Bonjour,
Beaucoup de mélanges.
Un colectivo, souvent appelé “almendron”, ou “botero (chauffeur)” est un taxi privé, qui opère sur un itinéraire précis, sans jamais en dévier. Il part quand il veut, généralement une fois plein.
Una maquina, ça peut être un colectivo, un taxi en MN, ou une moto.
Un rutero, c’est un transport public d’état, qui opère lui aussi sur un itinéraire précis, et qui n’a pas non plus d’horaire. Les véhicules sont jaunes, ou blancs, se sont de simples taxis, des taxis 7 ou 8 places, ou des mini-bus. Comme les Boteros, les prix vont de 5 CUP à 20 ou 25 CUP selon le trajet, et on monte et descend ou on veut.
Pour aller de Galiano au 1830, ce n’est vraiment pas compliqué. Depuis le Parc la Curita (en bas de Galiano), il y a des colectivos qui vont jusqu’à Miramar. Il faut descendre avant le tunnel, il vous en coutera 10 Pesos MN.
Par contre, tard le soir, ni les ruteros, ni les boteros ne fonctionnent, donc, soit faudra trouver un bus, ou un taxi.
Un rutero ou un botero ne déviera jamais de son itinéraire, donc, ce que vous aviez pris et qui a dévié de sa route n’en était pas un. S’il dévie de sa route et qui se fait arrêter, perte de licence si c’est un botero (privé).
Par contre, je vais un peu contredire Chavito. Déjà, les boteros (colectivos) existent depuis longtremps et ne sont pas forcément des micro-entreprises. Beaucoup sont de simples particuliers, avec un seul véhicule.
Il y a des lignes très chargées, mais il suffit de se rendtre au parc de la Fraternidad ou celui de la Curita pour se rendre compte que ces colectivos attendent bien souvent d’être complets, et dans ces cas-là, l’arrivée de Yumas est une bénédiction, tant pour le chauffeur (surtout si les yumas laissent un bon pourboire), que pour les clients qui attendent déjà et qui sont impatients de partir.
Et il serait très mal vu qu’un yuma se mette dans la fille d’attente d’une ligne très chargée, et les Cubains seront très bien lui faire comprendre.
Par contre, je ne crois pas que les cubains aimeraient que ces transports leur soient réservés. Peu de touristes les empruntent, vraiment très peu, et la plupart des Cubains n’en ont jamais vu dans les colectivos. Après, c’est une forme de politesse et respect, les yumas laissent la place aux Cubains, comme un jeune ou moins jeune laisse sa place assise à une personne âgée. Bon, il doit bien y avoir des touristes qui ne pensent pas à cela.
Après, pour le prix fixe imposé par l’état, c’est quand même assez injuste pour eux. Les taxis privés (non botero) fixent eux-mêmes leurs prix. Mais c’étaient les Cubains qui se plaignaient que les boteros augmentaient leurs prix. Soit tu galères pas cher avec le bus, soit tu payes beaucoup plus cher avec un botero. C’est un juste équilibre, je pense, d’autant plus qu’ils ont un prix sur le carburant, et qu’ils déduisent une partie des frais de réparation de ce qu’ils déclarent.