Amazonie péruvienne : 2 semaines en plongée au coeur du poumon vert

Forum Pérou

L’Amazonie ! Voilà un nom chargé de mystère et d’exotisme ! Un univers à part, entrevu dans les films et les livres, qui nous faisait rêver et qu’on était impatients de découvrir par nous mêmes. Hors de question, donc, de rater l’occasion et de quitter l’Amérique du sud sans auparavant nous être aventurés dans la jungle amazonienne, ou comme on dit ici dans la Selva !

A première vue, difficile d’organiser soi-même son voyage en Amazonie : les infos sont compliquées à obtenir, tout est fait pour rabattre le visiteur vers des voyages organisés et/ou des séjours en lodge dans la forêt, à des tarifs exorbitants. On s’entête quand même, on glane par-ci par-là les bons conseils qu’on peut réunir, et on se lance, sans idées très précises mais en se disant qu’on s’organisera au jour le jour. Ce qu’on décide dès le départ, c’est de retenir Iquitos comme but du voyage, et d’improviser le reste. Iquitos, c’est la grande ville de l’Amazonie péruvienne, perdue au fin fond de la forêt, à proximité des frontières colombienne et brésilienne. Et si on décide d’en faire notre destination, c’est justement pour son isolement, bien plus que pour la ville en elle-même, qui n’a que peu d’intérêt. Une particularité d’Iquitos : aucune route n’y mène ! Seuls l’avion et le bateau permettent de rallier la ville. L’avion, c’est la solution la plus simple : 2h de vol depuis Lima, rapide, efficace, on change de monde en un clin d’œil. Le bateau, à côté, c’est toute une aventure : 4 jours minimum de navigation ! 4 jours sur les fleuves d’Amazonie, le rio Ucayali, puis le mythique fleuve Amazone… 4 jours au cœur de l’immensité verte, à s’imprégner de l’ambiance, à faire connaissance avec la forêt… Evidemment qu’on allait choisir cette deuxième option !!

Première chose à faire, rejoindre la ville de Pucallpa, située au commencement de la forêt, là où les routes péruviennes se terminent et où les fleuves prennent le relais. Depuis Lima, il faut compter 18h de bus, qui en réalité deviendront 28h car on tombe sur des barrages routiers installés par des producteurs de café qui protestent contre les tarifs ridicules auxquels leur café leur est acheté. 10h plus tard, ils obtiennent l’ouverture de négociations, et nous on peut passer.

On arrive donc à Pucallpa, où on retrouve Fanny, une copine nantaise tombée amoureuse de l’Amazonie et qui y vit depuis plusieurs années. Elle nous donne plein de bons conseils pour la suite de notre périple amazonien, et en particulier celui de se rendre d’abord à Contamana, petite ville à 6h de bateau rapide de Pucallpa, à côté duquel s’ouvre un parc national du nom de Sierra del Divisor, propice à une première immersion en forêt.

Contamana : premiers pas dans la selva

La petite et tranquille ville de Contamana, en bordure du rio Ucayali, encerclée par la forêt, n’est pas désagréable, avec son ambiance décontractée. Les gens sont super souriants et accueillants, et on se sent tout de suite à l’aise. On passe un après-midi à flâner le long du fleuve et autour du marché, avant de rejoindre le lendemain le parc national, qui se trouve à 30 minutes de moto-taxi (au bout de l’unique route quittant Contamana), où on prévoit de passer deux jours.


Arrivés dans le parc, on commence par une bonne demi-heure de marche dans la forêt (une première occasion d’admirer la végétation luxuriante) en compagnie d’un garde forestier qui nous guide jusqu’à une sorte de grande cabane sans murs sur pilotis ; c’est là qu’il est possible de passer la nuit, et on installe notre campement, c’est-à-dire nos deux hamacs et notre moustiquaire. On ne sera pas dérangés par la foule, en fait on est les seuls à dormir là cette nuit, les lieux sont à nous ! Au pied de la cabane, deux ruisseaux se rejoignent : un d’eau froide, l’autre d’eau (très) chaude ; des eaux thermales en pleine forêt, parfait ! On passe quelques heures à faire trempette, tout seuls au cœur de la selva : pas désagréable du tout ! Après une soirée autour du feu de camp, on s’endort dans nos hamacs tout en écoutant les bruits de la jungle…




Le lendemain, réveil très matinal : on a rendez-vous à 5h avec Augusto, le garde forestier qui va nous emmener jusqu’à un endroit où tous les matins, les guacamayos (les aras) viennent manger. Une bonne marche dans la forêt plus tard, on prend place dans la cabane d’observation ; on se camoufle, et on attend ; après un bon moment (on en profite pour faire la sieste), les guacamayos arrivent : 1, 2, 5, 10… bientôt ils sont une bonne cinquantaine à manger et à piailler juste en face de nous, et on ne rate rien du spectacle !


On occupe le reste de la journée à se balader dans la forêt et à re-faire trempette dans les eaux chaudes du rio, avant de reprendre le chemin de Contamana.

La Lancha : voyage dans un autre monde

De retour à Contamana, notre préoccupation, c’est de trouver un bateau pour aller jusqu’à Iquitos. Les bateaux qui font la liaison, les lancha, sont en fait des sortes de cargos – barges qui transportent avant tout des marchandises, et en plus des passagers. La première particularité de la lancha, c’est qu’elle n’obéit à aucun horaire, le départ, c’est quand le bateau est chargé et qu’il y a assez de monde ! Les lancha partent de Pucallpa et marquent l’arrêt à Contamana, mais impossible de savoir quand passera la prochaine ; à quelle heure, mais surtout quel jour, tout ça ne peut pas être anticipé. Il faut se rendre régulièrement à l’embarcadère pour savoir si une lancha est annoncée. Le vendredi soir, de retour du parc, rien, et aucune info pour les jours à venir. Le samedi, on croit savoir qu’il pourrait y avoir un bateau dans la journée, mais finalement non. Le dimanche, on nous dit qu’il ne faut rien attendre avant le mardi, car aucun départ ne se ferait de Pucallpa le week-end. Ce qui complique beaucoup les choses, c’est que personne ne sait rien, mais que chacun a sa théorie : on ne te dira jamais « je ne sais pas quand passe la prochaine lancha », on te dira plutôt « oui oui, demain, vers 16h », alors qu’en fait, NADA… ! Finalement, le dimanche après midi, branle – bas de combat, une lancha est annoncée pour 22h ce soir ! On se poste donc à l’embarcadère, et on attend… 23h, minuit, 1h… rien. Un mec bien informé (encore un) nous affirme que la lancha ne passera pas avant 7h le lendemain, car elle est actuellement amarrée quelque part, et qu’on ferait mieux d’aller dormir et de revenir… On se dit que mieux vaut ne pas bouger (d’ailleurs autour de nous les gens installent leurs hamacs pour patienter), et on fait bien, car quelques minutes plus tard, qui voilà… la lancha !! Embarquement immédiat !


Et c’est parti pour 3 jours et 4 nuits de trajet jusqu’à Iquitos, à travers l’Amazonie. L’ambiance est vraiment particulière, il règne sur le bateau une sorte de torpeur permanente (on ne dort pas très bien la nuit, et le jour, on a l’impression de n’être jamais totalement réveillé !), propice à la contemplation. Sur les rives de l’Ucayali, la forêt défile, interminable. Dans le fleuve, on aperçoit parfois les dauphins gris et roses qui pullulent dans la région. De temps à autre, on passe au niveau d’un village, quelques cabanes en bois tout au plus, totalement perdues dans la végétation. La lancha s’arrête dans la plupart d’entre eux, et à chaque fois, c’est l’évènement, tant pour les passagers qui apprécient de rompre la monotonie, que pour les habitants : tout le village accourt sur la berge, on charge et décharge des marchandises, une file de vendeurs de nourriture monte à bord… On réalise à quel point ces villages sont isolés : dans un sens ou dans l’autre, la première vraie ville est à 2 jours de bateau (moins en bateau rapide, mais il y en a peu et c’est cher pour les habitants), et la vie ici s’organise au rythme des passages des lancha. Et encore, situés en bordure du fleuve, ces villages ne sont pas les plus isolés, les bateaux les connectent au reste du monde ; on ne peut qu’imaginer la vie particulière dans les villages éloignés des fleuves.




Outre l’observation du paysage, l’autre intérêt de la lancha c’est les multiples rencontres dont le voyage est émaillé. La présence de gringos (le terme n’est pas péjoratif) étonne (on n’est que 6 sur environ 200 passagers, il y a aussi à bord deux Italiens et deux Suisses), et nombreux sont les gens (et les enfants !) qui viennent nous parler, pour en savoir plus sur ce qu’on fait là, ce qu’on pense du Pérou, de l’Amazonie, nous poser des questions sur la France… Nombreux aussi sont ceux qui tiennent à nous aider ou à s’assurer que tout va bien pour nous : on nous file un coup de main pour raccrocher le hamac, on vient nous prévenir que c’est l’heure de la bouffe… Au final on a l’impression d’avoir parlé avec quasiment tout le monde sur le bateau, les échanges sont nombreux, facilités aussi par la promiscuité.



Car du point de vue du confort, la lancha c’est le niveau 0 de ce qu’on peut imaginer. En fait, c’est difficile à décrire : 200 personnes entassées sur le pont, une multitude de hamacs dans tous les sens, dont les cordes s’entremêlent, des matelas sous les hamacs pour les enfants, une montagne de sacs et de bagages en tout genre, ajoutés aux marchandises diverses et variées du bateau (matériel, bouffe et en particulier quelques tonnes… d’ail !) Quant au bateau lui-même, c’est une ruine… des pans de rouille se détachent des parois, on se demande comment il fonctionne encore ! Et quand il pleut (on est au début de la saison des pluies), c’est l’inondation générale : il n’y a pas de fenêtre aux ouvertures dans les parois, on tend bien quelques bâches, mais l’efficacité est relative, surtout quand le vent se met à souffler (D’ailleurs à un moment la tempête se déclenche alors qu’on arrive à un village, et on se prend carrément la rive de plein fouet… Le choc surprend, mais pas de dégât). Mais bon, la pluie c’est pas grave, à la fin de l’averse le soleil sèchera tout ça !

Aucun confort, donc, mais tout le monde ici voyage avec la lancha, car au moins, c’est pas cher : 100 soles (30 euros) les 4 jours de voyage, avec tous les repas inclus (Il faut juste prévoir sa gamelle. La bouffe est basique, le repas type c’est bouillon de poulet ou poulet-riz-banane, mais au moins c’est frais, les poulets sont exécutés et plumés à bord !!).

Bref, une chose est sûre, le voyage en lancha c’est vraiment spécial !! On ne le ferait pas tous les jours, mais c’est une expérience à part (qui d’une certaine manière n’est pas sans nous rappeler nos 4 jours dans le transsibérien) qu’on ne regrette pas et qu’on n’est pas prêts d’oublier.

Iquitos, au bout du monde

On débarque un beau matin, tôt (vers 5 h du mat’…) à Iquitos, la (grande : environ 200.000 habitants) ville de l’Amazonie péruvienne. Ici, c’est le bout du bout du Pérou, en fait un bout de Pérou qui n’a que peu à voir avec le reste du pays. Un centre ville doté de belles (mais défraichies) demeures du 19<sup>e</sup> Siècle, un quartier (Belen) de cabanes en bois sur pilotis dans une zone inondée pendant la saison des pluies, un marché ultra-animé où se vendent quelques-uns des produits spécifiques de la région (viande de crocodile, de tortues, énormes poissons pesant jusqu’à 20 kilos, fruits du coin tels que le camu camu ou encore l’aguaje…), une promenade assez agréable (le Malecon) face au fleuve pour passer la soirée autour de quelques piscos sour (après la lancha ça fait plaisir)… Et c’est à peu près tout. Mais si on vient à Iquitos, c’est surtout pour en faire notre point de départ avant une incursion dans la forêt, puisque, comme on l’a dit, la ville est totalement cernée par la jungle et totalement coupée du reste du monde.



Réserve Pacaya Samiria : deux jours en immersion dans la selva

Les possibilités d’excursions sont nombreuses, et les agences de guides plus nombreuses encore. On passe un bon moment à en choisir une qui nous inspire un peu confiance (à Iquitos, c’est du grand n’importe quoi), et on opte pour deux jours du côté de la réserve Pacaya Samiria, une énorme portion de jungle (2 millions d’hectares) où la biodiversité est particulièrement protégée, et où les chances de voir différentes bestioles sont plus importantes.

Il faut 5 heures pour rejoindre l’entrée de la réserve : 1h30 de voiture pour rejoindre le port de Nauta, à 100 kilomètres d’Iquitos (c’est la seule et unique route de la région), puis 3h30 de bateau sur le rio Marenon (affluent de l’Amazone). On part avec un guide, Jonathan, et avec un conducteur de pirogue, Viktor, et on rejoint un hameau à l’intérieur de la réserve (Buenos Aires, mais rien à voir avec la capitale argentine !) qui sera notre camp de base pour ces deux jours.



Au programme, marches dans la jungle à la recherche des petites bêbêtes (on trouve des singes, un petit paresseux, et même une anguille électrique ! Et puis un énorme hibou à crête -en fait, mise à jour, c’est une « buse harpie »-, des piverts…), balades en pirogue sur le rio (l’occasion de voir encore d’autres oiseaux : hérons, martins-pêcheurs, faucons…) , pêche au piranha (ouais, même qu’on s’en n’est plutôt bien sortis, et on a pu goûter nos piranhas au barbecue !), baignade avec les dauphins (et avec les piranhas, mais en fait ils n’attaquent pas l’homme, à moins qu’il y ait beaucoup de sang), promenade nocturne dans la jungle (on en connait une qui ne faisait pas sa maligne, surtout quand le guide à dit : « allez, on va chercher les araignées », avant d’ajouter : « y’a pas spécialement de règles de sécurité, juste regardez bien où vous marchez et surtout, surtout n’attrapez rien à la main »), déluge amazonien (on s’est pris une de ces averses… Le genre où après tu essores tes fringues et tu vides tes bottes des quelques litres qu’elles ont récupérés)… Bref, un super programme ! La seule déception, c’est qu’on n’a pas réussi à trouver les alligators qu’on a pourtant cherchés avec attention le long du rio… Mais la nuit était trop claire, ils ne sortent que par nuit noire… Pas d’anaconda non plus, mais là on nous avait prévenu que c’était très compliqué… Tant pis !


On repart enchantés de cette excursion, bien fatigués aussi : la découverte de la jungle, ça se mérite, et on le paye entre autres de plusieurs dizaines de piqûres de moustiques ! La suite : retour à Iquitos, puis le lendemain, à Lima… En avion cette fois !!

Pour retrouver une version vidéo de notre exploration de la Selva péruvienne, rendez vous sur notre blog de voyage !

bonjour

superbe description de ce voyage en amazonie. Les photos sont tres belles et donnent bien la synthèse de cette magnifique contrée du Perou. Il est evident que ce sera un inoubliable souvenir.

on peut ajouter que Iquitos est atteignable egalement a partir de Tarapoto. Les lanchas sont identiques, certains bateaux sont plus recents et plus rapides ( tout est relatif ), mais le “confort” est identique…

el nino

Merci ! C’est effectivement un souvenir incroyable !

Oui le voyage en Lancha est possible de Tarapoto aussi, il est un tout petit peu plus court je crois !

Bonjour,

Merci de ce partage, ce doit être un souvenir mémorable.

Sympa les photos :slight_smile:

Myriam

Bonjour El Nino

On suppose que tu voulais dire à partir de Yurimaguas pour aller à Iquitos.
Tarapoto est à 130 km de Yurimaguas et il faut compter 2h30 en voiture ou environ 3 h en bus pour rejoindre le port de Yurimaguas.
Cordialement

bonjour Ladrech

oui bien sûr, j’ai fait un raccourci, mais chacun sait que tarapoto n’est pas sur le rio…ce serait difficile d’y trouver un bateau.Si j’ai noté Tarapoto, c’est parce que c’est l’interface avec le circuit routier principal,… le passage obligé…

cordialement

el nino

Bonjour Kikisbackpackingtour,
Retrouvez votre carnet, et bien d’autres !, dans notre dossier “Les carnets de voyage de la communauté Routard”.

Nous y avons rassemblé les meilleurs carnets de voyage récemment postés par les membres de la communauté de Routard.com : une vraie source d’inspiration pour vos futurs voyages !

Sabine de Routard.com

Merci !! :wink:

bonsoir;
belle epopée merci de nous la faire partager avec des photos de reve.
Pouvez vous me conseiller par rapport à l’argent faut il changer un maximum
Ne risque t on pas le vol … quelles précautions avez vous prises ?
je parle peu espanol , peut on se debrouiller avec de l’anglais ?
merci

Bonsoir Harokat76

Merci pour ton message !

Pour l’argent liquide, il y a des distributeurs à Puccalpa et à Iquitos. Contamana on ne se souvient pas trop, on en jurerait pas.

On a donc pu retirer assez régulièrement, et on prenait 700 soles à chaque fois (environ 200 euros), donc on n’avait jamais des sommes trop folles sur nous.

Les risques de vols en Amazonie ne nous semblent pas plus élevés qu’ailleurs. On n’y a eu aucun problème. Sur la lancha elle même, bien sur on gardait l’argent sur nous mais il n’y avait pas de risque de vol particulier. On ne surveillait pas vraiment nos sacs quand on partait en vadrouille dans le bateau, les voisins étaient plutôt du genre à garder un oeil dessus qu’à piquer dedans ! L’ambiance à bord était vraiment super. On a lu dans un guide qu’il faut se jeter sur une cabinet pour y enfermer son sac : pour nous c’est totalement faux ! Les précautions de bases (les mêmes que dans le métro à Paris) suffisent à notre sens.

Pour la langue, en Amazonie l’anglais est très peu répandu. Il va falloir se débrouiller pour baragouiner un peu d’espagnol ! Mais rien de mieux que d’apprendre sur le tas !!

Bon voyage et n’hésite pas si tu as d’autres questions !!

Célia et Nicolas

pour ce témoignage ! Je m’apprête à faire le même voyage avec mon copain et on a quelques questions pratiques. Où avez-vous acheté votre hamac et moustiquaire ? Sur place ou à Lima ? Quelle agence avez-vous finalement choisie pour la réserve de Pacaya Samiria ? Et quels étaient les prix ? Merci beaucoup pour votre aide !

Salut Juliette

merci pour ton message.

pour les hamacs le plus simple est de les acheter à puccallpa, au marché près du fleuve. Tu peux aussi y trouver des moustiquaires. Sur la lancha pas besoin de moustiquaire, quand le bateau avance les moustiques ne suivent pas !

Pour la réserve pacaya samiria on est passé par l’agence Amazon golden snake, rue Antonio raimondi. Ils sont très sérieux. le prix c’était 250 soles par jour et par personne - pas donné mais dans la réserve c’est plus cher car il y a le droit d’entrée et plus d’essence pour le bateau.

sur notre blog on a ajouté à ce récit un encart infos pratiques à la fin qui peut te renseigner.

bon voyage !

Celia et Nicolas

Bonjour,
merci pour votre retour de voyage. Avec ma fille,nous pensons aller à Tarapoto en avion puis Yurimaguas pour arriver à Iquitos. Deux questions : aviez vous fait le vaccin contre la fièvre jaune et pris des anti paludéens ? Merci

Bonjour,

Nous avions fait le vaccin contre la fièvre jaune avant de partir et emporté les médicaments anti-palu mais nous ne les avons pas pris.
A la période où nous y étions, il n’y avait pas de risques particuliers (décembre)
Vous pouvez avoir des renseignements plus précis en appelant l’institut Pasteur ou le centre de vaccination air france.

Bon voyage !

bonjour Prunel

Il serait intéressant de savoir de combien de temps vous disposez pour visiter la région Tarapoto, Yurimaguas,
On y a fait de nombreux séjours et avons plusieurs amis ou adresses qui pourraient peut-être vous interesser
par ex cascades, laguna azul pour y déguster des tilapias , rencontrer des communautés de femmes cultivant et travaiilant le cacao , ou participer à la vie d’une famille vivant dans la région de Yurimaguas, et qui propose des hébergements (www.yacuruna.skyrock.com).Si vous êtes interessés, on pourra vous donner plus de renseignements.
Cordialement

Bonjour à vous deux
superbe topo pour cette région que je ne connais pas et qui est un projet futur pour moi
C’est très clair…je m’en inspirerai
Merci encore et bonnes excursions
philippe

Merci pour ce message ! Bon futur voyage en Amazonie, c’est une superbe découverte qui vous attend !

bonjour
j’ai passé 3 jours dans la Selva a partir de las Lagunas.
Je suis parti en bateau rapide du Yurimagua.
Et mon guide (Ribert Sinty Pina) m’a organisé pour moi seul un petit périple en pirogue.
Le point d’orgue en a été la laguna verde.
De jour c’est un étang couvert de jacinthes d’eau mais le soir cette gigantesque étendue se couvre de lucioles à tel point que l’on ne sait plus ou se situe le ciel étoilé et le lac.
sans compter les bruits de la jungle…
mon guide m’a donné des numeros de tel et facebook : Nancy Sinti Caritimari et un autre Manuel Ramirez Caritimari.
C’est très rustique, on dort sous les moustiquaires à même le sol, on mange les pirahnas que l’on a peché et on peut meme boire l’eau qui s’écoule des lianes tranchées.

Voici ci dessous le petit récit que j’ai fait de ce voyage

Récit de voyage au Pérou

Arrivée Lima, ville incontournable, bruyante, polluée, j’y dors une nuit dans le quartier sécurisé de Miraflores.Chaque grande maison à son gardien, les grilles aux fenêtres et les cadenas sont omniprésents.Des quartiers entiers sont réputés très dangereux.La police est partout.

Direction la gare routière, un bus couchette mettra 31 heures au lieu de 25 pour arriver à Tarapoto en passant au travers de la cordillère à 4300 m d’altitude.
Mal de crâne épouvantable qui ne cessera qu’en redescendant.Enfin arrivée à Tarapoto. J’y resterai quelques jours pour explorer la region.Cascade de Carpishuyacu, Castillo de las lamas…Je fais un saut de puce en avion pour Chachapoyas, village magnifique à taille humaine de là un minibus m’amène à un petit village, point de départ pour un trek vers les chutes d’eau de Gocta, 771 mètres de haut, en 2 sauts.

Puis c’est la visite de Kuelap.Cité inca fortifiée sur un plateau dominant les environs.On y accède par un téléphérique de 4 km.
Dans les rochers au dessous de nous, des cavernes contiennent des squelettes. C’est le cimetière du village voisin.Plus facile que de creuser dans la montagne, les terrains plats et terreux sont réservés aux cultures.

Kuelap çe sont d’imposantes murailles au milieu des arbres, des restes d’habitations circulaires, dans lequelles on aperçoit la pierre à broyer le maïs, un petit tunnel de 30 centimètres, recouvert de dalles de pierre partage le sol en 2 parties inégales.C’est là dedans que sont élevés les cochons d’Inde appelés ici “Cuy”.Redescente au bus qui nous ramène à Chacha.
Puis retour à Tarapoto en avion. Un petit Cherokee Cheyenne III 9 places.Le pilote a l’air de bien s’amuser. Il joue à saute mouton avec les nuages. Piqué virage accentué…j’adore.

Le lendemain destination yurimaguas, en minibus, ville sans intérêt si ce n’est le port d’embarquement pour Iquitos et l’endroit ou j’achète mon Hamac.

Demain autre étape de mon voyage, la réserve de Pacaya Samiria.Debout 00:30 Dimanche 8 octobre, mon moto taxi me dépose sur un embarcadère branlant. Destination las Lagunas.Je monte à bord d’un bateau rapide qui mesure environ 25 mètres pour 3 de large.2 moteurs totalisant 450 chevaux assurent la propulsion.

Avec ça, 5 à 6 heures de navigation et on arrive plus vite qu’une Lancha qui mettra presque 24 heures pour faire le même trajet.100 personne avec les poules, les régimes de bananes et tout un assemblage hétéroclite de marchandises sont chargés à bord.Je me coince tant bien que mal entre une mama endormie et un sac d’oignons rouge et c’est parti.
Vitesse de hors bord, sans radar ni gps dans une nuit à peine éclairée par une demi lune.Pour éviter au froid de rentrer, des bâches en plastique font office de fenêtre, on les roulent lorsque la chaleur arrive.Dans la nuit le bateau ralenti sérieusement… Je lève la bâche et constate qu’un épais brouillard couvre le rio…on navigue à vue en longeant les berges.

Arrivée à Lagunas, mon guide m’y attend et m’invite chez lui pour déposer mon sac à dos principal et préparer nos 3jours dans la Selva.L’accueil est chaleureux, les cousins, grands parents, et une ribambelle d’enfants rentrent et sortent… La femme de Rimbert Sinty Pina me dit : “les enfants c’est l’allégresse dans la maison”, en effet …les plus grands s’occupent des plus petits sans distinction d’appartenances à l’une ou l’autre des familles et il y a du bruit , des rires et des pleurs vites consolés.La maison c’est un grand toit de tôle ondulée et quatre murs en planche percés de portes, occultées par un rideau.Le sol est en terre battue.On dors sur des nattes au sol ou sur des lits de planche sans matelas.Dans la pièce commune, on fait aussi la cuisine sur un foyer à hauteur d’homme. Pas de cheminée les fumées s’échappent par le toit.Les chambres en sont séparées par des parois de bois et des rideaux.

La salle de bains, c’est dehors, quelques pierres plates, posées sur la terre, une bassine que l’on remplit en tirant l’eau du puits avec un seau… Une gamelle pour s’asperger…Pendant que je me lave, les canards en profitent pour venir patauger dans la boue.La “salle d’eau” C’est aussi l’endroit où l’on lave le linge de toute la famille qui vit sous le même toit.

Un petit déjeuner m’attends, potage, poulet , riz et bananes frites.
Le ménage est fait par les canards, les poules et les chiens qui traînent partout dans la maison.
Mon guide me prête des bottes en caoutchouc.Dans la jungle pas de chaussures, les bêtes peuvent y rentrer et le sol est quelquefois spongieux.

Départ à 8 heures en pirogue à moteur.
On accoste 1 heure plus tard sur une berge boueuse pour y établir notre premier campement rudimentaire.
Rimber Sinty Pina, mon guide, coupe á coup de machette quelques branche pour la structure de notre abri : Une bâche sur le sol une autre au dessus et on installe les moustiquaires.Pas de matelas c’est direct sur le sol.Puis deux branches en Y enfoncées dans le sol, un branche transverse servira de support à la marmite en aluminium.
On ramasse du bois sec, il y en a partout, et on allume le feu.
Rimber me montre des petites noix tombées à terre, il en ouvre plusieurs avec son machette et en extrait des larves de lucioles qui serviront à pêcher les piranhas.
Premier lancer et c’est un énorme poisson qui mord à l’hameçon , avec quelques autres plus petits, il nous servira de repas à midi.
Il faut dire que les piranhas sont généralement de la taille d’une gode. Donc rien à bouffer, mais c’est délicieux

.Ces bestioles sont incroyables, un lancer et aussitôt c’est une ruée sur l’appât.
Lorsqu’il ôte l’hameçon, par précaution , Rimber le fait avec une pince, en effet les Pirahnas sont tellement vifs que même hors de l’eau ils s’attaquent aux mains…ils peuvent vivre plus d’une demie heure sur terre. Leurs dents sont des rasoirs extrêmement affûtés et une blessure dans la Selva cela s’infecte très vite.
En accompagnement des Pirahnas frits, Rimber prepare du riz, des patates, de l’oignon rouge et quelques tomates, le tout dans la marmite. À peu de choses près ce sera le même repas matin midi et soir.
Plus tard Lorsque l’on n’aura pas péché suffisamment de piranhas , il ajoutera des œufs frits à la préparation.
On repars l’après midi en pirogue voir le lagon vert, une étendue d’eau recouverte de milliers de jacinthes d’eau.C’est splendide une étendue de Jade constellée de gouttes d’eau scintillantes au soleil.
Le petit rio dans lequel se faufile la pirogue est parsemé de troncs d’arbres et de débris végétaux, de chaque côté les branches tombent dans les eaux noires. De temps à autre on voit Martin pécheurs et aigles pécheurs mais aussi des singes, des papillons…Pas de crocodiles on est trop près des habitations, il faut s’éloigner davantage au cœur de la Selva à au moins une journée de pirogue.
Les cris des animaux sont omniprésents, y compris la nuit.
Dans la Selva, le silence n’existe pas !
Puis détour à travers de multiples canaux vers le lagon bleu, appelé ainsi à cause de la réverbération du ciel.
Retour au campement et préparation du repas sur feu de bois
.Il est 18:00 il fait nuit. Dès lors des milliers de grillons se font entendre, de grandes chauves souris tournent autour du campement.

Les serpentins anti moustiques et mon repellent me mettent à l’abri de ces sales bestioles que j’entends tourner autour de moi en permanence.
Diner terminé on repart en pirogue vers le lagon vert sous un ciel étoilé magnifique.
Et là, spectacle grandiose, le lagon est entièrement recouvert de milliers de lucioles qui étincellent répondant au scintillement des étoiles, tandis que le concert des oiseaux de nuits, des criquets et des crapauds résonne de toute part.
Le son et lumière de la Selva
.Le temps suspend son vol, on ne dit rien, on contemple ce spectacle magnifique !
Probablement le meilleur souvenir du Pérou.

Arrêt sur le chemin du retour, le moteur est coupé, on continue à la pagaie. On accoste de nuit dans l’embouchure d’un petit rio boueux.
Rimber est aux aguets, il me fait signe de marcher sans bruit, soudain un serpent se faufile devant lui, pas eu le temps de le voir.
Puis plus loin une tarentule accrochée sur l’écorce d’un arbre.
Autour de nous des bruits inquiétants que l’on sent tout proche dans la nuit.
La frontale n’éclaire pas grand chose tellement la foret est dense.
On continue un moment et mon guide fait demi tour, il voulait me montrer quelque chose, mais je n’ai pas compris ce que c’était .

Retour au camp de base, les chauves souris nous frôlent, on se glisse chacun sous sa moustiquaire.Au lever du jour vers 5 heures, je vais chercher du bois pour faire cuire le petit déjeuner, les toasts à la confiture et le thé au lait ce sera pour plus tard.Œufs frits avec du riz, un peu d’oignons rouge…Le camp est vite démonté, la pirogue chargée, c’est parti pour le prochain campement.

La pirogue s’engage dans des rios de plus en plus étroits.
Par moments il faut tailler les branches qui encombrent la rivière.
Bientôt, on accoste pour une marche de plusieurs heures dans la Selva.Rimber me montre un arbre de plus de mille ans, si haut que je n’en distingue pas le faîte.Des lianes gigantesques en descendent, quelqu’un les a réunies pour en faire une balançoire géante et des traces de campement ancien sont visibles tout autour.Un peu plus loin un arbre d’un mètre de diamètre a été abattu transformé en planches épaisses et aussi longues que le tronc.
Rimber me dit que c’est pour faire une pirogue ?
On est alors á une journée de bateau de la plus proche habitation ?
L’explication, c’est qu’à la saison des pluie l’endroit où nous sommes sera un marécage.
Ce sont des chasseurs pêcheurs qui sont venus jusque là.
Ils ramèneront les éléments par flottage.

J’ai un peu soif dans cette ambiance chaude et humide…il doit bien faire 35°C.
Mon guide me montre une liane rouge, la tranche nette d’un coup de machette et l’on boit l’eau qui en coule abondamment.
Des bambous ont la même capacité à stocker l’eau en grande quantité.
Manger dans la Selva est plus difficile, ce sont des larves, des racines, quelques rares fruits.

Sur le chemin de retour, quelques traces de Jaguar anciennes, de jolies araignées venimeuses.
Des plantes médicinales qui soignent le mal au ventre, le cancer, la vue etc… J’en profite pour dire à mon guide médecin de la jungle, que j’ai une oreille déficiente.
Peu après il me montre, accrochés à l’écorce de branches pourries des petits champignons bruns foncés en forme d’oreille.
Il les récolte et le soir il les fera doucement cuire dans une feuille de bananier en extraira le jus qu’il me mettra dans l’oreille.
Le lendemain matin même chose.Effectivement j’ai ressenti une légère amélioration.
Facile à contrôler puisque la veille au soir. Mon oreille droite n’entendait pas du tout les grillons.

Toilette dans les eaux boueuses du rio, quelques petits poissons viennent me goûter les jambes…Petit déjeuner, repli du camp, et un peu de pêche pour le repas du midi.

Sur le chemin du retour on croise de nombreux pêcheurs, la quantité de poissons qu’ils ramènent dans leurs filets est impressionnante mais ce ne sont pas des pirahnas.

Retour en pirogue jusqu’à la maison.

Mon trek dans la Selva s’est achevé. Expérience interessante. J’ai surtout découvert la vie des péruviens de la Selva.

Prochaine étape descente de l’amazone depuis las Lagunas jusqu’à Iquitos en Lancha.
En fait à cet endroit le rio ne s’appelle pas encore amazone.
La “Lancha” c’est une barge de transport, au pont inférieur les marchandise au supérieur les passagers avec accrochés dans tous les sens les hamacs.
Toutes les couleurs de l’arc en ciel y sont.
C’est lent, bon marché, il y a des douches alimentées par l’eau du fleuve.
Les repas matin midi et soir c’est poulet riz patates. Le matin toutefois il y a une boisson chaude étrange, particulièrement mauvaise à base de clou de girofle et autre chose indéfinissable.
Dans ces repas les portions sont énormes, je partage la moitié de mon assiette (apportée de France avec les couverts) avec qui veut bien.
Au moins le poulet est frais puisqu’il y en a à profusion vivant dans la cale.
M’étonne pas qu’ils soient si trapus les péruviens. Courts sur pattes gros et gras.

Curieusement dans ce pays qui produits des légumes et fruits à foison, la table des restaurants n’en contient pas.
Le régime c’est poulet ou porc avec patates riz bananes frites.

A Cusco c’est Alpaga en brochette.

Le temps s’écoule au rythme de la Lancha, les rives sont parfois très proches parfois lointaines.

On parle, on échange nos récits de voyage avec les quelques occidentaux présents. A chaque village la Lancha accoste brutalement dans la berge et se maintient en place moteurs tournants pendant que l’on charge et décharge régimes de bananes, oignons rouges et marchandises diverses.
De temps à autre le bateau ralentit pour permettre à une pirogue à moteur de décharger sa marchandise ou d’en prendre tout en continuant à naviguer.3 jours et 2 nuits à bord.
C’est tellement long que finalement je n’irais pas á Iquitos en Lancha, je m’arrêterai á Nautas. La première ville reliée à Iquitos par route. Je gagnerai ainsi une journée de route.

En effet Iquitos est une très grande ville (on m’a donné le chiffre de 200.000 habitants) mais n’est pas reliée par voie terrestre au reste du Perou.Je débarque enfin, prends un collectivo, ce genre de minibus qui part lorsqu’il est plein et vous amène à destination pour une somme modique.

Curieusement j’y retrouve tous les occidentaux qui ont eu la même idée .
Arrivé sur place je retrouve un couple de Français déjà rencontré à Yurimaguas, nous faisons le petit tour du centre historique de cette belle ville aux nuances coloniales.
L’ambiance y est très animée, le pisco sour délicieux, le marché de bêlem impressionnant.
On y trouve crocodile, tortues d’eau douce, légumes et fruits en quantité, on goûte à tout ce que l’on ne connaît pas.Le caïman, puisque c’est son véritable nom, est un savoureux mélange de poulet et de poisson à chair ferme, grillé nature c’est parfait.

Une balade en moto taxi nous permet d’aller nous baigner dans une eau à au moins 38°C.
Puis retour sur Iquitos.Geraldine et Gilles retourneront en France moi à Cusco.
On se sépare à l’aéroport.
Comme dans tous les aéroports les formalités sont longues…Escale à Lima quelques heures d’attente puis un Autre avion jusqu’à Cusco, ville très touristique car c’est point de départ des treks et du chemin de l’inca, la vallée sacrée qui mène à Machu Pichu.Ici c’est le paradis de l’arnaque à touristes… Mais on s’y attend, c’est l’endroit le plus visité du Pérou.
Dans le centre, de vieilles demeures coloniales et l’inévitable “Plaza de armas” symbole de la présence Espagnole.
Je reprends un collectivo pour me rendre à Ollantaytambo , un joli village tres touristique dans la vallee sacrée à 40 kilomètres de Machu Pichu.
Petit village avec de très belles ruines incas.
Je loue un cheval et pars me balader sur les hauteurs. Mon petit Canasson est un véritable acrobate, il franchit des escarpements , longe des précipices d’eau moins 600 mètres, pour arriver à d’autres ruines incas, des cultures en terrasse avec réseau d’irrigation …
Curieusement j’ai déjà vu ce genre de construction aux Philippines et au Vietnam.

Le lendemain autre balade vers une carrière d’où furent extraites les pierres qui ont servis à la construction de Ollantaytambo , effectivement il y a de grandes et longues pierres taillées en parallélépipède posées ça et là , abandonnés paraît il, lors de l’avance espagnole dans l’intérieur des terres.
Les angles sont parfaits aucune trace de taille, à croire qu’ils ont été polis.
J’ai estimé certains de ces blocs a 20 tonnes et tenté d’imaginer la technique utilisée pour les réaliser et les transporter ; sans succès.
C’est impressionnan
tLe panneau indiquant la direction du Sentier donnait comme indication 1:30 de marche, j’ai mis 6 heures aller retour.

Il me reste quelques jours à flâner, alors direction urumbanba carrefour routier important dans une vallée.
Toujours la place de armas au style coloniale, toujours les restaurants qui vendent du poulet avec du riz et des patates.
Mais dans ce village je découvre un hotel restaurant tenue par une italienne et son mari péruvien .Très bon marché, bien tenu, accueil très sympathique ,j’y ai mangé là meilleur pizza de tout le Pérou.
Le dimanche toute la ville est désertée, c’est le jour du recensement , tous les restaurants, boutiques sont fermées, personne dans les rues, pas de collectivos.Je m’ennuie à mourir.
Aussi le lendemain retour vers Cusco, dernière étape avant de rejoindre Lima, puis la France.
La, je ferais le plein, achats de chocolat brut, de fèves de cacao, de poivre, de curcuma…mon sac vient de prendre 4,5 kilos de plus…
Un autre avion puis une nuit dans cette sinistre ville de Lima …17h heures plus tard Roissy pas beaucoup mieux !

Olivier Longour
2, rue du champ de foire76290 Montiviliers 0617577394

Merci Olivier pour ce carnet de voyage qui fait rêver. Je m’apprête à partir dans l’Amazonie Péruvienne avec un ami en août et je suis à la recherche de guides recommandés. Votre expérience m’inspire beaucoup, et avoir un guide-médecin est un vrai plus pour moi !

Si vous êtes d’accord, j’aimerais vous poser quelques questions : savoir si vous me conseillerez Rimbert Sinty Pina, et une idée approximative du coût de votre excursion.

Je suis disponible par messagerie sur ce site du Routard, par mail : yoannmoess@gmail.com ou par téléphone : 0698410666.Je vous remercie d’avance,Bien à vous,Yoann

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