Bonjour,
Je viens également de tomber sur ce forum au hasard alors que je n’avais plus aucun espoir. J’ai 18 ans et j’ai actuellement d’énormes problèmes qui me poussent à fuir ma maison pour chercher une nouvelle vie. Enfaite ma mère est une “perverse narcissique”. En gros c’est une personne manipulatrice qui détruit petit à petit son entourage, en attaquant l’estime de soi. Si vous voulez une définition exacte je vous invite à chercher sur Google.
Bref je continue. J’ai toujours été un enfant extrêmement timide et sensible à cause de ma mère (Etant donné que je n’ai pas l’habitude de m’exprimer, j’ai la fâcheuse tendance de trop en dire quand j’écris. Je vais essayer de ne pas trop m’étaler). Ma mère a réussi à complètement détruire ma soeur, qui fuit cette affreuse réalité en dormant toute la journée ou en restant devant son ordinateur. Aujourd’hui elle a 20 ans mais se comporte encore comme un enfant et refuse de travailler ou d’étudier ( elle souffre aussi d’une phobie scolaire et sociale à cause de sa mère qui l’a fragilisé ).
Et moi depuis mon enfance je n’ai été qu’un spectateur impuissant de cette destruction. Ma mère avait même réussit à me faire détester ma soeur. Très tôt j’ai été désigné comme l’enfant “parfait” par ma mère en opposition avec “l’échec” de ma soeur. Je sentais que je devais être le meilleur élève, malgré la dépression et l’anxiété qui montaient crescendo au fil des ans. Ma maison est un foyer de stress: entre les crises de ma soeur, les disputes, le désordre… tout contribuait à nourrir mon anxiété. Malgré ça mon objectif était d’être “l’enfant parfait”, pour ne pas décevoir mes parents. J’ai donc joué un rôle jusqu’en terminale. De toutes les années celles du lycée était de loin les pires. Je n’existais plus, la seule chose à laquelle je pensais c’était de ne pas échoué à l’école et de tout faire pour obtenir mon bac. j’avais beaucoup de mal à me concentrer, j’oubliais rapidement ce que j’apprenais… Pour avoir un niveau convenable, je devais donc fournir beaucoup plus d’effort qu’il n’en fallait. Je ne sortais jamais, mes anciens amis m’ont peu à peu délaissé, je ne parlais à presque personne ( je ne pouvais être amis avec personne et encore moins avoir une copine puisque je n’arrivais pas à me forger un personnalité ).
Et maintenant j’apprend que tout ça est typique d’un enfant de parent pervers narcissique. Mon père lui est un parent extraordinaire : intelligent, ouvert d’esprit, gentil… Mais malheurseusement il ne s’est jamais rendu compte de rien pour mon cas, vu que je ne parlais pas. Il m’a tout de même emmené voir tout les spécialistes existants pour mon mal être
physique, ce qui bien sur n’a servis à rien. Pour le cas de ma soeur, il est totement dépassé. Il ne s’est jamais douté que sa femme, qui passe toujours pour la victime lorsque ma soeur fait une crise, est le problème central de ma famille.
Je vous raconte ma vie pour vous montrer que je ne plaisante pas, partir de chez moi est une nécessité: ma mère a une emprise totale sur moi. Je me sens faible, inutile… Et pourtant je sais que j’ai les capacités de faire des choses. Depuis enfant je m’intéresse au dessin. Je dessinais sans arrêt, c’était ma façon de me faire apprécier des autres. Plus tard j’ai trouvé un autre moyen de me faire apprécier des autres: le sport, quel qu’il soit je donnais tout ce que j’avais pour me montrer aux autres. J’ai du tout abandonner sans rien pouvoir y faire à partir de la fin du collège.
Depuis que je me suis mis à comprendre ma situation ( c’est-à-dire il y a à peu près deux ans ) , je commence aussi à me rendre compte de mes réelles aspirations, la seule chose qui m’intéresse c’est le dessin ou tout ce qui s’en rapproche : modélisation 3D, animation… Je me fous totalement d’avoir eu un bac scientifique mention Bien. J’ai d’ailleurs développé moi aussi une phobie scolaire que j’essaye de refoulé tant bien que mal.
Pour ce qui est du choix de mes études pendant l’année de terminale, c’était le vide absolue, la seule chose que je pouvais faire c’était regarder où les autres s’orientaient pour essayer de comprendre leurs choix. Je me demandais pourquoi moi je n’arrivais pas à en avoir. Etant considéré dans mon lycée comme “l’intello calme” que ce soit par les profs ou par les élèves, je sentais que tout le monde attendais de moi que je fasse de grandes études. Finalement j’ai du choisir des orientations presque aux hasard pour donner un sens à tout le travail que j’ai fourni depuis toutes ces années. Je n’avais jamais fait autant de cauchemars, de crises de paniques ou de nuits courtes que durant cette année. J’ai même découvert à trois reprises ce qu’est la paralysie du sommeil.
Je sentais que pour survivre je devais faire une chose: m’enfuir de chez moi, mais étant donné que j’étais complètement dépendant de mes parents ça ne me paraissait être qu’un rêve. Mon père, qui enfin ce rendit compte de mon mal être, me proposa de chercher des études en Belgique. J’avais donc un espoir, celui de faire des études qui me plaises à l’étranger.
Sous un stress énorme, je parti en voiture avec mon père pour passer mon concours. Le concours servait enfaite simplement à ne pas décribilisé l’école, tout le monde était accepté. Pour me loger je dormais dans un internat où je n’arrivais pas à trouver ma place ( Il y a vait une ambiance très familiale qui me rendait mal à l’aise ). Dans cette école l’école j’enchaînais déception sur déception.
Je me suis toujours fais l’idée d’une école d’art publique comme un endroit magnifique où se rejoignaient des étudiants passionnés d’arts et talentueux dont le but était avant tout d’acquérir des connaissances pour pouvoir pratiquer leur métier rêvé. Quelle désillusion ce fut: les locaux étaient délabrés, les étudiants dont le niveau était proche du néant dessinaient parce qu’on leur demandait de dessiner, les profs avaient chacun d’énormes défaults ( non pédagogue, égo surdimentionné, tout simplement méchant …).
Bref je commençais donc à dépérir dans mon nouvel environnement, mais qu’est-ce qui est mieu pour moi : rester dans une école que je déteste où je n’ai personne avec qui partager ce que je pense ou rester chez moi pour continuer de subir ce que je subis depuis mon enfance ?
Finalement après deux semaines dans cette école je n’en pouvais déjà plus, je perdais goût au dessin et avais l’impression de perdre mon temps dans un école qui semblait aussi soucieuse du devenir de ses étudiants que les dirigeants français le sont pour leur propre pays. Je suis donc retourné chez moi ( assez content je l’avoue ) dans le but de pratiquer le dessin tout les jours pour préparer peut-être d’autres écoles, ou tout simplement pour me reposer.
Mais il m’est complètement impossible d’évoluer dans mon environnement. Le simple fait d’être chez moi me donne des vertiges et des tensions musculaires permanentes. Je ne pense qu’à une chose : c’est fuir.
Une des solutions que j’avais trouvé depuis plusieurs années est le suicide. J’y pense tout temps. Ca parait si simple comparé à tout les problèmes que je dois affronter si jeune déjà. Mais j’ai encore de l’espoir et je m’aide en me répètant sans cesse cette phrase dans ma tête : “ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort”.
Je veux avoir l’occasion de faire ce que je n’ai jamais pu faire c’est-à-dire profiter de ma jeunesse, de l’instant présent. J’ai envie de pratiquer un tas de sport, de me perfectionné dans le dessin, de lire beaucoup de livres pour comprendre au mieu ma situation et ce monde et pouvoir aidé ma famille. Je ne sais pas si je peux y arriver mais il faut que j’essaye et pour ça le meilleur moyen c’est de m’éloigné de ce qui m’en empêche : que ce soit ma mère/mon milieu familiale contaminée ou cette société.
Je sais que j’ai beaucoup trop écrit, mais ça me permet aussi de me soulager un peu.
Je viens sur ce forum pour savoir si d’autres personnes seraient prêt à tout quitter pour vivre une autre vie. Je pourrai partir seul mais ,sans expérience, avec un corps et un moral qui souffre autant je sais que ma seul issu dehors sera la mort.
Merci d’avoir lu
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Cyssou11 je ne sais pas si un tel projet est encore faisable en France mais en tout cas si ça l’est, ça me tenterai bien. quand comptes-tu ( à peu près ) lancé ton projet ?
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Antlia J’ai lu tout ce que tu as écrit tu me semble être très cultivé et réaliste. Que me conseils-tu ?
Autre question : Que ce soit à court ou long terme, si on souhaite quitter la France quel(s) pays serai(ent) recommandable(s) selon vous ?