Maurice, l’île aux trésors
Port-Louis, côté nostalgie
Coincée entre mer et montagne, Port-Louis, la capitale mauricienne n’est pas une très belle ville. Grandes avenues, gratte-ciel et édifices gris de béton, centre commercial et quais réaménagés du Caudan Waterfront (avec casino !) enserrent un cœur historique réduit à une peau de chagrin.
Restent quelques beaux édifices porteurs d’une grandeur passée. Plantée de fiers palmiers royaux, la noble place d’Armes relie le front de mer au splendide et imposant Palais du Gouvernement (photo). Il fut bâti en 1738 sous le règne de celui qui a donné son nom à la ville : Louis XV. C’est ici que résidait le gouverneur Mahé de la Bourdonnais.
Accolé au jardin de la Compagnie, où les espèces à usage agricole étaient acclimatées aux côtés de banians devenus gigantesques, le très colonial musée d’Histoire naturelle vaut le détour pour sa reconstitution de dodo. Ce drôle d’oiseau, célèbre emblème de l’île, ne savait ni voler ni même vraiment fuir et fut croqué à la broche par les premiers colons hollandais qui le rattrapaient à la course…
À deux, trois pâtés de maison, les rues St Louis et St Georges conservent les plus jolies cases (maisons) créoles de Port-Louis, aux varangues (vérandas) alanguies. D’autres se laissent deviner rue Pope Hennessy, aux abords de la cathédrale catholique Saint-Louis (1933), rebâtie en pierre de lave pour avoir succombé aux cyclones. Plus ancienne, la sombre cathédrale anglicane St James remonte, elle, à 1850.
Préparez votre voyage avec nos partenaires- Intro
- Une île plurielle
- Port-Louis, côté nostalgie
- Quel bazar !
- Au jardin de Pamplemousses
- De plage en plage
- L’île aux Cerfs : séquence carte postale
- À l’ombre des montagnes Bambous
- Le pays de la canne à sucre
- Temples hindous et plantations de thé
- Les couleurs, de Chamarel au Morne-Brabant
- Fiche pratique
Texte : Claude Hervé-Bazin
Mise en ligne :