Visiter Inverness, Voyage Écosse
Activités à faire, lieux à voir - Tourisme Inverness, Highlands
Du gaélique Inbhir Nis, signifiant « embouchure de la Ness », la capitale des Highlands a grandi sur le flanc du fleuve Ness, alimenté par le fameux loch du même nom, juste en amont du lieu où il se jette dans la profonde baie de Beauly Firth. Ne vous laissez pas emporter par votre imagination : cette ville-étape, bien que compacte et calme, n’a rien d’exceptionnel – si ce n’est son incroyable nombre d’églises. On en fait rapidement le tour et on y fait quelques courses ou une balade le long du Ness Bank, avant de poursuivre vers le cœur des Highlands.
FORMALITÉS
- passeport
DÉCALAGE HORAIRE
DURÉE DE VOL DIRECT
- Papiers (UE) :
-
- passeport en cours de validité pour les ressortissants de l’Union européenne.
- Meilleures saisons :
- entre mai et août : moins de pluie en main et juin, nombreux festivals en juillet et août ;
- l'automne, pour les couleurs.
- Durée de vol direct depuis Paris : 2h pour Édimbourg.
- Décalage horaire : - 1h.
Infos pratiques Écosse
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Que découvrir à Inverness ?
Vous aurez assez vite fait le tour de la ville, mais ne loupez pas nos coups de coeur :
Inverness Museum and Art Gallery : juste au pied du château d'Inverness, ce sympathique musée explore l’histoire et la géologie d’Inverness et des Highlands au gré d’une plaisante muséographie. Certes, nombre d’objets exposés sont des copies, mais on y croise aussi quelques pièces remarquable. En cours de visite, divers ateliers proposent, par exemple, de dessiner des symboles pictes ou de jouer au hnefatafl (un jeu viking). Ajoutons, à l’étage, une large section consacrée aux jacobites et à la bataille de Culloden, puis toutes sortes d’objets du XIXe s (instruments de musique, armes, argenterie, camion de pompiers, reconstitution d’une cuisine de 1925...) ;
Victorian Market : ce marché couvert de 1890 conserve un petit charme, mais il est surtout occupé, aujourd’hui, par un bric-à-brac de boutiques plus ou moins farfelues, façon réparateur de cornemuses (Cabar Fèidh), magasin de farces, attrapes et autres colifichets et même un holistic hairdresser...
Town House : il s’y tint en 1921 le 1er Conseil des ministres de l’histoire en dehors de Londres, avec à l’ordre du jour la question irlandaise. Beaux vitraux.
En face, à l’angle de Bridge et Church Streets, le Tolbooth Steeple (1791) est le dernier vestige de l’ancien palais de justice et de la prison du XVIIIe s. En remontant Church Street, on découvre d’abord la modeste Abertarff House, la plus ancienne maison d’Inverness (1593), aujourd’hui siège régional du National Trust for Scotland, puis l’Old High Church, du XVIIIe s, précédée d’un mausolée familial orné d’une frise de crânes et os. En face, le Dunbar Centre, vieil hôpital de 1688, est enchâssé d’élégants chiens-assis. Quelques pas encore et, à l’angle de Friars Lane, on atteint Leakey’s Bookshop, une superbe librairie d’occasion installée dans une ancienne église, l’Old Gaelic Church (1792). Un vrai monument !
Que voir dans les environs d'Inverness ?
Découvrez les alentours :
Culloden Battlefield (NTS) : la bataille de Culloden, livrée le 16 avril 1746, marqua l’échec de la dernière tentative pour réinstaller la lignée des Stuarts (exilée en France depuis 1688) sur le trône d’Écosse. La rébellion fut une sanglante défaite pour Charles Edward Stuart et ses clansmen, vaincus en... 1h par le duc de Cumberland, à la tête des troupes anglaises. Les jacobites y perdirent 1 500 hommes, contre 300 Britanniques. Un musée du souvenir in situ commémore cet affrontement historique dans une scénographie bien ficelée et plutôt vivante pour un champ de bataille, en retraçant les enjeux de manière efficace. Sur le battlefield (champ de bataille), quelques simples roches marquent les tombes de clansmen. On y trouve également un mémorial français, l’armée jacobite, (pas assez) soutenue par la France, ayant compté quelques soldats de l’Hexagone ;
Cawdor Castle : noyé dans la verdure, précédé de grands tilleuls plantés en 1720, ce petit château s’organise autour d’un donjon central crénelé du milieu du XIVe s, auquel se sont élégamment adjointes des ailes aux XVIIe et XVIIIe s. Encore habité hors saison, le château révèle une série de salons et de chambres fort élégants, et plus coquets que dans la plupart des bâtisses de son genre. Les tapisseries, portraits d’ancêtres, lits à baldaquin ou en acajou ne manquent pas, et la plus belle pièce, la salle à manger conserve des tapisseries anglaises de la fin du XVIIe s sur le thème de Don Quichotte et une cheminée du XVIe s aux jolis motifs naïfs de chevaliers, sirènes et animaux. À remarquer aussi : un siège de gondole de la Tower Room, et bien sûr la Thorn Tree Room. Vous y croiserez peut-être le fantôme d’une femme sans mains, qui erre dans les couloirs depuis le XIXe s. Selon la légende, son père les lui aurait coupées pour l’empêcher d’étreindre son amoureux...