Traditions et coutumes République dominicaine
Religions et croyances
Depuis la découverte de l'Amérique, le catholicisme a toujours été la religion officielle.
Dans les provinces, en revanche, on trouve une multitude de cultes, souvent d'origine protestante (surtout dans la région de Samaná), exercés par les descendants d'esclaves noirs américains arrivés au XIXe siècle. Nombre d'églises et de sectes américaines se sont, en effet, implantées et ont construit des temples, avec, à la clé, des fonds sociaux pour le développement de ces régions reculées.
On trouve également pas mal de rites vaudous d'origine haïtienne dans les régions de culture de canne à sucre. Mais, officiellement, le vaudou n'existe pas en République dominicaine. Opérée de longue date par le pouvoir dominicain, la chasse au vaudou, que l'on pourrait traduire par une négation de l'âme africaine, n'est pas sans répercussions sur la mentalité des habitants, de plus en plus acculturés, car coupés de leurs racines. En tout cas, elle peut expliquer d’une manière très intéressante (outre les cheminements historiques et politiques) les différences étonnantes entre les 2 pays de l’île, notamment le fait que la vie artistique, nourrie par l’imaginaire vaudou, soit bien plus riche en Haïti.
Population
La population dominicaine est, comme dans la plupart des pays américains, un mélange de peuples variés.
À l’exception des Indiens, disparus à la fin du XVIe siècle, on trouve des Espagnols, des Africains, des Asiatiques (arrivés à la fin du XIXe siècle pour travailler à la construction des chemins de fer), mais aussi des Français, des Américains et, bien entendu, des Haïtiens. Le Dominicain est tellement impossible à définir qu’une artiste en poterie (Liliana Méra) a eu l’idée de créer des poupées en terre cuite sans yeux, ni bouche, les poupées Limé, afin d’illustrer la variété des ethnies locales. Officiellement, il y a environ 16 % de Blancs, 11 % de Noirs et 73 % de métis.
Le système social dominicain est basé en grande partie sur la cellule familiale traditionnelle, surtout dans les campagnes. Ainsi les jeunes qui partent chercher du travail à la ville ou aux États-Unis laissent-ils leurs enfants aux grands-parents. Les dollars gagnés sont envoyés à la famille qui nourrira les enfants. Les « Dominican-york » (Dominicains de New York), garçons ou filles, ont des ressources forcément plus grandes et participent d’une manière assez importante à l’économie familiale.
Les Dominicains ont un sens de la famille très développé et, le système social de prise en charge par l’État n’existant pas, l’entraide familiale prend le relais.
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