S'expatrier Raison Economique, Sans ARGENT, Sans DIPLOME, Sans FAMILLE [CHOMAGE,CRISE]

Forum Expatriation

Bonjour,
Immigration pour raison économique.

Citoyen Français résidant en France, je souhaite m’expatrier et quitter ce pays.
Je parle Français, Anglais, Italien.

Entre crise, chomage et autres je ne ressent plus l’envie de vivre dans ce pays.

Les pays qui me viennent tout de suite à la tête sont les USA, Australie, Canada, Nouvelle-Zelande, Italie, Espagne,
(bien que je sais que certains de ceux-ci sont encore pire au niveau chomage, mais au moins le soleil est la)

Quel est le meilleur pays pour immigrer sans argent, sans diplome, sans famille ?

Merci de faire part de vos expérience personnelles et merci pour vos futurs réponses.

Question très délicate.

Ce qu’on peut dire, je pense, assez objectivement, c’est que vous n’aurez pas tant le choix que ça, les pays que vous citez délivrant des visas au compte goutte.

L’Australie et le Canada par exemple représentent une destination très prisée des jeunes (très) diplômés du monde entier. Un tri est fait, ce n’est pas vous qui deciderez.

En un mot, posez-vous la question de savoir ce que vous pourriez apporter à ces pays, et non l’inverse. Car eux, se poseront cette question. Pas d’argent, ni de qualif particulière : c’est très compliqué, soyons réalistes.

Ceci dit avec la plus grande bienveillance du monde ; il ne s’agit pas de vous ruiner un moral qui n’a déjà pas l’air bien haut.

Avis plus subjectif : si l’expatriation vous tente, le fait d’être trilingue peut être un atout, c’est sûr, mais ça concernera surtout les pays dits “sous-developpés”.

Bonjour,
Je suis d’accord avec “gaby”,

Par contre étant trilingue vous pouvez chercher dans le tourisme, l’hôtellerie ou les agences immobilieres en Espagne par exemple, auprès des ONG qui travaillent un peu partout en aide humanitaire et développement. Vous pouvez avoir un contrat avec un logement meublé, une voiture, un salaire pas élève mais qui suffit pour vivre correctement… en Afrique par exemple.

Louis

Bonjour,

Je me permets de rectifier quelques “croyances” sur les ONG.
Les ONG qui travaillent au niveau international ont besoin de compétences professionnelles liées à la logistique, l’hydraulique, le soin, la protection de l’environnement, etc.La pratique de l’anglais est un prérequis. Les autres langues sont un plus. En aucun cas, les langues suffisent pour prétendre travailler dans des ONG.
Quand aux ONG locales, elles ont également besoin de compétences professionnelles. N’ayant pas les mêmes moyens que les grosses ONG internationales, elles payent moins et sont moins exigeantes sur le niveau pro. Mais c’est quand même de professionnels dont elles ont besoin.
Il est possible de travailler sans compétences dans les ONG : ça s’appelle du bénévolat (il faut s’assurer ses billets d’avion, sa sécurité sociale, ses transports locaux, et parfois il faut aussi graisser la patte des responsables de l’asso).

Cordialement,
Murielle

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ça m’intrigue.
Vous pouvez préciser ? (Quelques pays par exemple, pour y faire quoi).
Merci.

Sans parler espagnol, ça va être difficile.
Et puis, parler plusieurs langues ne suffit absolument pas pour travailler dans le tourisme. Il y a plein de formations professionnelles dans le domaine, avec des gens formés qui sont au chômage.

Bonjour,

Je suis désolée, avec mes observations dissuasives. Mais il est vrai que tous les pays du monde a un nombre conséquent de citoyens sans argent, sans qualif, sans travail, et sans grand espoir d’en avoir un assez durablement pour penser “s’en sortir”.
Quel intérêt aurait un pays à vous accueillir et à vous procurer un emploi ?
Tous les pays du monde ont une politique d’immigration économique. On n’obtient nulle part le droit de vivre dans un pays aussi longtemps que l’on veut, sans justifier de revenus ou d’un travail. Et l’obtention d’un travail est extremement contrôlé.

Par contre, tous les pays n’ont pas des dispositifs pour permettre à ces citoyens de gagner en compétences. Vous avez la chance d’être dans un pays, la France, qui permet d’accéder à des formations, quel que soit votre situation (RSA, chômage, CDD à répétition, etc)…- même si le fonctionnement de ces dispositifs relèvent de plus en plus de l’affairisme -.
Je vous encourage à commencer par là : suivre une ou des formations (courtes ou pas).

Autre point : tous les pays n’ont pas de système de sécurité sociale. La France, si.

Dernière observation :
il n’y a pas de crise en France. Il y a même énormément de fric. C’est la redistribution de cette richesse très déséquilibrée, et les discours tenus, qui font croire à une crise. En fait, c’est un véritable choix politique…
Et c’est un peu partout pareil dans le monde.

Cordialement,
Murielle

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@Murielle

Je pensais à certains pays d’Amérique latine, Colombie en l’occurrence, oû je vois passer des offres d’emploi de profs ne necessitant pas toujours une expérience ou même un diplôme. J’imagine qu’en Equateur ou pays d’Amerique centrale assez peu visités par les expats (concurrence moins forte, ce qui ne veut pas dire “nulle”), ça doit etre un peu pareil.

Après, bien sûr si c’est possible, c’est que c’est moins exigeant, et donc parce que le demandeur ne peut pas se permettre de l’être … le pays est peu attractif, et/ou la ville est petite, ou un peu reculée, donc le salaire sera faible, etc. S’il n’y a que peu d’expats à un endroit, y a une raison …

Le seul atout de notre ami (a priori) c’est d’être francophone natif. S’il est réellement trilingue apprendre un peu d’espagnol peut aller relativement vite (pas en 15 jours non plus). L’italien … ma foi c’est “marginal”, peu de demandes, d’un autre côté, s’il y en a une elle sera pour lui :slight_smile:

Mais oui, bien sûr, c’est loin, loin d’être gagné. Comme partout. Pas de compétence = ne rien savoir faire … Et qui a besoin de gens ne sachant rien faire ? Présenté ainsi, c’est rude, mais bon, la réalité l’est souvent.

Donc voilà, on peut peut être (insistons sur le “peut etre”) trouver un emploi de prof dans un petit college privé de petite ville de Colombie et vivre chichement, logé dans une chambre chez l’habitant … Est-ce que c’est mieux que, par exemple, penser à une formation financée en France durant le même laps de temps ? Confort, sécurité, etc, bref qu’est-ce qui est le mieux ?

A notre ami de voir selon ses ressources, sa force mentale aussi, etc. Bref, oû il en est réellement. Son âge compte aussi, etc.

Vous l’avez compris j’essayais surtout de ne pas être totalement pessimiste, si quelqu’un se voit comme face au mur, sans solutions ni perspectives … pourquoi pas essayer. Normalement, il ne devrait pas en mourir.

Pour le reste je vous rejoins dans votre analyse.

Pour l’Amérique du sud, avec ma petite expérience puisque j’y vis depuis 6 ans, outre une bonne connaissance de l’espagnol, il vous faut un capital pour investir. Pas forcément un gros capital, mais un minimum de 10.000 EUR quand même.
Oubliez les emplois sur place parce que, 1) ils ne sont pas pour vous, 2) ils sont très mal payés.
Le travail et la rémunération qui va avec, c’est à vous de le faire.
Il faut donc une bonne formation dans un secteur (pas besoin qu’elle soit officielle) pour constituer une boîte d’artisanat ou, plus simple encore, un commerce. Et ce n’est pas comme la France où vous êtes racketté avant d’avoir gagner un euro, ici marge brute = marge nette.
Et avec un capital et, encore mieux, quelques promesses d’embauches de locaux que vous aurez sélectionné, votre visa d’investisseur ne sera pas trop dur à obtenir.
Oubliez, toutefois, le Brésil, car ils ne veulent que des millionnaires. L’Argentine est aussi à éviter en tant qu’investisseur car la monnaie y est éternellement faible et les prix intérieurs se sont envolés. Et choississez un pays pas (trop) corrompu.

" Quel est le meilleur pays pour immigrer ,sans argent ,sans diplome ,sans famille " ?

Allez -vous poster à la frontière italo -française ou dans les Alpes et demandez aux migrants .
Vous voulez aller chercher leur soleil ,eux viennent braver notre froid en espérant bénéficier de nos acquis sociaux .
Cherchez l’erreur .

Tout d’abord sachez que vous n’êtes pas le seul à vouloir mettre les voiles loin d’ici mais tout départ se prépare un minimum pour un maximum de chances de succès.
Si votre motivation est réelle, avez vous envisagé de partir en mode “woofing” histoire de vous assurer d’un toit et tisser quelques relations avec d’autres woofers le temps de murir votre décision?
Vous ne serez pas payé mais vous aurez le gite et le couvert dans des lieux un peu exotiques?
Il n’est pas indispensable de parler espagnol en Espagne car les woofers viennent des 4 coins du monde et communiquent en anglais quand ils ne peuvent le faire dans la langue du pays.
C’est une piste à creuser si vous êtes en forme et ouvert aux nouvelles expériences?
Bon courage

PS: vous avez qd meme le RSA comme filet “social”?

http://wwoofnext.com/faire-du-wwoofing-a-letranger-nos-conseils/

Bonjour
une expatriation se prépare et ne se fait pas comme ça à la légère et sur un coup de tête ou un coup de déprime. Il est aussi préférable de partir à deux ( soutien mutuel en cas de soucis). Quelques séjours plus ou moins longs dans le pays d’accueil sont vivement recommandés.
Pensez toujours que nous n’êtes plus chez vous, c’est donc à vous de vous adapter ( pas toujours facile). Il ne faut pas croire que l’expatriation est la solution à vos maux. Certains pays sont plus difficiles que d’autres et souvent en s’en rend compte trop tard.
Analyser les lois du pays d’accueil, les faciités administratives, les couts, le climat, la nourriture, les possibilités de job etc etc
Bref, prenez votre temps
Cdlt

Je suis d’accord avec Manuela-Eric sur le fait de s’accorder un voyage touristique mais orienté dans la perspective de se délocaliser. Mais je le serais moins sur la fameuse “adaptation” qu’il préconise, car ça dépend à quoi on s’adapte.

“Les voyages donnent une très grande étendue à l’esprit : on sort du cercle des préjugés de son pays, et l’on n’est guère propre à se charger de ceux des étrangers.” Montesquieu

Montesquieu n’a pas du bien voyager lol … L’être humain est fait pour s’adapter ( contraind ou volontaire) à beaucoup de situations… suffit seulement de relativiser, de garder son calme, d’analyser… plus de 40 ans à parcourir le monde m’a démontré et surpris qu’à plusieures reprises j’ai su m’adapter a des situations que je n’avais jamais vécues…
S’adapter c’est faire preuve de changement dans ses modes de fonctionnement…lorsque vous avez réussi cette phase , alors vous savez que vous avez un autre chez vous.
bien cordialement

Certains messages me font bien rire, alors déja pour commencer j’ai plus de respect pour les miséreux des pays du sud et les cassos (qui au passage doivent bien rigoler, et oui, il y en a sur ce forum) que pour un imbécile comme toi qui vient poster des conneries sur ce site, je ne pensais pas tomber sur des personnes faibles d’esprit dans ce genre.

Quand on regarde ta façon d’écrire on se rend vite compte de celui qui est analphabète.
J’ai obtenu un VISA américain pour ton information, alors quand on ne sait pas, c’est mieux de la mettre en veilleuse.

J’ai plus de respect pour un immigré qui travaille 50h par semaine dans un champ en Andalousie pour 500 euros par mois, qu’un clown avec un petit poids à la place du cerveau comme toi qui vient ramener sa science et ses débilités sur ce forum.

Mais bon, je vais quand même répondre à tes conneries.

Pendant que toi et ta petite famille, avec ton petit travail de 35h par semaine de smicard, vous vivez avec vos APL et vos allocations familiales, d’autres personnes (de nationalité Française) se “cassent le cul” à travailler 70h, par semaine pour un salaire de misère (en France), et ne touchent aucune aide sociale et au passage payent des tonnes d’impôts tous les trimestres, j’aimerais voir ta réaction si tu perdais ton travail, et si t’étais amené à passer 70h par semaine, pour en trouver un autre.

La le job au McDonalds et l’appartement en cité tu pourras pas le refuser.

Quand on ne sait pas, vaut mieux se taire.
Un jour j’espère que tu te retrouveras à pointer à pole-emploi avec d’autres “cassos”, comme ça tu comprendras ce qu’est la galère et à quel point tu te ridiculises en employant le mot “cassos”.

A bon entendeur.

Je tiens à remercier sincèrement les autres personnes qui ont voulu apporter leur aide.

Bonjour,

Amico stai calmo non serve à niente prendersela cosi, ciascuno la pensa come vuole.

J’apprécie les messages de "Murielle ".

J’ai vu en Afrique au fin fond du Cameroun deux jeunes qui travaillaient à aider la population des villages environnants sans aucune compétence mais une certaine intelligence, une personne très compétente pour les gérer et leur apprendre, de la documentation pour s’instruire et transmettre. J’étais responsable technique exploitation forêt et il arrivait que l’on passe des soirées ensemble vu que nous étions les seuls blancs aux environs avec le chef de chantier qui était avec moi.

J’ai vu, en Afrique Francophone, Cameroun, Côté d’ivoire, des jeunes arriver avec leur sac à dos et aucune expérience. Certains travaillaient quelque temps dans une entreprise Française, on les prenait pour un emploi temporaire de surveillance des Africains dans les exploitations de café ou de cacao, puis ils repartaient. D’autres sont restés, on leur a confié, par exemple, la surveillance d’agents de securite d’entreprise ou de société, il fallait suivre le programme établi, se déplacer pour contrôler, vérifier. Donc il y a des possibilités pour quelqu’un de sérieux même s’il n’a pas de diplômes ou de compétences mais encore faut-il avoir la chance de tomber au bon endroit et au bon moment et surtout donner confiance par son attitude ou son comportement, sa présentation.

Mon fils qui a 40 ans part travailler au Maroc, son salaire sera le même qu’en France mais logement et nourriture pas cher et un bon climat, il n’a pas de compétence specifique, il est motivé et va travailler dans l’hôtellerie et restauration avec la responsabilité de suivre les Marocains, regarder ce qu’ils font et passer derriere verifier. Il est embauche par un riche Marocain.
Tout est possible, il faut de la chance et etre serieux, bien presenter physiquement, les coiffures d’aujourd’hui et les tatouages ainsi que les jeans decoupes aux genoux c’est pas la peine, il faut de la volonté et un peu d’intelligence.

Bon courage.
Louis

çà sent le troll a plein nez…
il vient nous demander comment immigrer sans le sou ni le diplome…
et là il reviens pour nous dire qu’il a un visa américain…

les usa pratiquent l’immigration choisie…
sans le sou et sans diplome c’est impossible…

soit tu as le bon diplome et une boite ricaine te sponsorisera…
soit tu as le visa investisseur 5 ans!
et il te faut 100 000 mini en cash et un projet de byzness bien ficelé…

sinon je méprise pas les travailleurs qui bossent…
un boulanger qui a juste un cap par exemple…
il peut bosser dur… monter son affaire en france…
rembourser son cred…;
revendre son affaire… disons à 35 ans…
et il a le bon profil pour immigrer au usa…

là notre ami il a plus le profil pour aller faire le zadiste à notre dame…
vu son pseudo et ses propos!!

tout à fait notre ami sera mieux en france…
sans diplome sans argent …et vivant assité…

qu’à t’il a proposer aux pays du sud…
ses bras?

ces pays là n’en manque pas!!!
en france comme à l"étranger il faut avoir un métier…
sinon tu interesses personne…

Bonjour,
Juste une petite constatation poliment et gentiment : recopier les messages ça fait rallonger la liste des messages sans aucun interet.!!!
Louis

c’est vrai…
mais bon çà n’a pas pas trop d’interet de le signaler.
Gignac

Il y a des “qualités” nécessaire quand on vise à être expatrié. En particulier la débrouillardise que je distingue de l’adaptation qui est trop plurivoque à mon avis. Par exemple j’en connais au Paraguay qui se sont parfaitement “adaptés” à la mentalité paraguayenne que c’en sont des épaves, des sous-paraguayens.

Donc être “sans diplôme” n’est pas un souci dans ces pays si on a acquis un savoir faire et si on a la débrouillardise et avoir touché un peu à tout pour pouvoir se débrouiller avec un job qu’on ne connait pas.

“Sans famille” serait un avantage, l’observation des familles montrent qu’ils se paralysent mutuellement au lieu d’être une synergie comme on serait tenté de croire. En effet, basé sur la sexualité et la génétique, cela ne représente pas suffisamment de points communs pour pouvoir vivre autrement que dans le carcan du salariat.

Par contre, ce qui ne va pas c’est d’être sans agent. C’est à dire sans capital pour monter une activité, fut-elle basique. Il y a toutefois des exceptions : j’ai connu, sur l’île de Sal (Cabo Verde) un français qui a raté son atterrissage dans le port et a atterri sur la plage ou son rafiot s’est disloqué. Il a quand même pu sauver le contenu, mais pas le contenant. Mais au bout de peu de temps il s’est transformé en courtier de poissons entre les pêcheurs du port au NW et une base hôtelière touristique au SW. Activité lui laissant espérer de pouvoir acheter un autre bateau pour repartir. Et tout ça en étant seul. Mais ces personnes sont - quand même - exceptionnelles.

Donc la question du capital reste tout de même centrale. Ensuite vient la possibilité de pouvoir s’associer à des locaux ayant, eux aussi, du savoir faire et de la débrouillardise ou, tout au moins pour les plus jeunes, le désir et la capacité d’apprendre, ce qu’on peut leur apprendre. C’est ce dernier point qui m’a paralysé au Paraguay. Même à 65 ans je pouvais repiquer à une activité, mais la faire intégralement en solo m’a dissuadé. Par chance je peux quand même vivre de mes comptes à terme sur 2 ans qui rapportent ici de 8 à 11 % d’intérêts nets annuels. Et ici la monnaie est stable. Bien mieux que de finir sdf en France.

Mais son but n’est peut être pas d’être assisté, justement.

Quelqu’un qui pense à partir ne le fait pas forcément en ayant en tête des idées de plage ou l’eldorado ou que sais-je … Sûr que si on veut s’expatrier, avoir un bagage et des idées claires, c’est mieux, personne ne dira le contraire.

Mais d’un autre côté

Mais l’intérêt des autres, il peut aussi être possible de le susciter, d’aller le chercher.

Après, ce qu’on pourrait appeler l’esprit d’entreprise n’est pas donné à tout le monde, certes, et on ne fera pas fortune dans les pays concernés (c’est déjà très compliqué avec un savoir-faire de base) … et îl faut un apport comme le souligne Antlia. L’idée, on peut l’avoir sur place.

Mais l’argent … si vraiment on n’a pas un rond ne serait-ce que pour voir venir sur 3-4 mois, alors là oui un projet d’expatriation confine à l’illusion.

A ce sujet, je suis quand même étonné que certains n’aient pas senti le vent tourner. Pour pasticher Mao Zedong je dirais que la déchéance économique n’a pas éclaté comme un coup de tonnerre dans un ciel bleu. Et quand on sent que le vent tourne, on réduit ses dépenses courantes, on engrange un max de ce qui doit être un capital pour se construire une nouvelle vie. Et puis on discute dans les forums ad hoc pour savoir où on peut mettre les pieds et dans quelles conditions.
C’est ainsi que je me suis décidé à aller au Paraguay, c’était au temps de la présidence de Fernando Lugo, résolument anticorruption, mais un coup d’état de palais l’a chassé et le parti Colorado (celui de Strössner) a repris le pouvoir.
Je connaissais les avantages : facile d’y être résident, pas de conditions, juste des formalités d’état-civil, monnaie stable, vie pas chère. Par contre je ne savais rien de la mentalité déplorable de ce pays qui rend impossible de travailler avec eux.

Très peu de gens peuvent se permettre d’économiser suffisamment.

En France le salaire médian doit se situer autour de 1800€. Sachant que beaucoup de gens, dont les jeunes, vivent avec moins. Ce n’est pas assez, loin de là, pour économiser l’argent nécessaire. Les débuts d’une vie à l’étranger coûtent cher, le temps de prendre ses repères, quand bien même on puisse manger pour 3€ le midi c’est anecdotique. Déjà, l’avion, puis les transports sur place, téléphone etc

En fait pour avoir cet argent, il faut compter sur une rentrée d’argent “imprévue” (ou pas) genre prime de licenciement, ou vente de son fonds de commerce.

Une personne qui a les moyens d’économiser 10.000 euros sur 3 ans (tout en payant loyer/emprunts etc), par exemple, n’a aucun intérêt de quitter la France : il y vit bien. Il râle, certes, mais il vit bien (entendre “confortablement”). Aucun intérêt matériel, j’entends. Il cotise convenablement pour sa retraite, etc.

Réduire ses dépenses n’est pas simple … le logement est la principale, on peut vivre à la campagne mais le pouvoir d’achat (ou d’épargne) ne s’envolera pas non plus : transports, salaires ou commerce moins attractifs (selon l’activité) … Internet, téléphonie ? Indispensable. La nourriture ? Difficile de dépenser moins de façon substantielle.

D’ailleurs, à ne chercher qu’a dépenser moins, finalement, n’est-ce pas là entretenir la récession, dans notre modèle économique ? C’est un bien vaste débat.

“Le vent tourne”, dites-vous.

C’est exact, indéniable. Mais il y a encore énormément de gens qui ont encore beaucoup à perdre (à leurs yeux du moins).

Donc, d’ici à ce que la tempête se lève …

@ GabyFC. Ce que tu dis est très juste. Le problème est aussi l’incapacité neurologique qu’ont les français à s’associer dans une entreprise de survie hors du Titanic qui coule. Effectivement j’ai bénéficié des placements de ma mère et de son pavillon que j’ai vendu quand elle est morte. Sans être pharamineux, cet héritage m’a bien aidé.

Mais l’essentiel n’est pas là ! J’aurais pu, par exemple, prendre un p’tit jeune sous mon aile s’il avait été réellement motivé pour vivre ailleurs, fut-il fauché ce qui est normal à son âge et dans les conditions actuelles. Cela n’aurait pas été que par pur humanisme (un petit peu quand même), ce garçon aurait pu être logiquement un collaborateur, une fois choisi le domaine d’activité à la fois possible et qui nous plaise à tous les deux.

Mais, outre les tartines délirantes habituelles de “malêtre”, je n’ai jamais vu aucune demande en ce sens dans les forums du routard.

Qu’est ce qu’on peut lire comme conneries sur sujet .
La France par çi , la France par là ; La France est mon pays et je m’y sens bien , je suis de ceux qui par leur travail nourissent les soits disant feignasses ,et les plus faibles
Ils n’y a pas beaucoup de pays dans le monde comme le nôtre ,tout le monde à le droit de ne pas être d’accord , mais que les grandes gueules qui viennent pleurer sur leur sort en rendant la France responsable de leurs malheurs, se demandent ce qu’ils seraient devenus si ils étaient nés dans un pays du tiers monde .

Nous sommes sur un sujet d’expatriation , et comme dit l’autre , la France , on l’aime ou on la quitte , donc …

Loïc

Eh bien moi je n e l’aime pas, ou plus exactement je ne l’aime plus, donc je l’ai quitté depuis près de 7 ans et je ne le regrette pas. Au moins où je suis je vis bien en France j’aurais été sdf, car ne pouvant payer toutes les taxes, non merci.

Bonjour bonjour,

Ta question a déjà un an mais je me dis qu’aux vues des autres réponses bien négatives il fallait quand même que j’apporte mon temoignage, porteur de davantage d’espoir je pense !

Contrairement à ce qu’ont l’air de dire la majorité des gens ici, il est tout à fait possible d’emmigrer sans avoir de diplôme particulier ni de pécule.

Le plus simple reste l’Union Européenne : pas besoin de visa ni de démarches particulières, vol pour y aller bon marché, et niveaux de vie relativement similaire.

Tu es Français natif, tu parles italien et anglais, ce sont là des atouts tout à fait suffisants pour pas mal de pays européens : beaucoup de postes à pourvoir dans le “service client”, que ça soit en call center ou directement pour les entreprises. Ce n’est pas toujours un boulot passionnant (mais ça peut l´être si l’on tombe sur la bonne entreprise, dans un domaine qui nous plait), mais les salaires sont en Europe tout à fait décents, et le travail n’est pas physiquement fatiguant (assis toute la journée à prendre des appels, et/ou répondre à des e-mails), et il est même assez facile de trouver des postes avec des horaires de bureau.

Certains pays recrutent particulièrement des Français pour ce type de poste : Royaume-Uni, Irlande, Portugal, Grèce, Bulgarie… On peut aussi trouver dans d’autres pays en cherchant bien sur Internet : Allemagne, Pologne, Serbie, Malte, Pays-Bas, Suède, Espagne, et même en dehors de l’Europe en cherchant encore mieux : Afrique du Sud, Hong-Kong, Mexique (les offres sont cependant très rares pour ces pays, et le visa peut être assez dur à obtenir pour Hong-Kong par exemple).

Tous les pays que j’ai mentionné ne sont pas forcément des pays ensoleillés et chauds, mais après il faut garder en tête que globalement les pays “carte postale” sont plus pauvres, et même si le coût de la vie est inférieur à la France, les salaires seront encore plus inférieurs. Du peu que j’ai observé, si on veut un meilleur niveau de vie à l’étranger (et sans être muté par sa boite avec un salaire français) il vaut mieux partir dans des pays plus riches (Irlande, Royaume-Uni, Suède…).

Pour du coup partager mon expérience : après avoir bossé en tant que vendeur 2 ans et demi à Paris avec juste un bac L en poche, j’ai décidé de partir rejoindre une connaissance à Londres, alors que je ne parlais vraiment pas ben anglais (quelle idée de faire anglais LV2 aussi !). J’ai trouvé très facilement un poste d’agent de service client, puis j’ai changé d’entreprise au bout de quelques mois car le domaine de cette entreprise ne m’interessait pas. J’ai travaillé brievement en tant que vendeur en magasin, serveur, homme de ménage, pour repasser sur un travail dans le service client parce que c’était à mon sens là où je pouvais avoir le meilleur ratio par raport au salaire et au confort. Pour donner une idée je suis resté presqu’un an dans une entreprise dans le domaine du tourisme à traiter des demandes de clients par emails et appels, et je gagnais environ 1600€, pour un loyer en coloc de 650€, je m’en sortais mieux que je ne m’en étais jamais sorti en France où je ne trouvais que des boulots au smic).
Après des vacances au Portugal, conquis par le soleil et l’apparent coût de la vie dérisoire (avec un salaire anglais du moins, avec un salaire portugais tout devient très cher), j’ai decidé de postuler sur Internet pour une offre pour un boulot de service client dans un call center, j’ai été pris tout de suite, avec vol remboursé, logement fourni, etc. Ça fait maintenant un an que je suis à Lisbonne, et bon même si le soleil est là et la bière est pas chère, je regrette pas mal l’Angleterre, sa mentalité et son niveau de vie.
J´hésite encore pour ma prochaine destination entre Madrid, Berlin, Stockholm, Dublin ou bien retourner à Londres !

Bref tout ça pour dire qu’il est tout à fait possible de partir vivre à l’étranger sans diplôme, sans argent, et tout seul.

Au Portugal, en Grèce, à Malte et en Bulgarie de nombreux call-centers se sont installés (Teleperformance, Sitel, Webhelp, Armatis, Majorel, etc etc etc) et proposent des packages intéressants pour motiver des français à venir travailler pour un salaire moindre qu’en France. Pour ceux là pas besoin de diplôme autre que le bac, et des économies de 1500€ sont suffisantes. Même chose pour l’Afrique du Sud d’ailleurs, mais beaucoup moins d’offres, et ils ne m’ont jamais répondu personnellement. Ce sont des pays relativement chauds, ensoleillés, un peu “carte postale” mais attention, ce sont des pays plus pauvres, et ok on peut trouver une chambre pour 300€/mois dans la capitale, mais avec un salaire de 700-800€/mois, ce n’est plus si bon marché que ça du tout (à noter que Teleperformance Portugal fournit le logement avec en plus un salaire minimum de 700€/mois, là ça peut être intêressant). À noter aussi que pays moins riche = santé plus chère et moins efficace (souvent en tout cas).

Pour le Royaume-Uni, l’Irlande, l’Allemagne, la Suède, les Pays-Bas, il vaut mieux travailler directement pour les entreprises plutôt que pour les call-centers. Pour chercher c’est assez simple, simplement faire une recherche Google “french speaking jobs [nom du pays]”. Le coût de la vie peut de prime abord paraitre un peu dissuasif, mais en y réfléchissant un peu, mieux vaut payer 600€ de loyer avec un salaire de 1600€ que 300€ avec salaire de 800€ !

Enfin niveau facilité pour commencer, je dirai que le plus simple reste le Portugal : tu peux envoyer ton CV en français pour de nombreux call centers, avoir une promesse d’embauche avant d’arriver, un logement fourni, et même quelqu’un de la boite qui vient te chercher à l’aéroport (d’ailleurs si ça tente quelqu’un de venir bosser au Portugal, hésitez pas à me contacter, je transmettrai votre CV ! ):

Bref pour conclure il est tout à fait possible de s’expatrier sans avoir d’économies particulières (la plupart du temps 1500€ suffisent) et sans avoir de diplôme autre que le bac (et même sans le bac ça peut être possible), du moment qu’on reste en Europe !

Toujours au Paraguay ? Merci de donner des nouvelles et des informations sur le pays, après un passage du Covid et des ses conséquences.

Je suis intéressée, je quitte la France dans quelques mois pour l’Uruguay et je ferai “un tour” au Paraguay

le fait d ètre bilingue et un atout non négligéable ,dans certains état ces compétences sont recherché .

Un peu en retard pour répondre.
Oui je suis au Paraguay qui n’a pas tombé dans la coronafolie. Il faut dire qu’ils ont une grande dame virologue qui n’a rien trouvé de dramatique à une épidémie de coronavirus (un virus banal je rappelle) et était plus préoccupé par la dengue (une vacherie, je confirme, je me la suis choppée).
Donc des aspects positifs, la vie n’y est pas bien chère, la monnaie est solide (mieux que l’euro en ce moment) et… beaucoup de choses à faire.
Mais, et il y a un mais, et il est de taille, on ne peut pas travailler avec les paraguayens ! Ils travaillent mal et refusent toute ammélioration qu’on leur suggère. Par exemple ils ne comprennent pas que pour évacuer l’eau il faut une pente. Pourtant le Paraguay, ce n’est pas l’Atacama, des saucées il y en a et des bonnes. L’électricité ils n’y comprenent rien et c’est un désastre. La plomberie ? Des tuyaux plastiques mal filetés et qu’ils veulent, à tout prix, mettre dans les murs et quand ça fuit, bonjour ! Incapables de faire le béton armé le plus élémentaire, etc.
Bon, me suis-je dit, je vais prendre des p’tits jeunes et les former. Tout faux ! Travailler et même tout simplement gagner normalement de l’argent, ça ne les intéresse pas ils préfèrent voler.
Donc il y a beaucoup de choses à faire et qui peut être très rentable mais… pas avec des paraguayens. Par contre ça serait possible avec de jeunes argentins qui, eux, sont de vrais hispaniques, et, avec le Mercosur, ils peuvent venir travailler sans souci.
Mais… il y a la coronafolie en Argentine, donc c’est impossible.
C’est rageant, j’ai plein de bonnes idées (tout au moins il me semble) j’ai même un peu de capital pour acheter bétonnière, compresseur, etc. Le pickup je l’ai déjà (Isuzu D-Max), mais je suis tout seul. Je vis donc chichement comme un petit rentier. Avec, quand même un super ordi et une bonne connexion fibre optique pas chère.
D’ailleurs, à ce propos, il y aurait de la VPC à faire, pour ceux qui se sentent des petits Jeff Bezos…

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