Visiter Montjuïc, Voyage Barcelone
Activités à faire, lieux à voir - Tourisme Montjuïc
Une communauté juive aurait habité à la fin du XIVe s au pied de ce qui devint « la montagne des Juifs ». Plus tard, cette colline servit de citadelle chargée de surveiller (sinon de punir, jusqu’à l’époque franquiste) les turbulents Catalans... avant que l’Exposition universelle de 1929 ne lui donnât son aspect actuel. De nombreux édifices furent alors construits, ou transformés, pour accueillir de merveilleux musées. On y trouve notamment le musée national d’Art de Catalogne, un village espagnol reconstitué (le Poble Espanyol), la Fondation Miró, ainsi qu’un splendide jardin botanique. Suffisamment d’activités pour meubler une journée entière, voire 2 ! Et puis la vue sur la ville est vraiment prodigieuse, l’endroit idéal pour se balader.
Le site de Montjuïc était également le centre névralgique des Jeux olympiques de 1992 et en a conservé nombre d’installations : stade, piscines, le palau Sant Jordi, étonnant bâtiment contemporain qui évoque quelque dos de tortue, et la non moins étonnante torre de Calatrava, haute de 136 m, dont l’inclinaison correspond exactement à celle des rayons du soleil au solstice d’été...
FORMALITÉS
- passeport
- carte d'identité
DÉCALAGE HORAIRE
DURÉE DE VOL DIRECT
- Papiers (UE) : carte d'identité ou passeport en cours de validité.
- Meilleures saisons : le printemps et l’automne : températures agréables, sans la foule.
- Durée de vol direct : 1h45.
- Décalage horaire : aucun.
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Que visiter à Montjuïc ?
Comptez au moins deux jours pour séjourner à Montjuïc si vous souhaitez profiter comme il se doit du quartier et des visites durant vos vacances. Parmi les incontournables :
- Fundació Miró (Fondation Miró) : superbes bâtiments d’abord, dessinés en 1975 par l’architecte Josep Lluís Sert, ami de Miró et émule de Le Corbusier. D’une blancheur toute méditerranéenne et d’une modernité toujours aussi pertinente. Bel écrin pour une superbe collection, unique au monde, d’œuvres de Joan Miró, dont il a fait don lui-même. La visite commence par exemple avec le saisissant triptyque de 1974, l’Espoir du condamné à mort, peint après l’exécution d’un militant anarchiste par Franco (1 an avant la mort du dictateur !). On retrouve ensuite les 1res toiles (1917-1918) largement inspirées par les impressionnistes auxquelles succèdent des œuvres sous influence cubiste. Puis sont accrochées les vastes toiles des années 1920 en relation avec les surréalistes à Paris. C’est le Miró que tout le monde (ou presque) connaît, avec ces formes géométriques toutes de simplicité et ces couleurs des plus franches. On y verra aussi le Miró des années 1940 (une des séries des Constellations) qui se met également sérieusement à la sculpture. N’oubliez d’ailleurs pas de faire un petit tour sur la grande terrasse qui abrite quelques sculptures colorées et pleines d’humour ;
- Museu nacional d’Art de Catalunya (musée national d’Art de Catalogne) : le MNAC est l’un des musées les plus prestigieux du monde, couvrant 1 000 ans d’art en Catalogne, du Xe au XXe s. C’est déjà, en tout cas, le plus beau musée d’art roman au monde, en particulier pour ses peintures religieuses murales, et l’un des tout 1ers pour le gothique. De la terrasse située devant le musée, superbe perspective sur les bâtiments de l’Exposition universelle et sur les fontaines lumineuses (plus de 50 combinaisons de jets d’eau), jusqu’aux arènes et au-delà ;
- Poble Espanyol : cette réplique fidèle de différents monuments espagnols et des principales architectures régionales est un héritage de l’Exposition universelle de 1929. L’idée du célèbre et talentueux architecte Josep Puig i Cadafalch était de créer un modèle idéal de village, dans lequel seraient représentés des échantillons de l’architecture populaire espagnole. Le résultat fut un village fortifié de 49 000 m2, à l’intérieur duquel se trouvent une mairie, un monastère, 117 bâtiments, rues et places ;
- Castell de Montjuïc : surtout intéressant pour le panorama exceptionnel sur la ville. Longtemps propriété de l’État, le castell faisait partie, à l’instar de la Ciutadella au nord, du dispositif qui permettait de surveiller la turbulente Barcelone. La municipalité de la Ville l’a récupéré en 2009, un vrai symbole pour les Catalans, puisque c’est notamment ici qu’ont été emprisonnés (sinon exécutés...) nombre d’opposants au régime franquiste. Il accueille un musée qui rappelle ce passé et un centre d’interprétation du Montjuïc ;
- Caixa Forum : entre la fondation La Caixa et Barcelone, il s’agit décidément d’une folle passion... Ce mécénat a permis la restauration de l’ancienne usine Casa Ramona. Ce superbe édifice moderniste en brique de l’architecte Cadafalch s’est converti en centre d’art contemporain : remarquables expositions temporaires, qu’il s’agisse de photos, de peintures ou de sculptures.