Ou partir et vivre en foret sans argent

Forum Expatriation

Salut.

88 euros de retraite ? On peut prendre la retraite à n’importe quel âge ? Quitte que ce soit une somme très basse ? Mais pourquoi tu n’es plus propriétaire de ton terrain avec vie alternative ? Tu trouve facilement du travail alors là bas pour payer location d’appart et autres frais internet, etc ? Et avant d’être résident permanent, il faut donc arriver en tant que touriste, avec toutes ses économies et papiers ? C’est vrai que c’est complexe ptin tout ça, c’est pour cela que j’aimerais plutôt trouver une communauté autonome sans ou avec très peu d’argent et rester si possible avec eux, en attendant l’effondrement du système. Bref. Merci pour ta réponse.

[quote]
Hey !
J’ai 15 ans et bientot 16 ans , je souhaite aussi dès l’age de la maturité devenir nomades et vivre au jour le jour dans un foret ^^
Je souhaites savoir quels sont les forets qui vis a vis de la lois ne sont pas interdite a l’habitation .
Merci bien d’avance ;] (/citation]

Salut l’ami! C’est très rare de voir des jeunes avoir l’ambition de ne pas être un mouton comme les autres =)

Je ne sais pas quelles sont tes relations vis à vis de tes parents et s’ils soutiennent ton idée mais si c’est vraiment le cas et que tu es “sûr” de ton avenir alors tu peux quitter ton lycée dès tes 16 ans et vivre comme tu le souhaites.

Par contre le fait de vivre dans un forêt c’est une mauvaise idée sauf si tu entends juste pas là dormir.
En effet dans une forêt tu ne peux rien vraiment en tiré, ni ton eau, ni ta nourriture ni entretenir ta sociabilité.
Le mieux reste de “voyager” jusqu’a un point simpa ou tu t’installes en vélo et te nourir chez les habitants du coins ou en fouillants les poubelles de supers marchés , demandé les invendus des marchés etc etc…
Pareil pour ton eau.

Saches tout de même que si tu souhaites être totallement autonome, vivre dans une forêt est impossible. En effet , le terrain ne t’appartenant pas tu risques de te faire emmerder h24.
Pis question terrain y’a pas pire pour y faire un potager :smiley:

Je ne crois pas. En fait on est jeté du RMI à 60 ans alors que l’âge légal de la retraite est 65. Du coup on se retrouve avec une pension riquiqui mais qui me va émouvoir aucun service social. D’ailleurs si je crache sur la France on peut dire que c’est elle qui a commencé. Et puis si les français veulent se faire néantifiés ils l’ont bien voulu, ces cons, en votant UMPS depuis plus de 40 ans. Le dernier est le plus réussi car il est à la fois UMP et PS.

Pour le reste du propos non, je ne vois pas l’intérêt, à mon âge, d’être propriétaire de quoi que ce soit à part ma camioneta. Ce qui me permet de mettre le maximum de pognon sur des placements qui me rapportent 11 % net/an. Cela m’assure une (petite) retraite que la France ne veut pas me donner et ce sans toucher au capital.

D’ailleurs il y a très peu de zozios dans les forêts ils préfèrent squatter les jardins des pavillons de banlieue c’est plus intéressant, il y a de quoi becqueter même s’il faut se méfier de ces bon dieu de chats.

Pour en revenir à notre jeune camarade le mieux pour lui serait de faire ses classes avec un “grand qui sait” et il pourrait découvrir le vaste monde avant de trouver sa voie. Parce que si ce n’est pas très marrant de se retrouver tout seul même avec du fric et de l’expérience (mon cas) on imagine ce que cela peut-ètre à 15 ans si on ne veut plus être un lycéen bien sage chez papa-maman qui doivent lui resasser la célèbre phrase “Passe ton bac d’abord”.

Mais je feins d’oublier que le tabou relationnel de l’actuelle époque est basé sur les différences d’âges. Inconcevable pour un jeune de copiner avec quelqu’un de “vieux”. C’est, outre l’asociabilité générale, que je dis : on n’est plus à l’époque de Jules Verne.

Merci de nous faire partager ton expérience antlia.

Ca te fait quel âge maintenant ?

Et niveau " meuf " au Paraguay, ça se passe comment pour toi ? Tu nous en a déjà parlé dans un précédent post, qu’elles sont manipulatrices et attirées par l’argent si je résume bien ( ou alors était-ce un autre intervenant ).

Aussi, sur le forum dédié au paraguay, il y a 4 ans, tu voulais plier bagages, qu’en est-il aujourd’hui ?

70 ans depuis le premier août. Pas à me plaindre niveau santé je suis encore capable de vadrouiller dans des coins impossibles. Bien sûr sans être aussi pimpant que dans mes jeunes années.

Moi je suis un solitaire intégral, sinon intégriste, mais les malheureux zétéros menés par leur quèquètes se ramassent en beauté au Paraguay. J’explique : dans ce pays il n’existe pas de relations humaines “normales”. Il ne faut pas perdre de vue que ce n’est pas un pays hispanique, mais guarani. Même s’il n’y a presque plus de guaranis purs ethniquement parlant. Donc tout est centré sur la famille. Dans d’autres pays aussi la famille est importante. Au Maroc, par exemple, que je connais bien. Mais ça n’empêche nullement que s’établissent des copinages extérieurs à la famille et, quand on est l’ami de quelqu’un on le devient de toute la famille. Au Paraguay pas du tout, la famille fonctionne comme un dieu jaloux, et les relations d’amitié ne sont pas possibles. J’en étais arrivé à cette conclusion par investigation ethnographique mais j’avais quelques scrupules à l’énoncer, mais un autre expatrié français qui y vit depuis plus longtemps que moi avait, lui aussi, avancé que “l’amitié n’existe pas et ne peut exister”. J’étais donc conforté dans mes analyses.

Dans le cas de nos malheureux hétéros le résultat est catastrophique. Certes ils finissent par se trouver une “meuf” comme tu dis, mais si celle-ci va avec un gringo c’est qu’elle a l’aval de la famille. En conséquence non seulement elle ne fera plus rien, seulement se faire entretenir mais il faudra en plus que le gringo entretienne la famille. Je me souviens de l’un d’eux, d’à peut prêt mon âge, ancien informaticien lui aussi, qui avait monté un hôtel (dans un pays absolument pas touristique, le marché ???) et tout content de s’être dégotté un mammifère. Et je me souviens aussi d’une serveuse avec laquelle j’avais un peu copiné qui avait fini par démissionner, non pas à cause du gringo, mais de sa bonne femme qui traitait les autres paraguayens comme des chiens, se prenant pour une petite princesse.

De plus si la baise hétéro est le pied suprême il n’empêche qu’on ne baise pas tout le temps et que de vivre avec quelqu’un dont le niveau culturel est aussi nul ne me semble pas une situation pérenne. Résultat le dit gringo faisait une dépression avec une hypertension préoccupante.

Puisque je vous ai parlé des hétéros un mot aussi sur les homos : ils existent, certes, mais la relation n’est pas meilleure car ce sont exclusivement des prostitués.

Autrement dit vivre au Paraguay, il y a des avantages, mais c’est le niveau zéro des relations humaines. Mais comme c’était le cas aussi quand j’étais en France je ne suis pas trop dépaysé à ce niveau. Ceci dit dans d’autres pays voisins Argentine, Chili, on peut avoir des relations “normales”. Mais il se trouve que, en vadrouille, le temps me manque pour pratiquer cela.

Et puisque nous sommes sur un forum de voyages, sur ce sujet les jeunes paraguayens, qui ne s’intéressent à rien d’autre qu’à leur facebouc sur leur smartphone (pire qu’une drogue ici) ne sont pas plus intéressés de voyager qu’autre chose. Par contre les jeunes argentins, si. J’avais discuté avec une éducatrice française rencontrée à Valparaiso qui me disait qu’eux aimeraient bien voyager mais ils n’en avait pas les moyens car ils font les petits boulots qu’ils peuvent trouver et ça ne va pas loin (c’est assez pauvre, l’Argentine, au niveau du peuple).

J’y suis très exactement depuis octobre 2011 en résident permanent.

Le titre, c’est " Ou partir et vivre en foret", pas :

  • comment on s’accouple a l’étranger
  • comment on évite la foret pour ne pas être associable mais en restant dépendant de la société.

Dans moins de 2 mois, mon chômage s’arrête. Je risque de partir dans la foret. A la fois car je n’ai plus les moyens de rester dans la société, mais aussi car j’en ai marre de la dite société.

J’ai de l’argent d’avance, je suis prêt au niveau matériel. Par contre je devrais quitter ma Gironde car interdit de faire du feu en foret. Il me reste ma mère comme seul parent donc je ne voudrais pas trop m’en éloigner.

J’ai des réserves aussi au niveau du bas ventre :wink: . L’eau ne devrait pas être un problème. La nourriture le sera par contre. Je compte me prendre une carte de pèche pour l’année prochaine.

Venant d’un milieu bourgeois, il ne m’est pas envisageable pour l’instant de faire la manche ou les poubelles de supermarché pour m’alimenter. C’est en forgeant qu’on devient forgeron et il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis :wink: .

Ce qui m’inquiétera au début, c’est trouver un bon coin ou faire un camp :

  • discret. Il devra être un peu camouflé, non visible d’un sentier,
  • pas trop loin de la civilisation pour aller faire des courses a pied. Pas plus de 2 heures de marche pour y aller (soit 4 heures AR)
  • pas trop loin du lieu de stationnement de ma voiture (qui devra changer régulièrement de place pour ne pas partir en fourrière). Idem, 2 heures.
  • pas trop loin non plus d’un cours d’eau. 10 a 15 min.
  • pas dans une foret domaniale &Co, propriété de l’état.
  • pas a un particulier qui indique qu’il ne veut personne chez lui (1). Selon certains, il faut qu’un propriétaire au niveau législatif indique clairement qu’il ne veut pas qu’on s’y établisse pour ne pas s’y installer. Évidemment, s’il me trouve sur son terrain et qu’il me dit de partir, je pars.
    J’ai l’impression qu’il y a beaucoup de propriétaire qui ont hérité de parcelles mais n’en font rien, les laissant a l’abandon.

Les gardes foret ainsi que les chasseurs sont ceux qui pourraient tomber dessus.

(1) : “D’après l’article R111-32, le camping est librement pratiqué, hors de l’emprise des routes et voies publiques, avec l’accord de celui qui a la jouissance du sol, sous réserve, le cas échéant, de l’opposition du propriétaire.”

Il est vrai qu’on s’était éloigné quelque peu du sujet, mais quand on me pose des questions j’y répond.

Pour le sujet sensu stricto et en France de surcroît, il n’y a rien à espérer. Pourquoi ? Parce que si la France fabrique de plus en plus de pauvres il est impossible de vivre pauvrement. Même si tu as ton terrain légalement acheté tu ne peux pas y vivre dans une caravane par exemple. Tout au moins pas plus qu’un temps limité. Et je crois même que tu ne peux même pas la laissée stationnée en permanence. Cela s’appelle la loi LOOPSI 2 qui fait la chasse aux habitats précaires.

Donc que ce soit sur ce forum ou bien d’autres voisins il faut retenir une chose : vous ne pouvez pas vivre en France de façon marginale, c’est interdit. C’est l’habitat “normal” ou la rue comme sdf. Et soyez tranquille les services sociaux et les ong ne viendront pas s’occuper de vous, vous êtes français, vous n’intéressez personne.

Et puis, à mon tour de critiquer le hors sujet : puisque c’est un forum expatriation, pourquoi y parler d’une vie… en France. Go west, young man, go west.

LOOPSI 2, c’est la destruction d’une construction insalubre ou pouvant etre dangereuse.

Si tu habites une maison qui tient plus de la dechetterie ou que tu t’es fait une cabane dans les arbres avec 2 clous et un morceau de ficelle, forcement, ca degage.

Pourquoi ne pourrait’on pas vivre sur son terrain avec une caravane ? Je connaissais quelqu’un qui louait un terrain (a coté d’une gendarmerie en plus) pour son mobil home.

Il y a plein de gens qui vivent de facon marginale (SDF, punk a chien, ceux qui dorment dans leur voiture, les gens du voyage, les squatteurs, …) mais on ne les voit pas le plus souvent (ou on ne veut pas les voir aussi).

Un exemple de logement insolite : http://www.latinyhouse.com/

Alors déjà , BONJOUR.
En ensuite si t’es venu pour faire ton bonhomme à décidé ce qui doit être dit ou pas tu peux repartir d’ici. Pas besoin d’enfant, merci :slight_smile:

J’ai 45 ans, et toi ?

Je t’ai demandé ton age?

Si tu te froisses parce que quelqu’un s’écarte du sujet lors d’un forum, j’suis pas certain que tu sois prêt à vivre en pleine nature…allez, sans rancune.
Pour revenir au sujet, je n’ai pas l’expérience d’un vécu en forêt mais il me semble difficile d’élire domicile à vie dans un coin de forêt, il faudra te préparer à bouger constamment.

C’est comme toutes les lois. Fondamentalement, rien n’est interdit…sauf de se faire attraper. Pour exemple, j’ai été aux açores il y a peu. Camping sauvage formellement interdit. J’en ai fait, je me suis pas fait attraper.
Cela dit, la justification pour les représentants de la loi visant à dire : " et les autres, ils le font aussi ! " passe généralement très mal.
Si tu te fais attraper, tu changes de coin.

On ne repond pas a une question par une autre, mon petit :wink:

Je ne suis pas froissé mais les histoires sexuelles qui en excitent certains, pas mon truc.
De plus, un petit ecart ne pose pas de probleme mais la, c’etait des paragraphes d’ecart :wink: .
Je pourrais quand meme etre froissé et vivre tres bien dans la foret, ca n’a aucun rapport non plus.
Meme en etant proprietaire, on ne peut pas avoir la garantie de rester a vie dans un coin de foret, alors en etant squatteur …

Pour l’instant, 5 pages pour repondre a la question du sujet, et pas de reponse.

Parce que ce n’est pas viable, tout simplement. Dans des forums voisins il y en a qui fantasment sur une “île déserte”. Même problème et en pire. Essayez braves gens de comprendre qu’on ne peut pas s’installer sur un terrain qui n’est pas légalement acheté ou même de vivre dans un pays où on n’est pas officiellement résident.

Une fois ces précédentes évidences acquises dans vos petites cervelles on peut essayer de progresser.

Et comme les intervenants ne sont pas des milliardaires qui peuvent s’offrir un atoll aux Maldives il faut plutôt jeter son dévolu sur des endroits où acheter un terrain n’est pas la ruine. Le seul continent où c’est possible est, à mon avis, l’Amérique du sud. Je ne peux parler que des pays que je connais avec leurs avantages et leurs inconvénients. Au moins moi j’ai concrétisé quelque chose, même si ce n’est pas l’idéal car j’aurais préféré ne pas continuer à vivre dans l’isolement (l’homme est un animal social, il ne faut pas l’oublier) au lieu de fantasmer sur de l’irréalisable.

Théoriquement, et non idéologiquement, ce que j’avance est réalisable même sans grands moyens financiers (mais il ne faut pas qu’ils soient nuls pour autant, parce que là, à part aller aux restaurants du coeur, on ne peut rien faire). Il faut un manifeste de ce qu’on veut vivre et, surtout, de ce qu’on ne veut et ne peut pas vivre. Ceux qui croient que la petite Franfrance à encore un avenir et bien qu’ils y restent à y être écrasés d’impôts sans la moindre perspective ne fut-ce qu’économique.

Un groupe qui déciderait à vivre ailleurs, légalement, en n’ayant pas peur de se relever les manches pour construire sa vie pourrait même accueillir, en son sein, un ou deux “moussaillons” complètement désargentés, eux, mais ayant une bonne volonté.

Mais c’est fou comme à notre époque dégénérée parler de ces quelques évidences d’actions communes sortant de l’hyper individualisme ne provoquent que des regards bovins, des propos désobligeants et, le plus souvent, pas de propos du tout. A croire qu’ils ne viennent sur ces forums que pour fumer de la moquette.

deja ,il faut avoir envie de partir vivre dans la nature,je pense qu’il a pas d’ages.
pour moi c’est possible en france et en europe du sud pour la douceur de l’hiver

Je suis venu pour un sujet concret et non des discutions steriles avec des analyses virtuelles.

Mais effectivement, je me suis trompé d’endroit.

pat14810 a raison dans le sens que même les jeunes vertèbres apprécieront un climat doux car se chauffer ça coûte. D’ailleurs, parenthèse, je ne comprends pas qu’on se déchaîne sur un discutable “réchauffement climatique” alors que dans les pays dits tempérés comme la France on passe 6 mois sur 12 avec le chauffage. Et puis un climat plus chaud permet de nouvelles terres cultivables. Mais revenons à nos moutons.

Si j’ai parlé de l’Amérique du sud c’est que j’ai un grand défaut : je parle de ce que je connais et j’évite de baratiner sur ce que je ne connais pas.

“Je suis venu pour un sujet concret et non des discutions steriles avec des analyses virtuelles.”

Il est rigolo celui-là, il n’a rien à dire, rien à proposer et se contente de cracher son venin. Et puis s’il est si content de végéter en France que vient-il faire dans un forum d’expatriation ? Parce que la seule chose dont on peut être sûr c’est que cela va être de plus en plus invivable chez l’amère patrie. La classe moyenne a été liquidée, la classe ouvrière est au chômage ou en précarité, les jeunes sont infichus de se révolter et se consolent dans la drogue (les intoxications par la cocaïne s’envolent) et c’est le grand remplacement ethnique voulu par le plan Kalergi. Si vous voulez savoir comment on est passé du capitalisme keynésien dit “fordiste”, qui laissait “du grain à moudre” (salaires, congés) aux ouvriers considérés comme des consomateurs, au capitalisme financier qui se fout pas mal que des pans entiers de la population soient dans la misère vous pouvez lire les explications de tout ça dans un livre bien documenté : “Bienvenue dans le pire des mondes”. Comité Orwell et Natacha Polony, chez Plon)

Ceci dit il y a d’autres pays sans même aller dans les exo planètes. Toutefois j’avais été refroidi par les pays du SE asiatique pour s’y installer. Déjà il faut se taper la langue locale qui est horriblement compliquée. Parce qu’on n’y serait pas des touristes et baragouiner un peu d’anglais ne servirait pas. Deuxième point qui vous refroidit, malgré le climat, c’est qu’on ne peut pas avoir une société à son compte, c’est réservé aux locaux. Même acheter une maison ou un terrain n’est pas possible on ne peut vivre qu’en location. Ces pays sont parfaits pour des retraités mais pas pour des actifs. Un moment j’avais pensé faire du charter de voiliers aux Philippines (avec 4.000 îles il y a de quoi faire) mais ne pas être maître dans son entreprise était inacceptable. Il n’y a pas ces problèmes dans les pays d’Amérique du Sud, en général (on exclue le Brésil car c’est très difficile de s’y installer). Et puis question température on est tranquille.

Et je crois que c’est encore dans ces pays qu’on peut acquérir un terrain sans se ruiner. Et tout y pousse et ce toute l’année. Je pense qu’un petit groupe peut y organiser son autonomie alimentaire sans difficulté. C’est déjà ça. Le reste, pour gagner des picaillons serait à voir localement au niveau des marchés des services. Pour ne parler que de ce que je connais au Paraguay, les corps de métiers du bâtiment sont désastreux, ils ne savent pas faire un béton armé élémentaire, l’électricité c’est n’importe quoi et ils n’ont pas compris que pour évacuer l’eau (et il pleut souvent au Paraguay, de grosse saucées orageuses, ce n’est pas l’Atacama) il faut faire une pente. Pour faire des travaux de bâtiment de particuliers (bien sûr je ne parle pas de la construction des immeubles, là ils ont des gens qualifiés, brésiliens ou argentins pour la plupart) il y aurait un marché. Car ce n’est pas un pays pauvre ! Il n’y a qu’à voir les Toyota Hilux et les Land Cruiser Prado toutes neuves qui se balladent sur les routes. C’est beaucoup plus fauché en Argentine.

Salut
Mois aussi j’aimerais vivre en pleine nature
Chasse pêche.
Par contre je c’est pas où en France
Je veux une vie plu simple la vraie vie
Pas de boulot dodo.

Fred 42an
Nantes

salut fred il faut pas prendre sa a la legere
regarde dans ta messagerie

Salut à toutes et à tous.
Bien sûr qu’il est possible de vivre en forêt dans le domaine public, mais il faut un minimum de revenu comme l’obtention du RSA, par exemple et laisser une adresse fixe pour être joint et pouvoir être joint. En France, des centaines de personnes vivents dans les zones rurales sans aucune aide. Certains sont des paumés, des illuminés, mais d’autres, ayant travaillé, écoeurés des promesses de nos gouvernants, de la comédie des aides sociales, se décident à franchir le pas et vivent bien leur nouvelle vie.
A un moment de la mienne, dans une plériode très difficile, je l’ai vécu en Allemagbne, dans les forêt sarroises jusqu’à ce que des promeneurs signalent mon cas au maire du village, lequel m’a immédiatement logé dans une maison pour cas sociaux, car en Allemagne, l’état est responsable du devenir de ses citoyens.
Aujourd’hui, j’envisage de repartir vivre en forêt, ayant une retraite de 770 € par mois, pas de droit à l’APL avant fin 2019, pas de droit à la complémentaire santé. Je n’ai pas les moyens de payer deux mois de loyer en retard et je préfère dire la vérité au propriétaire de mon logement plutôt que de le balader comme le font les services de l’état depuis le 25/06/2017.
Après les jeunes, ce sont les retraités qui envahissent les trottoirs des villes et les zones forestières. Voilà pourquoi j’ai écrit plusieurs livres, tout récemment, afin que la société civile, que nos élus, sachent et comprennent comment on tombe dans la pauvreté, même en ayant, comme moi, travaillé pendant 53 ans.
Pour celles et ceux qui s’interessent au débat, l’un de mes ouvrages s’intitule " FRANC ET NORMAND" édité aux éditions du net sous le pseudo de Gauthier de Lagardelle.
Bon courage à celles et ceux, encore équilibrés, qui ont l’intention de quitter ce monde d’individualistes.

j’ai lu pas mal de pages;… et je me marre…
pour info… sur les 15 millions de pauvres en précarité en france;…
y en a ok… 1O millions dans les cités…ou sdf à la rue en ville!!!

mais bien 5 millions à la campagne…
jamais vous vous posez la question de leur survie…
la cabane en foret…je me marre…
non il faut un toit… bon çà peut etre la vielle bergerie louée à bas prix…
un fourgon là aussi faut louer un bout de terrain…
il faut pas etre seul à la campagne…
çà peut etre aussi de la coloc…
ya plus personne à la campagne… les jeunes partent tous à la ville…
vous pouvez trouvez une baraque… à 3OO roros par mois…
comptez une centaine euros par tete…
avec un potager;… quelques poules…
et le rsa de 45O euros…
çà le fait…
et quelques boulot au black aussi…
pis l’hiver vous avez un toit… suffit de couper un peu de bois…;

évidemment smartphone… internet… téloche… etc… inutile;…
faut apprendre à plus consommer…

sinon l’amérique du sud…
faut le dire vivre à la marge… c’est dangereux…
vaut mieux l’asie…

si vous avez un peu de revenu… genre 5OO par mois…
vous pouvez louer une maison à 150…
et sous louer au touristes de passage…une chambre ou 2…

bon faut vivre à la thai…
c’est là le plus gros soucis;…
ceux qui partent s’installer en asie…
sont souvent venus en vacances… et claquait 2 ou 3 OOO euros en 15 jours…
dans les bars et avec les filles…
là c’est totalement différent…
la vie simple…

Bonjour à tous.

Je viens de tomber sur ce forum par hasard (bon ok, j’ai tapé “vivre dans la nature car société à chier” sur google).
Je m’appelle Cyrielle, j’ai 23 ans. J’habite actuellement à Toulon, dans le Var.
Depuis 4 ans, mon compagnon et moi avons envi de fuir cette société qui - nous pensons - ne va pas dans le bon sens, où plutôt se dégrade complètement. L’hyperconsommation, l’hyperproduction, la connerie perpétuelle des politiciens… l’égoisme et l’individualisme général des gens nous emmène à notre propre perte… Nous croyons également à une future guerre civile et une grande famine… (si la guerre nucléaire n’a pas encore dévasté la terre…)
En d’autres termes, nous ne nous sentons plus à notre place (ni en sécurité) au sein de cette société…

“métro-boulot-dodo… IMPOTS…”

Nous avons pris alors une grande décision… Nous cherchons un grand terrain boisé (2 hectares voire +) où nous pourrons nous installer et vivre de nature, de chasse, pêche, élevage d’animaux (chèvres, lapins, poules…) et agriculture … en autarcie, en autonomie totale. Nous avons un petit capital pour pouvoir créer ce projet. Nous avons énormément d’idées, nous nous sommes beaucoup documentés…
Et surtout, nous sommes tous les deux plus motivés que jamais. C’est ce que nous avons toujours voulu faire.
C’est notre vision de la vie, nous nous foutons du dernier IPHONE 26, nous nous foutons de tous ces bidules censés “sociaux” qui nous gachent véritablement la vie… et surtout, nous nous foutons de ce que pensent les gens.
Un jour malheureusement, nous allons être obligés de TOUS revenir à ce mode de vie… Bientôt, il n’y aura plus assez de ressources.
Attention… il ne faut pas s’alarmer tout de suite… mais je pense qu’il faut commencer à y penser.

En tout cas, nous (mon compagnon, moi même et notre chien) sommes prêts.

“SI TU PENSES QUE L’AVENTURE EST DANGEREUSE, ESSAYE LA ROUTINE… ELLE EST MORTELLE.”

Je pense que nous ne sommes pas les seuls à être prêts pour cette aventure… Je pense même que nous sommes plus nombreux que ce que nous pensons… Il faut se réunir, réunir nos expériences, nos idées. Nous en serons que plus fort.

Voici mon mail, n’hésitez pas. Sautez le pas.

cysou_sa@hotmail.fr

Salut, je t’ai envoyé un mail en espérant que tu l’aies reçu :wink: Bonne journée !

le retour à la terre et l’élevage… ah ah ah je me marre…
tous les fils de paysans se barrent à la ville…
alors qu’ils ont une exploitation… qui leur tend les bras!!

et vous 2 ptits jeunes… vous voulez 2ha et faire l’élevage de chévres…!
faut dire la vérité…
trop de normes.; trop de taxes.; c’est pas rentable…
non le mieux c’est vivre assité…rsa…
faire son petit potager… ses poules;.
surtout rien investir!!
vivre petitement…

pour la guerre vous avez raison…
mais ce sera pas celle que vous croyez…
pas le grand soir dont réve mélenchon;… les rouges contre les bourgeois…
non ce sera plutot une guerre de civilisation…
elle a déjà commencé… 2 filles poignardées à marseille hier…

gignac31

Pour répondre à ton message,

Je dirais que de toutes façons, en travaillant, on est quand même SUR-TA-XE…
On travaille pour être taxé, on fait les courses et on est taxé, on achète un objet X ou une maison/appartement/voiture et on est taxé, on va au restaurant et on est taxé, on fait l’essence et on est taxé…on bouge le petit doigt… On est taxé.

En totale autonomie, je ne pourrais être taxé que sur l’achat de mon terrain (et encore, un terrain en plein milieu de la campagne Française (ou ailleurs)… je pense que je serais moins taxée qu’en habitant dans le VAR :wink: )

Je ne conçois pas la vie d’assisté et en aucun cas je vivrais ainsi.

En ce qui concerne la guerre, elle a commencé depuis un moment déjà…

Très bonne continuation à toi gignac31

Bonjour,

Je viens également de tomber sur ce forum au hasard alors que je n’avais plus aucun espoir. J’ai 18 ans et j’ai actuellement d’énormes problèmes qui me poussent à fuir ma maison pour chercher une nouvelle vie. Enfaite ma mère est une “perverse narcissique”. En gros c’est une personne manipulatrice qui détruit petit à petit son entourage, en attaquant l’estime de soi. Si vous voulez une définition exacte je vous invite à chercher sur Google.
Bref je continue. J’ai toujours été un enfant extrêmement timide et sensible à cause de ma mère (Etant donné que je n’ai pas l’habitude de m’exprimer, j’ai la fâcheuse tendance de trop en dire quand j’écris. Je vais essayer de ne pas trop m’étaler). Ma mère a réussi à complètement détruire ma soeur, qui fuit cette affreuse réalité en dormant toute la journée ou en restant devant son ordinateur. Aujourd’hui elle a 20 ans mais se comporte encore comme un enfant et refuse de travailler ou d’étudier ( elle souffre aussi d’une phobie scolaire et sociale à cause de sa mère qui l’a fragilisé ).

Et moi depuis mon enfance je n’ai été qu’un spectateur impuissant de cette destruction. Ma mère avait même réussit à me faire détester ma soeur. Très tôt j’ai été désigné comme l’enfant “parfait” par ma mère en opposition avec “l’échec” de ma soeur. Je sentais que je devais être le meilleur élève, malgré la dépression et l’anxiété qui montaient crescendo au fil des ans. Ma maison est un foyer de stress: entre les crises de ma soeur, les disputes, le désordre… tout contribuait à nourrir mon anxiété. Malgré ça mon objectif était d’être “l’enfant parfait”, pour ne pas décevoir mes parents. J’ai donc joué un rôle jusqu’en terminale. De toutes les années celles du lycée était de loin les pires. Je n’existais plus, la seule chose à laquelle je pensais c’était de ne pas échoué à l’école et de tout faire pour obtenir mon bac. j’avais beaucoup de mal à me concentrer, j’oubliais rapidement ce que j’apprenais… Pour avoir un niveau convenable, je devais donc fournir beaucoup plus d’effort qu’il n’en fallait. Je ne sortais jamais, mes anciens amis m’ont peu à peu délaissé, je ne parlais à presque personne ( je ne pouvais être amis avec personne et encore moins avoir une copine puisque je n’arrivais pas à me forger un personnalité ).

Et maintenant j’apprend que tout ça est typique d’un enfant de parent pervers narcissique. Mon père lui est un parent extraordinaire : intelligent, ouvert d’esprit, gentil… Mais malheurseusement il ne s’est jamais rendu compte de rien pour mon cas, vu que je ne parlais pas. Il m’a tout de même emmené voir tout les spécialistes existants pour mon mal être
physique, ce qui bien sur n’a servis à rien. Pour le cas de ma soeur, il est totement dépassé. Il ne s’est jamais douté que sa femme, qui passe toujours pour la victime lorsque ma soeur fait une crise, est le problème central de ma famille.

Je vous raconte ma vie pour vous montrer que je ne plaisante pas, partir de chez moi est une nécessité: ma mère a une emprise totale sur moi. Je me sens faible, inutile… Et pourtant je sais que j’ai les capacités de faire des choses. Depuis enfant je m’intéresse au dessin. Je dessinais sans arrêt, c’était ma façon de me faire apprécier des autres. Plus tard j’ai trouvé un autre moyen de me faire apprécier des autres: le sport, quel qu’il soit je donnais tout ce que j’avais pour me montrer aux autres. J’ai du tout abandonner sans rien pouvoir y faire à partir de la fin du collège.

Depuis que je me suis mis à comprendre ma situation ( c’est-à-dire il y a à peu près deux ans ) , je commence aussi à me rendre compte de mes réelles aspirations, la seule chose qui m’intéresse c’est le dessin ou tout ce qui s’en rapproche : modélisation 3D, animation… Je me fous totalement d’avoir eu un bac scientifique mention Bien. J’ai d’ailleurs développé moi aussi une phobie scolaire que j’essaye de refoulé tant bien que mal.

Pour ce qui est du choix de mes études pendant l’année de terminale, c’était le vide absolue, la seule chose que je pouvais faire c’était regarder où les autres s’orientaient pour essayer de comprendre leurs choix. Je me demandais pourquoi moi je n’arrivais pas à en avoir. Etant considéré dans mon lycée comme “l’intello calme” que ce soit par les profs ou par les élèves, je sentais que tout le monde attendais de moi que je fasse de grandes études. Finalement j’ai du choisir des orientations presque aux hasard pour donner un sens à tout le travail que j’ai fourni depuis toutes ces années. Je n’avais jamais fait autant de cauchemars, de crises de paniques ou de nuits courtes que durant cette année. J’ai même découvert à trois reprises ce qu’est la paralysie du sommeil.

Je sentais que pour survivre je devais faire une chose: m’enfuir de chez moi, mais étant donné que j’étais complètement dépendant de mes parents ça ne me paraissait être qu’un rêve. Mon père, qui enfin ce rendit compte de mon mal être, me proposa de chercher des études en Belgique. J’avais donc un espoir, celui de faire des études qui me plaises à l’étranger.
Sous un stress énorme, je parti en voiture avec mon père pour passer mon concours. Le concours servait enfaite simplement à ne pas décribilisé l’école, tout le monde était accepté. Pour me loger je dormais dans un internat où je n’arrivais pas à trouver ma place ( Il y a vait une ambiance très familiale qui me rendait mal à l’aise ). Dans cette école l’école j’enchaînais déception sur déception.
Je me suis toujours fais l’idée d’une école d’art publique comme un endroit magnifique où se rejoignaient des étudiants passionnés d’arts et talentueux dont le but était avant tout d’acquérir des connaissances pour pouvoir pratiquer leur métier rêvé. Quelle désillusion ce fut: les locaux étaient délabrés, les étudiants dont le niveau était proche du néant dessinaient parce qu’on leur demandait de dessiner, les profs avaient chacun d’énormes défaults ( non pédagogue, égo surdimentionné, tout simplement méchant …).
Bref je commençais donc à dépérir dans mon nouvel environnement, mais qu’est-ce qui est mieu pour moi : rester dans une école que je déteste où je n’ai personne avec qui partager ce que je pense ou rester chez moi pour continuer de subir ce que je subis depuis mon enfance ?

Finalement après deux semaines dans cette école je n’en pouvais déjà plus, je perdais goût au dessin et avais l’impression de perdre mon temps dans un école qui semblait aussi soucieuse du devenir de ses étudiants que les dirigeants français le sont pour leur propre pays. Je suis donc retourné chez moi ( assez content je l’avoue ) dans le but de pratiquer le dessin tout les jours pour préparer peut-être d’autres écoles, ou tout simplement pour me reposer.
Mais il m’est complètement impossible d’évoluer dans mon environnement. Le simple fait d’être chez moi me donne des vertiges et des tensions musculaires permanentes. Je ne pense qu’à une chose : c’est fuir.

Une des solutions que j’avais trouvé depuis plusieurs années est le suicide. J’y pense tout temps. Ca parait si simple comparé à tout les problèmes que je dois affronter si jeune déjà. Mais j’ai encore de l’espoir et je m’aide en me répètant sans cesse cette phrase dans ma tête : “ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort”.
Je veux avoir l’occasion de faire ce que je n’ai jamais pu faire c’est-à-dire profiter de ma jeunesse, de l’instant présent. J’ai envie de pratiquer un tas de sport, de me perfectionné dans le dessin, de lire beaucoup de livres pour comprendre au mieu ma situation et ce monde et pouvoir aidé ma famille. Je ne sais pas si je peux y arriver mais il faut que j’essaye et pour ça le meilleur moyen c’est de m’éloigné de ce qui m’en empêche : que ce soit ma mère/mon milieu familiale contaminée ou cette société.

Je sais que j’ai beaucoup trop écrit, mais ça me permet aussi de me soulager un peu.
Je viens sur ce forum pour savoir si d’autres personnes seraient prêt à tout quitter pour vivre une autre vie. Je pourrai partir seul mais ,sans expérience, avec un corps et un moral qui souffre autant je sais que ma seul issu dehors sera la mort.

Merci d’avoir lu

  • Cyssou11 je ne sais pas si un tel projet est encore faisable en France mais en tout cas si ça l’est, ça me tenterai bien. quand comptes-tu ( à peu près ) lancé ton projet ?

  • Antlia J’ai lu tout ce que tu as écrit tu me semble être très cultivé et réaliste. Que me conseils-tu ?

Autre question : Que ce soit à court ou long terme, si on souhaite quitter la France quel(s) pays serai(ent) recommandable(s) selon vous ?

Bonjour,

Je viens également de tomber sur ce forum au hasard alors que je n’avais plus aucun espoir. J’ai 18 ans et j’ai actuellement d’énormes problèmes qui me poussent à fuir ma maison pour chercher une nouvelle vie. Enfaite ma mère est une “perverse narcissique”. En gros c’est une personne manipulatrice qui détruit petit à petit son entourage, en attaquant l’estime de soi. Si vous voulez une définition exacte je vous invite à chercher sur Google.
Bref je continue. J’ai toujours été un enfant extrêmement timide et sensible à cause de ma mère (Etant donné que je n’ai pas l’habitude de m’exprimer, j’ai la fâcheuse tendance de trop en dire quand j’écris. Je vais essayer de ne pas trop m’étaler). Ma mère a réussi à complètement détruire ma soeur, qui fuit cette affreuse réalité en dormant toute la journée ou en restant devant son ordinateur. Aujourd’hui elle a 20 ans mais se comporte encore comme un enfant et refuse de travailler ou d’étudier ( elle souffre aussi d’une phobie scolaire et sociale à cause de sa mère qui l’a fragilisé ).

Et moi depuis mon enfance je n’ai été qu’un spectateur impuissant de cette destruction. Ma mère avait même réussit à me faire détester ma soeur. Très tôt j’ai été désigné comme l’enfant “parfait” par ma mère en opposition avec “l’échec” de ma soeur. Je sentais que je devais être le meilleur élève, malgré la dépression et l’anxiété qui montaient crescendo au fil des ans. Ma maison est un foyer de stress: entre les crises de ma soeur, les disputes, le désordre… tout contribuait à nourrir mon anxiété. Malgré ça mon objectif était d’être “l’enfant parfait”, pour ne pas décevoir mes parents. J’ai donc joué un rôle jusqu’en terminale. De toutes les années celles du lycée était de loin les pires. Je n’existais plus, la seule chose à laquelle je pensais c’était de ne pas échoué à l’école et de tout faire pour obtenir mon bac. j’avais beaucoup de mal à me concentrer, j’oubliais rapidement ce que j’apprenais… Pour avoir un niveau convenable, je devais donc fournir beaucoup plus d’effort qu’il n’en fallait. Je ne sortais jamais, mes anciens amis m’ont peu à peu délaissé, je ne parlais à presque personne ( je ne pouvais être amis avec personne et encore moins avoir une copine puisque je n’arrivais pas à me forger un personnalité ).

Et maintenant j’apprend que tout ça est typique d’un enfant de parent pervers narcissique. Mon père lui est un parent extraordinaire : intelligent, ouvert d’esprit, gentil… Mais malheurseusement il ne s’est jamais rendu compte de rien pour mon cas, vu que je ne parlais pas. Il m’a tout de même emmené voir tout les spécialistes existants pour mon mal être
physique, ce qui bien sur n’a servis à rien. Pour le cas de ma soeur, il est totement dépassé. Il ne s’est jamais douté que sa femme, qui passe toujours pour la victime lorsque ma soeur fait une crise, est le problème central de ma famille.

Je vous raconte ma vie pour vous montrer que je ne plaisante pas, partir de chez moi est une nécessité: ma mère a une emprise totale sur moi. Je me sens faible, inutile… Et pourtant je sais que j’ai les capacités de faire des choses. Depuis enfant je m’intéresse au dessin. Je dessinais sans arrêt, c’était ma façon de me faire apprécier des autres. Plus tard j’ai trouvé un autre moyen de me faire apprécier des autres: le sport, quel qu’il soit je donnais tout ce que j’avais pour me montrer aux autres. J’ai du tout abandonner sans rien pouvoir y faire à partir de la fin du collège.

Depuis que je me suis mis à comprendre ma situation ( c’est-à-dire il y a à peu près deux ans ) , je commence aussi à me rendre compte de mes réelles aspirations, la seule chose qui m’intéresse c’est le dessin ou tout ce qui s’en rapproche : modélisation 3D, animation… Je me fous totalement d’avoir eu un bac scientifique mention Bien. J’ai d’ailleurs développé moi aussi une phobie scolaire que j’essaye de refoulé tant bien que mal.

Pour ce qui est du choix de mes études pendant l’année de terminale, c’était le vide absolue, la seule chose que je pouvais faire c’était regarder où les autres s’orientaient pour essayer de comprendre leurs choix. Je me demandais pourquoi moi je n’arrivais pas à en avoir. Etant considéré dans mon lycée comme “l’intello calme” que ce soit par les profs ou par les élèves, je sentais que tout le monde attendais de moi que je fasse de grandes études. Finalement j’ai du choisir des orientations presque aux hasard pour donner un sens à tout le travail que j’ai fourni depuis toutes ces années. Je n’avais jamais fait autant de cauchemars, de crises de paniques ou de nuits courtes que durant cette année. J’ai même découvert à trois reprises ce qu’est la paralysie du sommeil.

Je sentais que pour survivre je devais faire une chose: m’enfuir de chez moi, mais étant donné que j’étais complètement dépendant de mes parents ça ne me paraissait être qu’un rêve. Mon père, qui enfin ce rendit compte de mon mal être, me proposa de chercher des études en Belgique. J’avais donc un espoir, celui de faire des études qui me plaises à l’étranger.
Sous un stress énorme, je parti en voiture avec mon père pour passer mon concours. Le concours servait enfaite simplement à ne pas décribilisé l’école, tout le monde était accepté. Pour me loger je dormais dans un internat où je n’arrivais pas à trouver ma place ( Il y a vait une ambiance très familiale qui me rendait mal à l’aise ). Dans cette école l’école j’enchaînais déception sur déception.
Je me suis toujours fais l’idée d’une école d’art publique comme un endroit magnifique où se rejoignaient des étudiants passionnés d’arts et talentueux dont le but était avant tout d’acquérir des connaissances pour pouvoir pratiquer leur métier rêvé. Quelle désillusion ce fut: les locaux étaient délabrés, les étudiants dont le niveau était proche du néant dessinaient parce qu’on leur demandait de dessiner, les profs avaient chacun d’énormes défaults ( non pédagogue, égo surdimentionné, tout simplement méchant …).
Bref je commençais donc à dépérir dans mon nouvel environnement, mais qu’est-ce qui est mieu pour moi : rester dans une école que je déteste où je n’ai personne avec qui parler ou rester chez moi pour continuer de subir ce que je subis depuis mon enfance ?

Finalement après deux semaines dans cette école je n’en pouvais déjà plus, je perdais goût au dessin et avais l’impression de perdre mon temps dans un école qui semblait aussi soucieuse du devenir de ses étudiants que les dirigeants français le sont pour leur propre pays. Je suis donc retourné chez moi ( assez content je l’avoue ) dans le but de pratiquer le dessin tout les jours pour préparer peut-être d’autres écoles, ou tout simplement pour me reposer.
Mais il m’est complètement impossible d’évoluer dans mon environnement. Je ne pense qu’à une chose : c’est fuir.

Une des solutions que j’avais trouvé depuis plusieurs années est le suicide. J’y pense tout temps. Ca parait si simple comparé à tout les problèmes que je dois affronter si jeune déjà. Mais j’ai encore de l’espoir et je m’aide en me répètant sans cesse cette phrase dans ma tête : “ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort”.
Je veux avoir l’occasion de faire ce que je n’ai jamais pu faire c’est-à-dire profiter de ma jeunesse, de l’instant présent. J’ai envie de pratiquer un tas de sport, de me perfectionné dans le dessin, de lire beaucoup de livres pour comprendre au mieu ma situation et ce monde et pouvoir aidé ma famille. Je ne sais pas si je peux y arriver mais il faut que j’essaye et pour ça le meilleur moyen c’est de m’éloigné de ce qui m’en empêche : que ce soit ma mère/mon milieu familiale contaminée ou cette société.

Je sais que j’ai beaucoup trop écrit, mais ça me permet aussi de me soulager un peu.
Je viens sur ce forum pour savoir si d’autres personnes seraient prêt à tout quitter pour vivre une autre vie. Je pourrai partir seul mais ,sans expérience, avec un corps et un moral qui souffre autant je sais que ma seul issu dehors sera la mort.

Merci d’avoir lu

  • Cyssou11 je ne sais pas si un tel projet est encore faisable en France mais en tout cas si ça l’est, ça me tenterai bien. quand comptes-tu ( à peu près ) lancé ton projet ?

  • Antlia J’ai lu tout ce que tu as écrit tu me semble être très cultivé et réaliste. Que me conseils-tu ?

Autre question : Que ce soit à court ou long terme, si on souhaite quitter la France quel(s) pays serai(ent) recommandable(s) selon vous ?

on revient au truc vivre en foret…
a toulouse les sdf vivent dane l’ile du ramier…
c’est l’ile ou ya le stadium… au sud y a une foret…
je vois régulierement les tentes…depuis le 1O eme étage de l’apart d’un copain…
je doutes qu’ils soient trés heureux…

sinon à 18 ans tu es majeur…
donc tu peux aller bosser chez mac do…
ou ailleur… et bon avec un salaire chercher une coloc avec des jeunes travailleurs…
reste pas chez ta mére…
on choisi pas sa famille…
ses amis par contre!

C’est incroyable à quel point t’es ennuyant !
À part sortir des phrases bateaux du style : c’est pas possible. Y’a des milliers de gens qui ont essayé et ont échoués…
Tu ferais mieux de faire qqch d’autre de ta vie que de remettre en question la volonté de telle ou telle personne.

Tu n’es personne pour donner des pseudos conseils : t’as 18 ans donc go taffer mcdo et démerde toi.

J’ai 18 ans aussi, j’ai 0 taff, 0diplomes, je suis nomade et je me démerde très bien sans être soumis au système ! Faut juste bouger son cul.
Je dis pas que je suis un exemple, je suis loin de ma finalité ( vivre sur un terrain en autosuffisance) mais c’est pas à moi que tu me dira que c’est pas possible mdr. Ça fait depuis le 1er septembre que je me suis barré de chez moi avec mon vélo et mes tripes et j’ai vu ce que c’est de vivre sans argent quand tu es motivé et je te garantis que c’est ma plus belle expérience de ma vie.

Juste pour te donner quelques stats:

1400km en France en vélo
1 nuit sur 35 jours sans trouver d’hébergement
0 jours sans manger

35 jours de bonheur!

Donc tu peux dire ce que tu veux , que c’est pas possible de vivre sans argent en étant heureux, que c’est pas possible de vivre en autarcie etc etc… Moi j’ai juste un truc à te dire c’est : si tu n’as pas essayé , tu peux la fermé , cdt William.

Ensuite pour changer de sujet parce que les gens négatifs ça me saoule !,
@Kekun Je te comprends ça doit pas être facile au quotidien !
J’ai aussi eu une enfance difficile, je me faisais battre par ma mère, séquestrer dans le sous sol par mon père quand j’étais gosse et sans défense, ensuite quand j’ai grandi et que j’ai voulu me “rebeller”, mon père , m’a mis en internat. Pis il a voulu m’emenciper pour me virer de la maison à 16 ans. Et au final j’ai perdu ma mère , partie à 2500km (Ukraine), mon père décédé en 2015. Donc ouai c’est dur. Et j’ai la chance d’avoir une mémoire que j’arrive à contrôler et aller de l’avant et zappé le passé pour ne pas m’handicaper.
Là depuis le 1er spt j’ai quitté m’a maison et jsuis parti en vélo sans 1 sous dans l’inconnu. Et je suis fier d’avoir fait cela. D’ailleurs, dans quelques jours je retrouve un ami d’enfance à qui j’ai proposé de voyager sans argent avec moi et qui a dit oui . Bref , sache une seule chose: Seul toi à la pouvoir de changer ta vie. N’écoute pas les autres. Si j’avais écouté tout ces fils de pute qui te disent que c’est pas possible tatati tatata, je serais encore sur mon pc à geeker , sous le toit financier de ma belle mère, à rien faire de mes journées et j’aurais fini par déprimer et même peut être pensé au suicide.
Heureusement, j’ai un cerveau que j’adore <3 , qui s’en fou des gens, qui prend son temps et qui emmerde le monde et ses règles.

On dit souvent que j’ai un raisonnement de gamin. Et je suis entièrement d’accord avec eux. J’ai un cerveau qui raisonne à son rythme, qui raisonne différemment, et qui ne supporte pas le stress et l’obligation.

Bref je m’égare :wink: Si tu veux en discuter, de toi, ou de moi ou d’autre chose , je te laisse mon tél : 0651309373 ou mon mail, toi qui voit : lernox.megados@gmail.com
Bonne journée !

Bonsoir une chose importante NE LAISSER PAS VOS COORDONNEES personnelles sinon on se fâche et on en appelle à la modération
Pour échanger vos coordonnées faites-le par message privé pas de manière publique

Ensuite pour ce qui est de bosser chez McDo on se dit anti-système mais là c’est justement être dans le système.

Pour finir je trouve que ce fil de discussion c’est faire simple quand on peut faire compliqué.
Si on veut vivre en autarcie on économise un peu et dans des régions un peu désertes de France comme la Creuse ou le Larzac il y a suffisamment de petites baraques et des lopins de terre pour vivre tranquille

Bonjour;
Quelque chose m’echappe .
Tu dis vivre sans argent mais tu as un portable .
Ou trouves tu l’argent pour payer l’abonnement ou le credit ?

Bonjour
Jai vu sur arte une emission relatant la vie sauvage en complete autarcie dans le yucon. Il vit seul de peche de chasse et de cueillette. Je ne dis pas bravo super. C est juste son choix. Il a des moments difficiles, la solitude lui pese.mais il vit.
Il faut se dire que votre vie cest vous qui la construisez. Vous en etes responsable et pas vos parents.
L un de vous raconte avoir subi sa mere perverse narcissique. J ai vecu une ecperience similaire mais avec un conjoint. Non seulement il a cherche à detruire mon estime de moi mais par effet de miroir a transfere son mal etre sur moi. Il n y a qu une solution pour s en sortir c est fuir loin sans donner signe de vie du moins jusqu a ce qu on redevienne qui on est. Moi j ai du partir travailler à l etranger. Cela fait trois ans deja. Ca n a pas ete facile, mais je m en suis sortie. Seulement je prefere retourner en france. La silutude à l etranger ce n est pas mon truc.
Donc cherchez au fond de vous la reponse…
Katel

Pas de souci je vais t’expliquer :wink:
J’ai pas dis que j’ai pas d’argent, j’en ai ^^
C’est juste que je fais mon voyage sans . C’était une manière pour moi d’expérimenter la vie sans argent.
J’utiliserai mon argent, que ce soir pour acheter un terrain s’il le faut, des bêtes, des gaines , des plants etc…
Et pour mon forfait j’ai volontairement décidé de me prendre le forfait à 20€/mois illimité.
Mais je pourrais en effet m’en passer. Les 10 premiers jours de mon voyage j’avais le forfait Free 0€ ^^ (2€ que j’ai ratache à la box de ma belle mère)
Donc en soit je pourrais avoir le forfait mobile, et rester sans dépenses. Mais dans tous les cas je ne perds pas d’argent :wink:

on dirait presque de la pub/marketing déguisé et dissimulé.
Tu ne serais pas commercial dans l’entreprise citée par hasard ?
Si tel est le cas y’a de la maladresse et c’est prendre les gens pour des idiots.

ok si tu achétes… et que t’as un peu de sous sous;
sinon tu va galérer…
ils aiment pas les estranger…!!
un ami a mis un mobil home sur un terrain acheté…dans la pampa…
il a réussi à avoir l’eau et l’electricité…
et payer ses poubelles…
mais 3… 4 ans aprés… il doit dégager…
hé oui il continue à raquer ses taxes…
mais l’état lui demande de déguerpir…
hé oui les voisins l’ont balancé…
ils veulent bien ton pognon mais pas sa présence gratos…
bref ok louer une petite baraque…
mais c’est etre dans le systéme… avec petit boulot…pour payer les factures…le rsa suffit pas…
et on te louera pas si tu es au rsa…
ils veulent pas de “zonards” à la campagne!!
d’alleurs les sd f vivent jamais à la campagne…
ils sont tous en ville!!!

je juge personne… je constate juste;…
quand au petit jeune en vélo…
il a toujours internet et portable payé par “maman”…
et une nuit sur 35 dehors…
il se fait héberger…
pas de jugement juste une constatation…
plus de l’assitanat que se débrouiller seul…

.

Alors là je doit t’avouer que tu m’as tué !
Si t’appel le woofing de l’asistanat c’est que t’as rien compris a la vie mon enfant.
Ensuite concernant le forfait, c’est moi qui paie , pas “maman”.
Juste qu’avec sa freebox ça me revient moins cher.
Alors tes constats tu peux te les garder =)

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