La cuisson du potjie (amateurs de luxe s’abstenir)
Le vrai luxe, c’est l’espace!
Bonsoir,
Dimanche 4 octobre : En route vers l’Institution !
Je parle bien sûr de Solitaire… son décor Bagdad Café (et ses petits écureuils de sol), et SON CRUMBLE !
J’en rêvais, j’en salivais depuis plusieurs mois ! Ben oui, les morceaux de pommes sont un peu plus gros que chez mon amie anglaise, mais c’est bien ça ! Pause historique, délicieuse, avec des parts si énormes que nous en garderons pour le goûter !
Nous nous posons ensuite dans notre vaste chalet/tente (self catering ), à Desert Camp, face… au désert. Petite piscine très propre fort sympa pour un plouf d’après-midi !
Hébergement très bien placé, à 4 km du Sossusvlei Lodge et de l’entrée du Parc, même proprio que le lodge, on y réserve notre dîner pour ce soir. En B&B nous bénéficierons du petit déjeuner (pantagruélique) au lodge !
Il fait un peu chaud (38° à l’ombre), on attend un peu pour les dunes…
16h : Achat du Pass dunes pour 2 jours (340N$) au bureau juste après le 1er portail de Sossusvlei, puis première découverte avec un coup d’œil sur le Canyon, avant la petite grimpette sur la dune Elim au coucher de soleil.
Sans transition, changement d’ambiance au dîner barbecue du Sosssusvlei Lodge, so chic ! Autre institution…
Ah là là, ce barbecue géant : impala, oryx, autruche, élan… et j’en oublie! On goûte à tout, bien sûr! “Blue, please! - You’re french?”
Nous sommes si comblés en tant que carnivores que nous en oublions le dessert!
Et en plus il y a des kokerbooms/quivertrees/arbres à carquois/aloes dichotomas à l’entrée du lodge et sur la terrasse du restau !
A suivre…
Bonne soirée,
Patou
Bonjour,
Un début de carnet tout en rythme et enthousiasme…
Pour pouvoir comparer avec nos 3 semaines en juillet en orga individuelle et uniquement en hébergements en dur également, quel fut votre coût toal, stp ?
Il est certain qu’un coût dépend des choix de catégories d’hébergements, mais cela fera un complément informatif…
Belle suite de carnet
Madikéra
Bonjour Madikéra,
Les comptes définitifs ne sont pas faits, nous attendions le débit de nos cartes Visa d’octobre, qui vient juste d’avoir lieu!
À bientôt,
Patou
Et l’oryx de service était-il déjà de garde en 2012? Parfois il se couchait à l’ombre d’un chalet!
Même pas peur!
Sur la terrasse du Sossusvlei Lodge :
Kokerboom = quivertree (là, on a cherché longtemps!) = “arbre à carquois” = aloe dichotoma (ça, c’est une histoire mathématique!)
Pour votre collection…
Bonne journée,
Patou
Bonjour à toi,
Punaise tu me fais déjà saliver de si bon matin!
Mon dieu que de bons souvenirs…
Merci de nous emmener avec toi. C’est un plaisir et ça raccourcit en plus mon temps d’attente avant d’y retourner.
Bonne semaine à toi
Annick
Bonjour,
Aujourd’hui 5 octobre la Père Noël est passé à l’avance!
C’est le jour de la montgolfière !
Lever à 4h45, rdv à 5h30 (café, biscuits) au Sossusvlei Lodge pour le départ: une voiture nous emmène sur le site de départ à 45 minutes d’ici, à l’extérieur du parc, du côté du canyon. Le jour se lève à peine.
Il y aura 3 montgolfières aujourd’hui (bien pour les photos !), 8 personnes dans chacune (+ le pilote). Préparatifs, gonflage… La nacelle ressemble à un gros casier à bouteilles en osier avec des cloisonnements, des trous sont prévus sur le côté pour y monter (ouf!).
Le décollage se fait tout en douceur vers 7h … C’est magique, grandiose ! Au soleil levant, la lumière est exceptionnelle, d’abord rouge puis dorée, le paysage sublime. La mer de dunes émerge peu à peu de l’ombre, le soleil glisse sur le relief, on a de la chance car le vent léger nous pousse vers le couloir de Sossusvlei ! On aperçoit quelques animaux (autruches, oryx…).
Mais ne me parlez plus du silence de la montgolfière : il n’est qu’intermittent, car le pilote est bien obligé de rallumer les gaz de temps en temps. On comprend pourquoi il porte un solide chapeau en cuir, il fait tellement chaud sous les flammes !
Notre vol dure 57 minutes, l’atterrissage se fait aujourd’hui au pied de la dune n°1. Là, l’équipe au sol a dressé les tables avec nappes blanches couvertes de canapés, brochettes, sandwiches, pancakes, gâteaux… et boissons diverses pour le breakfast. Les pilotes sabrent le champagne (pas l’habitude à 8h du matin, mais on s’y fait très vite!) et nous savourons l’ambiance!
Plus tard dans la journée, nous retournerons en voiture sur le site de Sossusvlei, où nous terminons vers 16h par Deadvlei (mais en empruntant la avec la navette depuis le parking … car pour le sable nous nous sommes dégonflés !!!). Courbes sublimes, couleurs somptueuses…
Nos photos ne savent plus où donner de la tête. Enfin, vous savez, ou vous imaginez!
Quelle beauté.
Journée historique !
A suivre… (je poste les photos à part sinon problèmes!)
Cordialement,
Patou
Bonjour,
On quitte Sesriem!
Mardi 6 octobre : Route vers Rostock Ritz en faisant un crochet vers l’Est, par le Naukluft, en direction de Büllsport.
Où l’on va repasser par la case départ : Solitaire (Re… crumble !). Haha! C’est ciblé!
Auparavant donc, crochet par la C19 puis D854 en passant par :
-
La petite Neuras Winery, perdue au milieu des autruches : Bof bof…
A 10h du matin, accueil par une fille mal réveillée, peu motivée, qui sert en «dégustation» 2 vieux fonds de bouteilles d’un vin rouge à moitié piqué (leurs 2 productions : un shiraz, et un mélange shiraz/cabernet/verdot)
Pour nous qui vivons dans une région viticole digne de ce nom (le Gaillacois, en grand progrès!), amateurs de bons vins et dotés de papilles plutôt exigeantes, il fut impossible de dépasser la 1ère gorgée ! Nous payâmes (malgré tout) et saluâmes poliment, avant de prendre congé sans acheter.
Des goûts et des couleurs… -
Le parc du Naukluft , direction Büllsport, avec un pique-nique au bord de la rivière, dans 1e partie de la Waterkloof – et oui, vous aviez raison, on a eu le temps de faire les deux !-
Bon, ceci dit, le pique-nique fut rapide, car les babouins locaux y veillèrent avec une certaine agressivité! Le bouche - à – oreille fonctionna si bien au bord de la rivière que nous bâtîmes en retraite en nous faisant voler les 2 pommes de notre dessert ! Dommage, car le coin était fort joli. Pas de baignade, pas de sieste.
Arrivée le soir juste avant l’orage (si, si !) au Rostock Ritz Lodge, au bord de la C14 au milieu du désert, étape de charme avant Swakopmund.
Alors : On a adoré ! L’accueil très convivial, la chambre/igloo confortable et raffinée (j’adore le côté romantique des moustiquaires surtout en l’absence de moustiques!), notre petite terrasse regardant le (modeste) trou d’eau au loin, l’architecture intéressante favorisant une certaine fraîcheur bien appréciée, la piscine au bord de la grande terrasse couverte ouvrant sur le superbe panorama de la plaine sauvage, les petits suricates qui assurent le spectacle dans leur enclos (centre de sauvetage et de réhabilitation), l’ambiance feutrée de la salle à manger et le délicieux dîner (et le vin, un bon chenin blanc Fairview d’AFS), … sans oublier le somptueux breakfast!
C’est tout?
Ah non!
Et j’ai aimé qu’on me remercie pour la pluie- Pas l’habitude!-
A suivre…
Patou
Bonjour,
Merci pour la photo dédiée
Il va me falloir encore qqs semaines avanty d’atteindre ce point dans mon carnet !!! Donc, je prends de l’avance avec le tien
Bonjour,
Mercredi 7 octobre : Après la traversée du désert… le bleu de l’océan, le soleil et la fraîcheur!
Encore tout empoussiérés, on déboule à midi à Walvis Bay, pour un déjeuner gourmand au bistrot (rez-de-chaussée) de The Raft : restau sympa sur pilotis non loin du Yacht Club, accueil hyper souriant et petit gueuleton huîtres et dégustation de spécialités maison- dont huîtres gratinées et assiette du bushman- miam !-.
Atterrissage final à Swakopmund, à la pension Rapmund : encore une excellente adresse d’Annick- et oui, le radiateur de la chambre marchait bien ! Accueil sympa, vaste chambre confortable, petit déj copieux… et le parking devant, gardé jour et nuit.
Deux choses importantes :
- Bien noter que sur la route entre Walvis Bay et Swakop, il est obligatoire d’allumer les feux des voitures (l’amende est de 750N$ - ça a failli arriver à Turnstone! le lendemain matin!-)
-Pour les restaurants :
- Ne plus chercher le « Lighthouse Pub and Restaurant » près du phare à Swakopmund : il n’existe plus, il y a déjà un certain temps qu’il a été démoli (travaux de construction sur le front de mer).
- Nous n’avons pas eu envie de dîner à The Jetty : trop froid, trop cher.
- The Tug, impossible d’y dîner : annoncé complet (accueil moyen !) sur nos 2 soirées à Swakopmund ! Pas étonnant, rendez-vous de tous les groupes transitant par le coin ! Et vu la taille des bus…
*** Par contre, nous recommandons très fortement Fish Deli (Sam Nujoma St), à 5 minutes de Rapmund à pied : nous y avons fait 2 dîners poissons et fruits de mer, c’est frais et délicieux, normal car nous sommes dans une poissonnerie! Accueil souriant et très cordial, prix plus que raisonnables (225N$ le seafood platter difficile à terminer seul, donc conseillé pour 2 avec petite entrée, mais salade composée gratuite servie en plus!). Dégusté un délicieux Chenin blanc Fairview La Capra. Le 2e soir, nous avons essayé les sushis, tout aussi savoureux (125N$ le plateau à partager) et les calamars grillés et chips (98N$), toujours la salade en bonus.
A suivre…
Cordialement,
Patou
Re… Suite de nos journées à Swakopmund et Walvis Bay!
Jeudi 8 octobre :
Journée au soleil dans les dunes de Sandwich Harbour avec Turnstone Tours. Mémorable !
Très belle organisation, prestation super, excellent chauffeur, ambiance fort chaleureuse de notre petit groupe (7, avec des anglais pas tristes préparant un concours de photos!). Paysages époustouflants.
Et le passage « in extremis » le matin vers 10h entre dunes et océan, un grand moment quand la marée monte ! 1, 2, 3, allez on fonce! Ouf! On a réussi! Retardataires s’abstenir.
Sur le sable, quelques larges traînées rose foncé : ce sont des petits cristaux de grenats mélangés aux grains de sable qui donnent cette couleur si particulière!
On atteint Sandwich Harbour après 100km de trajet au total. Paysage magnifique, teintes douces, couleurs d’aquarelle ce matin. Et les flamands qui dansent…
Après le pique-nique (tourte au poulet délicieuse) au sommet des dunes, retour en rodéo dans l’océan de sable : ça y est, j’ai entendu chanter les dunes !… et découverte de quelques curiosités du désert (fleurs jaunes ou naras , trou d’eau creusé par le chacal cette nuit…), en terminant par les marais salants et les bords de la lagune, avec le show des pélicans et flamands roses.
Retour à Swakop vers 16h30.
Au fait! Je comprends que l’excursion Sandwich Harbour soit plutôt conseillée sur un “Day Tour” et non sur la demi-journée!
Vendredi 9 octobre : Gris et froid!
Matinée dans les brumes de la lagune de Walvis Bay avec Jeanne, pour une expédition kayak au milieu des otaries.
Organisation parfaite (Jeanne et son mari sont si attentifs et amicaux), équipement complet fourni, itinéraire calculé pour que le vent (glacial) nous pousse doucement vers le phare.
Spectacle un peu surréaliste, avec en toile de fond dans la brume les plates-formes de forage en réparation (venues d’Angola), et autour de nous le ballet nautique des otaries curieuses et fort bavardes…
Une heure et demie hors du temps, mais le froid ramène tout le monde vers la plage et le café chaud !
Retour à Walvis Bay à midi, puis route vers le Brandberg via Swakopmund et Benties Bay (quelle monotonie cette route !).
“Super, on va retrouver la chaleur!”
A suivre…
Bonne journée,
Patou
Rebonjour,
Bien contente que les vieilles adresses restent bonnes!
Merci pour ces supers belles photos qui vont en faire flipper plus d’un.
A+
Annick
Re… Après la mer, les montagnes!
Vendredi 9 octobre (suite):
Partis vers 12h de Walvis Bay, arrivés vers 16h30 au White Lady Lodge!
Le Brandberg déploie de magnifiques couleurs en fin d’après-midi, mais les 2 piscines du lodge présentent une eau assez verdâtre pour nous faire fuir !
Hébergement bien placé près du lit de l’Ugab River, idéal pour visiter les peintures, mais assez mal géré, avec une organisation déplorable des repas (dîner quelconque et mal managé, breakfast idem).
Samedi 10 octobre :
Départ à 8h pour la visite des peintures rupestres de la white Lady, avec les quelques km de piste conduisant au site.
En chemin, « au milieu de nulle part », nous prenons une auto- stoppeuse … qui nous fait stopper au bout de 500m, nous montrant un groupe d’ éléphants sauvages près de la route, dans le lit (asséché) de l’Ugab. Quelle chance ! Nos premiers éléphants du désert. Finalement cette dame s’avère être la caissière du site! Nous l’y déposons et sommes accueillis très amicalement par le reste du personnel !
8h30 : Nous sommes SEULS, premiers visiteurs, guidés par Lucas, un jeune Damara qui au retour nous récitera une petite fable de son pays, en langue «cliquetante » : l’histoire raconte « pourquoi la hyène et le chacal ne pouvaient pas devenir amis »… ça ressemble à du La fontaine, mais avec une musique extraordinaire !
Petite marche de 40/45 minutes, d’un bon pas nous suivons le sentier des éléphants : en témoignent les nombreuses bouses toutes fraîches…
Lucas nous montre d’ailleurs un trou d’eau « secret » (très fréquenté) au milieu des rochers, juste à côté d’un petit groupe de rocks dassies (ou rock hyrax, ou damans des rochers) qui se chauffent au soleil, petits herbivores au look de marmottes qui sont paraît-il les plus proches cousins des éléphants. Pas la même taille, c’est tout !
Au bout du chemin, la grotte aux peintures, avec la fameuse White Lady qui serait en fait un chaman. Des images élégantes et pleines de mouvement, animaux et chasseurs (jusqu’à 5000/6000 ans avant JC), créatures mi-hommes mi-animaux, une seule femme dans le tableau.
Toujours seuls sur le site!
Au retour, il nous faudra escalader quelques rochers pour faire un détour sur le flanc de la montagne afin d’éviter le groupe d’éléphants du désert qui nous barre le passage, juste au milieu de la piste : on les voit, ils sont tout près, et le vieux mâle est de mauvaise humeur !
Bilan : une excursion géniale « 2 en 1 », toute la vallée rien que pour nous !
Nous poursuivons la journée en faisant route vers les environs de Twyfelfontein, où nous visitons les Organ Pipes et la forêt pétrifiée avant d’arriver au lodge.
Savez-vous que le site de la forêt pétrifiée est « couvert » (toute proportion gardée !) de nombreuses welwitschias, chose que j’ignorais? Donc, si vous les avez ratées à Walvis Bay, n’hésitez pas !
Nuit à Twyfelfontein Lodge : Magnifique structure, à l’architecture tellement bien intégrée dans le (somptueux) paysage ! Comme dit Annick, c’est « un gros bastringue » avec beaucoup de monde, certes. Mais remarquablement géré, avec une organisation fort efficace. Jolie piscine bien abritée dans les rochers. Excellent dîner et breakfast pantagruélique.
Dimanche 11 octobre : Twyfelfontein, la suite.
Départ tôt le matin (7h30) pour visiter le site des roches gravées, seulement à 5km du lodge, si bien que nous arrivons trop tôt, à 7h45 (ouverture à 8h) et que nous commençons seuls la ballade avec juste un couple d’italiens (ça va, c’est fléché, et un guide nous rejoint très vite !). Encore une fois tout seuls ou presque, nous nous régalons, avec le site rien que pour nous !
Magnifiques animaux : lion, girafes, rhinopcéros, antilopes… et même une otarie!!! Très intéressant, avec un émouvant rocher « livre d’école/livre d’images» destiné à apprendre aux enfants les empreintes d’animaux sauvages. L’un des rochers porte même une carte des lieux avec les emplacements des trous d’eau !
La lumière du soleil matinal n’est peut-être pas idéale pour mettre en valeur les gravures, mais la température est si agréable…
Intéressante aussi, l’architecture du bâtiment d’accueil, presque invisible dans ce paysage couleur rouille grâce à une utilisation ingénieuse de morceaux de vieilles tôles et fonds de bidons…
On poursuit ensuite la route vers Grootberg Lodge, étape suivante absolument bluffante, au sommet de son piton rocheux dominant le col éponyme.
Non, nous ne laissons pas la voiture au parking en bas, le gardien estime que mon pilote perso peut monter (“4x4 SLOW you can !”)
On se fait un peu peur (enfin, moi), tant la pente est raide et la piste si longue à travers la montagne, mais on a réussi !
Ce lodge est une petite merveille!
Accueil très convivial, petits chalets en pierre, confortables et joliment meublés, à la déco raffinée, agrippés à la paroi de la montagne avec une vue époustouflante depuis chaque terrasse; jolie piscine à débordement au-dessus du vide, vue embrassant toute la vallée et l’immensité du plateau. “Non, l’arbre n’est pas un baobab, mais un pachypodium! Enfin, t’es allée à Mada, ou non?”
Belle terrasse avec Wifi gratuite et performante ( !), thé/café à volonté au tea-time (avec gâteau au chocolat, si, si!); excellent dîner (arrosé d’un très bon rouge Lion Hound hélas servi un peu chaud) et petit déjeuner somptueux.
Le lendemain matin, en descendant du col, une girafe au détour d’un virage !
La cerise…
Allez, j’arrête pour aujourd’hui, demain sera une dure journée.
A suivre…
Bonne soirée,
Patou
Eh bien NON, pas pour nous … Dommage ma femme est en admiration devant les Oryx !!
Oui , je savais … y étant passé lors de mon premier séjour Namibien.
A ce sujet, avez vous aimé ce passage à la “forêt pétrifiée” ???
Bien sur c’est au milieu de nulle part très poussireux, mais c’est très étonnat ces dizaines de tronc d’arbres à l’état de pierre et toutes ces Welvichias au milieu . Souvent décrié sur le forum, moi j’avais aimé ce site .
Et bien sur le magnifique site de Twyfelfontein … aussi décrié parfois … !!
Merci pour ce retour, on attend la suite … sans impatience ! On sait que cela va venir .
;-))
Puma
(C’est votre chien le patou des Pyr. de la photo ?? On en a une comme voisine … )
Bonsoir Puma,
Merci pour ce message!
Et oui, c’est notre Patou, elle s’appelle Isis et elle m’a prêté sa photo (et inspiré mon pseudo)!
Et oui, nous aussi nous aimons les oryx.
“Fantastique”! me suis-je exclamée béatement devant celui qui dormait au coin du châlet voisin… faisant rigoler au passage 3 autochtones qui faisaient du nettoyage!
Ben oui, pour eux un oryx c’était d’un banal…!
Et… Oui encore, nous avons bien aimé le site de la forêt pétrifiée, complètement paumé… C’est extraordinaire cette curiosité géologique, ces arbres devenus de la pierre. On a toutes les strates du bois… mais ce n’est plus du bois. On n’a pas ça dans son jardin, n’est-ce pas?
Certes le site est très “rustique”, très mal mis en valeur, avec 2 gamins instaurés “guides” qui tiennent le bureau d’entrée tout aussi rustique, et à qui nous avons offert de l’eau et quelques biscuits. Ce n’est pas grandiose ni très touristique, mais authentique!
Avant, nous avions jeté un coup d’oeil aux Organ Pipes. Curieux, assez harmonieux, on dirait une sculpture moderne!
Et sans aller jusqu’à la burnt forest… pas envie.
Nous avons vraiment aimé Twyfelfontein, autant les gravures que les paysages du site, le jeu des couleurs était assez extraordinaire, avec toute une palette d’ocres et de verts argentés. Les gravures, témoignages de la vie du temps jadis, combinent talents et intelligence, on ressent admiration et étonnement devant ces messages et leurs intentions (supposées). Et puis nous avons pu prendre le temps de flâner tranquillement, c’est important pour apprécier les lieux.
(Serais-je capable de graver une roche aussi finement? Sûrement pas!)
Quant au surprenant bâtiment de l’entrée, on a admiré les “murs” courbes en fonds de bidons rouillés, ingénieux et esthétiques!
Bref! Vaut le détour!
Bonne soirée,
Patou
Bonjour,
J’ai aussi bcp aimé le décor de du bâtiment d’entrée à Twyfelfontein. Les panneaux d’annonces étaient plutôt sympas.
Vous avez pu vous y promener librement san guide ?
Quand nous sommes passés, c’était guide obligatoire et donc découverte limitée…
Bonjour Madikéra,
Oui nous avons pu commencer la découverte librement au début : à notre arrivée il n’y avait personne nulle part ( 7h45, il faisait déjà soleil!), aucune barrière n’interdisait l’accès à l’accueil ni au site.
Personne non plus à 8h, heure officielle d’ouverture. Ni guide ni caissière, nous avons décidé de commencer à nous balader et de payer à la fin. Ce que nous avons fait!
Comme le sentier est fléché (les rochers portent des numéros) c’était facile, puis le guide nous a vus de loin en arrivant et nous a rejoints.
Nous avons choisi la " Lion Trail" où on voit davantage de gravures. Et comme nous n’étions que 4 dans tout le site, nous avons imposé notre rythme!
Le guide est effectivement obligatoire, et il y a plusieurs sentiers possibles.
Bonne journée,
Patou
Bonjour,
Je comprends mieux. C’est peut-être une astuce à retenir pour avoir plus de temps: arriver juste à l’ouverture…
Nous c’était enchaînements de groupes, visite courte ou longue. La visite longue, que notre groupe de 6 avait choisi, était annoncée durer 1 heure et a duré exactement 1 heure !
Sur le site, il y avait du monde partout… Impossible de traîner…
Bonne journée
Madikéra
Bonjour,
Aujourd’hui nous allons faire route vers Camp Aussicht, où nous passerons 2 nuits chez Marius.
Haha ! Nous y voilà, sur cette fameuse déviation par la D3710 à partir de la C43!
Alors voici quelques solides repères, avec les coordonnées géographiques des points stratégiques :
Le carrefour où on tourne : S 19° 11’ 49 ‘’ ; E 13° 49’ 22’’,
et THE panneau Marius tant guetté, 83km plus loin, mais désormais inratable S 18° 49’ 42’’, E 13° 58’ 13’’.
Mais une autre épreuve nous attendait sur la D3710 après nos passages répétés dans le lit de la rivière (asséchée) et ses jolis cailloux pointus, un bruit intense … inhabituel et persistant - bizarre !-
T’entends ? CéKOA ?
Arrêt sur sol plat : Spectaculaire : Le pneu arrière droit complètement explosé (heureusement à 15km/h, donc pas de danger !) !
Ben, y’a qu’à…
Pas le choix ! On vide la voiture pour attraper le cric, on examine la bête… et on s’y colle ! On a de la chance : Pas de lion dans ce secteur, haha !
Et il me reste à remercier encore le couple de savoyards qui justement descendaient de chez Marius, et qui se sont arrêtés pour nous aider, en nous déstressant un max ! Ah, faut faire une photo souvenir, hein!
Fait juste un peu chaud (à11h du mat’), après l’intervention on sort les boissons fraîches et on bavarde un peu.
Finalement, le problème qui se pose c’est : où allons-nous faire réparer le pneu ? Nous sommes loin de tout, Opuwo est à plus de 2 heures de route. Il nous reste une roue de secours mais… si on joue de malchance, ça craint ! … Et bien finalement ce sera Marius, l’homme providence, qui remettra en état notre roue de secours (après accord de notre loueur), avec un pneu de mêmes dimensions qu’il avait en stock derrière sa maison !
Bon. La suite de la déviation (en chantier) c’est pas de la tarte, d’autant qu’avec les travaux en cours les bulldozers ont fait sauter quelques repères mariusiens… Faut intuiter !
Et le chemin privé d’accès à la colline de Marius est une très mauvaise piste ! Les panneaux pleins d’humour accrochés aux arbres sont sympas, mais… Bref, Marius se mérite !
Pour info : Après avoir fait le plein à Palmwag vers 9h15, nous sommes arrivés finalement vers 15h à Camp Aussicht (l’épisode crevaison nous a pris 45 minutes, boissons et papotages inclus- et il faut rajouter 30 minutes pour le pique-nique !- ).
La suite est plus calme…
Juste après la photo!
Re…
Lundi 12 octobre, la suite à Camp Aussicht :
Accueil chaleureux et très convivial de Dottie, panorama grandiose (encore un !) sur toute la vallée, ambiance magique sur la terrasse aux oiseaux, écureuils, lapins…
Logement rustique mais charmant dans ce bâtiment en pierres. La douche (2 salles d’eau pour 4 chambres) demande du muscle pour remplir le donkey avec l’eau chaude chauffée au soleil et le raccrocher à hauteur Marius -moi il me faut une échelle!- Le donkey délivre l’eau avec parcimonie : Economiser l’eau si précieuse ici, ça s’apprend et on progresse vite!
Les toilettes sont derrière le parking, cabanon en pierres donnant sur la vallée et gardé par un gros lapin…
Le lendemain, Marius nous invitera à visiter sa mine (creusée dans la colline, juste au-dessous) d’où on extrait dioptases (pierre vert émeraude) et chrysocollas (bleu turquoise).
Au dîner (table d’hôtes), la délicieuse cuisine de Dottie (quantités gigantesques), des conversations passionnées sur l’origine du monde (et l’existence de Dieu !), sur les Himbas…
Posé près de l’entrée, dans un coin sombre, un plat de polenta, pour les porcs épics qui viennent manger vers 20h, semblables à des éventails de mikados ambulants ! Chut ! Ils s’effarouchent vite !
Le lendemain (mardi 13 octobre), nous partons avec Marius découvrir 2 villages Himbas perdus dans le bush, loin de la C43.
Marius, qui est né en Namibie, les connaît depuis longtemps et parle leur langue, les échanges sont sincères et amicaux, nous ne nous sentons pas comme des intrus, nous sommes juste salués comme des amis de Marius et chacun vaque à ses occupations normalement, les enfants nous prennent par la main et nous caressent les bras, ils examinent nos montres, nos appareils photos, hurlant de joie à la vue de nos clichés.
Assise sur le sol, une femme dépiaute l’estomac d’une chèvre, elle rigole car c’est leur plat préféré mais elle sait que nous avons des goûts différents (non, nous ne déjeunerons pas ici !) …
Marius nous explique l’alimentation des Himbas : seulement de la viande, du lait et des féculents (à base de maïs ou de riz). Pas d’eau, donc pas de fruits ni légumes. Et pourtant, une peau magnifique, une dentition superbe, pas de maladie « grave « d’après Marius. Petit mystère sur l’absence des deux incisives inférieures, qui leur sont traditionnellement enlevées très jeunes. Les explications diffèrent… et eux n’en savent pas la raison. C’est une tradition, c’est tout.
Dans une hutte, nous saluons la chef du village et sa fille (nos bras se retrouvent enduits de pâte rouge), et aussi, un peu plus loin, très contemplatif, l’un des rares hommes présents dans cette société matriarcale. L’homme est rare, il y a environ 1 homme pour 20 femmes. ici, les femmes sont belles, souriantes et épanouies, elles semblent heureuses.
L’ambiance est très différente dans le village suivant, qui nous semble triste. Il est complètement déserté par les hommes qui ont préféré rester à la ville «après avoir été à l’école ». Tentations du monde moderne… et de l’alcool ? Aïe ! Triste vision de l’école.
Nous avions apporté quelques provisions pour les 2 villages (quelques énormes paquets de riz et de farine de maïs, des biscuits…) : elles sont très appréciées car Opuwo est à plus d’ 1h30 de route !
Le détail qui tue : Eparpillées sur la colline, quelques cabanes grises, pavés verticaux en tôle ondulée luisant au soleil, ce sont des toilettes payées (imposées ?) par l’Europe. Différence des cultures, étrangeté de ces drôles de boîtes pleines d’air brûlant… Ces toilettes ne sont utilisées par personne ! Les Himbas continuent à aller en pleine nature, comme dans les siècles derniers.
Par ailleurs, nous voulions évoquer avec Marius le projet de l’association Kovahimba, soutenue par Solenn Bardet (cf message de Madikéra), pour la construction d’un puits du côté d’Omuhonga, entre Opuwo et Epupa. Ce projet de puits est aujourd’hui entièrement financé, et la collecte de fonds se poursuit (voir : « Un puits pour les Himbas ») sur un projet de réalisation d’un camping communautaire destiné à accueillir des touristes…
Mais l’attitude critique et très réticente de Marius nous a fait battre en retraite, car nous avons très bien compris qu’il n’approuve pas cette démarche, ses arguments sont très concrets même s’ils manquent un peu de recul.
Sentiment curieux à notre départ le lendemain : nous ressentons une certaine nostalgie… Nous avons un peu l’impression de quitter des membres de notre famille! J’ai promis à Dottie de lui écrire…
A suivre,
Patou
Rebonjour,
Je t’adore!
Moi qui ai tant vanté Camp Aussicht sur ce forum…J’ai même eu des reproches d’en faire trop de pub!
Tu as compris pourquoi cet endroit me tient tellement au coeur. J’ai ressenti la même chose que toi sur place. Quand on quitte ce lieu, on quitte des amis.
C’est sympa d’expliquer aux routards comment ça se passe.
A+
Annick
Nous sommes arrivés par là :
Parfois il y a des bagarres!
Les beaux cailloux de Marius :
Moro, moro! Elle prépare la chèvre.
Mercredi 14 octobre : En route pour le grand nord !
Nous partons vers 8h rejoindre la C43 pour aller à OPUWO nous ravitailler un peu, avant d’enchaîner avec la D3700 en direction d’Epupa Falls.
Cette route est ennuyeuse… non, fatigante ! Avec de multiples ralentissements en raison de travaux à l’abandon (8 ponts en construction «payés par l’Europe », avec déviations latérales slow slow) et un nombre impressionnant de gués (16 au total sur 80km !) franchissant des rivières asséchées, à franchir à moins de 30km/h.
Nous la referons en sens inverse dans 2 jours, on s’occupera en comptant les ponts !
Enfin, vers la fin… Un palmier annonce du changement! Est-ce un mirage ??? Mais non!
Et puis, après le franchissement du dernier col de la montagne pelée (oui, je sais !) et du dernier virage, waouh !
De la verdure, des palmiers, de l’eau ! Superbe, la Kunene River s’étire majestueusement avant de se jeter du haut des rochers. On croit rêver!
T’as vu, en face c’est l’Angola!
Complètement dépaysant!
Vers 14h, arrivée à l’Omarunga Camp (d’accès très facile), où nous passerons 2 nuits. Accueil souriant, adorable et dynamique.
Nous bénéficions d’un joli chalet/tente juste au bord de la rivière, charme et confort dans une certaine rusticité. « Jardins» soignés, harmonieusement disposés entre les chalets, avec des petits carrés de cultures potagères (y’a de l’eau !) au milieu du sable; joli restau/bar/terrasse au bord de l’eau (Wifi globalement OK !), belle piscine propre et fort agréable, avec du personnel aux petits soins. Pas de moustiques !
Deux dîners absolument délicieux, assez raffinés dans leur teneur et leur présentation, petit déjeuner soigné et copieux. Et nous avons goûté un très bon pinot gris « Two Océans », puis un « Blanc de blanc » (mélange chenin blanc/sauvignon blanc ) Zonebloem 2015, encore une réussite Sud Af.
Bref ! Nous nous sommes régalés dans cet hébergement. Belle étape repos.
Juste à côté d’Omarunga Camp, un petit village Himba, une épicerie/bar, une mini boulangerie qui fait un excellent pain, artisanal bien sûr.
Un futur dispensaire est en construction à côté du poste de police…
Côté excursions, la balade vers les chutes est absolument addictive, nous y sommes allés 3 fois, empruntant le petit sentier de chèvres sur le flanc de la colline, départ juste après le camping en aval.
On peut aller jusqu’aux « white sands » qu’on aperçoit de loin (environ 45 minutes de marche). La lumière du coucher de soleil rend le paysage somptueux, mais le matin c’est pas mal aussi. Le côté Angola est tout aussi beau (mais moins vivant, on n’y aperçoit que quelques vaches qui narguent les crocodiles…).
Nous avons essayé un « crocodile trail » (180 N$) avec le guide Tom, pour découvrir les environs… Bon, l’heure favorite des sauriens est au plus chaud de la journée, faut le savoir ! OK.
Nous voilà partis vers 14h30 avec un chapeau et beaucoup d’eau fraîche, nous remontons vers l’amont de la Kunene, traversant au passage un ou deux autres camps au bord de l’eau (dont Epupa Camp, qui semble très sympa, avec des chalets comme le nôtre et une belle terrasse- restau … jusqu’à ce qu’on aperçoive la micro-piscine rectangulaire (grande comme une table !) remplie d’eau croupie- « C’est une piscine, ça? Les pauvres…»- !).
Pour résumer, nous avons fait une balade sympa sous une chaleur torride, emprunté le pont de singe (tout neuf) vers l’île en face de la pseudo-piscine d’Epupa Camp, et vu plusieurs gros crocodiles, au soleil ou dans l’eau. Rien d’exceptionnel côté guide, c’est une balade qu’on aurait pu faire seuls.
Voilà nos deux jours dans le “grand nord” hyper chaud, une pause pleine de charme dans un magnifique coin complètement différent du reste.
Des palmiers plein les yeux, nous repartons bien reposés!
A suivre…
Bonne soirée,
Patou
Bonsoir Annick,
Moi aussi je t’adore!
On se trouvait un peu bêtes de quitter Marius et Dottie émus à ce point, on les a embrassés d’ailleurs…
Marius a même proposé à mon mari (très bricoleur) de revenir passer quelque temps avec eux pour l’aider!
Bref. On se sent moins bêtes ce soir!
J’ai acheté une belle carte pour Dottie, elle se plaint de ne jamais recevoir de courrier.
Et je dois aussi lui envoyer des photos de son " autruche domestique".
Ah, je n’ai pas parlé de l’autruche, c’est vrai. Dottie l’a sauvée et recueillie bébé (3 semaines), il y a presque 1 an et maintenant elle mesure plus d’1,80m mais elle ne saurait pas vivre dans le Wild, alors elle doit rester dans un enclos (à côté des chèvres) car sinon tout est trop compliqué! Alors elles se parlent tous les jours…l’une en roucoulant, l’autre en piquant doucement la paume d’une main. Pas banal et émouvant.
Bonne soirée,
Patou
Bonjour,
Il est certain qeu qq’un d’impliqué dans le tourisme puisse ne pas être neutre sur l’analyse de développement de nouveaux concepts d’hébergements, voire de visites…
Cela peut devenir concurentiel.
Après, plus il y a de médiatisation, moins il y a de vrai et de naturel. Donc, questionnement sur l’apport de toute cette médiatisation…
Bonjour,
Là n’est pas exactement le problème!
Le projet se localise à 4h de route de chez Marius. L’association fédère plusieurs chefs de villages.
Pour résumer un peu court :
Il considère que ce n’est pas souhaitable d’offrir un puits aux Himbas sans les faire participer financièrement. " Les Himbas ont des troupeaux, donc ils peuvent payer…"
Sauf que…( peuvent- ils vraiment vendre des bêtes?)
La question serait plutôt : comment éviter d’en faire des assistés, comment les impliquer davantage et leur donner plus de responsabilités dans le développement économique de leur communauté? La difficulté : en ont- ils vraiment envie, et comment préserver leur culture?
La discussion est intéressante.
Cordialement,
Patou
Bonjour,
Les effets des changements sont toujours compelxes à appréhender. Construire un faciliteur de vie peut de venir un éloigneur des pratiques passés. En général, il y a des partisans et des opposants… Certains voulant ne rien changer et d’autres tout…
L’important, c’est de respecter les envies des locaux et de ne pas leur imposer les nôtres. Les aider financièrement dans leurs projets mais sans gérer le chantier, l’ingènieurie…
Membre de Mayacoeur agissant au Guatemala, je peux te dire que chaque action financée (en partie ou totalement) soulève ces questions… Par exemple, construire un pont c’est rendre les entrées / sorties plus faciles - donc les entrées peuvent être plus nombreuses et les envies de partir voir ailleurs plus grandes… Du coup, l’envie de vivre de manière traditionnelle peut baisser…
Bref, comme dans tous endroits sur la planète, les choses changent et certaines/certains le craignent alors que d’autres s’en réjouissent. Rien n’est figé nulle part…
En l’espèce, je pense que si des hébergements (campings et autres…) se construisent dans des villages himbas, il y aura du monde pour y aller, vu le nombre de personnes désireuses de les rencontrer… Sera-ce mieux, moins bien pour la majorité des concernés, nul ne le sait… C’est un pari sur l’avenir…