Pour faire cette rencontre extraordinaire, il m’avait fallu bien en amont prévoir cette visite du Ellis Island Hospital.
Rien de plus simple, mais comme pour l’accès à la couronne le nombre de visiteurs est contingenté. Il n’y a de visites que toutes les 90 minutes, temps nécessaire au tour accompagné par un guide.
Quand sur le billet, il est dit qu’il faut se présenter une heure avant, cela revient à dire qu’il faut se trouver sur le ferry qui part une heure avant l’heure choisie pour le tour.
Etre dans le ferry de 9 h 30 pour une visite annoncée à 10 h 30, implique d’être à Battery Park largement vers 9 h , si ce n’est 8 h 45.
C’est ce que j’ai fait et bien m’en a pris.
Je faisais partie des dernières personnes à passer le contrôle de sécurité avant le départ du ferry.
Une fois monté sur le bateau, il suffit de négliger l’arrêt qu’il fait à Liberty Island et de descendre au suivant sur Ellis Island.
Avant de profiter de cette visite, il faut se présenter à gauche, au guichet des renseignements pour se faire enregistrer et remplir un document de décharge qui explique les contraintes de cette visite, ses dangers aussi.
Il ne reste pas qu’à attendre avec le petit groupe d’une dizaine de personnes que le guide vienne contrôler votre identité avant de vous demander de le suivre.
Pour ce qui me concerne, c’est une charmante jeune femme enthousiaste, souriante et pleine d’entrain, sans oublier sa dose d’humour qui nous a initiés à ce nouvel espace ouvert au public.
La présentation générale de la visite et l’histoire du lieu étant faite, nous nous sommes rendus dans un premier local où le prêt d’une casque de protection devait garantir la suite en toute sécurité.
Dans un premier temps, cela surprend, bien que j’en aie eu connaissance avant de m’engager dans ce projet, mais cela s’explique parfaitement.
L’état des plafonds est parfois tel qu’il peut en tomber des fragments.
Pour ne pas gâcher les surprises, je ne dirai rien d’autre concernant le parcours insolite qui est organisé.
Mon point d’orgue personnel, ma plus forte émotion, fut cette rencontre que j’ai évoquée dans le post précédent.
Avec un peu de recul, je me dis que ces rencontres improvisées ont un peu jalonné ma présence à NY que ce soit cette fois-ci ou en avril où j’avais été reçue dans la maison d’un très grand journaliste, reporter, écrivain…
Revenue au point de départ, le casque restitué, il ne reste plus qu’à reprendre le ferry pour Battery Park City, mais j’aurais pu, si je ne l’avais déjà faite, en profiter pour la visite de Ellis Island Museum.
A ce propos, l’ayant connu avant Sandy, sans poser d’avis construit sur le reste des mises en place, la seule exposition que j’ai observée, celle du hall d’accueil, fait bien pâle figure par rapport à son original.
Les pertes d’objets ont dû être importantes.
Tout n’a pas pu être sauvé.
Concernant Sandy, lors de la visite des bâtiments hospitaliers restés dans leur jus, on voit très nettement la hauteur d’immersion.
Au sol, dans certaines salles, les traces salines sont perceptibles dans le craquellement.
C’était il y a seulement 2 ans presque jour pour jour…
La suite de cette journée, plus tard…
Là, il est temps de me préparer à remplir un ventre affamé avant de partir sur les territoires du Street Art, sans qui ma visite à NY serait vraiment incomplète.