Où dormir, hôtels et hébergements Mexique

Appelées hostales (ou hostels), les AJ sont privées et se trouvent un peu partout, avec une plus grande concentration dans les gros spots touristiques.
Mais le pire côtoie le meilleur : modernes, propres et bien équipées pour certaines, vétustes voire sales pour d’autres. Mieux vaut suivre nos conseils et... jeter un œil avant de poser son sac, tout pouvant changer très vite.

Même constat pour l’ambiance, très variable. Les plus festives, notamment dans les zones balnéaires, ne laissent pas que de bons souvenirs à ceux qui envisagent de dormir un peu !
À chacun son type d’AJ en somme, sachant qu’elles offrent plus ou moins le même confort de base : des dortoirs avec lits superposés, des chambres privées, des sanitaires généralement collectifs (même s'ils sont de plus en plus souvent dans le dortoir), une cuisine commune et le wifi. Les mieux équipées disposent de la clim, de chambres avec salle de bains privée et d'espaces communs plus sympas (piscine). On peut aussi parfois suspendre son hamac dans le jardin ou sur le toit-terrasse.

Si hôtel se dit hotel en espagnol, on trouve aussi une foule d’autres appellations, notamment posada, hospedaría ou mesón. Le mot hostal est souvent utilisé, outre les auberges de jeunesse, pour désigner les hôtels bon marché – ce que sont aussi les casas de huéspedes, pensiónes et hospedajes.

La plupart du temps, mieux vaut privilégier une chambre à l’étage : l’architecture coloniale mexicaine a pour corollaire des rez-de-chaussée sombres avec, souvent, une seule grande porte très haute mais pas de fenêtre (ou donnant seulement sur le patio). Les hôtels disposent souvent de chambres pour 3, 4 et même 6 personnes. Pensez-y lorsque vous voyagez entre amis ou en famille. Le prix par personne devient alors très intéressant.

Il est d’usage de payer d’avance la 1re nuit, ou, dans les hôtels plus chics, de laisser son passeport ou l’empreinte de sa carte de paiement. On doit en principe libérer la chambre à 12h ou 13h (en général, on peut laisser ses bagages à la réception).

- On trouve au centre des grandes villes et dans toutes les bourgades une foule d’hôtels de bon marché à prix moyens, sans grand luxe mais au confort suffisant. Les tarifs y dépendent de plusieurs facteurs : présence ou non d’une salle de bains privée (eau généralement chaude, mais pas toujours), nombre de lits (single, queen, king size), ventilateur ou air conditionné, TV ou non. Les chambres à 2 lits (doble ou twin) sont presque toujours plus spacieuses que celles à 1 lit (matrimonial), mais aussi plus chères. Dans les zones d’altitude, le chauffage est rarement disponible.

- Les hôtels chic : le confort est généralement au rendez-vous, la déco plus recherchée, bref, on atteint à peu près les standards internationaux. Mention spéciale pour les haciendas et hôtels coloniaux, lieux historiques qui conservent le charme et, parfois, le mobilier d’époque. Les prix ne sont pas forcément exorbitants. En plus, certains affichent régulièrement des réductions sur leur site Internet.

Sur les littoraux balnéaires (côte pacifique en particulier), les Trailers Park accueillent l’hiver venu un afflux de Nord-Américains qui fuient le climat rigoureux de leurs contrées avec leurs énormes camping-cars (trailers). On les retrouve aussi, dans une moindre mesure, sur la Riviera maya. Ce sont souvent d’anciens terrains vagues ou des espaces peu attrayants pour le simple campeur.
Ailleurs, certaines AJ et cabañas en bord de mer disposent d’espaces plus ou moins aménagés pour les campeurs.

En revanche, pour des raisons de sécurité, le camping sauvage est fortement déconseillé (ne dormez jamais sur la plage).

Une solution très économique consiste à acheter un hamac, notamment pour voyager sur la côte ou au Yucatán. Certains campamentos (dans la forêt lacandone par exemple), cabañas et hôtels prévoient des espaces pour les accrocher, soit sous une palapa (carbet en palmes), soit carrément en chambre. Il est parfois possibilité d’en louer, mais cette disposition se raréfie.