Déplacement en taxis à Cuba, comment payer en MN ?

Forum Cuba

Bonjour,

plusieurs messages que je lis sur le forum concernant le fait de prendre un taxi et payer en peso; comment vous faîtes?

lors de mon dernier voyage, je séjournais dans une casa tout près de l’hotel Deauville, après 2 premières nuit au nacional.
J’ai jamais pu ayer en MN, toujours en CUC. ça réprésentait un vrai budget (1830, Fuusterlandia, casa de la musica de Miramar,…). Même pour me rendre du nacional à ma casa rue Galliano, en CUC.
Autant je peux comprendre pour les trajets de nuit (post soirées au 1830 et casa de la Musica), mais pour les autres…

Est-ce que parce que je parait trop ‘touriste’? je choisis les mauvais taxis? ou tout simplement je me fais arnaquer à chaque fois?

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Est-ce que parce que je parait trop ‘touriste’? je choisis les mauvais taxis? ou tout simplement je me fais arnaquer à chaque fois?
Date de l’expérience : 06/08/2018
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Bonjour,

non ce n’était pas de l’arnaque, mais simplement il vous faut savoir qu’il y a des lignes fixes deTAXIS COLECTIVO à 10 pesos MN, il suffit de lever le doigt…qui passent par des avenues ou des rues…renseignez vous sur place.
Par exemple …en autres … pour aller de Vedado La Rampa à Deauville, il faudra s’arrêter à la Esquina San Lazaro y Galiano (20 m de l’hôtel)…

Il y a de nombreuses lignes qui partent dans tous les sens…à découvrir…depuis le parc de la Fraternidad …par exemple.

Par contre depuis les boîtes de nuit, c’est autre chose…mais il y a des bus à 0.40 pesos MN, il faut juste traverser quelques rues…

Bonne lecture et hasta luego.

Jacques DEPOLLIER du JDSDF à Cuba
22 ans de Cuba / 80 voyages

Bonjour Pascal 96,

Il faut connaître la différence entre les taxis privés et les collectivos.

Les taxis à 10 ou 20 pesos MN, qu’on peut aussi, bien sûr, payer en CUC (.50 / 1.00CUC), sont en fait des taxis collectifs connus sous les noms de ruteros, maquinas, ou almendrones, à cause de la forme d’amande de certaines américaines des années '50. À grande fréquence, ils suivent des itinéraires fixes en prenant des passagers, notamment le long de San Lazaro et Neptuno, par exemple du Parque central vers le Vedado.

Pour aller de Centro à Miramar ou Playa, il faut vérifier auprès du chauffeur, avant de monter, quelle est sa route; parfois il faut changer au Vedado. Je me souviens avoir fait le long trajet jusqu’au fin fond de Playa pour 20MN, en laissant un bon pourboire, alors que j’étais le seul passager… sinon pas payant pour le chauffeur et le proprio de la voiture (pas toujours la même personne).

Étant donné leur état souvent lamentable, c’est parfois étonnant de constater qu’elles parviennent à rouler encore. Mes amies cubaines n’apprécient pas du tout leurs odeurs de diesel, leurs fumées et leur suspension déglinguée. Quant à moi, mieux encore que les rutilantes décapotables couleur bonbon qui nous balladent à prix touristiques, elles me laissent le souvenir d’une expérience authentiquement cubaine, pour un prix dérisoire.

J’ai appris à connaître les différents trajets et stops en demandant autour de moi ainsi qu’à mes hôtes. Le même principe de collectivos s’applique dans tout le pays, à tout le moins, selon mon expérience, autour d’Holguin, Moa, Baracoa, Pinar, Santiago, Matanzas, etc.

Cordialement,

renaldito

J’ajoute deux photos:

renaldito

Bonjour,

Les taxis en MN ne sont pas faciles à prendre car pris d’assaut par les cubains. Ils ne sont pas à la demande. Ils ont des routes fixes avec un prix fixé par l’état. Ils font partie du schéma global des transports en commun.
Ce transport assuré par des cuentapropistas (micro-entreprise) a fait l’objet d’une réorganisation récente qui mécontente les taxistes. Selon eux, des prix imposés trop bas couplés à l’achat du carburant au prix étatique ne leur permettent pas d’être rentable.
La tentation est grande pour eux de faire payer un prix différent pour les yumas quand ils en embarquent.
A cause de la faible capacité de transport, les cubains se plaignent aussi que les yumas utilisent ce mode de transport. Ils souhaiteraient le voir réservé exclusivement aux cubains.
Pour l’instant il n’y a aucune interdiction pour les étrangers d’utiliser ce mode de transport. De même que pour les “collectivos” .

Artcile 14ymedio: “Vamos a paralizar La Habana.”

Hasta pronto.
chavitomiamor

Merci pour cette réponse et ces photos , je comprends mieux.
Donc avec le recul, je suis monté 1 fois dans ce type de taxis, pour revenir de Fusterlandia jusqu’à Galiano. Mais du coup, il est sorti de sa route habituelle, d’où j’imagine le tarif spécial touriste, en CUC.
Mais du coup, où les prendre et comment savoir?
Par exemple, si je reprends le cas de mon trajet de centro Habana jusqu’au 1830, faut faire comment?

Bonjour Pascal 96,

J’avoue ne pas connaître le 1830, mais d’après GoogleMaps, c’est situé dans le coin de la Fabrica, non?

Il semble que le trajet rutero le plus près passe sur Linea. Il faudrait donc prendre une maquina sur San Lazaro ou Neptuno, et, quand une voiture s’arrête, demander au chauffeur s’il passe sur Linea. Sinon, comme je vous le disais plus haut, possible qu’il faille changer de rutero dans le Vedado.

Le meilleur moyen reste de s’informer sur place auprès des Cubains.

Cordialement,

renaldito

Bonjour,

Beaucoup de mélanges.

Un colectivo, souvent appelé “almendron”, ou “botero (chauffeur)” est un taxi privé, qui opère sur un itinéraire précis, sans jamais en dévier. Il part quand il veut, généralement une fois plein.
Una maquina, ça peut être un colectivo, un taxi en MN, ou une moto.
Un rutero, c’est un transport public d’état, qui opère lui aussi sur un itinéraire précis, et qui n’a pas non plus d’horaire. Les véhicules sont jaunes, ou blancs, se sont de simples taxis, des taxis 7 ou 8 places, ou des mini-bus. Comme les Boteros, les prix vont de 5 CUP à 20 ou 25 CUP selon le trajet, et on monte et descend ou on veut.

Pour aller de Galiano au 1830, ce n’est vraiment pas compliqué. Depuis le Parc la Curita (en bas de Galiano), il y a des colectivos qui vont jusqu’à Miramar. Il faut descendre avant le tunnel, il vous en coutera 10 Pesos MN.
Par contre, tard le soir, ni les ruteros, ni les boteros ne fonctionnent, donc, soit faudra trouver un bus, ou un taxi.

Un rutero ou un botero ne déviera jamais de son itinéraire, donc, ce que vous aviez pris et qui a dévié de sa route n’en était pas un. S’il dévie de sa route et qui se fait arrêter, perte de licence si c’est un botero (privé).

Par contre, je vais un peu contredire Chavito. Déjà, les boteros (colectivos) existent depuis longtremps et ne sont pas forcément des micro-entreprises. Beaucoup sont de simples particuliers, avec un seul véhicule.
Il y a des lignes très chargées, mais il suffit de se rendtre au parc de la Fraternidad ou celui de la Curita pour se rendre compte que ces colectivos attendent bien souvent d’être complets, et dans ces cas-là, l’arrivée de Yumas est une bénédiction, tant pour le chauffeur (surtout si les yumas laissent un bon pourboire), que pour les clients qui attendent déjà et qui sont impatients de partir.
Et il serait très mal vu qu’un yuma se mette dans la fille d’attente d’une ligne très chargée, et les Cubains seront très bien lui faire comprendre.
Par contre, je ne crois pas que les cubains aimeraient que ces transports leur soient réservés. Peu de touristes les empruntent, vraiment très peu, et la plupart des Cubains n’en ont jamais vu dans les colectivos. Après, c’est une forme de politesse et respect, les yumas laissent la place aux Cubains, comme un jeune ou moins jeune laisse sa place assise à une personne âgée. Bon, il doit bien y avoir des touristes qui ne pensent pas à cela.

Après, pour le prix fixe imposé par l’état, c’est quand même assez injuste pour eux. Les taxis privés (non botero) fixent eux-mêmes leurs prix. Mais c’étaient les Cubains qui se plaignaient que les boteros augmentaient leurs prix. Soit tu galères pas cher avec le bus, soit tu payes beaucoup plus cher avec un botero. C’est un juste équilibre, je pense, d’autant plus qu’ils ont un prix sur le carburant, et qu’ils déduisent une partie des frais de réparation de ce qu’ils déclarent.

Bonjour,

Une sémantique qui prête à polémique. Quand je parlais de colectivo, je pensais transport de province, les camions.
Même chose pour micro-entreprise, j’aurais pu tout aussi bien employé le terme d’auto-entrepreneur. C’était juste pour désigner les cuentapropristas, secteur privé embryonnaire.
On ne va pas rentrer dans le détail de la version juridique ou des montages financiers de ces initiatives privées. Juste savoir qu’ils leur faut une licence pour excercer.

Les yumas utilisent peu ces transports. Mais s’ils étaient plus nombreux à les utiliser, je pense que l’Etat cubain interdirait leur accès aux étrangers. C’est un peu comme si les touristes qui visitent la France bénéficiaient des tarifs sociaux des réseaux de transports en commun. Ce n’est pas très logique.

Les prix en CUP ne sont jamais les vrais prix du coût des services offerts.

Hasta pronto.
chavitomiamor

Tu as sans doute raison, ça fera comme pour le bus Astro. On sait que le transport est subvetionné par l’état, ce qui est une bonne chose. Les colectivos ne sont nullement subventionnés, puisque privés. Les “boteros” (chauffeurs) sont des privés, qui payent une licence. Les “ruteros”, eux, appartiennent à l’état (enfin, jusqu’à cette année). Les bus et mini-bus sont pour la majorité de nouveaux véhicules (made in China), et les taxi appartiennent pour la plupart à des compagnies de taxi. Tout ça est donc subventionné, ce qui est assez injuste pour les boteros obligés à pratiquer les mêmes tarifs, mais sans les mêmes aides.

Et le pire reste à venir. L’état veut obliger les “boteros” à choisir entre devenir “rutero”, ce que les boteros ne veulent pas car ils auraient trop de contraintes (achat du carburant, contrôle du compte bancaire, …), ou devenir libre, c’est à dire être taxi privé, mais sans itinéraire fixe, ce qu’ils ne veulent pas plus.

‘’ >>>> Les yumas utilisent peu ces transports. Mais s’ils étaient plus nombreux à les utiliser, je pense que l’Etat cubain interdirait leur accès aux étrangers. C’est un peu comme si les touristes qui visitent la France bénéficiaient des tarifs sociaux des réseaux de transports en commun. Ce n’est pas très logique. <<<<

Bonjour

doit-ton interdire l’accès aux Chinois, Sénégalais, Arabes, Américains qui visitent Paris en métro, puisqu’ils ne payent pas d’impôts en France ?

Dans tous les pays du monde, je prends les mêmes moyens de transport que les locaux…cela se nomme de la réciprocité, et non pas du ségrégationnisme, par peur que le peuple se mélange aux autres d’ailleurs et qu’il s’oxyde ! - Cela c’est la vrai raison -

Jacques DEPOLLIER du JDSDF à Cuba
25 ans de Cuba / 80 voyages avec la plupart du temps avec les Cubains !

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