Retour de 10 jours à Athènes, Santorin, Milos

Forum Grèce

Ce voyage en Grèce n’aura pas été de tout repos et il aura fallu traverser de nombreuses épreuves avant de voir ces fameuses maisons blanches aux volets bleus.

Le trajet fut long et les embouteillages nombreux. C’est avec beaucoup de mal que nous arrivons enfin à trouver le parking sur lequel nous avions réservé une place pour notre séjour.

L’avion décolle et c’est un baptême de l’air pour ma chérie. Crispation au niveau des doigts, palpitation du cœur et c’est partie pour 3h de vol.
Une dame s’assoit à côté de moi, et me dit qu’elle est grecque. Nous entamons une discussion qui durera de longues minutes. Elle me donne quelques conseils, et je ne perds pas une miette de tout ce qu’elle peut me dire. Nous plaisantons sur les avions car il s’avère que c’est une hôtesse de l’air à la retraite. Les gens ont peur, moi je suis serein.

Je commence à avoir faim, et je découvre avec plaisir que le repas et les boissons sont comprises dans l’achat de nos billets. Il ne faut pas avoir grand appétit, mais nous nous restaurons correctement.

Place à l’atterrissage, et nous voilà sur le point de passer la nuit à l’aéroport de Athènes. En effet, notre budget est limité, et nous ne pouvons pas nous offrir le luxe de prendre un hôtel pour seulement quelques petites heures.
C’est dans un Macdo que nous avons décidé de dormir. Ce n’est pas très confortable, mais les banquettes feront l’affaire. Musique à fond, grande lumière dans les yeux et clim sont au programme. Nous voilà partie pour une des nuits les moins confortables de notre vie.

5h du matin le lendemain, nous avions pensé à rajouter une heure de décalage, et nous voilà à nouveau dans un avion direction l’île de Santorin.
La fatigue se fait ressentir et nous n’avons que quarante cinq minutes de trajet. Nous trouvons le sommeil quand tout à coup, un grand bruit sourd nous réveille.
Nous venons d’atterrir.
Place à trois kilomètres à pied au petit jour pour rejoindre la fameuse chambre d’hôte dans laquelle nous allons séjourner 3 jours et 2 nuits. Il est 8h quand nous arrivons, et nos hôtes ne nous attendent qu’à 14h.

Soudain, un homme apparaît. C’est " immortel " (en français) la personne chez qui nous allons dormir. Nous nous exprimons dans un anglais plus que moyens et il nous invite à rentrer nos bagages, et nous offre même le petit déjeuner.
Stephania sa femme nous rejoint plus tard.
Ils s’avère que ce couple tiens une maison d’hôte depuis seulement un an, et ont très bonne réputation.
Elle nous montrera très fièrement des réservations qu’ils ont pour l’été prochain !
Leur réputation est à la hauteur de nos espérances car ils sont très serviable et nous donne même un coup de main en nous réservant une voiture pour 48h.

Le loueur est beaucoup moins honnête qu’eux, et nous décidons de traverser l’île en long, en large et en travers. De jour comme de nuit, nous avalons les kilomètres. L’île ne fait que 70 km2 alors nous en profitons !

Akrotiri, Red beach, Fira et sa Caldeira, Oia, tout y passe

Les vues sont époustouflantes et nous sentons bien qu’ici il y a des gens riches. Très riche !
Les touristes sont venu nombreux admirer le magnifique couché de soleil sur la caldeira. Et il y a de quoi être sous le charme. Nous ne regrettons pas le voyage.

Après avoir vu tout ce que nous voulions voir, nous rendons la voiture à son (escroc de) propriétaire et remercions nos hôtes pour cet agréable séjour. Nous n’oublierons pas de leur laisser un commentaire sur internet.

À présent direction Milos. Nous avons prit soin de sortir la facture et nous devons retirer les billets au port.
Le vendeur nous informe que notre réservation n’existe pas, et qu’il y a du avoir un souci lors de l’achat sur internet. Nous devons en repayer deux nouveaux et téléphoner le lendemain pour essayer de se faire rembourser. Les galères s’enchaînent, et notre bateau sera désormais à 18h45 au lieu de 17h30. Plus qu’une 1h45 d’attente…

Le temps est plutôt long et le soleil commence à se coucher.
Le bateau arrive ! Nous partons pour deux heures de navigation et franchement, le bateau c’est pas mon truc. J’ai le ventre qui ressemble au tambour d’une machine à laver …
Ma copine joue sur son téléphone pendant que les 3/4 des gens se sont endormi. Moi je retiens mon envie de vomir en comptant les minutes… Et elles sont longues !

Notre arrivé au port se suit par 3 kilomètres à pied jusqu’à l’hôtel ou nous devons loger. Nos deux bagages pèsent ensemble 17kg !
Il n’y a pas vraiment d’éclairage dans certains quartiers que l’on traverse, et nous apercevons au loin de la lumière.
" Ce doit être là ! "
En fait non, c’est un cimetière, et nous allons dormir juste derrière
Au moins, on aura pas de vis à vie et nous ne serons pas gêné par le bruit.

Je monte un escalier, je sonne et nous rencontrons les propriétaires qui semblent être une dame et un monsieur âgé. Ils sont encore plus petit que moi, et vraiment souriant !
Elle ne parle que Grèc, et lui se débrouille en anglais. Nous ne tardons pas à nous comprendre.
Les présentations faites, nous tombons de fatigue.

Le lendemain direction Sarakiniko, une plage repéré sur internet au blanc éclatant. Seulement problème, elle se trouve être au nord, et le vent souffle très fort.
Tant pis, nous ne passons que quatre jours ici, il faut tout découvrir et le temps nous est compté !
Nous prenons un taxi en négociant un peu le prix. Les gens nous ont déconseillé d’y aller à pied. Nous comprendrons plus tard pourquoi, quand nous verrons les côtes qu’il fallait franchir pour y accéder.

La plage est magnifique mais le vent souffle très fort ! Nous ne nous entendons même pas parler. Heureusement il y a des grottes et nous décidons de rentrer dans une afin de nous ravitailler un peu.
Des gens sont passé par là, et les lieux semblent un peu “morbide”.
Je laisse ma blonde à son repas pour parcourir la plage de rocher en rocher et ramener les meilleures photos possible.
Le retour se fera en stop ou nous tomberons au hasard sur deux français rencontrés auparavant.

J’emploie souvent cette expression mais, " le hasard fait bien souvent les choses ".
Heureusement qu’ils étaient là ! Ils nous conseillent de louer une voiture pour parcourir l’île, ce que nous ferons et négocierons encore une fois le prix. Après tout, qui ne tente rien n’a rien

Les jours qui suivent sont accompagnés de souvlakis en repas, de pâtes à la tomate sans sel cuisiné façon Robinson crusoé, et de bon kinder acheté à la supérette du coin. C’est surprenant mais ici à Milos, il n’y a pas de grande surface. Il semblerait que les Grecs soient très attachés à leurs artisans.
Il y a des choses incroyable comme un croissant à 2€ et une bouteille de Sprite à 0,97€ les 1L5…

Ne comparait pas la Grèce avec la France, on s’y perd facilement.

La plage la plus incroyable aura sans doute était celle de Tsigrado où nous avons du descendre une échelle accompagné d’une corde pour y accéder. On se doutait qu’il y aurait quelque chose quand nous avions vu auparavant une dizaine de panneau annonçant une descente dangereuse. Mais le jeu en vos la chandelle ! Qu’est ce qu’elle était belle cette plage. Sans doute la plus belle de notre vie.

À présent il est temps de retourner vers Athènes, nous prenons de nouveau un avion pour 45 minutes de vol ! Le hic c’est que notre hôtel se trouve à 28km de l’aéroport, et nous sommes presque à court d’argent. Il faut trouver une solution. Les loueurs de voitures sont exorbitant, et ce n’est même pas la peine de penser aux taxis.
Nous interpellons un homme d’europcar qui nous indique que son agence se trouve à 3km d’ici. Il ne connaît pas les prix mais peut nous y conduire. Dans le pire dès cas il nous suffira de dire non, et nous serons au moins loin de l’aéroport, les prix seront donc plus abordable.
Un second chauffeur entre dans le véhicule et nous partons avec lui. Nous sommes quatre dans la voiture et nous partons on ne sait ou !
On quitte alors le périph et nous empruntons une route étroite et sinueuse. Il n’y a pas d’éclairage, et cela paraît suspect.
Au fond, j’aperçois l’enseigne. Je suis un peu plus rassuré ! Nous rentrons dans l’agence et après une bonne dizaine de minutes, nous déclinons l’offre. Trop cher pour nous. En plus la caution était de 482€ Et quand je vois la conduite des athéniens, je préfère m’abstenir !

Nous voilà à présent loin de tout. Contre toute attente, le loueur de voiture nous propose de nous laisser à un bouche de métro non loin de là. On accepte. Il reçoit un coup de téléphone et baragouine dans un langage inconnu du notre.
Il dit être pressé mais tiens quand même sa promesse. Après nous avoir demandé si la vitesse nous dérangeait nous voilà lancé à plus de 100km/h sur un chemin… Il ne se doute pas un instant du métier que je fais

On le remercie et il repart à toute allure.
Le métro est un vrai labyrinthe. En tout cas c’est très propre ! J’aborde une dame pour lui demander mon chemin. Je ne le sais pas encore mais cette dame sera d’une extrême gentillesse et nous accompagnera jusqu’à que nous soyons sortie de de terre !

Peu de temps après nous arrivons à l’hôtel. La chambre dans laquelle nous logeons à une fenêtre qui ne se ferme pas. Le problème c’est qu’on est fasse à la rue, et c’est une 2x3 voies. Autant dire, impossible de dormir là. Nous demandons à changer de chambre.
La suivante est tout simplement immonde. Je ne suis pas difficile, mais là on frôle l’insalubrité ! (Voir photos sur tripadvisor dans notre commentaire)
La fenêtre ne ferme pas là non plus, les toilettes sentent vraiment l’urine, et le lit à ressort est vraiment ancien et pas confortable du tout.
Nous essayons de mettre de l’eau dans notre vin et descendons dîner un peu. L’hôtel contient un restaurant et il semble y avoir du monde.
Une fois le repas avalé, nous repartons et remarquons que la cuisine ne contenait comme appareils de cuissons, que des micros ondes… Nous dînerons désormais ailleurs !

Après avoir passé une mauvaise nuit, ma chérie découvre une dernière chose particulièrement sale qui la mettra hors d’elle, et décide de demander une nouvelle chambre.

Et elle aura raison car cette troisième piaule et tout simplement splendide. Baignoire à remou, lit confortable et grand balcon sur la ville d’Athènes ! Sur ce coup, elle a était géniale. Comme quoi, ça a du bon d’oser les choses.

Le quartier paraît chaud. Oh ne vous y méprenez pas, chaud dans le bon sens du terme, rien d’inquiétant. Dans la rue ou nous avons l’hôtel il y a deux sex shop sur notre droite, les femmes sont habillés très moulant, il y a aussi une école d’érotisme, un cabaret érotique, mais aussi un salon de cheependales.

Dans quoi sommes nous encore tombés ^^

Direction à présent l’Acropole ou après avoir prit (illégalement) le bus nous arrivons sur place. Il n’y a pas grand monde et ça fait toujours plaisir à voir un monument célèbre.
Nous décidons d’aller faire un tour à l’Acropolis Muséum.
Le musé est sympa et nous ramenons comme souvenirs, un livre intitulé " les dieux de l’olympe ", quelques cartes postales, et un bracelet couleur émeraude.

Je crois n’avoir jamais autant prit de moyens de transports de ma vie. Métro, tramway, taxi, bateau, bus, avion, auto stop, mais aussi la voiture !

C’est notre dernier jours à Athènes et il est tant maintenant de prendre l’avion pour revenir dans le sud.

Ce voyage aura été déstabilisant et riche en émotion. Ça fait toujours plaisir de rentrer en ayant vu de nouvelle chose.

Un voyage c’est aussi une belle occasion de créer des souvenirs…

Euh, c’est le nouveau sketch de Chevalier et Laspales ?

C’est le type même du projet mal préparé, on avait déjà donné notre avis sur le budget, on n’arrête pas de dire qu’en cette saison il vaut mieux ne pas réserver le bateau, vous l’auriez pris au port vous n’aviez aucun souci. Pour être malade c’est que vous avez dû prendre un highspeed, je n’ai jamais vu personne de malade sur un ferry et en plus ça vous aurait coûté moins cher.
Pour les chambres, pareil, vous avez voulu réserver alors que sur place vous aviez le choix et vous pouviez négocier les prix.
Je trouve vraiment dommage de publier un tel récit propre à décourager ceux qui veulent partir en individuels et qui parle finalement très peu de la Grèce et de sa culture.

…à Chat64, bonjour,
votre récit basé sur le mode descriptif souffle le chaud et le froid. (" déstabilisant et riche en émotions" )
quel est votre ressenti ainsi que celui de votre amie sur ce voyage ?
pour ma part je n’ ai bien pas bien compris si cette suite interminable de facheux contretemps a fini par plomber votre périple.
yassas !

anogia

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