Géographie, paysages et environnement Cambodge

Situé au cœur de la péninsule Indochinoise, le Cambodge s'insère entre la Thaïlande (à l'ouest), le Vietnam (à l'est) et le Laos (au nord). Sa superficie n'est que de 181 035 km² et des poussières, soit 3 fois moins que la France.
Le relief est moyen, avec tout de même un sommet à près de 1 800 m d'altitude (au sud-ouest), quelques plateaux au nord (la chaîne des Dangrek, 400 m d'altitude moyenne) et 2 chaînes de basses montagnes (les Cardamomes et l'Éléphant) à l'ouest. La côte sud borde le golfe de Siam sur environ 250 km, avec quelques jolies plages vers Sihanoukville et Kep et des mangroves.

N’oublions pas les forêts, qui ceinturent le pays du sud-ouest au nord-est, mais qui souffrent toujours plus de la déforestation illégale.

La situation du lac Tonlé Sap inquiète les experts de l’environnement, la jugeant même au bord de la rupture écologique. Le plus grand lac d’Asie du Sud-Est, qui multiplie sa superficie par 4 durant la saison des pluies, représente une source d’alimentation majeure pour les habitants de ses rives fertiles. Mais il est surexploité, pollué par les métaux lourds et les déchets en tout genre, et la biodiversité est mise à mal. Plus grave est, là encore, la multiplication des barrages hydroélectriques sur le Mékong, relié au Tonlé Sap, mais aussi sur d’autres cours d’eau, comme la rivière Areng dans les Cardamomes, au sud-ouest du pays. Parfois, la population remporte quelques victoires : les Chinois devaient y construire un barrage et inonder toute la vallée, lieu de vie de l’ethnie Chong et réserve de biodiversité exceptionnelle. Les moines bouddhistes ont béni les arbres pour les protéger et le projet a été suspendu.

Il est nécessaire aussi d’évoquer la surexploitation touristique du site d’Angkor qui a entraîné une déforestation importante dès les années 1980 et 1990 et la disparition d’une partie de la faune sauvage.

Le tourisme de masse induit aussi des problèmes grandissants d’éion des eaux usées, qui sont rejetées dans les rizières. Outre le piétinement des sites, le nombre excessif de bus hors d’âge pollue chaque jour le cœur du secteur classé d’Angkor.