Transports et déplacements Cambodge
Train
Une ligne de chemin de fer relie Phnom Penh à Sihanoukville (4 fois par semaine, principalement le week-end), via Takeo et Kampot. Le train n’est pas toujours ponctuel : il n’y a qu’une seule voie et les croisements nécessitent parfois de longs arrêts là où les rails sont dédoublés. Mais en mai-juin, quand les rizières sont bien vertes entre Takeo et Phnom Penh, le spectacle est saisissant. On peut même emporter son vélo ou sa moto pour une somme modique.
Bus
C'est un moyen de transport économique mais rarement ponctuel et pas toujours sûr. Il y a encore des accidents à cause de véhicules en mauvais état et de conduites irresponsables (alcoolémie, vitesse), en particulier la nuit. Plusieurs compagnies relient quotidiennement la capitale aux principales villes du pays. Nombreux bus également pour le Vietnam et la Thaïlande.
Giant Ibis et Mekong Express sont parmi les meilleures compagnies mais pas les moins chères (Giant Ibis est la plus chère, mais les bus sont, en principe, à l’heure). La compagnie Sorya est moins fiable (sécurité, ponctualité), mais elle propose un grand nombre de liaisons entre les villes. Si vous prenez une autre compagnie, renseignez-vous sur sa fiabilité. Certaines sociétés disposent de bus de nuit confortables. Ça peut être intéressant pour le trajet Phnom Penh-Siem Reap.
La conduite, un défi permanent
- Attention : la circulation urbaine à la mode cambodgienne peut s'avérer particulièrement traumatisante, pas forcément à cause des vitesses atteintes (rarement possible d'aller très vite), mais en raison des trajectoires et modes d'arrêt parfois diamétralement opposés à ceux que nous connaissons.
Les feux rouges ne veulent pas dire grand-chose pour l'immense majorité des conducteurs, tout comme le code de la route d'ailleurs. Il faut intégrer quelques règles de base.
- Le trafic arrive dans les 2 sens, même sur une bande de circulation apparemment à sens unique : gardez bien les yeux ouverts ; et plus gros ayant toujours raison, cédez-lui donc le passage !
- On double là où il y a de la place et, en général, la droite de la route est réservée aux motos.
- À moto, pour couper un boulevard, conduisez en diagonale en sens opposé tout en agitant votre bras gauche. Le port du casque est obligatoire pour le conducteur et son passager.
- Si vous tournez à droite, le feu rouge ne compte pas.
- Si un type en uniforme bleu agite de loin un bâton en vous pointant du doigt, faites comme si de rien n'était, essayez de tourner à droite ou à gauche avant d'arriver jusqu'à lui, ou faites demi-tour et repartez en sens inverse.
Si malgré tout vous êtes arrêté, gardez le sourire. Être en possession d’un permis de conduire international peut éviter les tentatives de racket. Sinon dites que vous n'êtes pas pressé et que vous n'avez qu'un ou deux dollars sur vous. Après quelques conciliabules (si vous n'avez en fait commis aucune infraction), il prendra le dollar en détournant les yeux.
Si vous avez passé outre, aucun risque d'être poursuivi, le réservoir des motos de policiers est souvent quasi vide ! À l'extérieur des villes, c'est beaucoup plus gérable, même si ça vaut aussi son pesant de cacahuètes.
- De nombreux ponts se construisent sur le Mékong. Ils raccourcissent les temps de trajet, mais alourdissent parfois la facture, certains étant à péage.
Taxi à 2, 3 et 4 roues
Voici 2 applis extrêmement pratiques : Grab et PassApp. Dans les 2 cas, vous indiquez le point de départ et celui d’arrivée, ainsi que le type de véhicule désiré : l’appli évalue le tarif de la course (prix fixe) qui est toujours inférieur à ce qu’on négocie avec un taxi pris à la volée. Les étrangers paient le même prix que les locaux ! Le délai de prise en charge, le numéro du véhicule (affiché sur le pare-brise) et la photo du chauffeur apparaissent sur votre téléphone. Vérifiez bien, car si vous ne prenez pas le bon véhicule il faudra négocier le tarif à l’arrivée ! Il est d’usage de laisser un pourboire. En dehors des centres-villes, le chauffeur demande parfois plus cher que le montant de la course calculé par l’appli : à vous de négocier.
On trouve 4 sortes de taxis.
- Les rickshaws, scooters à 3 roues recouverts d’une bâche, sont les plus économiques si l’on est 2. Viennent ensuite les fameux tuk-tuk, carrioles typiques, également attelées à des scooters ou à des motos, pouvant transporter jusqu’à 4 personnes.
- Les motos-taxis (appelées parfois motos-dops) sont le moyen de transport le moins coûteux si l'on est seul, même pour sortir de la ville. Tous les jeunes chauffeurs ne conduisent pas comme des kamikazes, mais il est très conseillé de se faire prêter un casque.
- Les tuk-tuk, carrioles attelées à des scooters ou à des motos, sont bien plus confortables. On y monte jusqu'à quatre personnes, à l'abri du soleil et rafraîchi par la brise.
Avion
Il existe une ligne intérieure opérée par Cambodia Angkor Air qui assure des liaisons quotidiennes entre Phnom Penh et Siem Reap, ainsi qu’entre Sihanoukville et Siem Reap.
- Voir aussi cambodia-airports.aero pour connaître les liaisons domestiques et internationales.
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