Hors des sentiers battus mais... pas si loin de Kyoto et Osaka

Forum Japon

On connait tous Kyoto mais on ne sait pas toujours qu’au-delà de la ville de Kyoto il y a la préfecture de Kyoto qui recèle bien des trésors

Ainsi, partez à la découverte de temples moins connus comme à Ohara le Sanzen-in qui possède de magnifiques jardins de mousses sans compter les petits jizo. Vous pourriez aussi tenter Miyama , un village aux toits de chaume à l’instar de Shirakawa-go, à cinquante kms au nord de Kyoto. Ou Ine, le village sur pilotis avec ses maisons de pêcheurs, et à quinzaine de kms de là : Amanohashidate, l’une des plus belles vues du Japon : une langue de sable de plus de 3kms recouverte de pins.
Si vous voulez aller au-delà des sentiers battus…

Moins connue, La préfecture de Shiga possède à Hikone l’un des cinq châteaux classés trésors nationaux, sur la rive est du lac Biwa. Selon la saison, vous pourrez profiter aussi de sports nautiques. Laissez-vous aussi séduire par un magnifique musée au cœur des forêts, le Miho Museum, dessiné par M. Pei l’architecte de la pyramide du Louvre. Et pour admirer les kimonos, assistez au Nagahama Kimono festival qui rassemble mi-octobre plus de mille femmes en kimono.

La préfecture de Mie (qui se lit Mié) saura aussi vous charmer ! Rencontrez les « ama » les plongeuses en apnée, dont l’âge est respectable !, qui vont vous pêcher avec une méthode traditionnelle, de délicieux coquillages que vous pourrez partager dans leur cabane. Ou la région d’Iga, le berceau des ninjas ! Et bien sûr le sanctuaire Ise Jingu, le plus vénéré des sanctuaires japonais ; son chemin de pèlerinage, et si vous voulez vous offrir un bijou… pourquoi ne pas découvrir Toba, l’île aux perles.

La préfecture de Wakayama, outre le fameux Koya san, haut lieu du bouddhisme, ses chemins de pèlerinage, vous offrira des moments de détente en bord de mer devant des paysages splendides, comme la falaise de Sandanbeki ou l’île d’Engetsu.
Tant à visiter! Racontez-nous vos découvertes!
Soredewa mata!

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La préfecture de Mie est, en effet, une région hors des sentiers battus, mais facilement accessible en seulement 1h30 à 2h depuis Kyoto ou Osaka grâce à la ligne Kintetsu.

La préfecture de Mie abrite le plus grand nombre d’Ama au Japon. Sur l’île des perles de Mikimoto à la ville de Toba, vous pourrez assister à des démonstrations fascinantes des Ama, qui ont contribué au développement de la perliculture. A la cabane des Ama Hachiman Kamado, les Ama préparent des fruits de mer fraîchement pêchés au barbecue sous vos yeux, tout en vous partageant des anecdotes captivantes sur leur métier et leur mode de vie unique.

La ville de Shima, accessible en environ 30 à 40 minutes en ligne Kintetsu depuis les villes d’Ise et de Toba, vous découvrirez le belvédère de Yokoyama, qui offre une vue imprenable sur la baie d’Ago, ainsi que la cabane des Ama Satoumi-an. Dans cette région, réputée pour la perliculture, vous pouvez vivre une expérience unique : extraire vous-même une perle d’une huître perlière et créer un accessoire personnalisé. Une expérience inoubliable au cœur de cette culture traditionnelle !

Le sanctuaire Ise Jingu, qui s’étend sur une superficie de 5 500 hectares, ainsi que la majeure partie des villes de Toba et Shima, sont situés dans le parc national d’Ise-Shima. Ce parc se distingue par une proportion exceptionnelle de terres privées, atteignant 96 %, ce qui en fait l’un des parcs nationaux les plus peuplés du Japon. Cette particularité permet une véritable coexistence harmonieuse entre l’homme et la nature.

Pourquoi ne pas faire une escapade à Mie depuis Kyoto ou Osaka pour profiter de la nature et savourer les nombreuses spécialités locales, telles que les fruits de mer frais et le célèbre bœuf de Matsusaka ?

La préfecture de Mie offre de nombreuses options d’hébergement de qualité, tel que Shima Kanko Hotel sur la photo, idéales pour profiter pleinement de la nature, loin de l’agitation de la ville.

Avec le train Kintetsu Limited Express Touristique Shimakaze, vous arriverez à Ise ou Toba en environ 2 heures depuis Kyoto, 1h30 depuis Osaka et 1h15 depuis Nagoya. Avec des sièges massants et un wagon-restaurant servant les spécialités de Mie, vous aurez l’impression que le temps de trajet passe trop vite !

*La réservation de siège est obligatoire pour Shimakaze, et elle commence un mois à l’avance sur les sites ci-dessus. Un billet de base est nécessaire en plus et il s’achète aux guichets Kintetsu, mais le Kintetsu Rail Pass ou une carte IC (comme Suica) peut le remplacer.

Mon site préféré au Japon, c’est le fabuleux château Himeji, lieu de tournage d’innombrtables films de samuraï, dont le célèbre *Ran * de Kurozawa

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Dans la préfecture de Hyogo, située juste à l’ouest de la préfecture de Hyogo, on peut encore découvrir un Japon authentique, loin des sentiers battus, et épargné par l’afflux de touristes.

En prenant le train express depuis Kyoto, vous arriverez en à peine plus de deux heures à Kinosaki Onsen. Cette charmante ville thermale, qui dépend de la ville de Toyooka, est facilement reconnaissable à sa rivière bordée de saules pleureurs, de part et d’autre de laquelles se trouvent onsen, ryokan (auberges traditionnelles) et boutiques. En plus de ceux situés dans les ryokan, sept bains publics sont ouverts aux visiteurs. L’un des plaisirs de Kinosaki et de se promener le long de la rivière, dans les petites rues et faire le tour des boutiques en yukata, prêtées par les ryokan.

Toujours dépendant de Toyooka mais plus à l’intérieur des terres, vous trouverez Izushi, surnommée « La Petite Kyoto de Tajima » (Tajima est le nom de l’une des cinq provinces qui forment la préfecture de Hyogo).

Encore épargnée par le tourisme de masse, cette charmante ville de province donne l’impression d’avoir été figée dans le temps.

Son symbole, le « shinkoro », la plus ancienne tour d’horloge du Japon, bâtie au 19ème siècle, et qui continue à marquer l’heure. Les rues aux alentours n’ont guère changé depuis la période d’Edo (17ème au 19ème siècle) à laquelle elles ont été construites.

Non loin se trouvent les ruines du château, qui offrent une vue panoramique sur la ville, et juste à côté, le sanctuaire Arikoyama Inari et son allée de torii rouges, qui ne sont pas sans rappeler ceux du sanctuaire Inari de Kyoto (mais bien moins fréquentés).

A visiter absolument, Izushi Eirakukan. Dans cet ancien théâtre de kabuki, restauré comme à l’origine, on peut encore observer de vieilles publicités – principalement pour des boutiques locales ー, les coulisses avec des traces de bougies dans les encoignures de fenêtres, mais aussi et surtout le mécanisme de la scène tournante qui permet les changements de scènes au théâtre.

A l’instar de nombreuses villes castérales du Japon, Izushi est bâtie sur une petite superficie, se qui permet d’en visiter tous les sites à pied. Plusieurs boutiques louent des kimono pour un prix très accessible, ce qui permet de se promener dans la ville et se prendre en photo en kimono.

Toujours à la frontière avec la préfecture de Kyoto mais un peu plus au sud, se trouve la ville de Tamba-Sasayama. Comme à Izushi, le temps semble s’y être arrêté. La ville est bâtie autour de son château, qui tient plus du « palais » japonais, comme celui de Nijojo à Kyoto, que du château fort. La salle principale du château, le Oshoin, qui servait de centre politique de la région, a brûlé en 1944 mais a été reconstruit à l’identique en 2000. Elle abrite désormais une série d’armures de samourais, qu’il est possible de porter, créees et léguées par un artisan local. Il faut dire que Tamba-Sasayama permet vraiment d’imaginer se qu’était la vie d’un samourai de province en dehors des champs de bataille. Dans le quartier résidentiel de samourais d’Okachimachi, on peut ainsi encore oberver des maisons de samourais avec leurs toits de chaume, ainsi qu’un musée qui présente la vie des samourais.

Tamba est également célèbre pour sa poterie, l’une des plus anciennes, sinon la plus ancienne, du Japon, ses champs de thé, qui si moins célèbres que ceux de Kyoto font partie des plus anciens du Japon, ou encore ses haricots (edamame et haricots noirs).

Enfin, un lieu situé un peu plus à l’intérieur des terres mais qui vaut VRAIMENT le détour : les ruines de château de Takeda, surnommé, selon la situation, soit « le château dans le ciel » ou encore « le Machu-Pichu du Japon ». L’appelation « le château dans le ciel » vient de l’aspect qu’il prend vu de la montagne opposée, quand il apparaît au-dessus des nuages. Ce phénomène est particulièrement visible au lever du jour en automne (octobre-novembre). Quant au nom « le Machu du Japon », cela lui vient des fondations en escaliers qui ne sont pas sans rappeler celles des célèbres ruines incas.

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Très beau retour, très belles images.

J’aime le Japon méconnu, le Japon rural, les petits villages perdus, les petits ports isolés. C’est féérique!


Merci pour ce retour.

Ce n’est pas un retour, c’est de la pub faite par l’office de tourisme de la préfecture de Hyogo. Mais bien faite, et je suis comme toi, j’en redemande. C’est un régal de voir ces images d’une préfecture un peu négligée par les voyageurs.

Je croyais vraiment à un retour. Mais au vu de ces très belles photos , félicitations à cet office de tourisme. On a envie de découvrir ce coin!

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