Surbooking avion

Forum Avion

En lisant les messages sur de nombreux sites , je suis effarée de voir le nombre de compagnies low cost qui pratiquent cela , en particulier cet été …
La compagnie VOLOTEA me parait etre la grande championne 2022 …
Comme je dois partir avec elle je me suis renseignée sur mes droits avant le départ , au cas ou …
Un petit tour sur : service-public.fr sera tres instructif .Si toutes les personnes lésées par cette pratique (acceptée mais entrainant des indemnisations ) demandaient leur du ; remboursement du billet ou nouveau vol + paiement taxi, hotel ect …+ indemnisation de 400 euros pour + de 1500klms , 250 E pour - de 1500 klms , peut etre serait ils plus respectueux .

Ils s’en fichent …

Bonjour,
Information complète sur les droits des passagers en cas de surbooking, là :
https://retardimportantavion.wordpress.com/2021/03/01/refus-dembarquement-en-cas-de-surbooking-modele-lettre-et-procedure-pour-indemnisation/
Cordialement

Merci beaucoup , c’ est justement cela que je voulais savoir ( lettre recommandée avec AR ).
J’ espere cependant ne pas en avoir besoin mais les billets que j’ ai payé 80 euros valent a présent 800 euros …donc je serais surement prioritaire pour me faire virer …

De ma considération surement , je n’ ai aucun doute la dessus …
Mais si tout le monde demande une indemnisation entre 250 et 600 euros par passager non transporté + remboursement du vol , peut etre feront ils leur compte ???
Une seule solution / les innonder de RAR !

Trop drôle !
Vous me faites la journée ! :smiley:

Même pas sûr…

OUI , on est tous mort de rire
Au fait , s’il n’y a que cela pour " faire ta journée " , tu dois te faire Ch… quelque chose , tu devrais peut etre partir te ballader ( a pied … ) et lacher ton ordi .
Bonne journée , moi je pars me ballader en montagne , amuse toi bien …

Bonjour,
La solution est de suivre, à la lettre, les instructions qui sont données là :
https://retardimportantavion.wordpress.com/2021/03/01/refus-dembarquement-en-cas-de-surbooking-modele-lettre-et-procedure-pour-indemnisation/
Mais il faut être bien conscient que, souvent, la lettre recommandée avec AR ne suffira pas. Mais c’est un préalable indispensable avant de saisir le conciliateur de justice (procédure simple et entièrement gratuite).

Il est très clair que, même si tous les passagers exigeaient le respect de leurs droits, ça ne mettrait pas fin à la pratique du surbooking (toutes les compagnies la pratiquent) dont les motifs sont les suivants :
Sur tous les vols, il y a des passagers qui ont acheté un billet mais qui ne se présentent pas à l’embarquement pour divers motifs : décès, maladie, évènement aussi grave qu’imprévu, ou, tout bêtement, passagers qui arrivent à l’aéroport trop tard, etc…
On établi donc un pourcentage, statistiquement, probable d’absents et on vend donc un nombre de siège supérieur au nombre de sièges disponibles, correspondant à ce pourcentage. Ceci correspond à une recette supplémentaire.

Là où le problème se pose c’est lorsque le nombre d’absents est inférieur au absents prévus, statistiquement. En tout état de cause, même s’il fallait indemniser forfaitairement, tous les passagers qui y ont droit, le surbooking resterait rentable. Et ceci alors que le pourcentage de passagers indemnisables qui exige, jusqu’au tribunal s’il le faut, le respect de leurs droits est ridicule.

Le règlement 261/2004 du Parlement Européen et du Conseil impose de faire appel à des volontaires avant de refuser l’embarquement à des passagers, contre leur gré.
Pour un vol Paris - Berlin, en soirée, j’ai vu Air France pratiquer ainsi, par annonce micro en salle d’embarquement, en précisant qu’il y aurait indemnisation, restauration, hôtel, et réacheminement, dès le lendemain matin.

Le prix payé pour acheter le billet n’est pas un critère. Par exemple, si le nombre de sièges manquants sur le vol est, seulement, de 1, on refusera l’embarquement à une personne voyageant seule plutôt qu’à une personne qui voyage en famille…

Cordialement

Confirme en effet, que le personnel au sol fait des annonces pour trouver des volontaires au débarquement; j’ai assisté plusieurs fois à cette solution qui contente tout le monde sans trop de difficultés, car qui débarque aura son indemnisation assurée.
Le gros problème est en période de fètes de fin d’année, quand la plupart des pax se présente et là pas évident de trouver des volontaires…!
CG

Bonjour,

mmmmmm, là, je suis beaucoup plus réservé…
Article 4, paragraphe 1 du règlement 261/2004 du parlement européen et du conseil (je cite):
" Lorsqu’un transporteur aérien effectif prévoit raisonnablement de refuser l’embarquement sur un vol, il fait d’abord appel aux volontaires acceptant de renoncer à leur réservation en échange de certaines prestations, suivant des modalités à convenir entre les passagers concernés et le transporteur aérien effectif. Les volontaires bénéficient, en plus des prestations mentionnées au présent paragraphe, d’une assistance conformément à l’article 8."

L’article 8, c’est le droit à remboursement ou au réacheminement,
Droit à hébergement et restauration dans l’attente du réacheminement, c’est l’article 9 (qui n’est PAS cité), tandis que le droit à indemnisation, c’est l’article 7 (qui n’est PAS cité non plus). Or, à ces deux titres, le passager n’a droit QUE à (je cite) "certaines prestations, suivant des modalités à convenir entre les passagers concernés et le transporteur aérien effectif." Autrement dit, il ne bénéficiera (là, il n’est pas question de DROIT) de la restauration, d’un hébergement, et d’une indemnisation QUE si c’est CONVENU avec la compagnie aérienne.

Pour être sûr d’être bien compris, je reformule : si un passager renonce volontairement à son embarquement, il n’a droit à la restauration, à l’hébergement, et à indemnisation forfaitaire (250, 400, ou 600 euros par passager payant) que si c’est CONVENU entre le passager et la compagnie aérienne. Et, de préférence, par écrit.

La situation est très différente par rapport au passager auquel on refuse l’embarquement contre son gré car là, s’applique le paragraphe 3 du même article (je cite):

“S’il refuse des passagers à l’embarquement contre leur volonté, le transporteur aérien effectif indemnise immédiatement ces derniers conformément à l’article 7, et leur offre une assistance conformément aux articles 8 et 9.”

La différence majeure est que, là, sont expressément visés, non seulement l’article 8 (remboursement ou réacheminement) comme dans le cas précédent, mais aussi les articles 7 (indemnisation forfaitaire suivant des montants très précis) et 9 (prise en charge restauration et hébergement).

Ceci dit, toutes les compagnies aériennes ne sont pas forcément “tordues” à ce point.

Cordialement

Comme mes souvenirs datent de plus de 30 ans, quand je volais comme hòtesse de l’air, quand je parle d’indemnisations, certes ce ne sont pas celles fixées en 2004, mais les compensations devaient séduire puisque des volontaires se proposaient régulièrement.
CG

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