C’est en étudiant un parcours dans le Péloponnèse que l’idée d’une halte à Cythère s’est imposée.
Et donc, après 4 jours passés entre Athènes, Nauplie et Monemvasia, nous rejoignons Néapoli, un des ports depuis lesquels on peut rejoindre Cythère.
Nous voilà donc arrivés à Néapoli, 2 heures avant le départ du F/B Porfyrousa de Triton ferries qui assure une liaison quotidienne avec Cythère.
Pour les tarifs c’est 12,50€ par passager et 44,50€ la voiture.
Le ferry est à quai, il nous reste une bonne heure avant de pouvoir embarquer avec notre splendide Ford Puma louée chez Capital Rent à Car. 390€ pour 11 jours avec pickup à l’aéroport, retour en ville à Athènes, supplément assurance ferry et 2ème conducteur.
A part boire un coup, il n’y a pas grand chose à faire à Néapoli pendant 1 heure.
Il est 11 h du matin, un peu tôt pour l’Ouzo.
Avec un peu plus de temps, une visite du Musée Maritime aurait été jouable. En tout cas on y accède par un chouette escalier
J’ai aussi remarqué un beau scooter avec un look sixties. De plus j’ai décidé de prendre des photos de scooter pour passer le temps.
Bref, après une heure d’admiration d’escaliers et de scooters, nous voilà embarqués sur le ferry.
Et 1h15 plus tard nous arrivons à Cythère, au port de Diakofti. Le port en lui même ne consiste qu’en un bâtiment administratif et un bureau de vente de billets de ferries.
C’est donc parti pour 20 minutes de route jusqu’au village de Pitsinades où se trouve l’Airbnb que nous avons réservé pour 5 nuits.
Airbnb que voici que voilà. Un appartement de 40m2, moderne, avec cuisine, terrasse, wifi, jardin, vue sur mer, et tout ce qui fait un bon score sur les habituelles plateformes de location d’hébergements. Le tout pour 75€ la nuit (fin mai).
Celui-ci est tenu par un sympathique couple de Hollandais qui réside sur l’île plusieurs mois par an.
Je précise que la table n’était pas déjà prête avec la carte au 25000 et le guide de Cythère à pied. Ce sont des photos prises après notre arrivée.
Nous avons également oublié de prendre en photo les plants de tomates, la vue sur mer, ainsi que la bouteille de rosé et les bières qui attendaient dans le frigo.
Ah ! En parlant de bières, à peine installés nous voilà repartis quelques centaines de mètres plus loin dans le village d’Arionadika où on a repéré un genre de restaurant pour y déjeuner vu que mine de rien il est 14h passées. Celui-ci s’appelle Souvlike. Comme dirait un de mes amis, c’est pas de la cuisine, mais ça se mange bien.
Souvlike Souvlike (@souvlike_kythira) • Instagram photos and videos
Juste à coté se trouve le café Café « ΚΑΦΕΝΕΙΟ » un sympathique bistro tranquille où on aurait pu prendre une omelette avec des toasts, mais vu qu’on n’est pas très « brunch » nous nous sommes contentés d’un café.
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La journée étant bien avancée, nous partons faire un tour à Kythira, la capitale de Cythère.
Celle-ci a des petits airs de village Cycladique avec ses ruelles et ses maisons blanches.
Kythyra est également le point de départ d’un sentier de randonnée que nous avons fait quelques jours plus tard.
C’est un des sentiers répertorié par Kythera Trails https://kytheratrails.gr/fr/
Le M4.
En voici quelques images:
Je signale qu’il y a une chèvre cachée dans l’une de ces photos mais aucun lot n’est prévu pour celui ou celle qui la trouvera.
Les randonnées, c’est toujours mieux le matin. C’est pourquoi celà se termine souvent vers midi.
Ah !!! Midi !
Comme par hasard ce midi là est tombé pile-poil au moment d’arriver au café Vegera à Khythira.
C’est ni mon pied gauche ni mon chat ni mon café frappé, le reste est à moi.
J’ai complètement oublié la chronologie de nos balades et déplacements, donc comme j’ai les photos sous la main voici Potamos, un autre village de Cythère.
On y trouve le bar Astikon, un lieu plutôt sympathique avec un mélange de jeunes « néo-baba cool rock alternatif » qui sirotent des bières et des mamies locales qui boivent des cafés. Il y a également une scène. Vous pouvez trouver la programmation ici : Αστικόν / Astikon Kythera
On y trouvera également une petite épicerie bien sympathique :
Ainsi que la taverne Selana.
Les connaisseurs identifieront la friture de poissons, le tzatziki, la soupe de légumes et les boulettes de viande à la tomate. Sans oublier le ½ litre de kókkino krasí.
Le tout pour environ 25€ . Eh oui, on est pas à Mykonos ou Santorin.
Celà dit, il n’y a pas que ça à Potamos, mais je ne peux pas non plus prendre des photos toutes les deux minutes.
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Un autre matin, puisqu’il existe un autre sentier proche de « chez nous » , nous voilà partis sur le sentier M44. Celui-ci fait le tour de quelques villages autour d’Aroniadika.
Les sentier répertoriés par Kythera Trails 4 que l’on a fait sont très bien balisés et sans grande difficulté.
Ils sont également répertoriés et détaillés avec commentaires sur l’application OsmAnd qui utilise des cartes OpenStreet. Application avec laquelle vous pouvez naviguer « offline » en pré-téléchargeant la zone géographique qui vous intéresse.
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C’est pas tout ça la campagne, allons faire un tour en bord de mer.
Tiens, allons voir Avlemonas. C’est au bout de cette route…
Et nous y voilà, à Avlemonas…
Alors effectivement Avlemonas vu comme ça c’est joli, typique, calme, l’eau est claire et ça fait de jolies photos.
Rien à dire. Sauf que, mine de rien, 90% des constructions sont des locations de vacances ou des hôtels et que les 10% qui restent sont des restaurants ou bars.
Donc Avlemonas c’est pas pour nous. On le laisse aux quelques cars qui, parait-il selon les locaux, viennent y débarquer en haute saison leurs groupes de touristes.
En plus, comme par hasard on y a très mal mangé, et pour 50% plus cher que dans les autres endroits de Cythère.
Le coupable qui s’appelle « Psomoladea » ajoute de la mayonnaise dans sa melitzanosalata (caviar d’aubergines), c’est pour dire…
Bon, juste à coté il y avait quand meme un bar /restau tranquille pour prendre un café frappé. On aurait peut-être dû manger là, chez Sotiris.
Tout à coté d’Avlemonas se trouve tout de même une plage pas mal, la plage de Paleopoli.
L’idéal, pas de beach bar ni de sunbeds avec parasols, le beach bar on se l’emmène dans sa thermos et les tamaris ne facturent pas l’ombre qu’ils fournissent. Le sable étant suffisement moelleux, pour le sunbed, prévoir juste une serviette de plage.
Après cet intermède balnéaire, retour à la campagne, dans le nord de l’île.
Au village de Karavas…
Et sa taverne Lemonokipos
Ou bien sa boulangerie Karavas
Où l’on trouve les célèbres gateaux secs à l’huile d’olive de Cythère
Puis en vrac, plusieurs autres villages de Cythère.
Milata et environs:
Sa taverne Michalis, sn église et sa milatataise faisant ses courses…
Le village de Pitsinianika, et le restaurant Stou Halikokou
C’est pas mauvais ni cher, je ne sais plus comment ça s’appelait, mais on en a mangé toute la nuit…
Le village de Milopotamos
Les restaurants Platanos et ΑΜΠΕΛΟΣ (du vigneron)
Le chant du coq au vin à la grecque, le soir au Platanos…
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Allons donc digérer tout ça en partant à Milopotamos qui se trouve être le départ du sentier M41, dit de la « Vallée des Moulins à eau »
Toujours la même remarque sur le bon balisage des sentiers en bleu et blanc avec des poteaux indicateurs aux embranchements. Fort heureusement car le M41 se situant en partie le long du lit d’une rivière, entre deux parois montagneuses, même le signal des satellites GPS ne passe pas.
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Diakofti n’est pas que l’endroit où arrivent les ferries, c’est également un petit village et surtout une très belle plage.
Et c’est aussi le départ des sentiers M37 et M38 que nous n’avons fait que très partiellemenent vu qu’il n’y a pas que les sentiers dans la vie.
Et pour terminer un petit tour au village de Livadi qui n’est pas extraordinaire en soi mais où se trouve le restaurant à ne pas rater, de ceux qui n’ont pas de menu et où il faut aller en cuisine choisir ses plats.
C’est chez le très sympathique Pierros.
Et voilà.
N’hésitez pas à m’écrire si vous voulez d’autres informations sur Cythère.
Nous n’y sommes restés que 5 jours, faudra pas non plus me considérer comme un expert en Cythère.