Merci lol57!
Les photos font ce qu’elles peuvent… Certaines ont été prises avec le téléphone, “à chaud”, parfois en roulant et à travers le pare-brise qui verdit légèrement les couleurs!
Mais, bon, j’ai choisi de les garder.
Mais il y en a que j’aime beaucoup.
Et oui, Borneo, j’avoue que d’autre fois il a pu nous arriver de grignoter sans aucun arbre! Dur dur quand il fait 40°, hein! Bof, on se dit qu’on stocke du soleil pour l’hiver!
Alors, disais-je, Tolou’s lodge? (ou Tulou’s selon les auteurs…)
Ça, c’est grâce à Puma! Dans son carnet de 2012, il racontait cette découverte, et la rencontre du “vieux monsieur”, la chaleur de l’accueil et la balade en soirée à bord de l’Uri.
Bon. L’Uri est toujours là, mais il est resté en mode “sieste” :
Pour ce qui est du “vieux monsieur”, cher Puma, j’ai bien peur qu’il ne soit plus là…
Le propriétaire doit être son fils, il m’a dit “Ah oui, l’URI était à mon père”. Je n’ai pas osé poser davantage de questions…
Par contre, quelle famille adorable!
A notre arrivée nous avons rencontré tout le “clan”, qui terminait le lunch dominical.
Souriants, bienveillants, généreux. Nous nous sentions presque en famille!
Merci, Puma, pour cette rencontre!
Nous avons bavardé longuement, ils ont été très amusés d’apprendre que nous venions de Toulouse- ah, les similitudes de prononciation!-, on a évoqué le sud-ouest, le rugby…
Et nous avons appris l’origine du nom du lodge : en résumé, la propriété a été créée par le rassemblement de terrains appartenant à 2 cousins qui s’appelaient tous les deux Lawrence, ce qui donna le diminutif “The two Law”, d’où Tolou’s!
Sympa, non?
Côté logement, imaginez une vingtaine de petits chalets individuels cubiques (ou presque), tout neufs, disposés comme un petit lotissement, chacun avec sa petite terrasse sur le toit, face à l’ouest - coucher de soleil oblige! - L’échelle a été prévue, on peut y monter 2 chaises et la bière pour l’apéro. Certains montent y dormir sous les étoiles quand il fait très chaud. Moi, j’ai le vertige, j’ai prudemment rampé à 4 pattes !
Chaque chalet est basique, assez spartiate même, mais super propre, la surface est optimisée, l’ensemble bénéficie d’eau chaude solaire, et l’électricité est fournie par des éoliennes. Bien sûr, on ne gaspille pas!
Et non, il n’y a pas la Wifi.
Nous y avons fort bien dormi, ce doit être assez bien isolé car nous n’avons pas eu trop chaud.
Les jolies peintures qui décorent les murs, tant dans les chalets que dans la vaste salle à manger, ont été réalisées directement sur les murs par une artiste locale, amie de la famille.
J’ai gardé le meilleur pour la fin : les repas!
Un régal.
Cuisine familiale, délectable et généreuse, préparée avec soin et servie avec le sourire. Madame veille à ce que vous ne manquiez de rien.
Nous étions les 2 seuls clients ce jour là, mais le dîner aurait pu nourrir au moins 8 personnes : quiche servie avec chutney et quartiers d’orange pelés; buffet avec steaks d’oryx, morceaux de poulet grillé, légumes divers - brocolis, purée de carottes douces, carottes sautées caramélisées, betteraves- , salade de pâtes ; et en dessert, puddig au caramel avec une sauce à la banane type crème anglaise. Ouf! la faim ne nous réveilla pas.
Le breakfast sera tout aussi royal, bien sûr! Il ne manquait rien: jus frais, oeufs au bacon (cuisson parfaite!) et galettes de pommes de terre, céréales, toasts avec confitures maison, plateau de fruits.
Quelle belle étape! Merci, Puma! Même sans Uri, nous avons beaucoup aimé.
Nous nous sentons sur une autre planète!