Maurice, l’île aux trésors
De plage en plage
L'île Maurice a quelque chose de l'œuf par sa forme. C'est tout naturellement que l'on en fait le tour, de plage en plage. Les plus grandes s’étendent au nord-ouest, passé Pamplemousses, entre complexes hôteliers, villas et terrains de golf.
Voilà d’abord Trou-aux-Biches, adossée à un petit port, puis Mont-Choisy (photo), prise en sandwich entre filaos et eaux turquoise. Au large, dans le bleu crépusculaire des fonds, l’échine du chalutier fantôme Stella Maru, destination privilégiée des plongeurs, embarque à son bord des murènes javanaises.
Passée la pointe aux Canonniers, haut lieu résidentiel, se dessine Grand Baie, vaste échancrure du littoral abritant la principale station balnéaire du pays, QG des noceurs. Le bleu pastel laiteux de l’océan s’y couvre d’embarcations et de windsurfers.
Au-delà viennent encore Péreybère et sa crique merveilleuse, sable crème, cocotiers et eaux translucides, puis le cap Malheureux, ainsi nommé depuis que les Anglais, débarqués ici en 1810, parvinrent à conquérir l'île.
Sur la côte orientale, à Belle Mare et Trou d’Eau Douce, le sable blanc règne en maître, alangui sous le soleil, exactement. Les anses tranquilles s’adossent à des villages où la vie s'écoule doucement, sous le regard de chiens jaunes désœuvrés.
Le soir venu, on s'assied à la terrasse d'une gargote ou sur la route pour prendre le frais entre amis, bouteille brune — et déjà presque chaude — de Phoenix ou de Black Eagle à la main.
Préparez votre voyage avec nos partenaires- Intro
- Une île plurielle
- Port-Louis, côté nostalgie
- Quel bazar !
- Au jardin de Pamplemousses
- De plage en plage
- L’île aux Cerfs : séquence carte postale
- À l’ombre des montagnes Bambous
- Le pays de la canne à sucre
- Temples hindous et plantations de thé
- Les couleurs, de Chamarel au Morne-Brabant
- Fiche pratique
Texte : Claude Hervé-Bazin
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