Que faire, activités Côte d'Azur

La Côte d'Azur, avec ses plaines littorales, ses plateaux et ses massifs montagneux, se prête bien aux randonnées, que ce soit sur la côte ou en altitude.
Avant de partir, renseignez-vous toujours sur la durée du parcours et sa difficulté. Les offices de tourisme disposent la plupart du temps de fascicules très pratiques (pour quelques euros parfois).

Dans les Alpes-Maritimes, ne pas bouder les excellentes brochures « Randoxygène » éditées par le conseil départemental, disponibles dans les offices de tourisme ou téléchargeables.

Ne pas oublier quelques recommandations.

- Il faut être plutôt en bonne condition physique et adapter son rythme de marche au terrain.

- Penser à s'équiper de bonnes chaussures de marche (au moins type baskets) et de chaussettes. Les tongs, c'est pour la plage ! L'été, le couvre-chef reste indispensable, ainsi que des vêtements légers en coton clair et une petite laine (en montagne). De novembre à mars, prévoir un pull, un vêtement imperméable et un pantalon tout-terrain.

- Éviter le copieux repas bien arrosé avant de partir sous un soleil de plomb. Il est préférable que la marche débute après la digestion d'un repas équilibré ou 1h après une collation. Au cours des balades, préférer les céréales (pain), les fruits, le sucre à tout ce qui peut s'avarier à la chaleur. L'eau est INDISPENSABLE : compter, en été, au minimum 1 litre par personne pour la demi-journée.

- La météo est également à prendre en considération avant de partir. Répondeur météo : 3250 (2,99 € l’appel + prix d’un appel local depuis un poste fixe). Cela vous permettra de bien choisir vos itinéraires. Les sentiers du littoral, tel le tour des caps, sont dangereux en cas de forte mer. Le long des rivières, la descente ne s'effectue pas après les grosses pluies (parcours partiellement inondé !). Les orages méditerranéens sont soudains et parfois violents : seule une consultation de la météo locale pourra vous renseigner. En automne ou au printemps, les sommets « accrochent » le brouillard, ce qui obstrue parfois de belles vues panoramiques. Donc, il est préférable de partir assez tôt pour être sur place vers 10h et profiter des meilleurs moments de la journée.

- En période de chasse, de septembre à décembre (pmus août dans le Var), porter des tenues voyantes et éviter le hors-piste.

Découvrez notre reportage Balades dans les vallées du Mercantour.

Le chemin de Saint-Jacques dit via Tolosana (GR 653A de Menton à Arles) suit globalement la Grande Corniche entre Menton et l’arrière-pays niçois, traverse ensuite la vallée du Var, puis chemine sur la route des Crêtes entre Gattières et Vence, les collines des arrière-pays antibois et cannois, avant de rejoindre Mandelieu-la-Napoule. Il traverse ensuite le superbe massif de l’Estérel, Saint-Raphaël, Fréjus et file vers le rocher de Roquebrune. Traversée du sud de la Dracénie, puis halte extatique à l’abbaye du Thoronet avant d’atteindre la Provence Verte. Petite génuflexion à la basilique de Saint-Maximin, 3e tombeau de la chrétienté, et on traîne ensuite sa coquille vers Aix-en-Provence.

Cyclistes et amateurs de plein air, réjouissez-vous : avec de nombreux itinéraires cyclotouristiques et voies vertes, ainsi que des circuits pour VTT, la Côte d’Azur se parcourt aussi à vélo ! Certes, il fait chaud en été et ça grimpe un peu, beaucoup, passionnément... La Véloroute de la Méditerranée (EuroVelo 8, Cadix-Athènes) longe le littoral des Alpes-Maritimes de Menton à Mandelieu ; dans le Var, cap sur l’arrière-pays, en suivant de larges tronçons de chemin de fer reconvertis en pistes cyclables. Cette véloroute croise la ViaRhôna plus à l’est, à Beaucaire. 
Dans le Var, voies vertes et parcours cyclotouristiques essaiment sur tout le territoire. Le parcours cyclable du littoral relie Sanary à Saint-Raphaël sur une centaine de kilomètres, dont 80 km en site propre. Sans compter les balades pépères sur l’île de Porquerolles ou dans les vignes. Quant aux Alpes-Maritimes, elles alignent rien de moins que 1 100 km d’itinéraires cyclables qui vont de la balade en famille à la boucle cyclosportive, en passant par des itinéraires cyclotouristiques. Dont 2 grandes boucles à parcourir en 5-6 jours autour du parc national du Mercantour ou du parc régional des Préalpes d’Azur.

En France, la majorité des clubs de plongée sous-marine sont affiliés à la Fédération française d'études et de sports sous-marins (FFESSM). Les autres sont rattachées à l'Association nationale des moniteurs de plongée (ANMP) ou encore au Syndicat national des moniteurs de plongée (SNMP). L'encadrement est assuré par des moniteurs qui maîtrisent le cadre des plongées et connaissent tous leurs spots « sur le bout des palmes ».

Un bon centre de plongée est un centre qui respecte toutes les règles de sécurité, sans négliger le plaisir. Méfiez-vous d'un club qui vous embarque sans aucune question préalable concernant votre niveau ! Regardez si le centre est bien entretenu (rouille, propreté...), si le matériel de sécurité – obligatoire – (oxygène, trousse de secours, téléphone portable ou radio...) est à bord. Les diplômes des moniteurs doivent être affichés.  

Bercée par son climat velouté, la Méditerranée représente une « mer de prédilection » pour la plongée. Ses eaux chaudes et limpides furent d'ailleurs l'atelier-laboratoire privilégié des grands pionniers de l'aventure sous-marine... La Mare Nostrum livre des épaves mythiques aux plongeurs, et encore quelque richesse de la vie sous-marine. Même si la Méditerranée, mer fermée à l'équilibre si fragile, est continuellement blessée par des activités humaines intenses et souvent irréfléchies...

- La météo : le beau temps s'impose pour plonger. Période idéale : de juin à septembre, avec des températures très confortables de 18 à 25 °C, en surface. Attention, les rafales cinglantes de mistral ou de vent d'est peuvent remettre en question la plongée. Consulter la météo marine sur Météo France.

- La profondeur : si plonger sur une roche permet, en général, de garder ses repères et de se maintenir à de petites profondeurs, l’exploration des épaves (entre 40 et 60 m de profondeur) est exclusivement réservée aux plongeurs aguerris aux conditions de la plongée profonde.

- La visibilité : excellente, 20 m en moyenne !

- Les courants : ils sont bien localisés, mais peuvent être violents et conduire à l'annulation de la plongée.

- La vie sous-marine : votre moniteur, qui connaît son littoral, vous familiarisera avec les beautés et les pièges des fonds méditerranéens, tout en dénichant les choses intéressantes à observer. Certaines espèces affichent une présence systématique sur les spots.

- Règles d'or : respectez cet environnement fragile. Ne nourrissez pas les poissons. Outre les raisons écologiques évidentes, certains « bestiaux » – trop habitués – risqueraient de se retourner contre vous. Enfin, ne prélevez rien, et attention où vous mettez vos palmes !

- Derniers conseils : en plongée, restez absolument en contact visuel avec vos équipiers. Attention aux filets abandonnés sur les roches ou les épaves.

La pétanque (de l'occitan pé, « pied », et tanco, « fixé au sol ») est le jeu le plus populaire du Midi. Jusque dans les années 1910, on pratiquait le jeu provençal, en faisant 3 pas avant de lancer la boule. En raison de ses rhumatismes, un joueur dénommé Jules Le Noir proposa de jouer pieds « tanqués » (plantés) au sol.

La pétanque se joue par équipe de deux (doublette) ou de trois (triplette) avec des boules métalliques. Le jeu consiste à « pointer », en expédiant sa boule au plus près d'une grosse bille en bois (le « cochonnet » ou le « bouchon »). En principe, on joue à une distance d'environ 10 m.
Si l'on a trop bien « pointé », l'adversaire doit alors « tirer », c'est-à-dire chasser, en la frappant, la boule trop bien placée. Les grands tireurs peuvent enlever la boule adverse et prendre sa place. Ça s'appelle « faire un carreau ».
En Provence, la « longue » perpétue l'ancien jeu de boule, avec 3 pas d'élan.

Pour tout comprendre de la boule de pétanque (et la vraie de jadis, cloutée, s’il vous plaît !), ne manquez pas de visiter l’intéressant musée des Tourneurs sur bois, à Aiguines (Var).