Reconversion professionnelle pour vivre à l'étranger

Forum Expatriation

Bonjour !

Routard du Monde, je viens quérir votre aide !

Alors voila :

Je m’appel Yann, j’ai 24 ans.

Après 2 ans de voyage autour du monde, (Népal, Asie du SE, Australe etc.), je suis rentré en France avec ma copine (Rencontré en voyage), et la, c’est le drame, le retour à la réalité est très dur, baisse de moral etc. Bref le blues du voyageur.

Bon après quelques mois, le moral revient, les sous aussi, je bosse en grande distribution pendant 6 mois.

Après la fin de mon contrat je descend dans le Sud, m’installer chez la mère de ma copine (ah oui je suis SDF, je suis hebergé depuis mon retour chez des amis et collègues pour cause de débacle familiale).

Ma copine trouve rapidement du boulot, pas moi, il n’y a pas de travail dans le village.

Du coup je zone chez sa mère pendant qu’elle travaille.

Un soir elle vient me voir et me dit qu’elle a trouvé ce qu’elle voulait faire dans l’avenir, prof de langue FLE pour pouvoir travailler à l’étranger, elle commence à passer son diplome à distance avec l’alliance francaise.

Et la révélation ; je dois trouver se que je veux faire, professionnelement parlant, je ne sais qu’une chose, je veux pouvoir travailler à l’étranger.

Alors voila, Je suis à la recherche d’idée pour pouvoir construire mon avenir professionnel, je souhaiterai pouvoir travailler en Asie, etre mon propre patron, le probleme, niveau qualification, j’ai un BAC vente, et une grosse expérience dans la préparation de commande, autant dire que mes qualifs ne corresponde pas à un tel projet.

Je cherche donc des idées de formations, ou des idées de job, d’auto entreprise etc. pour acceder a un métier qui me permettrai de voyager, tout en étant à mon compte.

Merci à l’avance pour vos idées :wink:

Et merci d’avoir eu la patience de me lire :slight_smile:

Yann.

Bonjour Yann,

l’idéal pour toi serait d’avoir un métier où seul un ordinateur te suffit pour travailler, idéalement avec un salaire français pour être plus à l’aise financièrement à l’étranger (enfin ça dépend du pays tu me diras :-).

Je pense que le métier de développeur informatique peut y répondre, il y a beaucoup d’idées reçues sur ce métier, notamment le fait qu’il faut un diplôme pour exercer ou bien qu’il faut être bon en maths.

On peut très bien le devenir, et voyager en même temps, si tu veux en savoir plus j’ai réalisé un article sur comment devenir développeur informatique :

N’hésites pas si tu as des questions et belle journée à toi,

Nicolas.

J’ajoute mon grain de sel car le message d’origine vient d’une personne structurée ce qui n’est pas souvent le cas ici.

Bon ailleurs (“loin, loin, ici la boue est faite de nos pleurs”) il faut oubier toute possiilité de salariat. Déjà que ça ne marche plus en France et ailleurs ça n’a jamais marché.

Donc il faut être à son compte. Donc avoir un capital, pour cela. Pas forcément un grand, d’ailleurs, mais il en faut un.

Bon Nicolas met la charrue avant les boeufs. Son idée est très bonne dans l’absolu, mais pas forcément applicable. Je suis, moi-même, informaticien (autodidacte entre ingénieur système et technicien supérieur) MAIS je ne peux rien faire dans mon pays de résidence ! Pourquoi ? parce que l’Internet qui y existe c’est de la merdenpot. De plus Internet se limite pour les paraguayens à facebook, ils ont leur smartphone collé sur la main gauche dès le matin au réveil épicétou.

Que pourrais-je proposer de faire, me fut-ce qu’un un site Web à un patron de boîte ? On est pourtant bien d’accord : actuellement une boîte qui n’a pas de site Web c’est comme si elle n’existe pas. Mais il me dira “Estimado Señor, pourquoi payerais-je un site Web que pratiquement personne ne consultera ?”. Les seuls que je connais sont des cartes de visites ou une liste absconses de marques qu’ils peuvent avoir. Avec ça…

Donc la première démarche à faire c’est du tourisme quelque peu spécial, et ce pour deux raisons :

  • il faut trouver un pays qui vous plaise et où on a envie de vivre. C’est quand même important.
  • il faut analyser le contexte économique et voir les secteurs professionnels mal couverts. Et bien sûr dans un domaine qui vous plait. J’insiste sur le mot plaisir car, en ce cas, le savoir on l’acquierre vite, même si on ne l’a pas au départ.
    Et, corollaire, avoir des contacts avec la population locale qui serait intéressée.

Un exemple classique : des mécaniciens réparateurs débrouillards et motivés. On en trouve. Seulement ils n’ont au mieux qu’une boîte à outil toute rouillée. Si tu viens avec un capital permettant de louer un atelier, d’acheter des outils dont l’indispensable perchoir mobile à bagnoles pour accéder à leurs dessous ça sera une affaire qui marche. De plus, quand tu feras ta demande d’immigration en tant qu’investisseur, avec une ou plusieurs promesses d’embauche, tu seras très bien vu.

Je prends cet exemple mais il y en a bien d’autres : rénovation bâtiment ou simplement un commerce spécialisé (sur ce qui n’est pas fait, bien sûr).

J’ai omis de parler tourisme. C’est l’erreur typique des expatriés français qui se lancent dans un domaine qui ne connaissent pas et encore moins localement. Donc ils se plantent outre le fait que c’est généralement un domaine saturé.

Un exemple dans ma petite tête de pensif penseur : Ayant pas mal navigué (3 transats à mon actif) j’ai pensé un temps faire une société de gardiennage et de réparation navale. Le tout en Colombie, côté Atlantique. Pourquoi là ? Parce que les bateaux des Caraïbes fuient le secteur dès le mois d’août à cause des risques de cyclones. Donc la Colombie serait très bien. On met les bateaux sur des bers, on les bichoune et on gagne des sous avec ça. Plus les réparations si nécessaires. Jamais mis les pieds en Colombie, j’ai juste vu que, au niveau géographique (via Google Earth), ça serait idéal.

Mais tous ces projets doivent être vus sur place, bien sûr.

Pour ma part j’y ai renoncé car, depuis plus de 10 ans, que je reluque ces forums d’expatriation je n’y ai vu que des tartines de malêtre qui sont des fins en soi et aucun projet digne de ce nom. Et ceux que j’avançais n’intéressaient personne. Bon, ne voulant pas finir sdf en France (la moyenne de mortalité chez eux c’est 50 ans, d’après une étude récente) je me suis délocalisé tout seul et à 72 ans je vis confortablement comme un petit rentier. Ce n’est pas transcendant, mais, au moins, c’est viable. Ceci dit si un p’tit jeune est vraiment intéressé pour faire quelque chose, ça m’amuserait de l’accompagner même si je me suis pas/plus partie prenante. Ça me changerait de ratiociner, de ma tête chenue, sur le forum du Routard.

j’imagine que trouver du travail sur place ce n’est pas évident, après ça dépend où tu voyages je pense. Ce que je conseil c’est de trouver des contrats/missions en France depuis l’étranger.

Le plus simple étant de faire son expérience en France dans le domaine et ensuite de continuer des missions depuis l’étranger.

Belle journée,

Nicolas.

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