro 1 démarre d'un côté de la rue, suivi du 2, du 3... Quand on arrive au bout de la rue, on continue à égrener les numéros en repartant du trottoir d'en face. Ainsi, le n° 300 peut très bien se retrouver en face du n° 1.

- Les Maltais au volant : en fait, les Maltais ne roulent ni à droite ni à gauche, mais souvent en plein milieu de la route ! Personne n’a l’air d’avoir compris à quoi sert un clignotant. Et il semble de tradition de se glisser dans la circulation sans vraiment marquer les stops (et pas toujours les feux rouges non plus...). Prudence, donc...
En revanche, les automobilistes s’arrêtent la plupart du temps pour laisser passer les piétons (mais n’en oubliez pas pour autant de bien regarder à droite, avant de traverser).

- Le port de la ceinture est obligatoire.

- La vitesse est limitée à 80 km/h sur les routes et à 50 km/h dans les agglomérations. Et pas de dépassements intempestifs car malgré la petite taille du réseau les radars ne manquent pas !

- Les pompes à essence sont suffisamment nombreuses, mais rares sont les stations qui acceptent les cartes de paiement. Elles sont généralement fermées le dimanche. Dans ce cas, on paie en billets dans des automates avant de se servir en carburant.

- Les ronds-points, très nombreux : attention, ils sont évidemment à prendre dans le sens des aiguilles d’une montre...

- Stationnement à Malte et Gozo : attention aux zones de stationnement, la délimitation au sol en vert signifie que le stationnement est résidentiel (et donc pas pour vous !) ; en bleu, qu’il est soit payant (parcmètre à pièces), soit qu’il faut mettre le disque (dans les véhicules de location, il est généralement glissé dans une pochette plastique collée au pare-brise).
Bien vérifier le jour et la durée autorisée de stationnement, bien sûr.
Enfin il y a les délimitations d’emplacement en blanc (nos préférées !), elles sont gratuites et sans limitation de durée.
Et si beaucoup de parkings publics sont en principe gratuits, il ne vous sera jamais reproché de glisser une pièce au gardien.

- Dans les petites villes intérieures : beaucoup de sens uniques et de rues très étroites, qui rendent l'accès au centre un peu compliqué.

- Le stop : fonctionne pas mal à Malte et Gozo.

- En cas d'accident : ne pas bouger sa voiture avant l'arrivée de la police (tékl. : 112), même si on gêne la circulation.

- De couleur blanche, les taxis « normaux » ont un numéro d'immatriculation noir sur fond rouge. A priori, ils sont tous équipés d'un taximètre, sinon mettez-vous d'accord à l'avance sur le prix de la course pour éviter des surprises.

- Il existe aussi des taxis que l'on réserve auprès de garages (comme Wembley's Garage) ou de compagnies.
Le prix, à la course, revient moins cher que les taxis blancs.