Bonjour,
De retour de Cuba, je suis tombée, par hasard, sur ce documentaire d’une chaîne allemande. Ce qui y est décrit, correspond à ce que j’ai vécu et constaté durant mon séjour au quotidien. Je dois dire que même quand on a des devises, on ne trouve pas toujours ce qu’on cherche. J’ai essayé d’éviter les files d’attente en achetant chez des revendeurs 2 fois plus cher. J’ai été au restau ou je me suis faite livrée. C’est ce que j’ai trouvé de plus pratique. Les cubains sans devises ne s’en sortent pas. Il y’a maintenant des mendiants, des miséreux et des gens agressifs dans les rues de la Havane. La nuit, j’ai donc évité de sortir seule (ce que je faisais sans problème avant la crise Covid). Je précise que j’habite toujours dans le centro habana, rue saint Miguel près de la Epoca. Peut-être qu’on ressent moins cette crise terrible (les cubains m’ont dit qu’elle est pire que celle de la periodo special) dans le Vedado. Les touristes étaient assez rares et je pense qu’étant pris en charge par leur casa, ils ne ressentent pas ces difficultés puisqu’ils ne font que passer. Ce doit être également le cas de ceux qui vont dans les cayos. Pour finir, j’ajoute que ce séjour m’a profondément attristée. Et, comme mes amis cubains, je pense qu’aucune amélioration de cette situation ne pourra advenir tant que la dictature sévit.
High prices, lines and shortages
En version espagnole : Cuba: Precios altos, filas y escasez de alimentos | DW Documental - YouTube