Traversée à pied du Yellowstone en solitaire

Forum Parcs nationaux de l'Ouest américain

Salut,

Je reviens d’un séjour aux US comprenant une virée de 9 jours (fin juin début juillet) à pied seul dans le Yellowstone.

J’ouvre cette discussion car j’ai galéré pour trouver des informations (avis décourageants, manque d’informations, infos erronées) donc j’espère que cela sera utile à d’autres.

L’hiver passé a été fourni en chute de neige donc certaines infos (moustiques, marécages et niveaux d’eau) sont à moduler en fonction de la période envisagée.

Avant de commencer je tiens à préciser : il est vivement déconseillé de randonner seul dans le parc.

Se rendre au Yellowstone

La compagnie de bus salt lake express propose des trajets depuis l’aéroport de salt lake city jusqu’à West Yellowstone avec changement obligatoire à Rexburg. (tout le trajet se fait avec la même compagnie)

D’après ce que j’ai vu, cette compagnie est utilisée par les locaux pour rejoindre les coins un peu reculés dans les « alentours » de salt lake.

Les chauffeurs étaient ponctuels (peu de bouchon sur le trajet…) et informés de mon changement de bus.

Le bus dépose devant un hotel à Rexburg et devant le visitor center à West yellowstone.

A Rexburg (j’avais 3 h d’escale), vous pouvez attendre à l’abri dans l’hotel. A noter que celui-ci ne sert pas de repas aux externes (dsl, qu’un macdo à 5 minutes à pied).

Dans le parc, il existe des navettes pour joindre certaines portes et d’autres, d’après une employée de lodge, appelables sur demande (des minibus jaunes). D’après ce que j’ai vu ces secondes navettes ne desservent que les lodges, rien trouvé en ligne.

Dormir

Il existe deux types de camp dans le parc :

Les camps à proximité de la route principale. Ces campings sont très fréquentés, possèdent des toilettes (pas d’eau chaude) en dur, des tables de camping et des « boites à ours » pour planquer vos affaires à l’abri pendant la nuit. (le grignotage nocturne est déconseillé)

Ils sont réservables ou non et dans le second cas fonctionnent selon le principe du premier arrivé premier servi. Pas de panique si vous arrivez tard pour les non réservables, certains emplacements sont réservés aux personnes en itinérance à pied ou à vélo (et il y en a peu).

Astuce perso : vous pouvez rencontrer des toilettes le long de la route principale. Ces toilettes sont suffisamment grandes pour s’y allonger, en dur (pblmtique ours), déodorisées, plutôt propres, avec du gel désinfectant et sèches (chauffage par le sol). Pour ne pas gêner l’usage « normal » (ça ne veut rien dire) il faut les utiliser entre 22h30 et 6h (ce n’est pas un créneau absolu évidemment). Il n’y a pas d’eau.

Les camps dans l’arrière pays. Ces camps sont situés loin de la civilisation et vous y serez probablement seul. Ils sont repérables par des écriteaux le long des chemins de randonnée. Les camps sont situés entre 50 et 150 m depuis le chemin (écriteaux pas très visibles quand il fait nuit …). Concrètement, ces camps sont des terrains plats avec une poutre horizontale tendue entre deux arbres à environ 6 m de haut, c’est tout. A vous d’attacher votre sac et de jeter une corde au dessus de la poutre pour suspendre votre sac hors de portée d’ours (s’entrainer avant de partir en demandant la participation du cirque Pinder). Gardez accroché un mousqueton à votre point d’accroche du sac en laissant la corde nouée au mousqueton cela vous fera gagner du temps.

Les emplacements de ces camps sont dans la doc PDF suivante (impérativement prendre le temps de tout lire) : https://www.nps.gov/yell/planyourvisit/upload/bctrip-planner_2015.pdf

Les rangers ne vous refuseront pas la délivrance de permis même si vous êtes seul. Pour se voir accorder un permis de camper, il est obligatoire de signer une décharge stipulant « your safety is not guaranteed).

Pour ceux qui se poseraient la question, je n’ai croisé aucun ranger sur les sentiers de l’arrière pays en 9 jours…

NB : avoir un permis permet aussi aux rangers de connaître votre itinéraire pour vous donner des infos utiles et savoir où vous êtes potentiellement en train de ramper si vous vous êtes fait une cheville ou plus grave. Je n’ai pas eu de réseau dans tout le parc (je suis chez f**e). Des points wifi sont accessibles dans les villages du parc.

Bien avant de partir, verrouillez au maximum votre itinéraire et laissez le moins de chose à voir sur place. Une zone inaccessible peut remettre en cause tout votre itinéraire (ne pas faire attention aux zones fermées pour travaux). Les rangers sont plutôt réactifs et force de proposition par mail.

Carte

National Géographic édite une carte du parc. L’échelle n’est pas précise vu l’étendue mais c’est suffisant. Il pleut et vente pas mal par là bas, la version waterproof est de mise (la seule qui existe à ma connaissance).

Je peux fournir des scans de ma carte pour étudier la faisabilité.

Il faut absolument aussi lire a minima la page suivante : Camp in the Backcountry - Yellowstone National Park (U.S. National Park Service)

Manger/boire/douche

Vous pouvez vous ravitailler dans tous les villages du parc. Les magasins restent ouvert en moyenne jusqu’à 20h30 et proposent de la nourriture pour rando (il y a même des équivalents pomme potes !). Pas de lyophilisés par contre.

Les feus de camps sont interdits à certains endroits (info dans le doc PDF ci-dessus). Pour rappel, les réchauds ayant servi au moins une fois sont interdits en avion, y compris sans bouteille.

Pour boire, j’ai utilisé des pastilles de décontamination. Pas de filtre car on trouve facilement de l’eau courante et claire.

Les douches des lodges sont accessibles moyennant environ 5$ payable par carte bancaire. Certains villages ont des laveries (cf le PDF).

Faire du stop

J’ai souvent vu cette question sur les forums. On ne vous tirera pas dessus parce que vous faites du stop. Par contre vous risquez que quelqu’un vous dépose quelque part en voiture. Le mieux est de demander sur les parkings quand les gens ne sont pas encore dans leur voiture. Ça marche aussi sur le bord de la route. L’occurrence de réussite varie bien sûr. Les chemins de rando ne sont pas faits pour faire le tours du parc à pied. Il est donc nécessaire d’emprunter des portions de route. Perso j’ai parfois marché, parfois fait du stop.

En vrac

Ours : des bombes à ours sont dispo à la vente et location dans les boutiques de West yellowstone et à la vente dans les villages du parc (pas sûr pour tous les villages).

Ces bombes sont vendues avec un étui facilement accrochable à la ceinture. Vous aurez suffisamment d’impératifs de temps et de point de passage à respecter donc je conseille l’achat (conseil à moduler en fonction du temps passé et des échéances). Les compagnies aériennes n’autorisent pas ces bombes en soute comme en cabine…

Lorsque la végétation se densifiait, pour signaler ma présence, je frappais mes deux bâtons de marche (ne tentez pas l’expérience avec des bâtons en carbone hein) ou je poussais la chansonnette (réviser son répertoire, je conseille le livre de la jungle). Concernant les clochettes, je doute qu’elles soient suffisamment audibles quand il vente ou près des rivières mugissantes (et c’est moins marrant que chanter).

Marcher seul est un bon moyen d’augmenter ses chances de se faire attaquer.

Se signaler et avoir une bombe à ours n’empêche pas de se sentir ridiculement petit. Les ours noirs sont connus pour ne pas être belliqueux (sauf si bébé ours pas loin), pas les grizzlis (plus gros que les premiers). Les chemins traversent parfois des forêts assez denses avec la limite des arbres à 2 mètres de chaque côté. Ne comptez pas sur la bombe à ours si un grizzli sur le bord du chemin à décider de vous passer l’envie de chanter.

Je pense que le cas est extrêmement rare mais je préfère avertir. On se sent parfois ridiculement petit, a fortiori quand on monte son camp seul au milieu de nul part à la tombée de la nuit avec une carcasse de cerf nettoyée à côté de soi et qu’on a croisé des traces d’ours fraîches 30 minutes avant. L’effort n’est pas seulement physique mais aussi psychologique, à ne surtout pas négliger quand on part sur plusieurs jours.

Sinon pour ceux qui aiment les plats épicés, il y a plein d’arbres pour tendre facilement le hamac !

Point fréquentation j’ai croisé une vingtaine de personnes dans l’arrière pays réparties sur deux vallées (yellowstone river au nord et lamar river à l’est). Autrement j’étais le seul sapiens sapiens.

Serpents : certaines branches mortes en travers du chemin se mettent à bouger lorsque vous arrivez dessus (en moyenne 2/jour). Ce sont des branches de la famille des couleuvres et vipères, de taille variable.
Moustiques : be mosquito aware. Peu de moustiques dans les zones fréquentées (n’aiment pas les fumés acides ?) mais ENORMEMENT en arrière pays, jusqu’ à 2000m d’altitude. Oubliez les hauts techniques moulants et prévoyez de la crème répulsive pour les zones à nu (à renouveler toutes les 3h dans mon cas)
Chemins : les chemins à proximité des zones fréquentées sont bien tracés, balisés (matérialisé par des losanges jaunes ou oranges en hauteur) et nettoyés. Quand vous vous éloignez c’est la roulette russe. Le chemin se perd parfois et vous devez choisir entre deux écosystèmes (souvent foret et pleine herbeuse). Donc vous pouvez facilement vous retrouvez à patauger dans des coins marécageux et finalement faire demi tour au risque de vous enliser et finalement vous avez perdu une heure.

Il y a quantité d’arbres morts. Certains ont eu la bonne idée de passer la branche à gauche en s’allongeant en travers du chemin. Au debut c’est marrant de grimper par dessus mais après 4 jours de marche avec 15 à 20 kg sur le dos ça devient fatiguant à la longue.

La carte n’est pas très précise, il n’y a pas beaucoup d’endroits plats dans le parc (ça monte et ça descend dit autrement)

Certaines rivières sont à traverser à gué. Au risque de paraître idiot, je conseille vivement de ne surtout pas faire l’économie de chaussures réservées à cet effet (ampoules).

Certaines rivières sont plutôt larges, tapissées de galets et de rochers glissants avec des niveaux d’eau variables. Avoir des bâtons solides permet de bien se stabiliser. Dans le pire des cas (traversée de la Hellroaring river, j’étais averti, au nord) j’ai eu de l’eau jusqu’à la taille avec un courant plutôt fort. Dans tous les autres cas (environ 7 traversées), jusqu’à mi mollet (l’eau est froide…)

Parfois les rivières ont un fond gravillonneux/vaseux pour y aller pied nu (beurk). Rien ne vous indique ce qui doit être considéré comme une rivière « dangereuse ». à chacun de juger mais parfois le renoncement peut impliquer un détour de quelques heures ou de longer la rivière pour trouver une zone plus favorable (a priori c’est celle qui est indiquée sur la carte et devant laquelle vous bugez). C’est le genre de chose qui peut pousser à prendre des risques inconsidérés. Si vous glissez au milieu d’une rivière où vous n’avez pas pied avec votre sac à dos, rejoindre la rive ne doit pas être une mince affaire. Il y a quelques chutes d’eau par là bas. J’insiste délibérément.

  1. Voilà

J’ai sûrement oublié des choses donc n’hésitez pas à me faire préciser, ou même étudier un parcours ce sera avec plaisir.

A titre d’info pour la condition physique, j’ai l’habitude de randonner (pédestre, glacier, ski de rando) dans les alpes sur plusieurs jours.

Encore une fois j’insiste sur le fait que partir seul à pied dans le parc demande à bien se connaître et à ne surtout pas sous estimer le lieu qui n’a rien de commun avec les paysages français. Il ne faut surtout pas penser que parce qu’être dans un pays considéré comme développé rend les choses plus sécurisées. A chacun de juger de sa condition pour tenter ou non l’aventure qui, pour moi, vaut le coup en étant conscient que « your safety is not guaranteed ». Les personnes mineures et non vaccinées ne sont pas concernées par la discussion (le suis-je ?)

1 « J'aime »

Merci pour ce compte-rendu détaillé.
Expérience très rare sur ce forum !

Ah si j’oubliais. Pour le stop, ça peut être effectivement ok dans les parcs nationaux surtout si on voit un randonneur avec son sac à dos, on se doute bien qu’il a besoin d’un “lift” pour se rendre à un départ de rando ou pour retrouver son véhicule. J’y ai déjà pensé notamment pour les randos où on ne fait pas de boucle.
Mais, cette question de stop est plutôt souvent abordée par des routards qui veulent se rendre d’une ville à l’autre et qui n’ont donc pas de véhicule du tout.

Bonjour,

j’ai failli ne pas ouvrir votre post, je deviens méfiant vis à vis des inconnus sur le forum qui s’inscrive pour fourguer des blogs commerciaux qui, le plus souvent ne nous apprennent rien.
J’aurais raté un récit bien fait, et même si je ne ferais jamais ce type d’expèrience, je vous remercie de l’avoir partagée, c’est une façon de se rendre à Yellowstone et d’en parcourir une partie qui est vraiment enrichissante.
Pour faire ça, j’imagine que vous n’en étiez pas à votre coup d’essai, il vaut mieux en effet être armé physiquement et psychologiquement.
A quand “into the wild”?

Bonjour Solosylv,

C’était une sacrée aventure pour une jeune homme âgée de 24 ans et qui habite l’Essonne.

Félicitation !

Comme dit boncampeur, “Expérience très rare sur ce forum !”

Merci beaucoup pour votre compte rendu et vos informations.

“Au debut c’est marrant de grimper par dessus mais après 4 jours de marche avec 15 à 20 kg sur le dos ça devient fatiguant à la longue.”
Déjà, avec 13 kg sur le dos, je ne marche pas une journée.

“Ne comptez pas sur la bombe à ours si un grizzli sur le bord du chemin a décidé de vous passer l’envie de chanter.”
La bombe à ours peut sauver. Deux randonneurs ont eu la vie sauve grâce au spray au poivre. Ils étaient passés pas loin d’une carcasse de cerf. Un grizzli les a attaqués. Ils ont eu le réflexe de se mettre au sol quand le grizzli est arrivé sur eux. Le sac à dos les a un peu protégés des coups de griffes. Lorsque le grizzli est revenu à la charge, l’un des deux randonneurs a réussi à sortir son spray au poivre et à s’en servir (l’ours était suffisamment près). C’était efficace, l’ours s’est enfui.
Autre exemple : le spray utlisé lors d’une de ces attaques d’ours grizzli a pu les faire fuire :

Bonne fin d’après-midi !

Hiacinthe

Sur ce forum, on ne peut pas corriger et j’ai cliqué trop vite sur “envoyer”.

J’ai écrit :
“C’était une sacrée aventure pour une jeune homme âgée de 24 ans et qui habite l’Essonne.”

Je voulais dire :
“C’était une sacrée aventure pour un jeune homme âgé de 24 ans et qui habite l’Essonne”
J’ai mis un “e”, c’est révélateur, j’aurais aimé être capable de faire votre traversée à pied quand j’étais jeune.

Hiacinthe
.

Bravo pour ces infos ! Ça sera utile pour les aventuriers qui se tenteront à ton expérience. Ca doit être une sacrée virée de se ballader seul et de monter son camp en arrière pays, et je ne parle pas de passer la nuit seul :smiley:
Impressionnant !

Bonjour Boncampeur

En effet dans ce contexte particulier vous bénéficiez de l’aura du “backpacker”. Vous pouvez tomber sur des personnes qui vous proposent spontanément à boire et à manger ou encore un “lift”.

Bonjour gedea52

Je ne pensais pas que mon post pourrait être apprécié comme lecture sans forcément envisager l’aventure mais si c’est le cas alors je suis heureux de l’avoir partagé avec vous.
J’ai l’habitude de partir dans les alpes en autonomie sur quelques jours et j’ai fait quelques sorties au royaume unis. Mais c’était la première fois que je me lançais sur un parcours de cette envergure.
Sur 9 jours j’ai parcouru entre 350 et 400 km donc j’étais très loin de mes habitudes mais je savais que je tiendrais la distance.
La grosse claque vient plutôt de l’immensité du paysage. En montagne vous marchez sur des monstres rocheux mais en france vous avez vos références; vous savez que tel sommet au loin correspond à la frontière italienne, qu’à deux vallées plus loin se trouve une ville déjà traversée, que la vallée d’à côté est fréquentée etc. Là bas vous êtes atomisé par le lieu. Vous préparez pendant des semaines votre parcours sur des cartes et des bouts de papier moins grands qu’une table mais ce n’est qu’une fois sur place sur un point culminant que vous vous dites “outch, ça fait grand quand même”

Bonne question! L’aventure appelle l’aventure. La prochaine étape sera un coin plus reculé type Canada ou Alaska mais je ne sais pas encore dans quelles conditions

Bonjour Hiacinthe

En effet la bombe à ours est très efficace. J’ai discuté avec des américains qui avaient eu l’occasion de s’en servir et pour qui cela avait été décisif. D’ailleurs je la gardais jusquà dans mon sac de couchage (il y a une bonne sécurité pour éviter de se poivrer le nez par inadvertance).
Le but de mon propos était de dire que même si vous êtes en mesure de vous défendre cela ne suffit pas tout le temps à vous sentir en sécurité et que ce sentiment d’insécurité peut peser au fil du temps. Selon l’environnement, fôret dense par exemple, même si vous êtes aux aguets en permance vous envisagez de vous retrouver un peu trop près d’un ours que vous n’auriez pas repéré et qui ne vous laisserait pas le temps de sortir la bombe (il faut la sortir de l’étui qui est assez serré et enlever la sécurité). Ou encore être contre le vent qui est parfois fort et là c’est à vous de pleurer.
Ce sont des situations qui doivent être extrêment rares mais seul pendant plusieurs jours vous avez le temps de cogiter à plein de choses.

Pour ceux qui se poseraient la question, un ours ne cherchera pas à vous retrouver si vous l’avez aspergé de spray. En théorie, vous serez classé dans sa liste d’animal sans intérêt qui pique donc à ne pas approcher.

c’est une fois lancée qu’on retrouve sa première jeunesse :slight_smile:
je crois qu’il est possible de louer des cheveaux dans le parc. Sinon, sans nécessairement se lancer dans une traversée, certaines sorties sur 1 ou deux jours permettent de bien s’immerger dans des paysages typiques de l’amérique du nord

C’était une sacrée expérience. Heureusement le camp était vite monté, je n’avais que mon sac à suspendre et mon hamac à tendre entre deux arbres :slight_smile:

[quote]
C’était une sacrée expérience. Heureusement le camp était vite monté, je n’avais que mon sac à suspendre et mon hamac à tendre entre deux arbres :] (/citation]

Bonjour !!

J’ai ADORE ce récit !

Un grand bravo pour votre courage et votre ténacité.

Je n’avais jamais lu ce genre de compte rendu de voyage et vous allez sans doute faire des émules.

Pas moi par contre, même pas en rêve !!

Très bonne journée à vous et un grand merci.

Bonjour Solosylv,

“Selon l’environnement, fôret dense par exemple, même si vous êtes aux aguets en permance vous envisagez de vous retrouver un peu trop près d’un ours que vous n’auriez pas repéré et qui ne vous laisserait pas le temps de sortir la bombe (il faut la sortir de l’étui qui est assez serré et enlever la sécurité).”

Je vous comprends. Cela me rappelle ce que nous avons vécu à Wells Gray Provincial Park (parc de l’ouest canadien) où la forêt est dense par endroits. Nous avancions sur un sentier quand, soudain, la fille de nos amis me montre un ours à quelques mètres devant nous. L’ours noir est moins dangereux que le grizzli, mais nous nétions pas rassurés parce qu’il se trouvait proche du chemin sur lequel nous devions nous diriger pour retourner à la voiture et, nous avons vu un ourson arriver vers lui. C’était donc une femelle accompagnée de son petit. Nous avons attendu un bon moment qu’ils s’éloignent, mais de là où nous étions, nous ne pouvions pas voir dans quelle direction ils partaient. Nous avons donc avancé avec précaution en restant aux aguets, ne sachant pas s’ils allaient revenir près du sentier sur lequel nous marchions.

Bonne fin d’après-midi !

Hiacinthe

Super aventure, sinon pour s’en faire une idée, regarder le film The Revenant avec Leonardo Dicaprio et mis à part la menace des Indiens qui etait bien presente en 1820 et qui aujourd’hui a disparu, pour le reste c’est grosso modo encore la même chose.

Bonjour,
Merci pour ces infos.
J’ai prévu de traverser est yellowstone (l’est du lac) pour rejoindre mammoth hot spring via lamar valley.
Nous sommes 2 et nous arriverons via une alternative au CDT (Brian and martina’s route) en provenance du sud wyoming, Wind river range high road, teton et yellowstone.
questions :
Quand on arrive sur une entrée dans le yellowstone non officielle, y-a-t-il à disposition des enveloppes/boites pour le permit et son paiement ?
Comment sont les chemins sur la partie à l’est de yellowstone, bien marqués, marécageux, encombrés ?
Est-il à votre avis envisageable de remonter à pied jusqu’à Mammoth par cette partie est ?
Les chemins en parties Ouest ne sont-ils pas trop fréquentés ?
Merci.
Alain
ps l’an dernier, j’ai fait une traversée magnifique entre le john muir trail, la Sierra High Route et le high sierra trail, à votre disposition pour partager infos, parcours. Le compte rendu est téléchargeable ici https://envoifichier.cg58.fr/d1uagit ou accessible via mon compte FB (alain monne)

Bonjour Alain

Désolé pour le temps de réponse.

Concernant les permis je n’ai pas de réponse. Il y avait des bureaux de rangers dans certains villages pour la gestion des permis donc je suis quasi sûr que c est le cas pour les entrées. Si vous demandez par mail ils vous répondront.

Le chemin longeant lamar river est très bien marqué et dégagé et même un peu fréquenté.
Quand j y étais les rangers étaient inquiets concernant le niveau de la rivière que l on doit traverser. In fine j avais de l eau aux genous alors
que l hiver avait reçu beaucoup de neige. Donc pas d inquiétude pour cette partie.
Par contre je ne sais pas du tout pour le tronçon entre l entrée sud et l est du lac. C est le chemin que je souhaitais prendre mais je me suis fait recalé ( heureusement ) par les rangers le premier jour en évoquant mon itinéraire. Il était tôt dans la saison et la zone était encore fréquenté par les ours pour la reproduction.
En tout cas, en regardant la carte et en faisant la comparaison avec d autres zones traversées, je pense que ca soit être bien bien marécageux. Avis à nuancer en fonction de la quantité de neige reçue et la période où vous y allez mais je pense que même en août et avec un hiver plutôt sec on doit parfois patauger. En tout cas les moustiques seront omniprésents.
Pour l encombrement je n ai pas plus d info mais vu que c est un coin reculé il doit y avoir des arbres en travers du chemin.
Mais autrement je regrette de ne pas y être passé car cela à l air très sauvage.

Une fois au nord de lamar valley comment rejoindrai vous mammoth hot spring?

Les chemins à l ouest ne sont pas très fréquentés. J ai croisé quelques groupes au nord est de mammoth, et personne entre mammoth et noris.

Merci pour ce partage.

A disposition.

Sylvain

Bonjour,

C’est rare de trouvé des infos sur ce parc. Merci de l’avoir fait.
J’ai toujours voulu faire un trek dans à Yellostone.
Tu conseillerais quelle saison? Et quelles zones du parc?
Est-ce que t’as pu voir beaucoup de faunes? Entendu les loups?
Et si j’ai bien compris, pour le camping, aucune réservation n’est nécessaire, et le camping sauvage autorisé?
As tu encore ta carte à partager?
Merci d’avance

Olivier

Cool. Merci pour toutes ces infos supplémentaires !
Et tu sais ce que ça vaut fin d’été/ début d’automne? Intéressant car moins de monde ou à éviter?
Est-ce que t’as eu froid au mois de juin?
J’irai peut-être l’année prochaine car c’est compliqué cette année…
Encore merci

Olivier

Bonjour Olivier

Je suis vraiment désolé pour le retard.
Début juillet je n ai pas eu froid non ( le site du routard demande à chaque message de préciser la date, j avais mis début juin pour faire vite). Je dormais dans un 0 degré à moitié fermé en hamac et ca allait bien.
Pour le reste je ne sais pas trop. D après les rangers le froid s installe très vite.
Pour ce qui est du monde en pleine nature tu ne croises pas grand monde. Pour les lieux "emblématiques " il y avait un peu de monde mais ce n était pas gênant.
Autant que possible rapproche toi des rangers par mail pour leur demander conseil. La situation sur les zones ouvertes ou non du parc peut varier d une année sur l autre

Sylvain

Salut, je sais que tu as écrit cet article en 2017 mais je tente quand même de t’envoyer un message car on a quelques questions. Déja merci pour toutes ces infos super intéressantes, c’est vrai que c’est compliqué de trouver des infos concrètes et compréhensibles.
On va voyager en backcountry dans le yellowstone vers mi juillet avec 3 amis, et on voulais savoir comment ca se passe pour les réservations des itinéraires de trek et des “campsites”. On doit juste réserver un “trailhead” d’entrée et de sortie à des dates précises ou plutôt indiquer chaque trailhead pour chaque jour avec chaque campsite ?
Merci d’avance
Nathan

Salut Nathan,

Toujours présent.
En effet à l époque il fallait réserver chaque camp avec le jour précis.
Dans les faits c est purement administratif. Perso je n’ ai pas respecté ma feuille de route au pied de la lettre et il n y a pas eu de soucis.

Dis moi si je réponds bien à la question.
A disposition

Sylvain

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