Bien sur , je ne demande pas qu’on soit d’accord avec moi, et je ne cherche pas la polémique, je souhaite juste donner mon opinion et heureusement que tout le monde n’a pas la même. Mais bon, comme j’ai rarement lu de critiques negatives sur Cuba, j’ai pensé qu’il serait peut-etre interessant d’avoir un autre son de cloche.Alors à qui s’adresse Cuba? Pour moi, aux personnes, qui ont de l’argent parce que c’est un pays hors de prix, pour le routard qui voyage à l’ancienne avec trois francs six sous, c’est à dire pour moi le vrai routard,celui des années 70, 80.J’ai voyagé dans 85 pays et c’est le seul que j’ai vraiment trouvé difficile d’un point de vue financier. Une casa particulares, est au même prix qu’une chambre chez l’habitant à Paris dans des familles d’accueil, idem pour les repas autour de 7 euros. Leur cout de revient, pour la famille cubaine est à peine de 1 dollars, j’ai calculé en me réferant aux prix que chaque famille m’a donné sur le cout des aliments. Pour ma part, je me nourrissais de façon locale, je n’ai mangé que deux fois en payant dans une casa en payant et je n’ai pas trouvé les repas, si extraordinaire, ni si copieux. Je les ai trouvé identique à ceux des restos locaux, riz frijolles et viandes, sauf qu’'au resto vous payez entre 1 et 2 dollars et vous pouvez choisir votre plat.
De plus sans voitures, vous ne profitez pas du plus beau à Cuba, la nature. Car les villes franchement ne meritent qu’une heure de visite au max, sauf la havane, 2 jours. Une ville qui m’a donné l’impression d’etre dans un film de science fiction, une ville detruite après une guerre atomique, mais interessante.
En faites je me suis ennuyée pour la première fois de ma vie. je n’aime pas la musique cubaine, et je ne bois pas d’alcool et rester des heures sur une plage bof, et par ça que faire ? Moi ce qui m’interesse c’est le contact avec les locaux et pour la première fois dans un pays hyspanophone, j’ai trouvé qu’il était difficile d’avoir un contact autre que financier.
Alors certains vont dire mais alors pour etes vous allez à Cuba ? et bien parce que je devais y prendre des cours d’espagnol puisque c’était le seul pays hispanophone avec la republique dominicaine que je ne connaissais pas. Mais 2 jours avant mon arrivée, ma prof d’espagnol ma laissé tombée, découragée, j’ai décidé de visiter le pays.
Sincèrement, si vous n’avez ni argent, ni voiture, si vous n’aimez ni la musique, ni l’alcool et que vous connaissez les autres pays d’amériques latines, Cuba n’est pas très interessant.
J’ajouterais que j’ai trouvé totalement choquant immoral de payer non pas deux fois plus que les cubains comme dans la plupart des pays non européens mais jusqu’à parfois 50 ou 100 plus. Pour moi, Cuba est le plus grand pays capitaliste. Oui certains Cubains gagnent un salaire misérable mais ceux qui travaillent avec les touristes, se font beaucoup d’argent. ils possèdent, des ordinateurs ,( bien qu’internet à Cuba c’est un peu les années 90) des iphones, ils sont propriétaires de leurs maisons…
Je le repéte, je ne cherche pas la polémique , mon experience est personnelle et j’aurais aimé pouvoir lire un avis plus mitigé sur Cuba avant de Partir. J’ai encore plein de choses negatives à dire et quelques petites choses positives, mais bon, le mieux c’est que chacun se fassent son opinion, tout en ayant celle des autres.
le revenu des cubains etant médiocre, le seul moyen pour le pays de lever un impot est de faire payer, en devises, les touristes pour se procurer l’argent nécéssaire à toutes les importations grace auxquelles le pays survit
oui, Cuba est un pays cher : plusieurs explications
l’embargo, bien sur…mais il est pas seul
la désorganisation née du socialisme, le peu d’entrain des cubains à travailler pour peu d’argent
les difficultés (et je pese mes mots) de la vie de tous les jours
oui, il y a une classe privilégiée, pas les dirigeants du pays mais ceux qui sont en contact avec le touriste, celui qui amène les devises qui permettent de tout acheter… les restaurants, les casas, les personnels hoteliers, location de voiture, partout ou il y a un cuc à gagner
c’est cher, oui… car, au final, c’est nous qui payons les impots, ni plus ni moins
en retournant le problème dans tous les sens, pas de solution…
Mais c’est le seul pays dans le monde qui agisse de cette manière et pour un pays qui se dit communiste, j’ai trouvé que c’était le pays le plus inégalitaire du monde et leur système risque un jour de crée une révolution entre ceux qui profitent du tourisme et ceux qui n’en profitent pas. Même le venezuela, n’abuse pas autant des touristes
Votre témoignage est respectable et n’invite pas à la polémique. Il est exact que Cuba n’est pas un pays bon marché, mais je crois qu’il y a peu de messages ici qui vous diront le contraire. A la chute de l’URSS, Cuba s’est ouvert au tourisme par nécessité vitale. Mais faire cohabiter économie de pénurie et tourisme est un numéro d’équilibriste réalisé au dépend de la population locale. D’où l’apartheid monétaire.Le yuma est avant toute chose un pourvoyeur de devises. Un DAB de CUC sur pattes.
Alors non, on ne vit pas avec 5€ par jour à Cuba. Il y a même des services hors de prix, comme la location de voiture par exemple. Le logement et la nourriture restent dans le domaine du raisonnable. Le transport collectif aussi.
Il est certain que si vous n’aimez ni le mojito ni la salsa. Ce pays devient limite hostile…
Vous avez visité. Vous n’avez pas aimé. C’est respectable.
Cuba on adore ou on déteste. Pas un pays pour les tièdes…
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Votre témoignage est respectable et n’invite pas à la polémique. Il est exact que Cuba n’est pas un pays bon marché, mais je crois qu’il y a peu de messages ici qui vous diront le contraire. A la chute de l’URSS, Cuba s’est ouvert au tourisme par nécessité vitale. Mais faire cohabiter économie de pénurie et tourisme est un numéro d’équilibriste réalisé au dépend de la population locale. D’où l’apartheid monétaire.Le yuma est avant toute chose un pourvoyeur de devises. Un DAB de CUC sur pattes.
Alors non, on ne vit pas avec 5€ par jour à Cuba. Il y a même des services hors de prix, comme la location de voiture par exemple. Le logement et la nourriture restent dans le domaine du raisonnable. Le transport collectif aussi.
Il est certain que si vous n’aimez ni le mojito ni la salsa. Ce pays devient limite hostile…
Vous avez visité. Vous n’avez pas aimé. C’est respectable.
Cuba on adore ou on déteste. Pas un pays pour les tièdes…[/citation(
Au contraire, Cuba est un pays pour les tiedes, pour ceux qui acceptent tout sans etre choqué.Pour ceux qui acceptent d’etre des vaches à traire.
Et puis, j’adore le japon et pourtant , je ne bois pas de saké et je n’aime pas le théatre No, le pérou et plein d’autres pays qui ont des alcools et des musiques auxquelles je n’accroche pas… Car,ce sont des pays riches culturellement, mais pour moi, Cuba est limité en richesses culturelles. Bien que je pense que La havane a du etre la plus belle ville du monde, après Paris bien sur, avant qu’elle soit détruite par une guerre atomique.ah ah ah
La richesse culturelle de Cuba c’est sa population insulaire, fière, métissée, courageuse dans l’adversité, inventive, sociable. Malheureusement la propagande révolutionnaire occulte l’histoire et la richesse de cette île. C’est dommage.On a rarement de témoignages de gens tièdes vis à vis de Cuba. On y retourne…ou plus jamais !
Nous avons un fossé culturel qui nous sépare allant parfois jusqu’à l’incompréhension. Je le mesure quand il m’arrive d’aborder des yumas en vacances en parlant de leur ressenti.
En ce qui concerne La Havane, il est certain que ça devait être une belle ville architecturalement parlant. J’espère qu’un jour, des investisseurs privés pourront redonner du lustre à cette capitale en état de décrépitude avancée.
Je voyage un peu partout depuis les années '80. Un sac de cuir si petit que je l’apportais en cabine. Il m’est arrivé de dormir sur des plages, attendant le ferry du matin, faire du camping sauvage au milieu d’un troupeau de chèvre, dormir sur le pont d’un bateau. Aucune balise, pas de trajet planifié, j’ai toujours voyagé comme une méduse, au gré des courants, des rencontres, sans même planifier un budget. Bref, avec l’horizon grand ouvert.
Puis je suis allée à Cuba.
Un paradis. Des gens merveilleux. Une sensibilité magnifique. Des paysages à couper le souffle. Mais le choc…
Je me rappelle de mon premier voyage, les militaires sur la plage, dans les rues, veillant à ce que touristes et cubains ne se parlent pas et qu’il n’y ait aucun commerce entre eux.
Les choses ont un peu changé mais la quantité de restrictions et de balises auxquelles sont soumis les gens qui vivent sur/ou foulent le sol cubain est énorme. Cuba, tout en s’ouvrant à l’argent du tourisme, n’assume pas totalement la présence de touristes parmi son peuple comme le font les autres pays. On voit l’effort de les concentrer en des lieux précis, dans des excursions encadrées. Même hors des sentiers battus, le touriste a des balises. J’ai appris à voyager différemment, pas le choix. Et mon sac de voyage a grossi, accueillant des choses à donner.
Pour autant, je ne cesse d’y aller car le cœur des habitants et la beauté des lieux m’ont touché. Mais je m’ennuie parfois de cette liberté que je vivais en d’autres contrées…
Toute la difficulté du régime cubain est de faire entrer le tourisme sans faire entrer la démocratie. Ouvrir ses frontières au tourisme c’est faire entrer le ver dans le fruit (pourri) de la révolution. D’où un encadrement stricte du tourisme par un système militaro-économique. Les généraux sont aussi les leaders du secteur touristique (locations de voitures, hébergements hôteliers). Un mélange des genres peu compatible avec une économie démocratique.
Un système où règne mensonges et corruption endémique…Comme le dit Yoani Sanchez (la blogueuse), il n’y aura pas de nouvelle révolution à Cuba. Un jour le peuple cubain va se retourner et va s’apercevoir que tout s’est écroulé…
Maintenant il faut reconnaître que les quelques avancées depuis ses 3 dernières années sont timides mais elles vont plutôt dans le bon sens. Notamment les mesures migratoires avec la suppression de la carta blanca. Si on peut déjà éviter des traversées hasardeuses vers Miami et ses drames. C’est bien.
Les accès internet, l’assouplissement de l’apartheid cubano-yumas (hotels accessibles, voitures de loc…). Tout ça va dans le bon sens. Il reste du chemin à parcourir. Mais poco a poco…
je suis d’accord avec vous Chavitomiamor, de nombreux analystes de l’amérique latine explique et je suis du mémé avis , que Raoul veut réussir une transition à la viétnamienne. pas de remise ne cause du Parti mais une ouverture à la libre entreprise. Cela explique sa stratégie des petits pas
ou je ne suis pas d’accord , c’est quand vous citez Yoani Sanchez, ce n’est pas vraiment une dissidente, bien sur elle critique le régime mais elle reçoit des fond de USAID,
Pour ma part je considère que Yoani est un alibi du régime. Regardez on est répressif , mais elle peut passer ses mails, regardez on lui a donner le droit de voyager etc…
Pas grave, à part quelques cubains intellectuelles personne la connait à Cuba.
Je lisai il y a une dizaine de jour sur un journal de Miami, un article sur Yoani Sanchez, cela revenez à la considérer comme un suppôt dissimulé du régime cubain.
Amusant, je vais essayer de retrouver l’article
Yoani Sanchez est une épine dans le pied du régime. Peut-être peu connue à Cuba, (mais on ne parle jamais de politique dans ce pays), elle a désormais une stature internationale. Et avant de lui faire des misères, le régime va y réfléchir à deux fois je pense.Je trouve que c’est une femme courageuse. Ses articles reflètent la réalité du terrain. Peut-être pas dissidente mais elle dépeint la révolution avec sarcasme.
Quand on connait un peu Cuba de l’intérieur, on se retrouve dans ses articles.
C’est une petite fenêtre journalistique dans un pays où la presse libre n’existe pas. Un petit souffle de liberté qui fait du bien…
S’asseoir et jouer de la guitare avec de vieux musiciens cubains dans un parc à la Havane… de la démocratie? Visiter et dormir chez des amis cubains de longue date… de la démocratie? Piquer sa tente sur le bord de mer…de la démocratie?
Non, je dirais plutôt: faire entrer l’argent du tourisme sans le touriste. Je ne suis pas si sûre que le touriste représente la démocratie. Il représente surtout l’ailleurs. Le touriste à Cuba représente l’ailleurs dans un pays en circuit fermé, cet ailleurs qui donne aux cubains (comme à nous aussi|!) l’envie d’aller justement ‘‘voir ailleurs’’, élargir son horizon au-delà de ce qui nous a été transmis, de ce qu’on nous a inculqué.
Moi on m’a appris que je viens d’un pays démocratique, c’est en allant voir ailleurs que j’ai l’heure juste, avec mon esprit et ma conscience.
“Il représente surtout l’ailleurs.”
Bein oui, mais “l’ailleurs” c’est la démocratie. C’est bien ça le problème…
Vous voyez chavitomiamor c’est la ou nous sommes en desaccord je pense pas que ce soit une epine.J’ai bien peur qu’au contraire le regime utilise sa presence et ses ecrits.
Aucune influence interieure et à l’exterieure une influence uniquement dans les milieux anticastristes et quelques personnes qui suivent de très près la vie cubaine.
Cordialement
Je ne crois pas du tout à cette théorie de “l’agent double”. Quand on voit ce qu’elle écrit sur la nomenklatura. Je ne pense pas que ça fasse très plaisir au régime. Même si elle n’est pas lue dans le pays.
Elle a déjà été arrêtée par la police, puis relâchée. Je pense sincèrement qu’on réfléchit en haut lieu avant d’aller plus loin…
Avant la nouvelle loi migratoire, elle avait essuyé je ne sais combien de refus de carta blanca.
Ses écrit sont agréables à lire. Une description de la vie cubaine avec ses aberrations tragico-comiques.
Je n’ai jamais parle d’agent double, mais de son utilisation par le regime.
Par contre j’aime bien ce qu’elle ecrit
mbx a écrit: «Moi ce qui m’interesse c’est le contact avec les locaux et pour la première fois dans un pays hyspanophone, j’ai trouvé qu’il était difficile d’avoir un contact autre que financier.(…)Sincèrement, si vous n’avez ni argent, ni voiture, si vous n’aimez ni la musique, ni l’alcool et que vous connaissez les autres pays d’amériques latines, Cuba n’est pas très interessant.»
Cette drôle d’impression d’être perçu comme un CUC sur 4 pattes, il est vrai qu’on ne vit pas çà dans d’autres destinations lors de contacts avec les locaux. On s’y attend quand on côtoie des structures ou services touristiques, bien sûr, mais pas dans nos rapports avec les gens ordinaires du pays.
On se dit: ah, normal quand on est pauvre!
Mais même les plus aisés ont cette perception.
C’est décidément une sensation très déroutante que de se sentir transformer brutalement en PIB au beau milieu d’une rencontre. Moi çà m’a beaucoup appris sur ce qu’est le matérialisme.
“mbx a écrit: «Moi ce qui m’interesse c’est le contact avec les locaux et pour la première fois dans un pays hyspanophone, j’ai trouvé qu’il était difficile d’avoir un contact autre que financier.(…)Sincèrement, si vous n’avez ni argent, ni voiture, si vous n’aimez ni la musique, ni l’alcool et que vous connaissez les autres pays d’amériques latines, Cuba n’est pas très interessant.»”
Tout voyage est respectable, l’important est de voyager pour s’ouvrir.
J’ai voyagé dans des conditions très précaires en Afrique Noire (Mali-Burkina-Faso) et j’ai adoré bien qu’il était très difficile d’avoir des rapports sans “arrière-pensée”
J’ai été au Maroc-Tunisie : les 2 différents mais population qui ne pense qu’à sortir du pays.
J’ai des amis qui sont allés au Vietnam-Indonésie…: beaux pays mais même problème avec le contact avec les touristes.
Autrement pour Cuba, je l’ai déjà dit, je ne vais pas danser (sauf dans les fêtes paysannes quand on tue le cochon)et je ne fréquente pas les pubs, bar …je me couche comme les poules alors que j’adore la nuit et pourtant : j’adore le contact avec les cubains, passer des heures à parler avec les cubains qui vous racontent des tas d’histoires drôles, des histoires d’avant, j’adore les odeurs, les couleurs et les paysages, j’adore leur manière de vivre au jour le jour et quant aux prix.
10 ans que je vais à Cuba : le prix de l’avion n’a pas changé (700€ à 800€ et maintenant avec AF)
On peut vivre et manger à pas cher , pesos cubain :
salade : 6 pesos
avocat énorme : 6 pesos
pizzas sympas : 6 pesos…
le logement : 20cuc/une chambre jusqu’à 3 personnes = 15€
repas (langouste) : 7cuc = 5 euros (je préfère le poisson, énorme 6CUC)
petit déj. (fruits-beurre.-café-omelette-pain…)= 2.30€
et vous trouvez cela à PARIS ?
Et maintenant , je mange gratis(même du steak) je me loge gratis (même dans les casas) et ce ne sont que des échanges sains. Même le loueur de voiture que nous connaissons depuis des années et à qui nous demandons des services occasionnellement (nous prenons bus ou faisons appel aux habitants qui ont des voitures) nous fait des prix.
OUI ON PEUT AVOIR DES RAPPORTS AUTREMENT QUE PAR L’ARGENT A CUBA car maintenant il y a aussi des cubains qui ont plus d’argent que nous en Europe, le savez-vous ?
Ce débat est intéressant, car il évite la polémique.
Je me rappelle une discussion que ma femme est moi nous avions eu à Soroa à l’hôtel MOKA avec un couple de Suisse. Il se présentait comme Routards ayant fait l’Amérique du Sud et Centrale dans tous les sens en vivant chez l’habitant.
Ce couple n’aimait pas Cuba, on n’y respectait pas les Routards, la preuve il était allé manger chez des particuliers et à chaque fois on leur avait fait payer le repas, tandis qu’au Pérou il avait mangé toujours gratuitement dans des familles indiennes.
A aucun moment, il ne se posait la question qu’avec leur niveau de vie de Suisse bien nourri, que payer était normal.
Ce comportement de Routard existe malheureusement, vivre au crochet d’un peuple pauvre comme un bernard lermite.
Je suis d’accord avec les trois Internautes du dialogue, les cubains regardent les touristes comme des vaches à Cuc. En partie de la faute des touristes qui aiment flamber devant eux (même si souvent leur voyage sont les économies d’une année de travail) mais aussi des cubains qui ont vite appris la naïveté de ces touristes.
Mais si vous revenez souvent à Cuba que vous vous liez vraiment d’amitié avec des familles, c’est tout autre. Sisy a raison vous passerez des soirées formidables, peut être que c’est vous qui paierez le rhum, mais bien souvent ils vous auront offert le cochon grillé. Et vous vous apercevrez qu’on peut à Cuba avoir des rapports autres que gâchés par l’argent
oui “BARBIBULE” a raison : quand je suis allée en Afrique, on m’a offert et on ne m’a rien demandé et il me semblait qu’il était normal de donner “un petit quelquechose” , quand vous vous retrouvez dans une maison en terre sans rien, seulement la terre et on vous donne à manger…Je sais même que certaines personnes dans les refuges de montagne : passages obligatoires pour faire certaines randonnées prennent toute la nourriture et ne laissent rien aux suivants. Eh bien c’est pareil partout, Afrique, Indonésie, CaraÏbes ; je veux tout et je ne donne rien.
Bonjour
absolument d’accord avec toi et sur le sens de ton titre.
Mais rassure toi, tous ceux qui sont ici, ne sont pas des Routards Back Pakers, NON ! ce n’est pas parce que l’on est sur le forum du routard que l’on en devient un …loin de là … c’est un tout autre état d’esprit.
A part Sinkly, et 1ou 2 pseudos tout les autres n’en ont rien à faire de Cuba, de son peuple et de sa misère permanente. Ils ne vont à Cuba pas pour faire du tourisme, ni pour l’amour de Cuba, seulement pour leur plaisir perso, très perso. Le reste rien ils en ont rien à cirer
D’ailleurs ce qu’ils en disent, ce ne sont que des généralités ou encore ils se cachent derrière des citations d’autres personnages, ce qui prouve bien leur ignorance et leur incapacité malgré leurs nombreuses visites à pénétrer ce pays.
Je partage ton ressentiment, tu as tapé directement dans le Vrai Cuba, d’entrée tu as tout compris. Tu as abordé ce pays en vrai Routard, et il ne pouvait pas en résulter autre chose.
Finalement il ne reste que les hommes encore présents qui souffre de cette dictature militaire. Ces hommes, ces anciens qui sont plus intéressants que les musées, ce sont les livres ouverts qu’il suffit de faire parler et surtout de penser à les enregistrer, car bientôt il n’y aura plus un seul témoin d’avant la révolution … pour raconter comment ce pays fut l’un des plus développé des Caraïbes il y a une soixantaine d’années seulement !
Jacques DEPOLLIER du site JDSDF a Cuba
mbx ne dit en aucun moment qu’il désapprouvait de donner un petit quelque chose. Il nous partage simplement son inconfort devant la place omniprésente qu’occupe l’argent dans les relations entre les touristes et la population cubaine.
Ce sujet est très intéressant et mérite l’attention. Le tourisme à Cuba ne s’est pas du tout instauré sur les mêmes bases que dans d’autres pays: il a été motivé surtout et essentiellement par le besoin vital d’accroître le PIB (y aurait-il eu cette ouverture au tourisme, sinon? Bonne question…) Les traditions de tourisme dans d’autres pays ne relèvent pas de cette unique cause historique.
Cet inconfort est réel et il est également vécu ‘‘de l’autre côté’’, c’est-à-dire par les cubains. Ceux-ci voient souvent arriver des touristes persuadés qu’avec l’argent ils vont tout obtenir d’eux. Des touristes qui transigent leurs relations avec leur portefeuille de manière parfois très humiliante car ils savent que les gens sont pauvres, ils savent combien on a besoin de leur argent. J’ai eu beaucoup de conversations avec des cubains qui se disaient blessés et choqués dans leur fierté par cette arrogance.
L’argent occupe une place centrale dans la décision de Cuba de s’ouvrir au tourisme et, malheureusement, cela a laissé des traces dans les rapports mutuels…
article très intéressant sur YOANI SANCHEZ dans AGORA VOX.
Jusqu’à un certain moment cette discussion fût intéressante mais maintenant certains se prenant plus pour des routards que d’autres ce qui est loin d’être le cas commencent à balancer des noms et dirent n’importe quoi…on parle de vécu, on ne parle pas de qui a raison ou tord.
Bien qu’ayant moins voyagé qu’elle (Europe et Afrique du Sud, et bientôt Burkina Faso (Houndé)), je suis tout à fait d’accord avec Sissy, mes séjours à Cuba se rapprochant le plus du style des siens.
Il est vrai qu’en étant en famille et en dehors du milieu touristique, les contacts sont plus sincères et chaleureux. Cependant, je ne suis pas certain que sans cela, ce soit TOUJOURS si différents. Sissy, Slinky, JDSDF… comme moi, ont des contacts différents avec le peuple, et différents que ceux du touriste lambda même essayant de partir avec un sac à dos et de bonnes chaussures. Certains vont souvent et depuis longtemps à Cuba, côtoient de près, soi-disant, le peuple, mais ne parlent pas un mot d’Espagnol, confondent les villes, les tarifs et les frais divers, ils n’ont rien compris au Cuba d’aujourd’hui. Ils sont rares les vrais connaisseurs qui arrivent comme toi MBX à faire comme une fléchette en plein centre. tes prochains voyages ne peuvent qu’en être plus riches.
Cependant, derrière cette partie de “goinfres” à la recherche du gâteau vert, il reste toute une autre partie du peuple presque “vierge” de tourisme.
En 2002 ou 2003, un ami est parti à Cuba (il connaissait déjà un peu) pour faire Santiago - La Havane à vélo avec un sac à dos. Après une montée à la Gran Piedra (en oubliant de laisser son sac à dos chez sa logeuse), un tour à la Basilique del Cobre, etc., il a commencé à monter vers la Havane, avec certaines étapes bien précises pour remettre courriers ou argent à des contacts de l’association France - Cuba. Les premiers jours, il lui est arrivé une tuile énorme, perte de ses papiers et de sa CB. Il a continué sur ses réserves et celles des enveloppes destinées à certaines personnes, sachant qu’arrivé à la Havane, l’ambassade de France aurait déjà fait le nécessaire pour lui, administrativement et financièrement (surtout pour re remplir les enveloppes).
Mais les réserves faibles, il s’est vite retrouvé sans rien. Et bien il n’a eu aucun problème pour continuer, logeant et mangeant gratuitement chez les locaux au bord des routes ou là où il laissait du courrier. Un paysan chez qui il a juste fait un arrêt lui a donné 100 dollars en lui disant qu’il était certain qu’il le lui rendrait (chose qu’il a faite (et +) quelques semaines plus tard grâce à un touriste qui passait dans le coin). Depuis, il est retourné plusieurs fois le voir. Un formidable contact, créé par l’argent, mais surtout par le coeur.
La plupart des touristes vont séjourner chez des gens vivant du tourisme, et tout ce qu’il y aura autour cherchera à profiter du gâteau se présentant. Demander à un commerçant de vous offrir un kilo de bananes en France. A part à la télé dans Tous Ensemble, on le voit rarement, et le niveau de vie est bien différent.
Cependant, à Santiago, j’ai un ami qui louait 2 chambres, et chez qui je pouvais loger gratis (je n’y ai logé qu’une fois car trop de marches), et à chaque séjour là-bas, il nous invite à manger, et c’est un vrai cordon bleu, même pour la langouste. Idem pour mon ami et témoin de mariage, chez qui (ou dans sa famille (à Santiago, à Bayamo, et à Puerto Padre)) on loge et mange sans prévenir. Lui-même dès qu’il sait que l’on est à Cuba, se déplace de Bayamo avec femme et enfant pour nous rendre visite s’il n’est pas prévu qu’on passe chez lui.
Quant à manger à Cuba, à Santiago c’était génial car tous les jours, des pêcheurs passaient devant chez belle-maman (bord de la baie) et on achetait souvent poissons ou langoustes (3 à 5 dollars le kilo de queues (4 euro maxi le kilo), maxi 10 pesos Mn la livre de poissons (soit moins de 0,70 euro le kilo), légèrement plus cher et plus difficile à la Havane car en plein vieille Havane, ou alors j’achetais à quelqu’un du Ministère de l’Intérieur à 60 CUC les 15 Livres de queues (soit 7,10 euro le kilo de queues)).
La viande, quelqu’un de la famille allait souvent au marché de la Far très tôt, sinon au marché privé en Trocha (Santiago). A la Havane, si c’était dur pour la viande rouge, on allait dans un magasin au début d’Obispo où il y en avait souvent. C’était l’essentiel de nos achats en CUC, viande, sauce tomate, et l’essentiel dur à avoir. En gros, 10 / 12 CUC par jour, on mangeait bien à 6 ou 7. Le plus cher étaient les extras pour faire la fête. Ca paraît peu, pour nous, mais pour la famille, qui avait de la viande chaque jour, du beurre, du pain, du lait frais (ça c’est génial), c’était un peu la fête.
Vivre en routard (ce n’est pas mon cas, pas de sac à dos), n’est pas forcément vivre au crochet d’un peuple, mais essayer de vivre avec lui et comme lui. Cuba est particulier à cause de la peur donnée au peuple s’il côtoie le touriste, des pseudo interdictions où même la police ne sait pas ce qui est interdit ou pas, où tout doit être noté, tout doit être autorisé (si il n’est écrit nulle part que quelque-chose est autorisé, c’est que c’est interdit… dormir sur la plage ou dans la rue, prendre un touriste dans sa voiture ou l’inviter chez soi…). On lit souvent, ici surtout, qu’on n’a pas le droit, nous étrangers capitalistes au portefeuille rempli, de nous plaindre des petites arnaques ou petits vols que l’on subit à Cuba… Cette pensée est la raison première du comportement de certains nombreux cubains. Le laxisme est souvent la raison du profit.
Cuba en reste un très beau pays, avec un peuple attachant, où je n’hésite jamais à me rendre pour passer d’agréables moments avec ceux que j’apprécie et qui ne pensent pas qu’à mon fric.
Un des participants à cette discussion , a parlé de matérialisme et capitalisme , il me semble. je ne suis pas sure d’avoir compris exactement sa pensée, mais voici mon ressentie. Pour moi les deux pays les plus matérialiste et capitaliste que j’ai visité, ce sont deux pays communistes, La chine et Cuba. Je n’ai pas été en russie, mais j’ai rencontré beaucoup de russe en Ukraine, et j’en connais aussi à Paris. ils ont tous en commun, une obsession de l’argent, bien plus démésurée que dans n’importe quel pays riche ou pauvre et un matérialisme pour moi excessif.
La grande différence entre Cuba et ces deux pays communistes, ainsi qu’avec TOUS les pays pauvres du monde, et un pays riche, les USA, c’est qu’à Cuba, les études sont gratuites, la santé est gratuite,pratiquement tout le monde est propriétaire, personne ne vit dans la rue et chaque cubain est sur de recevoir au moins du riz et des haricots chaque mois, de l’état.
De plus Cuba, dépense une fortune à former des médecins donc elle n’a pas besoin, puisqu’il y a plus de médecins à Cuba que dans tout le continent africain, de plus ils ne rêvent que d’une chose, alller travailler aux USA ou au Canada. Cuba préfère former aussi des médecins des autres pays d’amérique latine au lieu de se préocuper des problemes de transport de son peuple. Même en Afrique ou j’ai vécu avec un salaire local, on ne voyage dans des véhicules pour bestiaux.( seulement dans des cercueils roulants, ah!ah!ah!)
Alors je comprend, même si la pauvreté n’excuse pas tout,qu’on me voit très souvent dans certains pays comme un porte -monnaie sur patte, même si dans mon pays, je ne suis qu’une pauvre rmiste, mais pas à Cuba !
Tu as entièrement raison, mais ceci est propre au Cubain. Au début des années 2000, tu ne peux pas imaginer combien les Cubains souhaitaient avoir des téléphones portables. Ils n’avaient pas les moyens de se payer une ouverture de ligne, mais ceci les intéressait bien moins que les jeux qu’il y avait dessus.
Puis, il y a les Cubains qui ont la chance de quitter Cuba. Mon épouse a de la famille en Espagne surtout, puis en Floride, et en Allemagne et en Angleterre (très grande famille du côté du père). En Espagne, ils avaient une habitude, à peine arrivé, c’est de faire un crédit pour acheter une voiture… et ce même s’ils n’ont pas le permis. Après, à Cuba, tu entends ce genre de réflexion “c’est aux enfants d’aider les parents”, et “ce n’est pas facile pour eux, 4 ans qu’ils sont partis et ils ont du mal même pour téléphoner”. Parfois je réponds “moi, je voyage, j’en profite, mais j’ai une vieille voiture de 250.000 km, et je fais vivre mon épouse et mon fils”… Le Cubain est matérialiste avant le reste, il voit ce qu’il a dans la main, sans réfléchir à ce qu’il aura demain.
Ensuite, concernant l’éducation et la santé, c’est un bien gros débat. Déjà, il est faux de dire que la santé est gratuite. Si tu as un rhume et que tu vas voir le médecin de quartier, oui, c’est gratuit. En dehors de ça, spécialistes, hôpital, médicaments, la gratuité a un drôle de sens. Quant à l’éducation, la réussite est surtout gérée par ton adhérence et ta participation aux idées révolutionnaires avant de l’être pour tes capacités, et pour ton amour des enseignants (un cadeau de Noël, pour ton professeur et le directeur, et idem pour l’anniversaire). Les préférences vont souvent vers le généreux (qui a les moyens) plutôt que vers l’intellectuel qui n’a pas les moyens d’être généreux.
Pays socialiste, communiste, capitaliste, voire nationaliste, Cuba est tout ça à la fois.
Le problème avec la survie au quotidien, c’est qu’elle finit par occuper toutes les pensées. C’est une des causes perverses qui conduit au matérialisme et c’est vrai partout. Dans mon propre pays, les gens à très faibles revenus sont obsédés par les objets de luxe et la consommation à outrance qui est synonyme de valeur personnelle, de promotion sur l’échelle sociale. L’individu dont la survie est assurée, même s’il n’est pas riche, est beaucoup moins soucieux de tout cela et son esprit en devient plus dégagé du matériel.
Je m’amuse beaucoup de l’étonnement de mes amis cubains quand je leur parle de mon niveau de vie plutôt bas dans mon pays, le fait que je n’aspire pas à posséder une voiture, que je me contente de biens usagés, que je pratique la simplicité volontaire avec mon entourage immédiat: ils n’y comprennent rien! Que je limite moi-même mes besoins pour des soucis d’écologie, de justice sociale… wow!! Tout cela exige que l’esprit soit libéré de la survie. Parfois, nos échanges en deviennent trop comiques: je parle beaucoup plus de mise en commun, de solidarité et d’Homme Nouveau (paroles du Che) qu’eux-mêmes… et eux me parlent de capital! Mais je ne les juge en rien: trouver du savon, des médicaments, du dentifrice etc. est une activité de tous les instants que l’on retrouve dans toutes les crises économiques de tous les pays et de toutes les époques. Il n’y a qu’à lire un récit des années '40 pour constater combien de pages sont allouées aux détails de cette quête quotidienne…
En compagnie d’un d’entre eux, nous avons dressé ensemble nos budgets respectifs jusqu’aux petites heures du matin: mis face à mes paiements de facture, de logement, d’épicerie, etc. versus les revenus, et moi face aux leurs. Une expérience intéressante à tous points de vue mais qui avait une valeur indirecte pour nous deux: mettre en perspective sa vie, voir la place qu’occupe la survie puis la vie elle-même.
Toutefois, j’éprouve plus de difficulté à échanger avec une certaine jeune génération. Les signes ostentatoires de richesse comptent énormément pour eux et ils accusent un certain mépris devant mes bijoux de pacotille.
Bonsoir
Bravo, oui …bravo
au fait il y a un film assez marrant qui retrace cela…
Mais Non, rien n’est gratuit à Cuba. que ce soit la santé ou l’éducation, et même les retraites.
Tout est caché, mais ponctué sur chaque salaire, chaque mois, un pourcentage qui correspond grosso modo à ce qui est ponctué chez nous en France, soit environ 24 a 26 % sur le salaire brut de base.
Tous les Cubains payent chaque mois, c’est collectif et obligatoire , comme chez nous …Cuba, n’à rien inventé, il n’a fait que retranscrire ce qui existait déjà bien avant lui … Mais oui !!!
Et cela comprend les soins, l’hôpital et la retraite, mais pas le chômage … claro que no !!!
Car dans les économies socialistes communistes, le chômage, n’était pas prévu, puisque l’Etat était en capacité de subvenir à tous… et tous étaient égalitaire … depuis, l’Etat à mis à la poubelle 500 000 emplois, mais en donnant le droit au peuple de créer des comptes d’entreprises particulières dans quelques domaines bien précis, ce qu’il n’avait pas été capable de faire depuis 60 ans.
Dans peu de temps, cet Etat socialisto communisto va de nouveau procédé au licenciement de 600 000 personnes qui travaillaient pour lui.
Rien n’est gratuit à Cuba !
L’éducation … c’est bien, c’est beau , c’est super… c’est gratuit !!! S U P E R !!!
Oui, ils ne payent rien, mais ils n’ont rien en retour, en dehors des livres de propagande.
Les écoliers, autrement dit, los pioneros avec leur uniforme bleu blanc rouge et le petit foulard… ce n’est pas gratuit, les familles doivent payer pour cet uniforme … pour vous ce n’est rien, un dollar (las bas ils parlent en dollar, c’est comme cela), mais quand on gagne 12 dollars par mois, (seulement quand on a la chance de travailler …de moins en moins )… c’est dur à le sortir ce dollar, alors on achète des uniformes déjà utilisés au marché noir.
Jacques DEPOLLIER du site JDSDF a Cuba
Pareil pour moi. J’ai toujours bien réussi a discuté avec des personnes mûres, qu’avec des plus jeunes d’entre 18 et 30 ans. Des personnes intéressantes aussi sont les plus jeunes de 13 / 14 ans qui s’intéressent déjà à leur avenir professionnel, alors que plus tard, c’est plus l’avenir économique, mais dans un sens plutôt pervers, qui est sujet de discussion. Par exemple, les cousins de mon épouse ne voyait que ce qu’ils pouvaient gagner en Europe ou aux USA avec leurs études (d’électronique), comme s’ils se sentaient plus intelligents que tous les “yumas” du monde. L’un d’eux est partis en Espagne il y a déjà 8 ou 9 ans, à l’époque où l’Espagne garantissait un revenu, le billet d’avion, et un boulot (politique familiale envers Cuba). Je lui disais de ne pas trop rêver. Il s’est payé son billet d’avion avec l’aide d’un ami et la notre, l’Espagne devant lui rembourser. Il est arrivé en Espagne, mais n’a rien vu des soi-disant promesses espagnoles, et a galéré. Finalement, ses études lui ont permis d’avoir un boulot, plutôt bon, chez HP à Madrid. 2 mois après, il faisait un crédit pour s’acheter une BMW… voiture qu’il a revendu mais pour laquelle il paye toujours. Il a laissé son boulot pour trouver mieux, mais n’a pas trouvé. Il s’est lancé dans la bourse depuis 2 ans, il est devenu papa depuis 18 mois, mais ça fait 1 ans bientôt qu’il est parti en Floride pour un meilleur avenir. Sa femme l’aide financièrement… mais quand tu discutes avec lui, toujours des certitudes, des grandes lignes, mais du virtuel qui ne prend jamais réalité.
Les autres cousins, idem, en galère en Espagne ou en Floride, mais quand tu parles avec les parents, tout va bien !!!
A Cuba ou ailleurs, le Cubain continue su Lucha, mais on ne sait plus trop pour quoi.
Mais qu’est-ce donc qu’un vrai routard?
N’est-ce pas quelqu’un qui marche à la rencontre de la vérité d’un pays, d’un peuple?
Qui a dit que la vérité est belle?
C’est exact aussi, mais ce n’est pas cette définition qui était le sujet de ma discussion au départ. mon idée,était plus de dire, que le routard désargenté n’avait pas sa place à Cuba.Mais bon, j’avoue n’avoir pas rencontré de routard désargenté à Cuba, contrairement à d’autres pays. En lisant ce forum , ou lisant le guide, je réalise que la plupart des personnes qui lisent et écrivent sur le forum routard , on des budgets conséquents. mais je me suis dit que si un VRAI routard, trainez sur le site, il saurait à quoi s’attendre. Heureusement que Lonely, reste encore un guide pour les vrais routards.
Desolee pour les fautes, Je fais souvent l erreur de ne pas me relire.
Ah bon? C’est bien ce que vous affirmez?
Je ne vous connais pas mais votre tour du monde dans la rencontre avec autrui se conclue à la vitesse grand V. Je me trompe?
(Désolée, je suis très lente, je ne compte pas le nombre d’années que çà m’a pris pour ‘‘commencer’’ à connaître un peu Cuba).
Un routard se définit par le budget? Alors, je suis un vrai routard car j’ai vendu une armoire antique pour payer mon billet? Ou bien je ne suis pas un vrai routard car j’ai logé dans un hôtel? Aidez-moi à comprendre car cette notion m’est plutôt étrangère.
Non, Je disais que l’objet de ce message était de parler de l’aspect financier, mais bien sur qu’un routard ne se définit pas uniquement a son budget, c’est aussi un état d’esprit, mais on ne peut pas parler de tout en quelques lignes, c’est pour cela que j’ai choisi le thème budget au départ.
D’accord, je vous suis: vous dites que Cuba n’est pas pour les vrais routards à cause de l’aspect financier (car souvent le vrai routard aime voyager avec peu de moyens).
Toutefois, de vrais routards s’adaptent à tout et trouvent ingénieusement des tangentes cachées qui lui permettent de réduire l’aspect financier…à la manière cubaine! Le problème c’est qu’à Cuba, çà prend du temps et beaucoup de séjours pour y arriver. Aussi difficile qu’ouvrir une huître.
Néanmoins, votre affirmation comme quoi Cuba n’est pas pour les vrais routards, si elle ne s’appuie que sur l’aspect financier, me semble alors très réductrice car cet aspect ne définit que très partiellement le vrai routard. Elle peut aussi donner l’impression que vous jugez (mais ce n’est certainement pas votre intention) les participants à cet échange comme étant de faux routards, les comparant à ceux de Lonely qui sont des vrais, etc. et ce, sans même connaître ceux à qui vous vous adressez. Vos impressions de Cuba sont pleins de justesse, ne faites toutefois pas l’erreur d’en faire des conclusions avant d’avoir fait la rencontre profonde de ce pays. Ce qui pour moi définit fort bien ce qu’est un vrai routard.
Je ne parlais pas des personnes qui suivaient cette conversation. J’ai trouvé au contraire que chaque personne avait l’air de savoir de quoi elle parle et chacune avaient été respectueuse de l’avis des autres. Quand je parlais du manque de vrais routard sur ce forum, c’est qu’il y a beaucoup de personnes qui eçrivent qui ne voyagent pas a la routarde, quelque soit le pays. Ils vont en club, en voyage organisé, circuit, package tours,…mais ce site s’appelle le routard.
Jack Kerouac a relevé, et nombreux à sa suite, le défi de connaître une Amérique différente de celle qu’on lui présentait. S’il allait aujourd’hui à Cuba, il aurait certainement envie d’approcher ce pays autrement que celui que l’on propose à tous les visiteurs. C’est un routard.
Lors de votre voyage à Cuba, on vous a proposé un pays, le Cuba touristique officiel, celui que tous connaissent, y compris les touristes des grandes chaînes hôtelières. Tous ceux qui sont allés à Cuba se reconnaîtraient dans vos impressions.
N’avez-vous pas envie maintenant d’approcher ce pays autrement? Ou concluez-vous que ce pays est bien ce qu’on vous en a donné à voir?
J’ai aussi vécu gratuitement chez l’habitant a Cuba, je fais partie d’un réseau d’hospitalité mondiale, servas. Des casas particulares m’ont aussi nourris gratuitement , a ma grande gêne. Je ne sais pas si c’est parce qu’ils ont eu pitié de moi voyant que je ne me nourrissais que de pizza ou parce que je leur disais que je les recommanderais, a chaque fois qu’ils me faisaient la tête parce que je disais que je ne prenais pas la demi pension . Chaque récit est incomplet, je voulais pas entrer dans des détails trop personnels.
Grâce à vous, j’ai pris connaissance de ce qu’est Servas: bien intéressant à prime abord. Et de très belles valeurs.
Vous semblez inconfortable avec l’accueil des cubains à votre égard. C’est pourtant une très belle découverte que vous avez fait là: arriver directement aux cœurs des cubains. Car, bien loin de l’arrogance du touriste vous vous êtes présentés dans toute votre vulnérabilité… çà, je suis convaincue qu’ils ont aimé. Oubliez les sentiments de pitié et recevez, à votre tour d’accueillir. Vous avez de la chance, votre premier voyage!
Moi aussi je viens de découvrir Servas. Cuba compte t-il des adhérents à Cuba, ou des maisons d’accueil ?
J’en reviens à dire que la politique cubaine est loin de pouvoir offrir cela. Si le routard essaye de traverser Cuba à moindre frais, loger sera un parcours du combattant. Pour ce qui est de se déplacer et manger, ça ne sera pas très compliqué. Et puis, celui qui arrive à Cuba pour faire le routard a déjà un peu faux avec le billet d’avion.
Allez, boulot le dimanche !