En Sicile africaine, de Palerme à Agrigente
Dans le ventre de Palerme
Il faut loger dans l’hyper-centre, au voisinage des Quattro Canti, le carrefour emblématique de la ville historique. Un quartier baroquisant en diable, avec ses vieilles maisons toutes noircies de gaz d’échappement et ses façades pleines de mascarons irrévérencieux qui font la nique aux passants.
En descendant vers la cala (le port), la piazza Marina offre son comptant de petits restos populaires. Ici, des gardiens de parking aux étals des vendeurs à la sauvette, c’est l’Afrique qui transpire. Jusque dans les arbres, avec au centre du giardino Garibaldi de grands banyans plongeant leurs draperies de racines aériennes dans le sol millénaire. Une métonymie de la ville à eux tout seuls, ces arbres !
Tous les week-ends, ils trônent au centre du marché aux puces, c’est l’occasion de fureter dans ce que les palazzi environnants rejettent encore comme vieilleries, derniers témoins d’un temps où les églises faisaient encore le plein sinon de croyants, à tout le moins de fidèles.
- Intro
- Palerme, porte d'entrée de la Sicile africaine
- Dans le ventre de Palerme
- Ségeste ou le temps suspendu
- Trapani, port de toutes les îles
- Le charme discret des Égades
- En route vers Marzara del Vallo
- Pantelleria, fille du vent
- Sélinonte, pierres de lumière
- De Sciacca à Agrigente, patrie d’Empédocle
- Fiche pratique
Texte : Eric Milet
Mise en ligne :