de retour de Santorin et de Paros où nous avons passé 3 semaines, de la mi-juillet à début août.
Tout s’est merveilleusement bien passé: 3 semaines de beau temps, avec des températures entre 25 et 30°; bref, l’idéal.
1ere semaine consacrée à Santorin, avec atterrissage direct sur l’île, en provenance de Paris (je conseille ce vol charter, même si les conditions sont assez spartiates).
Logement tout au sud de l’île à Akrotiri, à l’hôtel Paradise: bonnes prestations. Vue extraordinaire sur la caldeira. Très déçu, en revanche, par le site archéologique d’Akrotiri: pas grand chose à voir, site très très bétonné car à l’abri dans un gigantesque hangar. Tous les vestiges retrouvés lors des fouilles ont été envoyés dans le musée archéologique de Fira. A mon avis, la visite de ce site n’est pas incontournable. Dans tous les cas, ne vous attendez pas à voir l’équivalent égéen de Pompéi; on en est très loin.
En revanche, gros coup de foudre pour l’autre site archéologique de l’île, à savoir l’ancienne Théra: site magnifique en pleine nature, sur la montagne, belle ballade, vestiges nombreux et intéressants. A faire, mais attention à la montée en voiture, qui est raide.
Nos autres coups de coeur vont, sans surprise, à Oia, que l’on ne se lasse pas d’arpenter et de photographier sous tous les angles: assurément l’un des plus beaux endroits du monde; On a beaucoup aimé Pyrgos, beaucoup plus authentique: quasiment aucune boutique, et un village vraiment traditionnel. Fira est prise d’assaut et peut se révéler hostile, mais réserve de beaux points de vue sur la Caldeira. Poussez néanmoins vers Firostéfani et imérovigli, beaucoup plus tranquilles.
Comme tout le monde, ou presque, nous avons effectué la croisière sur la Caldeira, l’excursion sur le volcan, la baignade dans les sources chaudes, et ce que nous avons le plus aimé: le déjeuner à Thirasia (l’île en face) dans une taverne au bord de l’eau.
Conseil: Santorin étant couverte de vignes, je vous conseille d’aller faire des dégustations. Nous avons jeté notre dévolu sur la coopérative Santo Wines, vers Akrotiri: un pur moment de bonheur. 2 formules : dégustation de 6 ou 12 vins, avec commentaires sur un bristol et accompagnement d’amuse-bouche. Le tout, sur une terrasse de rêve avec vue imprenable sur la baie.
Côté plages, un peu déçus, mais on s’y attendait: on ne va pas à Santorin pour ses plages, mais pour son site. Nous avons cependant apprécié Périvolos, et même Kamari, la 1ere étant plus tranquille. Quant aux plages plus célèbres comme Red beach, nous les avons évitées car elles nous ont paru dangereuses en raison de l’instabilité de la falaise.
Voilà pour Santorin qui, à mon avis, mérite 4 ou 5 jours, car le potentiel des plages n’était pas suffisant pour nous. Nous avions loué une voiture par l’intermédiaire de l’hôtel: 40 euros/jour, tarif correct, paraît-il, comparé à Paros où là c’était du 50-55 euros/jour.
Je posterai un autre message très bientôt, cette fois sur Paros.
Amicalement,
Thierry
taxidi2
Bonjour,
Merci du retour.
Toujours intéressant de savoir comment se sont passer vos vacances.
Un commentaire, moi je ne compare jamais un site grec à un autre site. Je les prends tel qu’ils sont. Pompéi c’est autre chose.
Et si je devais comparer les sites grecs au sites égyptiens…! Je ne conseillerais jamais la Grèce et ce serait d’une grande absurdité. Prenons les comme ils sont dans le pays et avec la culture grecque qu’ils représentent.
Cordialement
thierrybtz3
Bonjour Taxidi,
j’en profite pour développer un peu quelques arguments pour expliquer ma déception à propos du site d’Akrotiri: quand je visite un site archéologique grec, j’aime le lien entre le site et le paysage; à Akrotiri ce lien a disparu, le site ayant été “mis sous cloche”. Exit donc le soleil, la mer, le vent, les odeurs, etc. De plus, la construction du bâtiment a nécessité de creuser des fondations impressionnantes pour les piliers qui soutiennent le toit, d’où des trouées dans le site lui-même qui laissent une impression négative. En fait, tout cela est un enchevêtrement de béton, de bois, de poutrelles métalliques, qui dénaturent le site. Les maisons elles-mêmes, qui ont été découvertes lors des fouilles, ont souvent été bétonnées pour les renforcer. Enfin, plus aucun objet, plus aucune fresque: c’est vraiment dommage; quitte à construire un bâtiment, autant en profiter pour laisser les vestiges sur place.
Encore une fois, je dis que j’ai largement préféré le site de l’ancienne Thera, certes écrasé de soleil, mais avec vue imprenable sur la mer et la présence entêtante du vent et des parfums de la Grèce en été.
Amicalement,
Thierry
taxidi4
Bonjour,
Oui je comprends, déjà il y a des années les protections de ce site n’était pas vraiment joyeuses, j’imagine d’après ce que tu dis, ça doit être sympa. C’est vrai qu’il y a eu mort d’homme quand l’ancienne structure s’est écroulée mais bon…
Je préfère moi aussi le site de l’ancienne Théra, magnifique au sommet de cet éperon rocheux, noyé dans un paysage somptueux…
Et puis, là, même en saison, ce n’est pas la foule comme dans Fira ou Oïa. L’île de Santorin inchangée, immuable !
Quel dommage que les routards soient si peu nombreux à s’y rendre, de plus, hors saison trop chaude, la rando pour decouvrir ce site et en redescendre sur l’autre versant est inoubliable, à mon sens ça c’est du grand Santorin !
Bon il en faut pour tous les goûts aussi.
La préservation et la protection des sites n’est certes pas toujours évidente. Je pense, dans un autre registre à l’immense tente qui protège le temple de Bassae. Là aussi, quel dommage. Par contre sous cette tente, le temple debout et très bien restauré c’est assez impressionnant.
Il fallait le protéger, c’est chose faite, l’hiver, tempêtes et neige avec gel aussi font qu’il étaient très fragile à toutes ces intempéries.
Cette structure n’est pas très belle mais en saison faste, assez ouverte sur l’environnement on conserve tout de même une impression “d’ensemble” avec la nature environnante.