Visiter Malia, Voyage Crète
Activités à faire, lieux à voir - Tourisme Malia, Région d'Héraklion
À environ 35 km à l’est d’Héraklion, Malia se compose de 2 parties. Le vieux village, à 1 km à l’intérieur des terres, avec une poignée de ruelles plutôt sympa. Et, entre la route et la mer, une station balnéaire alignant une kyrielle d’hôtels sans charme et de tavernes aguicheuses. En pleine saison, beaucoup de jeunes en quad, et une clientèle britannique et russe venue se lâcher... Hors saison, c’est plus calme.
Les passionnés d’archéologie visiteront le site minoen, à 3 km plus à l’est, puis prendront un bain sur la superbe plage qui le jouxte, et fileront très vite. En revanche, les petits villages alentour sont plutôt accueillants. Malia est aussi réputée pour ses bananeraies.
FORMALITÉS
- passeport
- carte d'identité
DÉCALAGE HORAIRE
DURÉE DE VOL DIRECT
- Papiers (UE) : carte d'identité ou passeport en cours de validité.
- Meilleures saisons : le tout début de l'automne et le printemps (mai ou juin).
- Durée de vol direct depuis Paris : 3h30 pour Héraklion (vols directs en été seulement).
- Décalage horaire : + 1h.
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Que visiter à Malia ?
Si vous avez décidez de faire une excursion à Malia durant votre voyage en Crète, il ne faudra pas passer à côté du palais de Malia, LA visite incontournable du coin.
Ce fut l’une des grandes villes de la civilisation minoenne. Selon la légende, Malia aurait été la propriété de Sarpédon, souverain de la région, fils de Zeus et d’Europe, et donc frère cadet de Minos, le maître de Knossos. Un peu difficile à déchiffrer pour les non-spécialistes, mais on apprécie la balade au chant des cigales, au cœur d’un environnement préservé. Le site tout entier s’étend sur 150 ha, la plus grande partie de cette superficie correspondant à des quartiers d’habitation ou à des nécropoles.
Le palais s’organise un peu comme celui de Knossos. Le chemin conduit d’abord à 2 rangées de puits, ou de silos, les interprétations divergent. Puis on pénètre dans le complexe par l’entrée sud, dont l’allée débouche sur la cour centrale. Tout autour, des sanctuaires, les appartements royaux, les espaces de stockage (sous abri) et un dédale de courettes, de vestibules et de corridors desservant les quartiers d’habitation. Il semble que, malgré une destruction vers 1700 av. J.-C., le nouvel édifice qu’on a reconstruit a respecté dans ses grandes lignes le plan du palais d’origine, ce qui fait de Malia le plus éminent témoignage de la 1re génération des palais minoens, construits vers 2000 av. J.-C. De la cour centrale, on peut deviner la salle du Trône, un escalier monumental et, au centre de cette cour, un emplacement pour un autel. Sur le côté, une pierre curieuse en forme de disque épais attire l’attention. C’est une table à offrandes. Elle est creusée de cavités régulières, les cupules, où l’on déposait les présents nécessaires aux rites. Mais le site s’étend sur une surface beaucoup plus grande. La partie couverte qu’on aperçoit à quelques distances correspond à l’agora, à laquelle on parvient en quittant le palais par l’entrée nord. On y distingue les fondations d’autres entrepôts, ainsi qu’une série de salles profondément creusées. La visite se poursuit jusqu’à Mu, le quartier artisanal lui aussi protégé par une vaste toiture : on y voit quelques petites reconstitutions, discrètes et plutôt bien intégrées (rien à voir avec Knossos). Une passerelle surplombant le site permet d’ailleurs de bien comprendre le plan d’occupation des sols.