Visiter Dresden (Dresde), Voyage Allemagne
Activités à faire, lieux à voir - Tourisme Dresden (Dresde), Saxe et Saxe-Anhalt
« Joyau de la culture européenne », Dresde a longtemps été surnommée « la Florence sur l’Elbe ». Lovée dans les méandres du fleuve et bordée par les collines de la « Suisse saxonne », elle fut, grâce à sa situation privilégiée, la résidence des ducs et des rois pendant 700 ans. Rasée à 90 % en 1945, du moins dans sa partie baroque (l’Altstadt), la capitale de la Saxe n’en reste pas moins la ville de l’Est la plus visitée grâce à un centre historique reconstruit « pierre par pierre », un célébrissime opéra et des musées parmi les plus riches d’Europe.
Tout le centre historique est classé au Patrimoine mondial de l’Unesco.
FORMALITÉS
- passeport
- carte d'identité
DÉCALAGE HORAIRE
DURÉE DE VOL DIRECT
- Papiers (UE) : carte d'identité ou passeport.
- Meilleure saison : entre mai et octobre.
- Durée de vol direct depuis Paris : 1h45 pour Berlin, environ 1h30 pour Munich, Francfort ou Hambourg.
- Décalage horaire : aucun.
Infos pratiques Allemagne
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Impossible de s'ennuyer ! On vous propose de découvrir nos incontournables :
Zwinger : chef-d’œuvre du baroque allemand, le palais d’Auguste II dit « le Fort » abrite plusieurs musées dont la fameuse galerie Semper (Semperbau). En 1945, toutes les collections d’art des musées de Dresde ont été emportées par les troupes soviétiques. À partir de 1956, après la mort de Staline, les œuvres ont été restituées à Dresde, geste généreux de l’URSS vis-à-vis de la RDA. Ce qui ne devait être au départ qu’une orangerie devint une vaste construction – étrangement dénommée Zwinger, en français « rempart ou prérempart ou fausse braie » – flanquée de pavillons reliés entre eux par une longue galerie (Bogengalerie). Avec sa galerie de sculptures, ses formes éthérées, le Zwinger allie le classicisme français avec le style baroque ;
Residenzschloss Dresden : ce château, tout à la fois résidence et symbole du pouvoir des princes électeurs et des rois de Saxe, fut aussi un centre artistique de grande renommée. On peut apercevoir à travers les fenêtres la progression des travaux pour reconstituer la Cour telle qu’elle était au XVIIIe s. C’est à nouveau un haut lieu des arts à Dresde : les trésors de la cour de Saxe – conservés à l’origine dans la Grünes Gewölbe, la Voûte verte du château – sont présentés de manière spectaculaire dans leur emplacement historique au 1er étage. Cette collection – plus de 1 000 objets d’art des joailliers de la Cour – est complétée par plus de 3 000 joyaux, présentés au public dans des cabinets de riches amateurs ;
Semperoper : construit entre 1871 et 1878 dans le style Renaissance italienne, cet opéra est le seul en Allemagne à porter le nom de son illustre architecte : Gottfried Semper. L’édifice fut entièrement détruit par les bombardements de 1945, puis reconstruit à l’identique, et inauguré, pour la 2de fois, en 1985. C’est ici qu’eurent lieu les 1res représentations du Vaisseau fantôme de Wagner et du Chevalier à la rose de Richard Strauss ;
Albertinum : l’Albertinum a retrouvé les collections des XIXe et XXe s depuis sa réouverture en 2010. Magnifique mise en scène de sculpture, dont des œuvres de Rodin (essentiellement des plâtres), Constantin Meunier, Maillol et Henry Moore. Aux étages, la galerie des Nouveaux Maîtres (Galerie Neue Meister) propose un large éventail d’œuvres de la période romantique jusqu’à nos jours depuis Caspar David Friedrich jusqu’à Gerhard Richter. L’exceptionnelle qualité des peintures de la collection en fait l’un des musées les plus importants de son genre en Allemagne. Cette nouvelle exposition dans l’Albertinum se démarque en confrontant les différentes périodes dans une proximité inhabituelle ;
Militärhistorisches Museum der Bundeswehr (musée d’Histoire militaire) : un dilemme bien allemand : comment évoquer 800 ans d’histoire militaire dans un pays au lourd passé guerrier mais qui se veut à présent pacifiste. Un architecte de renom et une équipe de jeunes historiens ont relevé le défi. Daniel Libeskind, déjà auteur d’un étonnant musée juif à Berlin, a pris le parti de briser les codes en plantant un gigantesque coin d’aluminium de 30 m de haut, dans un ancien arsenal de 1873 du quartier militaire d’Albertstadt, autrefois affecté aux troupes soviétiques dans la banlieue nord de la ville. Ce shrapnel géant qui transperce le bâtiment de part en part préfigure symboliquement la thématique de l’intérieur : la guerre est une rupture de l’harmonie et génère la violence. Si certains parlent de 1er musée pacifiste consacré à la guerre, ce phénomène vieux comme le monde, ses concepteurs parlent, eux, d’approche anthropologique du phénomène, doublée d’une histoire culturelle de la violence.