Voila je me présente je m’appelle Aurélien j’ai 25 ans je suis actuellement en France sans emploi. Je n’ai pas forcément d’attache à part mes deux chats lol. Je suis déjà parti vivre en Belgique cela ne m’a pas dérangé d’être éloigné de ma famille malgré que j’en sois proche. Cela fait deux ans que je pense a m expatriés. Je ne sais pas encore quel pays je songeais au sri lanka ou bien à l’Amérique latine. J’ai aussi pensé au Belize. J’ai un apport de 80 000 € pour trouver un logement si possible à acheter et ouvrir une paillote sur la plage ambiance chic. Comme je l’ai dit cela fait deux ans que je que je pense à partir et depuis six mois je cherche et commence à m’y intéresser de plus près si quelqu’un aurait des conseils sur certains pays qui pourrait être mieux que d’autres. Je recherche bien sur un endroit où le tourisme y est propice. Merci a tous
Comme je l’ai souvent écrit ici, le salariat, hors de France, est une chimère déjà qu’il le devient bien dans l’amère patrie. 80.000 EUR te classe dans la catégorie “sérieuse” à mes yeux.
“Ne laisse pas passer ta chance
Partir ton dernier sou
Ne laisse pas partir ta chance
Bats-toi jusqu’au bout”
(Graeme Allwright, jeunesse !)
Je ne connais pas le Bélize mais en Amérique du sud il est sensé d’ouvrir un commerce avec 6.000 EUR. Rien à voir avec la France, les bénéfices, c’est pour toi. Tu n’auras qu’à payer les impôts locaux pour ton local, pas la ruine et, bien sûr, te trouver une assurance santé. Pas la ruine non plus si on considère tout ce que coûte la Sécu française.
Gaffe aux pays asiatiques qui n’aiment pas les étrangers autres que retraités. Au contraire en Amérique du sud être un investisseur (ne fut-ce que micro) qui, de surcroît, promet d’embaucher quelques locaux te facilitera le statut de résident.
Là où je suis un peu critique c’est de se focaliser sur le tourisme. Ce secteur est saturé. Je connais un français qui a investi 200.000 EUR dans un hôtel qui ne marche pas dans un pays qui n’est pas touristique et où les gens ne sont pas intéressés de voyager. Au Paraguay où j’ai eu la stupidité de m’installer mais il n’est pas honnête de critiquer le passé avec le savoir du présent.
Ceci dit il te faut arpenter les coins possibles, de préférence avec un solide équipier (car c’est le problème on ne peut pas faire grand chose tout seul, pour ma part j’en ai recherché et j’ai fini par renoncer). Donc deux gugusses qui s’entendent bien et qui mettent 6.000 EUR dans la balance ça commence à être sérieux. Discuter avec les locaux car ce sont eux qui te feront découvrir les opportunités. Surtout pas d’essayer de plier le réel à des projets qui ne sont qu’idéologie. Voyager, non pas en touriste, mais en investiseur qui cherche une bonne opportunité me semble la seule méthode viable.
merci d’avoir pris le temps de me repondre. En ce qui concerne le voyage je vais les commencer des novembres partir decouvrir ces pays que j’ai cite en investisseur donc j’aurais une bonne idee du budget et de comment s’installer. Le Belize me paraît intéressant avec les 6000 € de mise de départ mais personne n’est tenté de partir avec moi faut dire que c’est expatriés c’est pas au goût de tout le monde en tout cas de mon côté mes amis ne quitterait en rien la France. Mais cela ne me fait pas peur j’ai beaucoup voyagé toute seule j’ai déjà vécu ailleurs en Belgique deux ans cela ne m’a pas plus dérangé donc je pense que ça devrait le faire. En tout cas merci beaucoup de ta superbe réponse cela m’a déjà un peu éclairé
au sens large, il est indispensable de
- parler lire et écrire couramment la langue locale (en général espagnol ou portugais)
- accepter une administration infiniment formaliste et souvent corrompue ; les pays “simples” sur le plan administratifs sont sur d’autres plans des horreurs (faire quoi que ce soit au Paraguay par exemple, même pour des Paraguayens qui le veulent, c’est une horreur)
- être apte à saisir ce qu’on appelle le jeitinho au Brésil, sens de la combine, de la débrouillardise, de l’instinct qui fait frapper à la vraie bonne porte. Le feeling aussi… souvent quand le policier du coin entre acheter un truc, si ce n’est pas monstrueux, un rabais voire un petit cadeau est un investissement indispensable (exemple parmi d’autres)
- se dire que le temps n’a pas la même valeur. Il faut en gros 60.000 euros pour avoir un visa investisseur au Brésil, on les a, on a tous les papiers, il n’est pas rare qu’on ne puisse pas démarrer une activité avant des mois. Entre temps il faut vivre…
- se souvenir qu’on sera toujours le gringo, même si ça devient avec le temps “le gringo sympa”, le “gringo cool” le “gringo qu’il vaut mieux respecter”, etc.
- garder en tête que quand quelqu’un vous vend quelque chose, il est loin d’être établi que c’est à lui. Avocat presque obligatoire et bien choisi, pour contrôler la transaction…
Prospecter hors des sentiers battus, éviter les lieux communs dont justement le tourisme surtout quand on n’est pas de la partie; D’une part c’est un métier qui s’apprend, d’autre part il s’exerce “là-bas” avec des spécificités (tradition, règles administratives, législation sociale, habitudes des clients, etc) Sur trois pousadas qui se montent au Brésil en ce moment, deux ferment en moins d’un an.
D’une manière générale, un enseignant qui montera une école (gros besoins tant l’enseignement public est calamiteux), un cuisinier un resto, un commerçant une boutique, auront moins de risques à affronter que l’enseignant qui ouvre un resto… cela dit c’est pas gagné.
Se méfier de la jovialité qu’on prend vite pour de l’amitié. Se méfier plus que tout de ceux qu ont une affaire en or à proposer (pour quoi ne pas la garder si elle est en or ou ne pas la filer à de la famille, des amis? ou pourquoi sur place personne n’en veut, pourquoi il faut faire la retape au nigaud de passage…)
Les pires en ce domaine: les compatriotes échoués sur place avec un truc invendable pour qui a un peu l’oeil
INDICATEURS PERTINENTS
violence (taux d’homicides pour 100.000 hab)
IDH (indicateur de développement humain)
corruption (transparency international)
santé: classement OMS
Après bien sûr on affine sur place, avec un regard de futur bosseur, pas en prenant des vacances!
Voyage préparatoire obligé après avoir étudié les conditions administratives pour avoir le visa adéquat, si on t a droit
On le connaît ton discours qui consiste à rabâcher que tout ce qu’on pourrait faire loin de la maman France est voué à l’échec.
Est-il mieux, oui ou non, à l’initiateur (trice ?) de ce post de végéter en France dans une activité saturée, taxée à mort et imposée au forfait, jusqu’au moment où l’araignée étatique le jettera comme une mouche exsangue, tout juste bonne pour le RSA (et encore) ou d’aller voir dans un certain nombre de pays montant économiquement ?
Bien sûr qu’il ne faut pas être un gogo naïf, pas plus en France qu’ailleurs.
Quand aux administrations, c’est vrai mais il faut arrêter le délire sur la France, c’est la pire : ils m’ont bloqué au dernier moment (acte de vente chez le notaire) la maison de ma mère que j’ai reçu en donation et que celle-ci m’autorisait à vendre si elle n’y vivait plus. Autorisation de principe à ce sujet de la juge des tutelles qui a finalement bloqué la vente au dernier moment. Décès de ma mère trois ans après, j’ai donc pu - réellement - être maître de ce pavillon, vendu bien moins cher que lors de la première tentative (l’argent récupéré, placé à 9 % ici au Paraguay, dans une monnaie stable, tu calcules mon manque à gagner et tu clames avec moi “Merci l’administration française”). Les liquidités bancaires de ma mère ça n’a pas été facile non plus, malgré tous les documents notariés la Société Générale me bloquait mon du, il a fallu faire un référé (j’ai gardé une bonne avocate en France). Et je ne parles pas des impôts qui se sont servis sur mon compte pour une taxe foncière que je n’avais pas à payer. Mise en demeure sous huitaine de ma part et ils ont vite restitué leur larcin par peur d’un référé. Le dernier en date (faut espérer que c’est le dernier car je n’ai plus rien en France) a été de tenter de me faire payer une “taxe d’habitation” sur une maison que je n’ai jamais habité (avec “redevance audio-visuelle” de surcroît). C’est dans les pattes du Tribunal Administratif, procédure gratuite. En tout cas ils n’ont pas rejeté ma demande.
Les ennuis que j’ai eu avec le Paraguay c’est du pipi de chat en comparaison.
Bien sûr que, une fois une idée arrêtée, il faut faire “l’analyse concrète d’une situation concrète” pour voir si ça correspond à une réalité marketing ou non.
D’où la tactique que j’ai avancé de prendre son temps pour observer les choses sur place et de tâter le terrain. De préférence pas tout seul. Pour ma part j’ai décidé de ne rien entreprendre tant que je n’aurais pas rencontré l’oiseau rare qui fera équipe avec moi tout en étant complémentaire. Là aussi il ne faut pas délirer ! Des gens qui ont le sens de l’amitié ça existe aussi hors de France (mais pas au Paraguay, c’est sûr). En plus les français actuels sont tant centrés sur leur petite famille que l’amitié n’existe plus et ils sont incapables de faire quoi que ce soit avec d’autres. J’en ai plus trouvé ailleurs (Maroc, Afrique noire)
Certains pays sont à exclure :
- Le Venezuela : trop corrompu et trop violent.
- Le Paraguay : outre la corruption venant juste après le précité, le niveau culturel et la compétence professionnelle est tellement bas qu’il est impossible de travailler avec des paraguayens.
- L’Argentine : la monnaie est bloquée et il est impossible de faire du commerce en US$. J’avais pensé un temps faire une boîte de micro (assemblage et vente par correspondance) mais c’est impossible, tout au moins en Argentine.
- Le Brésil : auto centré sur lui-même ils ne veulent pas plus de retraités (ou alors des super friqués) que d’investisseurs. Corruption pas triste aussi et dégringolade de l’économie (donc du pouvoir d’achat, le real étant au plus bas, même comparé à l’euro, c’est tout dire).
Finalement le Chili apparaît comme le plus “civilisé” (avec l’Uruguay) et d’un niveau économique montant.
Je ne suis pas assez compétent pour parler des autres pays.
de près ou de loin j’ai dissuadé dans mon dernier message qui que ce soit de s’expatrier, qui plus est en Amérique latine. (je me garderais bien de parler d’une expatriation en Asie ou en Afrique, je n’y ai pas vécu)
J’ai signalé des points qu’il fallait garder en tête pour qu’à mon avis cela puisse marcher tout comme j’ai signalé à des étrangers - sur le mode factuel et pas celui de l’imprécation - les points essentiels pour réussir une intégration en France**. Il y a deux attitudes pernicieuses, qui plantent les impétrants: “tout ira bien, tout est bien plus cool, on t’attend, c’est plus facile là-bas etc.” et “malheureux, n’essaye même pas, c’est fichu d’avance”.
Il me semble plus constructif de donner quand on a une certaine expérience (doublée de réussite, ça vaut mieux) de signaler les écueils non pas pour dire de ne pas accoster mais pour aider à le faire sans trop de risques
** Eh oui c’est possible. Près de ma résidence meldoise, un bon café resto, tenu par des Portugais (“j’adore ma patrie, mais c’est mille fois mieux de travailler ici”) Un bar branché (des Hollandais). Un cordonnier qui voit des clients faire 20km pour aller chez lui tant il travaille bien (Turc). Une libraire infiniment cultivée et douée sur le plan professionnel (belge) et bien sûr des Français qui râlent souvent (comme moi) mais qui font tourner leurs affaires ou donnent satisfaction à leurs employeurs.
Je me permets de te signaler que dans ma vie j’ai largué le confort et la sécurité liés au statut de fonctionnaire (au fait ce n’est pas une aristocratie, les concours de la fonction publique sont ouverts à tous et on ne dissuade pas ceux qui les envient de les rejoindre), cela pour monter une entreprise au Brésil à un moment où c’était nettement plus compliqué que de nos jours. Surtout que c’était dans le Brésil du nord, de loin le moins “civilisé” sur le plan administratif, économique et social.
J’ai bien vécu des années durant de cette entreprise (mais en travaillant comme un damné), j’ai fait vivre des gens avec, dignement, je l’ai cédée sans profit parce que c’était à mon fils adoptif (formé en travaillant en partie à mes côtés), sinon j’avais des offres alléchantes, donc je crois savoir un peu de quoi je parle en matière d’expatriation en Amérique latine.
Quand je signale qu’entre l’accord pour le visa investisseur obtenu au Brésil et le démarrage effectif des activités il peut s’écouler des mois, je persiste. “De mon temps” c’était au moins un an, là ça varie selon les états de trois mois à un an. Un truc parmi d’autres.
Là bas j’ai dû me séparer d’un copain d’enfance (ça m’a fendu le coeur) venu justement parce que en fin totale de droits en France, qui plus est en rupture familiale il cavalait vers la clochardisation… Il est arrivé plein de rancoeur contre la France, sa société, son administration, etc. ce qui n’était déjà pas très positif: première mise au point (“tu redémarres, alors oublie et repars sur les bases locales! Priorité absolue, apprends le portugais local, nos clients ne se mettront pas au français”).
Sur le plan quantitatif et “technique”, rien à reprocher à son travail, il était assez efficace et ne comptait pas ses heures mais très vite de nouveau envahi par l’aigreur contre cette fois "les Brésiliens: on peut jamais leur faire confiance, ils sont pas ponctuels, etc. etc… Le jeitinho, il ne voulait pas en entendre parler, le repas au resto (assez modeste) payé à l’agent des douanes et alors le conteneur sortait en 48h sinon on attendait deux semaines, ça le faisait hurler.
Seconde mise au point (“j’ai une boîte à faire tourner, je ne suis pas là pour changer les moeurs alors je m’y plie de façon raisonnable sans amplifier les dérives, c’est comme ça”).
C’est quand j’ai été convaincu qu’il pourrissait l’ambiance entre employés et direction, entre la boîte et les clients, avec l’administration, qu’il nous faisait tous aller dans le mur (j’avais de quoi faire un licenciement sec pour faute) que j’ai dit “basta” Très confortable indemnités avant séparation (50.000F) propositions de payer le billet de retour s’il le souhaitait… Il paraît que j’étais un salaud… Chacun jugera
Et persiste et signe, si j’ai réussi, c’est parce que j’ai appliqué sans déroger les préceptes que j’ai énoncés ci-dessus. En profitant pour cela des conseils - que je ne fais que reproduire en les adaptant un peu, le temps a changé certaines données - dispensés par d’autres et surtout en me méfiant par dessus tout des “plans en or qui ne pouvaient que marcher”, “des affaires miracles”
Autre chose: rentré en Guyane après cette expérience, ma compagne étant sans ressources et sans travail, j’ai monté pour elle une petite épicerie avec très peu de capitaux (20.000F), épicerie qui lui a permis de vivre convenablement malgré la rude concurrence des Chinois locaux (et on sait à quel point ils sont doués pour le commerce) Là encore, un succès dont je ne tire pas vanité mais qui me permet de dire que “oui, on peut faire des trucs même en Guyane, et ça a des chances de marcher”
Là encore, je ne suis pas arrivé la fleur au fusil et des idées toutes faites, je connaissais le terrain, la mentalité des clients (indispensable pour savoir gérer le crédit) et que des gens m’ont bien conseillé. Pas de pessimisme noir mais pas non plus de description d’un chemin semé de roses.
Coucou !
Moi de nouveau. J’ai abrégé mon circuit au Pantanal pour une raison bien simple : il n’y a en fait aucun espace public, ni même de réserve, tout est propriétés privées, “fazendas” et “estancias”. Certaines organisent, sur leurs terres, des circuits pour les touristes qu’il faut, bien, sûr, réserver à l’avance et, tout aussi bien sûr, payer. Donc pas mon truc. J’ai photographié ce que j’ai pu depuis la route, plantes et zozios, mais je n’ai même pas vu un capybara.
Pour en revenir au sujet de l’expatriation il faut, quand même, être concret sur le sens des mots. L’expatriation n’est pas un voyage, un stage à l’étranger, mais un départ d’un pays, son pays, où on ne peut plus vivre décemment pour toutes sortes de raisons (économiques, principalement). Je pastiche un peu la célèbre phrase de Mao Zedong : “La Révolution n’est pas un repas de gala…”
Aussi ai-je dit la France c’est fini pour moi, je ne m’y reconnais plus, la culture française à laquelle j’étais (et je reste) attachée n’y intéresse plus personne (en particulier les jeunes) je me souviens, à ce sujet, y avoir intéressé plus de jeunes marocains (pourtant issus d’un milieu social très modeste) que de jeunes français. Je pourrais toujours enseigner les bons auteurs au Chili. Ca c’est un job que je peux faire seul (j’ai même prévu de le faire par difficulté linguistique croissante).
Pour en revenir à la tarte à la crème “que le monde nous envie”, effectivement, mes amis marocains salivaient devant le RMI (je répète que ce n’est pas/plus un minimum social et qu’on vous en vire facilement) mais ils ont vite ravalé leur bave quand je leur ai expliqué les montants des loyers, le coût des transports, les taxes et les impôts et de la grande difficulté de trouver un job qui servira à peine à couvrir les frais précédents).
Une fois acquis cette certitude : ne plus pouvoir continuer en France sous peine de finir le nez dans le ruisseau (même si ce n’est pas la faute à Rousseau) il faut rechercher “ailleurs”. Et ne pas s’embarquer, bien sûr, dans le pire des pays violent et corrompu. D’où ce que j’ai dit et répété : avoir un capital pour investir et une réserve pour vadrouiller et faire son choix (et, de préférence, ne pas être tout seul, mais là, comme on dit, je “rêve” complètement).
Ton cas brésilien se discute. J’ai dit se discute, car, à ce niveau je n’ai pas de réponse. Faut-il tomber dans la corruption ou, au contraire, montrer qu’on est incorrupteur (et pas seulement incorruptible). Il y a en ce moment de grandes manifestations au Brésil contre le monde politique et économique de la corruption. Ce qui montre une intéressante conscience politique (sûr que les paraguayens, ne risquent pas d’atteindre ce stade). Faut-il désavouer ce courant en se prêtant soi, étranger, à la corruption ?
Outre ce que je sais sur la difficulté de s’établir au Brésil, je reste dans l’option de le faire dans les deux seuls pays de niveau de peu de corruption : le Chili et l’Uruguay. Ce qui n’empêche pas que le Chili est tracassier au niveau formalités, mais c’est un moindre mal (et puis on peut sous traiter, si on a peur de devenir enragé, par un intermédiaire juridique appelé généralement “despachante”).
que tu n’aies pu apprécier la faune du Pantanal, contrée effectivement assez difficile à découvrir hors des circuits sinon “balisés”, du moins quelque peu encadrés. Si tu veux avoir une chance d’observer une faune un peu similaire, je pourrai de donner des tuyaux sur Marajo, espace assez incroyable également, qui est un peu plus accessible pour qui a le sens de la débrouille, du contact, qui sait prendre son temps et nouer des relations avec les locaux (ce qui présuppose évidemment qu’il baragouine quelque peu le portugais), cela soit sur le forum Brésil, soit sur en MP.
Pour en revenir au sujet de l’expatriation en Amérique latine, je suggère qu’on calme le jeu et qu’on revienne au coeur du sujet. Il est à mon avis inutile et un peu hors sujet de chercher à convaincre de la nécessité de s’expatrier pour telles ou telles bonnes ou mauvaises raisons (forcément subjectives)… et ça vaut pour le contraire, de rester chez soi. Si on part du postulat que les gens sont à même de prendre leurs décisions en personnes responsables de leur destin, ça va plus vite… et si d’aventure elles ne le sont pas, de toute manière quoiqu’elles décident (partir ou rester), elles ont toutes les chances de se planter.
Je persiste en revanche à penser que quand la décision est prise il faut “du passé faire table rase” et se concentrer sur le processus d’intégration dans le nouvel univers, plutôt que de remâcher les motifs qui nous ont poussé à partir (le cas de cet ancien ami que j’ai cité plus haut: ça l’empêchait de se concentrer sur son adaptation et paradoxalement, après quelques mois passés au Brésil il vitupérait contre les locaux, leurs habitudes de merde, leur mentalité, leur administration sur le ton “c’est pas chez nous qu’on verrait ça!”) Attitude anxiogène pour lui et, plus grave, pour son entourage professionnel, totalement contre productive sur le plan de l’efficacité.
Métaphore maritime: quand on a quitté le port, on prend un cap, on ne regarde pas sans cesse derrière pour se crisper sur son envasement, son insécurité, ses taxes, etc, il vaut mieux être attentif à sa navigation (et avant de partir avoir bien réfléchi pour préparer le bateau, engrangé les approvisionnements, et toute cette sorte de choses).
J’ai suivi récemment une discussion sur le forum concerné avec quelqu’un qui part dans une espèce d’aveuglement total au Brésil pour y faire sa vie, en ne connaissant absolument rien de ce qui l’attend, en ne se préoccupant même pas des contraintes administratives (obtention du visa permanent), persuadé que “sur place il verra et que ça s’arrangera”. Ben non ça ne s’arrangera pas: il n’y a aucune régularisation sur place possible de situation d’immigration illégale au Brésil, sauf peut être après des années de galère infiniment plus complexes que si on fait les choses dans les règles.
J’ai tenté de le mettre en garde en lui fournissant des textes très précis qui documentent le processus, issus de sources officielles (le site du ministère des affaires étrangères du Brésil), mais il est en plein dans son trip euphorique, sans doute poussé par des gens au Brésil qui lui veulent du bien… Il veut clore son compte en banque, arriver avec plein de liquide (en violant la loi brésilienne sur la déclaration officielle à l’arrivée au dessus de 10.000 R$ ou équivalent) en s’imaginant que sans VIPER il trouvera du boulot, qu’il pourra ouvrir un compte en banque avec du cash sans provenance attestée, un logement avec bail… eh bien bon vent et bonne route, il est majeur et vacciné, il a été avisé, si ça marche pour lui j’en serai ravi, si ça ne marche pas je ne me réjouirai évidemment pas, mais ça ne m’empêchera pas de dormir puisque ce n’est pas un proche. Le corollaire de la liberté, c’est la responsabilité!
Puisque tu évoques la corruption, on met là le doigt sur un problème récurrent dans à peu près toute l’Amérique latine (à noter que chez nous si elle n’existe que très peu au quotidien de la vie des petites gens - il ne faut pas payer pour avoir un extrait d’acte de naissance dans un délai raisonnable, mais on a aussi nos scandales, donc évitons de trop donner des leçons), problème qui amène à en soulever un autre. Celui du décalage entre le “message” (de protestation ou d’approbation) de nos interlocuteurs et leur pratique personnelle, ou leur comportement au quotidien**. Je suis sûr qu’une grande partie des 500.000 à 2.000.000 de gens qui défilent au Brésil contre la corruption (selon les estimations) la pratiquent de manière active ou passive, avec de bons arguments.
J’ai un exemple précis: une relation qui réside à Sao Luis, très en tête du combat contre la corruption (il préside un comité local, est fréquemment interrogé par la presse, etc). Ce qui ne l’empêche pas, comme professeur d’anglais, de photocopier les formulaires de “provas” (compositions) qu’il paye 0.06 R$ pièce et de les leur revendre 0.20, en toute bonne conscience. Cela fait une gratte de 100 R$ par mois, au moins. Quand un hôtel lui signale un groupe de touristes qui désireraient avoir un guide conférencier polyglotte, il prend sa journée car avec eux il se fera l’équivalent d’une voire deux semaines de salaire. Et pour améliorer le tableau, il en file une petite partie à son directeur qui ne déclarera pas son absence, donc pas de retenue pour absentéisme.
Si tu lui demandes s’il ne trouve pas là une contradiction, il lève des yeux étonnés (et sincères). Il s’estime dans son droit car sa paye est basse. Et les familles de ses élèves, à 98%, comprennent ("le pauvre, il est si mal payé malgré toutes les études qu’il a faites ; en plus il est si gentil, alors"…) Quant aux 2% restant, ils ne disent rien non plus, par peur que leur progéniture ne soit saquée aux compos… ce qui vraisemblablement n’arriverait pas avce lui car c’est effectivement un brave type. Mais ça arrive souvent si on se manifeste (et si c’est un très méchant et qu’il commence à avoir de gros ennuis - ça arrive quand on veut faire un exemple, ou que le type a trop exagéré -, s’il a des relations “musclées” ou “armées” il vaut mieux déménager LOIN).
Des cas comme ça j’en connais plein, et c’est totalement ancré dans les moeurs… hélas. Le type qui défile contre la corruption et qui voit une file d’attente de six heures devant le DETRAN (pour retirer son permis) fera signe discrètement à un portier, qui le fera entrer par une porte dérobée, et contre un billet de 20 R$ (pour lui et le guichetier) : il aura son permis en dix minutes. Et le dimanche, il gueulera “basta com a corrupçao, fora Dilma”,… à côté du guichetier et du portier!
Il y a cette corruption au quotidien totalement entrée dans les moeurs au Brésil, et la “grosse” effectivement révoltante, qui pèse sur des MILLIARDS de dollars (5 rien que pour PETROBRAS) et qui a saigné à blanc des entreprises florissantes avant, qui sont en grosse difficulté de nos jours. Là faut dire qu’on est petit jouer en France ou on tourne autour de dizaines de millions d’euros “seulement” à chaque grosse affaire.
A noter que le PSDB en tête de la dénonciation de cette corruption, qui a privatisé les ressources naturelles (le fer principalement) à quart de prix il y a vingt ans est plutôt mal placé pour donner des leçons, et que lui aussi a gouverné avec le PMDB, “centriste”, qui s’est fait acheter grassement par le PSDB puis le PT. Là effectivement, toute la population est scandalisée, car elle en paye le prix.
Dénoncer la corruption de la police? Là je ne fais pas de paranoïa. Tu sais qu’elle existe, tu peux faire le chevalier blanc mais… rien qu’à Rio (dernier rapport d’Amnesty international) 1200 homicides dûs à des policiers et là-bas, pas d’IGPN indépendante! A chaque fois, enquête close, on a trouvé une arme, il dégainait, légitime défense (ce qui est attesté par des témoins) Qui veut réellement se mettre les flics à dos dans ces conditions? (je ne parle pas de la police fédérale qui pourrait donner des leçons à bien des polices de “démocraties avancées”: chez nous Cahuzac et Balkany - entre autres, je parle de faits avérés pas de ce qu’on soupçonne - auraient été embarqués menottes aux poignets, je parle des polices civiles et militaires, toutes “estaduais” formées en général de brutes pas formées, sous payées, qui ont la trouille des mafias et qui s’en font les auxiliaires par peur et par intérêt… il y a bien sûr des exceptions). Donc sauf à courir réellement un danger de mort ou au moins de “jambisation”, à être un héros, eh bien on ne dénonces pas ce que tout le monde connaît. Surtout si on es un gringo. Plus encore si on a des proches (autre variante, le gamin est “contrôlé” et sur lui on “trouve” 200g de cocaïne et il part en taule pour mineurs dans une ambiance Midnight express).
Cela dit entre faire le chevalier blanc en pure perte et nourrir le système en payant pour obtenir le droit de violer la loi, il y a plus que des nuances.
Oui j’ai payé, de manière indirecte, je le reconnais. Non pas pour passer avant tout le monde, non pas pour violer la loi, mais pour passer à mon tour, être en mesure de travailler normalement.
Je payais des charges et impôts (lourds dans le secteur régulier, plus au Brésil qu’en France), et devant ma porte j’avais des “camelos” informels qui vendaient la même chose que moi, 60% moins cher (facile sans factures, au black, sans impôts, sans pas de porte). Faillite assurée - donc oui j’ai invité le chef local de la fiscalizaçao au resto pour lui raconter mes soucis et obtenir (dans le non dit) qu’il leur demande dans un délai raisonnable de se poser ailleurs, plutôt que d’espérer une hypothétique intervention un an plus tard (c’est à dire après la faillite)
Oui quand j’avais besoin d’un papier administratif qui bloquait tout, je payais un despachante censé “faciliter les démarches” (là-bas c’est une profession tout ce qu’il y a d’officiel) alors que je savais que son vrai rôle était de garder une partie de ses honoraires et de cajoler l’employé en cause avec le reste, qui ne voit pas où est le mal vu qu’il gagne une misère (et défile aussi contre la corrupçao qui selon lui est la cause de son salaire de merde).
J’avais mon papier dans le délai normal ce qui évitait de faire la “fila” une fois pour retirer le formulaire, une fois pour le redéposer, une fois pour avoir le tampon, une fois pour avoir la signature du chef (à chaque fois, trois ou quatre heures perdues, le temps c’est de l’argent, quand tu as une boîte à faire tourner tu ne peux pas le faire dans ces conditions)
En revanche NON!
Je n’ai jamais intrigué pour faire sauter mes amendes. Jamais, et ça ahurissait les flics qui me les mettaient, qui multipliaient les appels du pied.
Quand les flics de la PM sont passés pour me faire comprendre que si j’étais compréhensif ils protégeraient mes biens, j’ai fait l’abruti qui ne pigeait pas les allusions (surtout ne pas les vexer et ne pas passer pour une balance éventuelle, danger réel), je n’ai pas versé un centavo. Et ma boîte a passé un contrat avec une société de surveillance même si ça a coûté plus cher (quoique… le racket au début c’est raisonnable, après…)
Quand mon fils s’est fait gauler - sa seule connerie - à 16 ans dans une boate interdite aux mineurs (je le croyais chez sa copine avec mon autorisation et celle des parents de la dire copine) et qu’il a été raflé, idem je n’ai pas compris les allusions des flics pour que ça s’arrange vite entre nous (toujours la technique de l’abruti): j’ai plutôt appelé un avocat pour le sortir de la cage, pour l’assister au tribunal (le gérant de la boate qui, lui, a casqué, apparemment n’a pas été déféré), j’ai payé l’amende. Le tout a dû me coûter 50 fois ou 100 le pot-de-vin qui aurait réglé l’affaire. Ce qui a soulevé un abîme d’incompréhension autour de moi, mais je ne le regrette nullement (et le garçon a pigé que ses actes avaient des conséquences)
Bref je me suis coulé dans le moule pour être à même de vivre (admiration pour les gars qui ne cèdent pas un pouce mais j’avais des gens à charge et accessoirement, selon les époques de 8 à 12 salariés - donc autant de familles - qui dépendaient de moi et dans la balance des critères moraux, ça entre aussi en ligne de compte).
Mais je n’ai jamais mis un centavo pour faire des trucs illégaux, pour être favorisé (pas de passe droit, mais oui, huiler les rouages pour avoir tous ses droits)
Pour le reste… Nous avons mis en Europe des siècles à construire des sociétés plus ou moins structurées (souvent en partie sur le dos du reste du monde), je pense que l’Amérique latine souvent sorti de la dictature il y a seulement 30 ans voire moins a encore besoin de temps pour améliorer son fonctionnement… et que c’est l’affaire des latinio-américains. Je les prends comme ils sont, ou je vais ailleurs
** Le rapport à la vérité brute est très différent en Amérique latine et en Europe, surtout du nord (ça va mieux dans les coins plus occidentalisés, comme à SP mais entendez un Paulista parler d’un Nordestin ou d’un Carioca, il sera mille fois plus dur que vous ne le serez jamais tout - comme son correspondant allemand vitupérera contre lui).
En disant cela je n’énonce aucune condamnation morale, que ce soit clair! J’ai constaté cela des milliers de fois et comme on n’attend pas de nous qu’on se comporte autrement, il faut juste “savoir s’y faire” et composer avec cela. Je demanderais à un Brésilien venu bosser chez nous de s’adapter à mes moeurs et coutumes, chez eux, je fais comme eux.
L’employé qui te dit les yeux dans les yeux “promis juré patron, lundi je suis là à 7h et je finis ce boulot” alors même qu’il sait que dimanche il va se torcher lors d’une fête familiale et qu’il sera bourré lundi, c’est le quotidien. Dans son esprit ça ne porte pas à conséquence parce que avant, il à maintes reprises fait preuve d’acharnement au boulot, de conscience, de dévouement même, et qu’il se dit - sans se mentir - qu’il continuera. N’empêche qu’il te fout là dans une merde noire, avec ta mentalité de gringo qui a envie de se faire hara kiri devant le client.
Sauf que si tu fais profil bas devant le client, que tu lui offres une compensation, le jeitinho fonctionne aussi dans ce sens… Toi si tu veux livrer lundi, tu dois intégrer que tout doit être fini le jeudi d’avant au cas où même si apparemment rien ne doit gripper la machine ; ton client te dit lundi en intégrant que ce sera jeudi suivant… A noter que cela vaut pour les paiements!
Curieusement il y a des secteurs où c’est très rigoureux. Plus que chez nous. Ex, les livraisons à domicile, les prises de touristes à leur hôtel pour faire des excursions, l’aviation (jamais Trip Azul, compagnie low cost brésilienne, ne ferait ce qu’Easy Jet a fait à une cliente récemment, voir forum aviation. Là-bas on en parlerait à la télé, au moins locale)
Cordialement
PS. Explication de la réponse fleuve… à 90% ellle est composée de copié-collés rédigés avant sur un autre forum.
Merci, de tout coeur, pour cette “réponse fleuve” que j’apprécie comme tout bon élève qui a fait ses classes dans les sciences humaines, car c’est du vécu et non de la récitation d’idéologie téléchargée.
En vrac :
Oui l’île de Marajo m’intéresse beaucoup, je n’y ai fait que longer l’un des petits bras de l’Amazone sur le bateau qui remontait depuis Belem. Il y a des gamins indiens, très habiles avec leurs petites pirogues qui jouaient à s’accrocher aux pneus pare battages du rafiot (photos sur mon site). Joueurs et sociables, cela augure bien pour un contact. Je me promet d’y faire un saut (mais sans Zuzu).
Pour le reste :
Clair que “du passé faisons table rase”. Comme je l’ai dit la France c’est fini pour moi. J’explique le comment du pourquoi mais je ne ressasse pas. Je me désole juste que des jeunes qualifiés (ou pouvant l’être) aient si peu de tonus vital pour aller voir ailleurs quand la seule perspective qu’ils ont à perdurer en France c’est de passer de petits boulots de plus en plus mal payés et de plus en plus durs à trouver jusqu’au chômage intégral, version RSA, parce qu’un moment on les considèrera “trop vieux” même pour un petit boulot.
Aragon décrit mieux que moi mon état d’esprit
"J’aurais tant voulu vous aider
Vous qui semblez autres moi-même
Mais les mots qu’au vent noir je sème
Qui sait si vous les entendez
Tout se perd et rien ne vous touche
Ni mes paroles ni mes mains
Et vous passez votre chemin
Sans savoir que ce que dit ma bouche
Votre enfer est pourtant le mien
Nous vivons sous le même règne
Et lorsque vous saignez je saigne
Et je meurs dans vos mêmes liens
Quelle heure est-il quel temps fait-il
J’aurais tant aimé cependant
Gagner pour vous pour moi perdant
Avoir été peut-être utile
C’est un rêve modeste et fou
Il aurait mieux valu le taire
Vous me mettrez avec en terre
Comme une étoile au fond d’un trou"
La relation avec les locaux :
Vaste sujet ! Les allemands, comme les anglais, vivent entre eux (et inutile de dénier en cherchant des exceptions). Au Paraguay ils constituent même un état (économique) dans l’Etat. Ce n’est pas une mauvais chose en soi car ce sont des bosseurs et, sans eux, le Paraguay serait incapable d’avoir une exportation de viande et de lait. Mais ce n’est pas dans notre nature à nous français, qui sommes quand même des “latinos” de vivre coupés de la population locale. Ceci dit il peut y avoir des incompatibilités majeures. Avec les paraguayens de tous âges il est impossible de faire quelque chose avec eux. Je ne développe pas, faites moi confiance, car c’est l’avis unanime de tous ceux qui ont essayé. La comparaison n’est pas “par rapport à la France” (à part quand je dis les jeunes paraguayens sont aussi peu sociables que les français mais en pire) mais par rapport à des critères “objectifs” : curiosité, acquisition d’un savoir technique, désir d’apprendre, de promotion sociale, du sens de l’amitié, etc.
Pour ma part j’ai compris au bout d’un an que je n’avais rien de possible à faire avec les paraguayens et je préférais 100 fois plus mes africains d’Afrique occidentale qui, même en partant d’un niveau éducatif très bas, étaient désireux d’apprendre et avaient le goût de la relation humaine amicale.
Bon, je ne suis pas/plus en Afrique et, tout en vadrouillant, je ne désespère pas de trouver, peut-être en Argentine, un jeune apprenti/élève/disciple/collaborateur, fut-il fauché, et compagnon de vie avec lequel je monterais une activité (et dont il héritera car je n’oublie quand même pas que j’ai 68 ans même si je reste encore pimpant et que j’ai “enterré” deux amis l’un de 29 ans, leucémie, et l’autre de 40, cancer).
Oui, il y a des niveaux de corruptions “acceptables” ce que j’appellerais “services en plus” et petits arrangements qui ne font de tort à personne comme ton prof. Gaffe au Chili à ce niveau ! Ils sont tatillons mais incorruptibles.
Hello,
Je suis egalement intéressée par ton projet, j’ ai aussi un projet entreprenariale en argentine pour le moment mais ouvert au Brésil ou au Chili. Je pars à la fin du mois à Buenos Aires, est ce que tu y seras?
Et l’Asie du Sud-Est, ça te tente? La Thaïlande c’est mort, il te faudrait un partenaire Thaï, par contre, le Cambodge est en plein boom économique, pas besoin de partenaire et le visa est facile à obtenir. Tiens, ici tu quelques petites annonces au Cambodge en français et tu verra que tu peux racheter un restau pour 35000$, entre autre, ce qui te laisse une bonne marche de sécurité sur ton budget.
… pour y poser nos pénates de micro-investisseurs. Et, effectivement, on est bien vu des autorités si on peut prendre quelques salariés locaux et même quelques apprentis à former.
Moi je serais partant pour cette aventure économique mais je ne veux pas la faire seul (travailler 70 heures par semaine, ce n’est pas mon truc). Et c’est bien là le problème rédhibitoire et définitif : il est impossible de trouver un associé pour cette aventure raisonnable. J’ai le fric et les compétences et des tas d’idées pour faire des “trucs” qui me semblent rentables mais, rien n’est possible avec d’autres. Aussi reste-je, comme un petit rentier retraité, dans ma petite vie individuelle.
Salut Brunette64,
Je m’appelle claire, j’ai 32 ans et je prépare mon tour du monde. Je souhaite échanger avec toutes ces personnes qui vivent leurs reves
Ou en est ton projet ?
Au plaisir
clairette
Alors ça c’est pas un petit projet, va falloir le planifier pendant un bon moment rien que pour savoir pour quels pays tu n’as pas besoin de visa, ceux où tu peux le faire sur place à la frontière et ceux ou tu dois le faire à l’avance au consulat ou à l’ambassade… Après, va falloir que tu estime tes frais journalers (logement, nourriture, transport, sortie…), bref, presque autant de planification que de voyage, à moins d’avoir un budget conséquent à la base ou un revenue pendant ton voyage qui te permette de planifier un peu moins (se retrouver à l’autre bout du monde sans argent, c’est pas une situation facile).
Tu peux éventuellement créer un blog et une chaine youtube détaillant, ta préparation, ton départ, ton voyage et ton retour. Si tu as du talent, tu pourras surement monétisé ton contenu et alléger une bonne partie de ton budget avec un revenu supplémentaire. Si tu est bonne en photo, tu peux aussi revendre tes clichés sur un site de microstock de type iStockPhoto, Fotolia, 123ref…
En tout cas, bon voyage
Salut Aurélien
Même envie que toi mais… j ai 53 ans !
Ta la jeunesse … j ai l expérience…
J ai un bar - j aime le rock - les soirées électro et parfois le reste!
Les amis " quand ils sont vrais" !
L honnêteté - la simplicité et la franchise sont obligatoire !
Les prises de têtes professionelles peuvent être journalière
mais en tous les cas pas hebdomadaire…
Bref … envie de partir … de vendre mon bar
et de créer qq chose ailleurs !
Mais pas seule…
Bonjour,
Je suis intéressée par votre commentaire, car je chercher à m’installer en amérique latine (plutôt le sud, chili, bolivie, argentine ?) et vous avez l’air de connaître un peu le marche ? Peut être pourriez vous me donner des conseils. Nous aimerions ouvrir un petit commerce style bar restaurant. Mais par forcément acheter pour éviter d’avoir à fournir un investissement financier trop important. est-ce que louer un local c’est une chose envisageable dans ces pays ?
Merci par avance pour les réponses
Bonjour,
je viens de lire les diverses réponses apportées au sujet principal, et sui grandement intéressés pour obtenir plus amples informations.
Je souhaite ouvrir un bar en amérique latine, dans un coin réputé pour les expats et/ou touristes en m’associant à un très bon ami français avec qui je travaille sur ce projet depuis plusieurs mois.
Avez-vous davantage d’expérience sur la création d’entreprise en amerique latine et/ou des liens / contacts à nous suggérer?
Vous remericant par avance pour le temps que vous prendrez à me répondre.
Bien à vous.
Rob
Le premier problème à régler sera toujours l’obtention - ou non - de la carte de séjour. Va sur les sites des divers consulats des pays latinos américains pour connaître les options et les possibilités.
Ensuite il te faut impérativement parler la langue locale (peu de francophones ou d’anglophones et toutes les démarches se font en espagnol ou portugais - ce dernier pour le Brésil)
Evite de rêver sur le Paraguay, galère à tous points de vue. Brésil sympa mais cauchemar administratif, et en pleine récession, c’est mauvais pour les affaires…
Bonne chance.
j’habite au cameroun, je peux te venir en aide