L'art de la fête
Gavin's Clemente-Ruiz

Tout, au Laos, est prétexte à faire la fête, l’arrivée dans une nouvelle maison, la naissance d’un enfant, un nouvel emploi, le nouvel an, etc. Un baci, c’est la fermeture d’un cycle et l’ouverture d’un autre. Il est d’usage de nouer alors à son poignet un mince bracelet composé de 32 fils, comme autant d’âmes gisant dans votre corps. Faire un baci, nouer le bracelet, c’est retrouver son âme et toute son intégrité spirituelle. Autre célébration quotidienne : sur les marchés, près des temples, on trouve de petits oiseaux enfermés dans de minuscules cages en bambou. On en achète un pour le laisser immédiatement s’échapper, faire un vœu et le voir — en tout cas j’espère ! — se réaliser au plus vite. Superstition, quand tu nous tiens ! Croyons-y.

Balade dans le Wat Sisaket (Sisaket ou « le cheveu sur la tête »), certainement l’un des plus beaux temples de Vientiane, datant du XIXe siècle. Toute sa sagesse tient dans les travées entourant le temple où sont conservées dans des niches des dizaines, des centaines, voire même peut-être des milliers de statuettes de Bouddha de tailles différentes. L’effet hypnotique est marquant. On se laisse aller à les détailler. Une main gît sur l’avant des jambes, l’un n’a qu’un sein, l’autre un sourire mutin. Le Laos invite à la croyance, à l’art de vivre zen.

Les salons de massage pullulent aux quatre coins des rues de Vientiane. Pour 1 h 30, comptez 90 000 kips, soit 9 € et vous ressortez revigoré. Pieds, mains, jambes, tête, tout y passe. Ça palpe, ça triture, ça racle, une autre façon de retrouver les fils de son âme ! Dernier petit verre sur le bord du Mékong où des gargotes ont le plus beau fond d’écran possible : un coucher de soleil rougeoyant qui fond en un instant. Pour voir la ville d’en haut, se précipiter au Dong Chan Hotel, seule barre d’immeuble à l’horizon ou au Bor Pen Nyang — ne serait-ce que pour ses billards !

On aperçoit ce bras du fleuve déjà sec. Pourtant, les sacs de sable de la saison dernière pour empêcher les crues sont encore en place. En période de pluie, l’eau déborde de toute part. Petit arrêt devant la « Maison bleue » ou palais du président, sorte de réplique de la Maison blanche américaine. Les tuk-tuk sont priés de ne pas déranger le carrefour situé juste devant. Passons donc notre chemin. Il est dix heures du soir, allez hop ! Tout le monde au lit. La nuit, le silence s’abat sur la ville. C’est très calme.

Préparez votre voyage avec nos partenaires

Texte : Gavin's Clemente-Ruiz

Mise en ligne :

Les idées week-ends, les derniers reportages Luang Prabang

Voyage Laos

Bons plans voyage
Laos

HÔTELS
Besoin d'évasion ? Réservez votre hébergement dès à présent
LOCATION DE VOITURES
Réservez votre location de voiture avec Rentalcars.com

Services voyage