Itinéraires conseillés Sénégal

• Jour 1 : ne pas s’attarder plus que nécessaire à Dakar qui n’offre pas de monuments inoubliables, même si l’on visite sans déplaisir le musée Théodore-Monod et quelques marchés.

Découvrez notre reportage Dakar, porte du Sénégal.

• Jour 2 : l’île de Gorée. À deux encablures de Dakar et pourtant si loin déjà de la capitale, on conseille d’y dormir pour profiter de la douceur d’une soirée à Gorée, une fois repartis les visiteurs venus pour journée.
• Jour 3 : Toubab Dialaw, sur la Petite Côte, à moins d’une heure de Dakar, a su éviter le développement touristique désordonné qu’on déplore plus au sud, vers Saly, et est resté ce genre de village de pêcheurs qu’on adore.
• Jour 4 : à la porte du Sine-Saloum, Joal-Fadiouth constitue une étape sympathique avec son île au sol couvert de coquillages, reliée au continent par un pont en bois.
• Jour 5 : Palmarin-Djiffer, première étape dans le Sine-Saloum, longue presqu’île entre l’océan et delta du Saloum.
• Jour 6 : Mar Lodj. S’il faut ne visiter qu’une seule île du Sine-Saloum, optez pour celle-ci, facile d’accès. On y trouve plusieurs campements pour tous les budgets.
• Jour 7 : le petit village de Toubacouta, tranquille, est une bonne base pour une balade en pirogue dans la partie sud du delta du Saloum.
• Jour 8 : retour sur Dakar via Kaolack.

Le nord du Sénégal est beaucoup plus sec que les régions du Sine-Saloum et de Casamance mais on retrouvera l’élément liquide en atteignant les rives du grand fleuve Sénégal.

• Jours 1 et 2 : Dakar et Gorée.
• Jour 3 : le lac Rose est une curiosité naturelle qui ne demande pas de faire un gros détour et constitue une agréable étape.
• Jours 4 et 5 : Saint-Louis, la grande ville du Nord, conserve un remarquable patrimoine bâti : la visite de la ville et de ses monuments coloniaux (même décatis), ainsi que du quartier des pêcheurs, est incontournable. Il y a également la réserve naturelle de Barbarie.
• Jour 6 : la visite du parc national du Djoudj, un paradis pour les ornithologues et, plus largement, pour les amoureux de la nature.
• Jour 7 : remonter la vallée du Fleuve, à la rencontre d’une facette différente du Sénégal, celui de l’intérieur, jusqu’à Podor, ancien comptoir colonial.
• Jour 8 : retour sur Saint-Louis et Dakar.

Consultez notre reportage Ngor, Gorée et le lac Rose : escapades autour de Dakar.

En tournant le dos à la côte Atlantique, on part à la découverte d’une partie méconnue du Sénégal, pour s’enfoncer dans le pays profond, celui des ethnies (méconnues) bassari et bédik.

• Jour 1 : Dakar (voir itinéraire ci-dessus)
• Jour 2 : Kaolack, en bordure du Sine-Saloum, capitale de l’arachide, ville-étape connue pour son grand marché et ses bâtiments coloniaux.
• Jour 3 : Tambacounda, autre ville-étape, porte d’entrée du Niokolo-Koba, où faire une pause après une route généralement éprouvante.
• Jour 4 : parc du Niokolo Koba le seul véritable parc animalier d’Afrique de l’Ouest, pas extraordinairement riche en faune mais dépaysant tout de même… Nuit dans l’un des campements autour du parc.
• Jours 5, 6 et 7 : Kédougou et le pays bédik et le pays bassari. On passe par Kédougou pour organiser son passage au pays bassari et au pays bédik avec une agence locale. Ici, on se doit de prendre son temps : les pistes sont difficiles, les villages se découvrent au rythme de la marche. Bon trek !
• Jour 8 : retour sur Dakar.

Possibilité de prolonger l’itinéraire 3 en rejoignant la Casamance (itinéraire 2) par la route.

La Casamance est comme un « autre » Sénégal, si différent du reste du pays. Si vous vous rendez en Casamance par la route depuis Dakar, ajoutez une pleine journée de trajet, traversée de la Gambie incluse. Trajet aussi possible en bateau depuis Dakar et, bien sûr, si vous êtes pressé, en avion.

• Jour 1 : Ziguinchor. Souvent appelée la « belle endormie », la capitale, alanguie en bord de fleuve, baigne dans une douce indolence, parfaite introduction au tempo de la région.
• Jour 2 : Oussouye, petite ville de l’intérieur qui est une sorte de conservatoire de la culture diola ; au passage, faire un détour vers la pointe Saint-Georges et son aire marine protégée. On pourra aussi faire d’Oussouye son camp de base pour explorer les îles des environs (Égueye, Ehidj).
• Jour 3 : il n’existe pas plus reposant que l’île de Carabane qu’on atteint en pirogue depuis Elikine ; c’est simple, il n’y a rien de spécial à y faire, à part pêcher.
• Jours 4 et 5 : cap Skirring. Après Carabane, on retrouve la civilisation et son animation, voire son agitation (toute relative) de station balnéaire. Nombreuses activités possibles. Les proches environs, vers Diembering, occuperont une seconde journée.
• Jours 6 et 7 : on doit repasser par Ziguinchor pour traverser le fleuve et se diriger vers le nord de la Basse-Casamance, direction Kafountine et ses grandes plages, où la vie s’écoule paisiblement.
• Jour 8 : retour sur Ziguinchor.

Les itinéraires 1 et 4 peuvent être regroupés, en traversant la Gambie au sud de Toubacouta, ou plus à l’est, pour gagner la Casamance, très proche.