Partir vivre en communautée sur une île deserte

Forum Tour du monde

Salut c’t’équipe,

J’ai lu avec plaisir tous les “post” consacrés à la vie en communauté sur une île. C’est un thème qui a toujours intéressé les aventuriers, les rêveurs et les idéalistes en tout genre. J’en fait partie, comme vous et comme beaucoup d’autres avant nous.

Depuis Robinson Crusoe (Daniel Defoe), on imagine la vie sur une île comme la possibilité d’habiter son propre monde, de vivre selon les règles et les lois que l’on s’est fixée (même si ces lois sont souvent imposée par notre environnement: eau potable, nourriture, habitation, etc…), de vivre selon des valeurs qui nous semblent justes et vraies. Pourtant, au XIIIème siècle, les pirates, hommes libres s’il en est, considéraient l’abandon sur une île déserte comme le plus grand châtiment.

Depuis Robinson, nous avons quelques récits de personnes naufragées volontaires sur des îles désertes. Tom Neal en est un bon exemple. Ce Néo-Zélandais est parti dans les années 60 pour s’installer sur un atoll des Cook, Suvarov, où il a vécu seul pendant seize ans. (Robinson des mers du sud, tom neal). Le suisse Xavier Rosset (www.xavierrosset.ch) qui revient d’une année en solitaire sur une île des Tonga. On peut encore parler d’une communauté allemande qui a acheté une île en Grèce dans les années septante et qui fonctionne encore.

De retour de trois mois de navigation dans le Pacifique sud et après plusieurs îles visitées, je me dis que pour vivre en communauté sur l’une de ces îles, il faut avoir un bon projet de vie. Malgré le fait que le climat soit clément, les fruits poussent en abondance, la pêche est bonne et on y trouve de la bonne terre pour cultiver du manioc, le temps est long, les distractions peu fréquentes et la vie un peu répétitive. Il faut vraiment être prêt pour une vie centrée sur la nature, les récoltes…

A part ça, ce style de vie me paraît être une expérience intéressante à vivre. Si l’un de vous se lance dans cette aventure, envoyez-moi un mail.

Bon vent

Bonjour, je lis ces messages et je viens a répondre meme si je vois que certains postes on deja quelques années…

Et bien Julien je rejoins completement ton idée et je la soutien c carrement et exactement ce que j’ai en tete, partir et vivre autrement que comme un mouton.

Pour etre directe et ne pas tourner autour du pot j’aimerais savoir ou en sont les gens qui desirent concretiser ce projet de partir (vivre en mode kho lanta) de maniere definitive ou pas seul l’avenir nous le dira, en tout cas moi je suis partant et de maniere tres tres serieuse.

Il y a pas mal d’ile de terre prete a acceuillir un groupe de personne qui pensent comme nous, je reste néanmoins coscient qu’il faut definir un certain nombre de truc et poser les choses a plat pour donner un sens a ce projet.

Pour repondre a c’est personne qui trouve le projet “utopique” ou irréalisable je répondrais que la limite des chose réalisable est la limite que nous lui donnons…

Il y a quelques années un homme voulais voler et a son époque il était fou, debil, utopique etc etc, de ce fait nous connaissons tous la suite de cette histoire.

Ce n’est pas irréalisable, c’est meme une idée géniale , passons outre nos apréhention et flippe en tout genre et osons !!

Car apres tous si le projet se barre en sucette apres un certain temps qu’est ce qui nous empeche de retourner a notre bergerie? Dans l’absolut , rien ^^…

Aujourd’hui Mardi 24 aout 2010, je suis partant pour réaliser ce projet, alors si c toujours d’actualité pour les personnes allant dans ce sens, voici mon mail :Kmelation@hotmail.fr en esperant tres sincerement avoir des news de vous ^^ A bientot les amis, ça fait plaisir de voir que je ne suis pas le seul a penser a ça.

Salut les loulous, Julien ton post a maintenant 4 ans passé, j’aimerai savoir ou tu en es, si c toujours d’actualité, si c deja fait ? Bref des news de tous ça^^

J’invites toute les personnes qui se sentent concerné par ce sujet a me répondre.

Voici mon mail et msn: Kmelation@hotmail.fr je suis de la region parisienne, g 37 ans et je souhaite réellement concrétiser ce projet de partir vivre une autre vie, de toute façons la fin sera la meme alors mourrir dans un hospice au mieux ou sur une plage … Je prefere que mon corp defun soit devoré par les poissons que les vers!

Je supplis les dieux pour trouver des personnes credibles qui partagent mes idéos, j’en est vraiment ras le bol de servir de prostitué a des mec que je ne connais ni d’adan, ni d’Eve et qui au bout du compte vivent et roulent sur l’or a

mes frais pendant que je trime et peine a cloturer le mois…

Que d’idées, que des reves, que de “j’aimerais”, c’est tres bien tout ça mais concretement ? quoi y s’passe, comment on fais, ou on vas? quand ? comment ?..

1-Es tu decidé ? (avec tout ce que sa inclus) ^^

2-Se rencontrer physiquement a une date et une heure precise a Paris.

3-Etre en possession de 2500 minimum euros sonnant et trebuchant.

4-Avoir les sous pour acheter un billet aller-retour (open) pour la guyanne Française.

Voilà une base, certainement pas complete mais bon faut bien un debut.

Voilà comment je perçois la chose:

Le groupe de personne part pour la Guyanne française, on se rend a Saul petit village non loin de beaucoup d’endroit vierge de population, disons que c un point de repere et de depart, on bivouac dans un endroit sauvage provisoirement le temps de reperer l’endroit exacte et ideal pour se poser a un peu plus long terme.

De toutes évidence oubliez le confort hotel, boite et compagnie ça sera du tente et sac de couchage,repas improviser sur un feu (surtout pour les 1ers temps, ensuite une fois l’endroit potentiellement exploitable trouvé, le confort s’ameliorera au fil et mesure de notre motivation a vivre en harmonie avec la nature.

Nous ne sommes pas obligé d’etre polyvalent chacun apportera sa graine e savoir faire, bricolage, cuisine, aggro, peche, 1er secours etc etc

Nous devrons mettre notre égo et notre orgueil personel de coté, il faudra vivre pour les autres autan que pour nous meme, c indispensable au bon fonctionnement de la vie en communauté en mode sauvage.

Perso j’ai pas peur de fabriquer une vrai maison avec les éléments que la nature nous offre, que se soit perché ou au sol, une barque ou autre…

ça sera le moment d’inventer, de fabriquer, d’innover, de se lancer de tisser, de chasser, de pecher, de planter bref d’etre AUTONOME !

Ah , nous enmenerons avec nous un minimum de materiel qui devrons quoi qu’il en soit tenir dans 3 malles metalliques de 120litres chaqu’une (genre stoc de briquet un peu d’outillage, des sac étanches, manuel de soins, livres botanique, un kit solaire miniature etc etc…) Ces dernieres serons independante de notre packtage personel et commune.

Si une personne décide pour une raison ou une autre de quitter le grp, elle devra laisser tout ce qu’elle a fait ou investi, repartira avec ses effets perso (papier d’identité, billet d’avion) nous le reste du groupe nous aurons pour obligation de nous organiser et faire en sorte que cette personne arrive a l’aeroport international le plus proche, apres c plus notre probleme.

De toutes façons une reunion post depart nous permettra de mettre tout ça a plat et de pofiner le projet avec tout ce que sa inclus en fonction des idées et convictions de chacun.

Voilà, les aventuriers pret au grand départ ? Moi oui …

Une “pierre a feu” c’est peu etre mieu qu’un stock de briquets ??

Merci, oui une pierre ou plusieurs pierre a feu, voilà le genre d’idée que j’attend, d’atres sugestions ?

Salut Caumat, en ce moment je fouille et fouine sur le web pour donner un sens a mon projet que tu connais, trouver des idées etc etc …

G vus ton pseudo sur un autre fofo, ce qui me laisse penser que toi aussi tu es sur la meme longueure d’onde en tout cas tu as envi de mettre les bouts.

Je voulais savoir s tu es pret toi aussi a franchir le pas, si tu es seul, ton age etc etc Et bien entendu connaitre ton point de vu, ça m’interesse.

Je crois savoir que tu es encore actif sur ce fofo puisque ta réponse date d’hier, j’attend de tes news, a bientot ^^

Info pour tout le monde: Certaines attol’s polynesiennes sont inhabitées et regorges de ressources naturels, c’est étudier !!!

Repondez svp je me sens un peu seul dans mon projet là :(((

J’ai, depuis un petit bout de temps déjà, cette envie de tout claquer, de bannir cet argent maudit qui pourrit les gens… On voit des familles se déchirer à cause d’héritages, des meurtres, des cambriolages, des détournements, … Bref, le monde ne vit que pour l’argent…

J’ai actuellement 14 ans… Oui, je sais, je suis jeune… Je suis passionné d’informatique, voir no-life… A l’évocation de l’idée de partir sur une île, on m’a souvent répété que jamais je ne le ferais, soit parce que je ne pourrais pas me séparer de la technologie, soit parce que c’est une idée d’enfance et que je n’aurais plus envie de le faire plus tard.

Personnellement, j’en ai marre de voir les gens vivre pour manger (je ne travaille pas encore, moi), je veux manger pour vivre, faire tout de moi même, cultiver, pêcher, chasser, fabriquer des arcs, des flèches, … bref de quoi survivre…

Votre idée m’intéresse beaucoup… Je me renseignerais, mais je ne compte pas quitter la France avant une dizaine d’années… Je préfère finir mon éducation (j’envisage un bac + 5), qui est le seul moyen de trouver du travail en cas de retour en France.

En réfléchissant avec un ami, on a fait à peut près le tour de ce qu’il faut pour aller sur une île… Et on s’est rendu compte qu’il faut principalement… de l’ARGENT ! Encore un peu de désespoir… nous qui voulions acheter l’île pour être tranquilles ! En lisant vos posts, j’ai repris espoir, il y a plein de zones inexplorées dans le monde, et je l’avais oublié ! Nous avons prévu de monter un groupe de rock, histoire de gagner assez d’argent pour s’acheter un beau voilier, du blé, du riz, plusieurs vaches (au cas où), un taureau, etc…

J’espère réaliser mon rêve, même si je pense que c’est un peu égoïste et pas forcément légal. Je me renseignerais, et, quoi qu’il arrive, essayerais d’arriver à mes convictions.

Cordialement,
Un ado qui a marre du monde dans lequel il vit.

Pouic pouic Dsmania, merci pour ton soutien, c cool.

Ta raison poto, et tu as de belles paroles pour un ado de 14 ans, cepandant je t’encourage a poursuivre tes études comme tu la planifié et préparer ton départ au mieux avec de la tune tant qu’a faire.

L’idée d’acheter un voilier et ou une ile est géniale, mais aussi très couteuse alors oui, bosses ou montes un groupe de rock si tu en as les comptétences.

En tout cas bon courage pour tes projets, je te soutien ^^

Ciao poto…

En cherchant un peu, j’ai vu que certaines îles ne se vendent pas très cher (pour une île…) : “L’île Korcula en Croatie est actuellement à vendre pour…350 000 euros !” et les grands voiliers (plus de 16 mètres) dans les mêmes prix.

Donc un environ de 700 000 euros minimum si besoin d’acheter l’île. Ça peut paraître énorme mais, si on réussit avec notre groupe et notre travail, c’est largement faisable. Ne pas dépenser à tord et à travers et c’est dans la poche ! Et nous ne serons pas forcement que deux ! Du monde peut se rajouter à notre aventure ! Encore faut il réussir… Mais pourquoi pas construire un bateau ? Pourquoi ne pas tenter ? Et puis, 16 mètres, c’est déjà beaucoup ! On peut prendre moins ! Je pense que c’est largement faisable !

A voir, et pourquoi ne viendrais tu pas avec nous ?

Après, il faut penser au nombres de personnes venant. Je m’explique: Si deux personnes partent, elles ne peuvent se séparer. Si 3 personnes partent et qu’elles se séparent, les groupes ne seront pas égaux. Si six personnes partent, ils doivent se séparer en 3 groupes de deux personnes et non pas deux groupes de 3 personnes car on peut encore faire deux groupes inégaux. Le must serait de partir avec un groupe composé de 2 puissance x personnes. Je m’explique: un groupe de 2 puissance 2 personnes (soit 4 personnes) est divisible en deux groupes de deux. Un groupe de 2 puissance 3 personnes (soit 8 personnes) est divisible en deux groupes de 4, chacun divisible en deux groupes de 2.

En gros, ce calcul permet de trouver le nombre idéal de personnes pour éviter qu’une personne soit seule en cas de formation de groupes (exploration ou autre).

Ça peut paraître un peu con comme ça mais je pense que ça peut être utile ! ^^’

On pars au mois d’avril, on est 3 pour l’instant, on a la vingtaine.

On a trouvé une île sympa dans l’archipel des îles Tonga (pacifique sud).

Moi j’ai envi de partir pour me tester face a un truc qui n’a rien d’illusoire, gerer mon temps sans pression, donc essayer de cultiver les plantes, chasser, pecher, construire un campement. Et surtout profiter au taquer a partir de ca.

Aprés toutes les raisons qui me pousse a vouloir autre chose c’est un peu prés les meme que tout gens qui passeent sur se fofo.

Bref si tu as des questions sur autres choses hesite pas!

tcho!

Pouic pouic,

Ok merci pour ta réponse, ouep chui mega interessé surtout si vou avez deja un lieu en vu, moi g 37 ans et chui dans la meme optique kan au mode de vie.

Vou etes 3 a avoir la vingtaine, sans vouloir m’imposer je suis partant égualement le tout c de savoir si vous mettez une limites au nombre de personnes, si y a des criteres particuliers etc etc

Je suis en contacte avec quelques personnes mais c tout recent donc a confirmer!

Un depart au mois d’avril c’est parfait pour moi, voilà sinon je suis de la region parisienne et g pas vraiment d’attache ici.

Faudrais qu’on essais de se capter voir un peu qui on est et tout ça…

Chui pas un pro des grandes profondeures maritimes mais peche, chasse, cultiver et construire je me debrouille pas trop mal.

Je suis parti 18 mois en backpaker en australie et la bas g passé un mois en moe sauvage dans le bush de Tasmanie avec un pote, totalement livré a nous meme on bien demmerdé c’était genial.

34 mois en Colombie avec des moments en vie sauvage égualement, bref tout ça pour dire que g pas une super grande experience mais je sais plus ou moins a quoi m’attendre meme si la vie nous reserve toujours de suprises.

Donc restons en contacte, tu pourras retouver mon mail plus haut, sach que je prend la chose au seriex donc je commence a me preparer…

A bientot

Salut a tout le monde.

Avantage, je vois que tu as passe beaucoup de temps en backpacker, j’ai une question a te poser, comment tu vivais? Beaucoup d’économies ou tu as travaille sur place?

De jour en jour je me dis que cette envie de partir vivre une vie plus naturelle est fondée car je vois le monde devenir de plus en plus fou en ce moment et les gens de plus en plus victimes et moutons, le pire c’est qu’ils vont défendre ce modèle de société bec et ongles.

Ici en Europe y’a plus grand chose a faire car les gens ne vont pas changer leurs vies aussi facilement mais dans certains pays moins développes, il est possible de faire des choses alternatives.

Au plaisir de vous relire les gars.

Phil

Salut Phil, j’ai vus que tu es pas mal actif sur le forum et que tu portes un certain interet au sujet de "partir ", les raisons qui nous poussent a en avoir ras le bol, sont plus ou moins les memes pour tous, c’est pouquoi je ne vais pas épiloguer la dessus.

Pour répondre a tes questions a chaque periodes globe-trotter de ma vie je suis partis avec un peu de tune genre 3000-4000 euros, et j’ai égualement bossé sur place au black, dans des conditions déplorables pour un salaire de misére, mais bon je voulais le faire et a un moment je n’avais pas le choix…

Je voulais égualement te dire que le sujet traité ici, ce n’est pas backpaker, ni globe-trotter, c’est vraiment s’installer sur une ile et y vivre de maniere autonome, c’est pour cela que c’est très épineux, moi pour ma part j’ai rien ici, chui proprio de rien, chui attaché a rien, en bref g vraiment rien a perdre et tout a y gagner…

Tous c’est gens qui exaltent leurs reves de vivre en Robinson Crusoé qui expriment leurs besoin d’évasion, qui revendiquent leurs ras le bol de cette société au lendemain de la reception d’une facture, d’une deception sentimentale ou autre ou qui on tout simplement envi de faire le tour du monde, je les respecte et je les comprend, mais je leur dirais égualement qu’ils sont “hors sujet”.

En effet moi je parle de partir s’installer, de changer de société, de vie, mais vraiment !!!

C’est une très très lourde decision, c’est une vision a moyen terme voir a long terme, car je n’exclus pas le fait de revenir un jour, on ne sait jamais comment se passerons les choses, ou peut etre que effectivement je m’apercevrai que je suis mega heureux dans mon nouveau mode de vie et que je ne voudrais pour rien au monde retourner a la civilisation ( en tout cas de maniere définitive).

Je te dirais égualement que toute les periodes aussi courtes soit elles ou g vecu e mode sauvage (pecher, cueillir ect ect) sont les seul periodes ou je n’ai pas claqué un Euros, logique tu me diras puisque pas de magasin, mais bon c pour tout les gens qui te dirons :" Holalalalalala pour vivre comme ça faut avoir un sacré budget".

il faut évidement partir avec des sous, un minimum en cas de besoin, j’ai pas envi de partir en galere non maitrisé, si je pars avec 4000 euros je les met bien a l’abris en arrivant sur mon ile et je ne les sors qu’en cas D’EXTREME urgence, le but étant de cultiver, chasser, pecher etc etc pour vivre.

Maintenant si chacun des 15 ou 20 personnes apporte un petit peu de tune, ça fait un bon capital et une certaine assurance psycologique…

Voilà Phil, j’espere avoir éclairé ta lanterne, n’hesites pas si tu as d’autres questions.

A bientot…

Pouic pouic les loulous,

Et bien j’ai reçus pas mal de mail de gens plus ou moins interessés par le projet de partir vivre sur une ile deserte en micro communauté, ça me fais plaisir de savoir tant de monde charmé par l’idée.

Meme si tout les mails reçus ne sont pas totalements positifs et credibles, cela me permet de savoir que je ne suis pas le seul a rever et vouloir réaliser ce projet, je tiens cependant a preciser a certaines personnes qu’il ne s’agit pas de nous laisser faire le gros du taf, prendre tout les risques, préparer le confort, juger si c’est vivable a long terme ou pas, leur envoyer un mail en leur disant “ok c bon tu peux venir”, ça c’est meme completement utopique, je rappel que le but étant de reunir une 15zaine de personnes, voir 20 et de se lancer tous ensemble sur ce projet avec tous les avantages et les inconvenients que ça inclus. Les vas y teste et dis moi si c bon, c’est mort puissance 10.000 !!!

Nous ne serons les cobayes de personnes…

Sinon l’endroit choisis est a 3h00-4h00 de barque de l’ile pricipale des ces archipel, (donc de l’ile peuplé), nous y ferons des retour a frequences non connues pour les ravitaillements tel, medicaments etc etc …

Une autre ile habitée se situe elle a 2h00 de barques de notre endroit, c’est toujour util en cas d’urgence notament medicale, si necessaire…

Qui parle de trajet ou traversé en barque, parle de barque, nous l’acheterons dès le depart, elle sera la propriété de tous, mais pour autan aura un usage restreint et limité aux besoin de la communauté, en effet le but étant de rester le plus discret possible, il n’est donc pas concevable qu’un nombre incessant de va et viens sur l’ile peuplé, soit effectué pour seul but de satisfaire tel ou tel caprice de chacun…

Nous aurons de l’electricité grace aux nappes solaires que nous aurons pris le soin d’emporter, l’instalation d’une parabolle satelite portatif est envisageable, mais pas dans un premier temps, nous pourrons ainsi avoir un petit acces internet à moyen terme.

Une question revient souvent concernant les rapports homme-femme, il est clair que la mixité du groupe a pour but de palier aux envies et besoins de chacun, en couple ou célibataire libre a chacun de gerer et controler ses pulssions sexuels, dans l’absolut, personne ne peut forcer personne et personne ne peut interdire a personne, en partant du principe ou personne n’appartient a personne…

Des votes nous permettrons de prendre les decisions les plus justes, peut importe la tournure des choses, a chaque decision que nous devrons prendre, tout le monde aura son mot a dire.

Les lieux et installations communes serons prioritaires en terme de construction, et apres libre a chacun de faire son petit bout de cabane si il le desir.

le principal est que nous ayons tous de quoi manger, dormir et nous divertir,meme si nous restons tous un etre a part entiere, il faut savoir former l’équivalent d’une seule personne a nous tous.

J’espere avoir répondu, aux questions les plus récurantes avec c’est quelques renseignements.

A bientot les amis et n’hesitez pas a soumettre vos idées, opinions et points de vues.

Pouic pouic les loulous,

En réponse a une question qui revient souvent:

Les finances, comment et combien de tunes faut t-il prévoir ?

1-Billet d’avion aller simple 1800 euros.

2-Billet d’avion aller-retour avec retour open (vivement conseillé) 2900 euros.

3-Achat de materiel a emporter y compris cout de la taxe aux kilos (avion) 1000euros/personne.

4-La création d’une caisse de fond commun me parait etre indispensable et je le l’estimerai a 2500 euros/personne.

Chacun devras acheter son billet par ses propres moyens, le retour open est valable 1 an, le materiel a emporter sera pour les installations communes, les outils pourrons cependant etre utiliser a titre personel a partir du moment ou ils ne sont pas utiliser pour les parties communes, donc disponibles.

La caisse de fond commun, sera pour en 1er lieu, faire l’aquisition d’une barque, le reste sera mis de coté pour les cas d’urgences, les cas d’urgences seront définis par vote majoritaire.Il est évident que certains cas d’urgences, serons tacitement des cas d’urgences (interventions chirugicales ou autres interventions vitales).En marge de tout ça libre a chacun d’emporter des tunes pour profiter d’une cantine personelle lors d’un retour sur l’ile peuplé.

Je rappel que tout ceci n’est pas ferme et définitif, c’est une base que je donne mais elle peut etre maléable, a vous d’en parler de donner votre opinion et de proposer.

Voilà, en espérant avoir de vos news prochainement.

Et n’oubliez pas, tous les hommes meurent un jour, mais tous les hommes n’aurons pas vecus…

Bonjour,

Je ne ferais pas partie du voyage mais je trouve que l’électricité ne colle pas avec l’isolement. Ça aurait plutôt tendance à mener vers la communication extérieure, et il faut savoir qu’a partir du moment où vous avez un émetteur, vous êtes repérables par géolocalisation. De plus, ça s’entretient, ça s’achète, ne se balance pas en pleine nature… En gros, cela ne vous sépare pas de l’argent (ce que je pense, est le meilleur moyen de s’isoler).

Cordialement,
Dsmania.

Pouic pouic les loulous,

Petite réponse rapide.

D’abord merci pour ton post et ton intervention, effectivement quelques panneaux ou nappes solaires sonts prévus pour fournir un minimum d’électricité, ce sonts des kitts composé de d’une nappe solaire, d’un systeme de conexion filaire, d’un régulateur d’intensité et d’une mini batterie sans entretien, ce ne sonts pas des kitts jettables, c’est garantie entre 3 et 5 ans, nous n’avons donc pas en prevision de les jetter, le cas échéan nous prendrons toutes les précautions necessaires pour respecter l’environnement.

Si nous installons un éméteur-recepteur (parabolle internet), c’est effectivement géolocalisable, pas très grave dans l’absolut puisque meme si nous chercherons a rester discret, le but n’est pas non plus de se cacher a tous pris ou de servir de planque a des terroriste internacional rechercher par interpole (on a le droit de vivre).

Je rappel que le projet a pour but de nous procurer une vie, sans contraintes stressantes, sans polution, ect ect et être au plus proche de l’auto-suffisance, je ne prone pas l’anti-conformisme, l’anti-modernisme ou tout autre forme de refus, si ce n’est l’obligation systematique sans droit a la parole,l’agréssevité physique et morale a laquelle nous sommes constament confronté, le béton en masse, en bref toutes ces parametres qui fonts que je ne suis pas dans mon assiete ici…

Crois moi Ds, j’aurais aimer partir avec une feuille de vigne en guise de vêtement, un couteau suisse et une pierre a feu sans un copec, mais soyons lucide afin de donner un vrai sens a ce projet et prennons un minimum de précautions.

C’est une lourde responsabilié de tout plaquer et mettre les bouts, il faut beaucoup de courage et de volonté, je me rends compte au quotidiens que les gens réellement partants (et en posséssion de toutes leurs facultés psycologiques) sont rares, voir trés rares, si en plus je dois leurs annoncer qu’il vont retourner a l’age préhistorique c’est peine perdus…

Voilà en gros les raisons qui nous pousses a cet apport marériel, sinon saches que tes remarques, idées et autres sont les bienvenues, c’est toujours un plaisir de te lire.

Amicalement, Avantage.

A bientot mon pote…

Pouic pouic les loulous,

Toujours dans mes recherches, en quetes de trouver un endroit succeptible de nous acceuillir.

Et oui, cette himalya de problemes et d’inconvenients qui viennent s’opposer a un retour a la vie sauvage et naturelle sur une ile deserte me force a diverssifier mes recherches et de les approfondir.

En effect je suis maintenant depuis deux jours a l’étude et l’interet d’une terre qui pourrait joindre l’util, l’agréable et le réalisable dans un seul et meme panier.

La foret tropicale de notre chere et tendre Guyanne Française regorge d’eau de source, de plantes nutritives, medicinales, j’en passe et des meilleurs… La faune terrestre, aquatique en abondance ne fonts qu’accroites les interets positifs que je porte a cette terre casi non peuplé. La superficie immense de la foret tropicale nous offre mille et un endroits ou s’installer et sans gener le peu d’autochtone qui y vivent deja.

C’est un departement français et nous sommes français donc …

Cela nous permettrai de diminuer le budget financier…

Les expeditions aventuriéres, bien plus variées …

Je tiens a dire égualement que certains endroits de la foret tropicale non a ce jours toujours pas été explorés par l’homme.

Bref j’aimerais connaitre votre opinion et savoir ce que vous en pensez, merci de répondre ici sur le fofo et non par mail de maniere a ce que tout le monde puisse en profiter ( meme si vos mails sonts les bienvenues).

A bientot les loulous…

Dalé un sentido a tus métas y daté los medios nécésarios para concrétisarlos, asi alcanzaras tus métas… Juan-Pépa (le vieux colombien de Cali).

Salut !

Alors pour répondre en étant allé déjà deux fois en Guyane que c’est faisable mais attention car ca pullule d’orpailleurs clandestins et il y règne un peu d’insécurité.
Alors il est important de choisir dans ce cas une zone non aurifère afin d’avoir de la tranquillité.

Ensuite il faut un terrain assez propice sans moustiques car c’est pas vivable autrement.

Pour bien y vivre:

  • Défricher un terrain (Abatis) et le rendre cultivable.
  • Construire un ou des Carbets qui servirons d’abris sur pilotis.
  • A savoir que la terre en guyane n’est pas si fertile que ca car c’est de la latérite alors il faudra un apport d’engrais, la pêche peut être suffisante mais attention aux criques polluées par les orpailleurs.

Beaucoup de gens ou déjà fais cela et c’est tout a fait possible, après il faut savoir que la Guyane a un climat assez spécial, très humide en fait.

Après faites attention aux gens qui écument les forums et se déclarent avoir vécus a la Robinson pendant des années et qui racontent des choses a cote de la plaque et veulent vous décourager.

La Guyane est un lieu très propice, cela dit je prefere un climat plus desertique (Cote peruvienne) ou il est plus facile de vivre mais il faut alors controller l’irrigation.

Voila si il y a d’autres questions sur la Guyane n’hésitez pas!

Salut Phil,

Et bien je ne pouvais pas mieux tomber pour me renseigner, Ouep j’aurai meme une floppé de question a te poser.

Saurais tu m’orienter et m’indiquer sur Google Eart un endroit ou on pourrais s’installer sans se faire découper par des orpailleurs pour une paire de basquette?

J’ai vus qu’ils sonts majoritairements bresiliens, tous en quete de richesse ou d’une vie meilleure, d’après les temoignages classé en deux catégories, les qui viennent en famille (femmes et enfants) passifs, limite craintifs et travailleurs et les qui viennent sans attaches en mode mercenaires sans fois ni lois.

L’un dans l’autre il y a très peu, voir aucunes chances de les croiser a partir du moment ou on ne cotoies pas les zones orifères.

En partant du principe ou je cherche une vie meilleure et non une mort certaine, je n’ai pas l’intention de me laisser faire, si c’est la vie ou mon jean’s, je ceredai mon jean’s, si c’est la vie ou la vie je prefère que sa soit sa maman qui pleure plutot que la mienne, je n’ai pas l’intention de laisser qui que se soit m’hoter la vie ou celle d’un membre du groupe, ici, la bas ou ailleurs, mais bon que dieu nous en preserve.

Terre peu cultivable, faut il indispensablement des engrais chimiques ou un composte naturel serait suffisant en sachant qu’en milieu tropical ce dernier serait ultra rapidement utilisable.

Plus personel: Toi tu en es ou? qu’est ce que tu projetes? Pourquoi ne te joindrais tu pas au groupe ?

Post criptum :

Je parle de la Guyanne, mais les iles évoquées au depart sont toujours libres et restons open a encore plus de site a étudier, plus y en a , mieux c’est.

Phil, pourquoi les cotes Péruviennes ? des infos a partager ? lol

A bientot les loulous.

Décidément mes biquets (faut bien donner à manger aux loulous), vous ne faites pas dans la facilité !

Effectivement si rendre une île inhabitée habitable était une sacrée gageure et, disons le sans détours, impossible sans avoir de gros moyens, la Guyane française n’est pas une sinécure pour autant.

J’explique le premier point et après on passe au plan B

Qu’est-ce qu’une île inhabitée ? Une petite chose infichue de retenir l’eau et, partant de cela, pas d’eau pas de vie. Ceci dit on peut “terraformer” (rendre viable pour nous autres terriens pour reprendre un terme de science fiction). Mais ça nécessite un dessalinisateur et tout ce qui va avec (dont un groupe électrogène sérieux, c-à-d diesel). Ceci rien que pour l’eau, vous imaginez pour le reste… De plus vous serez loin d’avoir une autonomie alimentaire et quand bien même vous faites un jour une pêche miraculeuse, pendant deux semaines vous risquez de ne pas voir la queue d’un seul poisson. Ce qui veut dire qu’un (gros) congélateur n’est vraiment pas un luxe. Mais ça tombe bien il y a le gros gègène pour l’alimenter. Et pour approvisionner ce petit monde (et ne pas manger que du poisson) il faudra aller souvent faire des emplettes sur l’île habitée qui offre des ressources (et par là même des possibilités de jobs). Pour cela il faut un rafiot sérieux. Même si on en trouve à bon prix (on a même failli me filer un 18 m qui était encore en bon état quand j’étais au Brésil) il faut l’aménager et l’entretenir. Ca coûte des brouzoufs.

La Guyane, maintenant. Je connais un peu, j’y suis allé deux fois (2002, puis cette année de janvier à mars, dans les deux cas j’étais basé dans le fleuve Kourou). C’est administrativement français, certes, mais il ne faut pas s’imaginer que c’est peinard pour autant. C’est une république bananière avec une logique assez spéciale : surtout ne rien faire et vivre au crochets des subventions de l’Etat, du Centre Spatial, des expats en tout genre (fonctionnaires civils et militaires). Une sorte d’économie soviétique tropicale. Ce qui a pour conséquence pratique que tout est bloqué, qu’il est impossible de se loger à un prix autre que délirant (tant à la location qu’à l’achat) et que l’étendue du pays ne doit pas faire illusion : il se réduit à une unique route nationale côtière, toute pénétration à l’intérieur des terres est très compliqué (ce n’est pas le Brésil, il y a du relief et les pirogues de charges seront vites arrêtées par les “sauts” quant aux avions plus ou moins privés j’imagine que leur tarifs sont du même niveau que ce qui se pratique dans ce charmant pays). Et pour conforter cela sachez que la moitié intérieure de la Guyane du côté de l’Oyapock est même officiellement et militairement interdite d’accès.

La nourriture est très chère (encore que cela a baissé un chouïa depuis 2002 vu la concurrence des épiciers chinois), même les produits locaux (déjà il y en a très peu et ils sont bourrés de pesticides, je ne suis pas un fanatique de l’agriculture bio, mais quand même, ici trop c’est trop). Et on ne parle pas du reste de l’économie qui semble être en coma dépassé et qui est même incapable de traiter une commande. Les salaires locaux sont minuscules et les prix publics délirants (juste un exemple : mon équipier spécialisé dans la com envisageait de gagner des sous en faisant de petites brochures ciblées et demande un devis à des imprimeurs locaux. Trois fois plus cher qu’à Lyon)

Vous faites comme vous voulez, vous êtes des grands garçons, mais perso, bien qu’ayant l’intention de m’établir en Amérique du sud ce n’est pas la Guyane que je choisirais. Même si je dois m’enquiquiner administrativement pour être résident, je préfèrerais de loin un pays comme l’Uruguay, la vie n’y est pas chère, les gens sont sociables et d’un bon niveau culturel (alors qu’on sent un racisme larvé anti blanc en Guyane et à l’intérieur des terres à Maripasoula où dans ces coins là c’est digne d’un film de Sergio Leone) et l’immobilier abordable (en 2009 j’ai connu deux jeunes français qui s’y sont établis et ont trouvé une grande maison avec jardin, dans le centre de Montevideo, près de la mer pour 150 roros mensuel. En comparaison il faut 650 à 700 € pour un studio minable à Cayenne).

Bon je ne parle que de ce que je connais (ou des expériences concordantes d’autres), je ne prétends pas être un érudit de la Guyane mais comme a dit je ne sais plus qui “méfie toi de la première impression, elle est souvent la bonne”.

Sachez que si vous persistez à vous y implanter ça sera un combat éminemment politique entre les tenants de l’état de fait qui vous mettrons des bâtons dans les roues (si ce n’est pas pire ! On a brûlé la barcasse de pêche d’un Martiniquais venu travailler à Kourou) et une petite minorité de politiques locaux qui voudraient bien que la Guyane soit un département “normal” et non sous la coupe des mafias (sachez que celles des taxis collectifs se sont toujours opposées à ce qu’il y ait une ligne de bus sur l’unique route côtière pour déservir Cayenne (et même St Georges près de l’Oyapock),

Kourou et Saint Laurent du Maroni). Le projet sort périodiquement mais est enterré. Pas gagné, mais comme le disait Mao Zedong “Oser lutter, oser vaincre”. Inutile de vous dire qu’ils vous faudra être plus que 2-3 clampins.

Un conseil : le climat amazonien est éprouvant, certains peuvent avoir du mal à supporter. Pour ceux qui se demandent si la vie amazonienne leur convient, je leur conseille de faire une “opération survie” au Brésil, avec les indiens du Tapajos (cherchez Santarem et Alter do Chão sur Google Earth). Vous verrez si vous aimez ou pas la forêt. Personnellement j’aime mais plutôt du côté brésilien que guyanais.

Quelques photos sur mon site : http://wmarie.free.fr (pas encore mis celles de la Guyane car je suis une immonde feignasse)

Pouic pouic Antlia,

Bien content d’avoir de tes news, je pensais que tu t’étais retranché, en d’autre terme que tu fesais la tronche…

Bref, ceci étant dit, merci pour tes infos, qui viendrons s’ajouter a ma banque d’information personelle.

J’ai cependant 3 questions a te poser:

1- A moins de n’avoir pas tous compris, selon toi aucune ile deserte n’est pourvue d’eau douce ?

**2-**Penses tu rellement que l’autonomie ou l’auto-suffisance alimentaire n’est pas possible (en partant du principe ou il y a de l’eau douce)?

3- Le projet tel qu’il est exposé avant rubrique Guyane, n’est donc pas réalisable selon toi ?

J’attend avec impatience tes réponses.

Amicalement, Avantage

Aucune certitude, juste des analyses débouchant sur des règles qui, comme chacun sait ont leurs exceptions.

1- A moins de n’avoir pas tous compris, selon toi aucune ile deserte n’est pourvue d’eau douce ?

Je n’affirme rien mais, sauf à être complètement excentrique, il y a tout à parier que si aucun village de pêchous n’y est pérenne c’est à cause de celà. Si tu as vu l’excellent film “Seul au monde”, avec Tom Hanks (admirable) qui relate une histoire vraie : le directeur de Fedex (boîte de messagerie rapide, je m’en suis servi à Montevideo) s’est retrouvé seul survivant d’un crash aérien d’un petit avion de Fedex et s’est retrouvé naufragé plusieurs années sur une petite île où il y avait de l’eau. On a pas été le récupérer car l’avion avait tellement dérivé en voulant échappé à l’orage. J’ai trouvé le lien sur AlloCinéma
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=27770.html

**2-**Penses tu rellement que l’autonomie ou l’auto-suffisance alimentaire n’est pas possible (en partant du principe ou il y a de l’eau douce)?

Si ! Je crois avoir dit qu’un ingénieur agronome marginal avait établi que pour une communauté on pouvait établir un cycle animaux/végétaux ou chaque partie du cycle était légèrement excédentaire (un cycle de Krebs, en quelque sorte, pour les vicieux qui se sont commis dans des études de physiologie-biochimie). Seulement est-ce que le sol s’y prête ? Sur la pelouse de mon pavillon constitué d’argile toulousaine de la pire espèce, même l’herbe n’arrive pas à pousser. Moitessier à fait des expériences intéressantes aux Tuamotous (lire l’indispensable “Tamata ou l’alliance”)

3- Le projet tel qu’il est exposé avant rubrique Guyane, n’est donc pas réalisable selon toi ?

Si ! Se n’est pas parce que je vous ai établi les difficultés que cela est impossible pour autant, les p’tits gars. Même à Omaha Beach les boys ont réussis à débarquer. Simplement, pour rester dans la métaphore, Omaha Beach ce n’était pas la plage la plus facile. Mais Rommel avait prévenu ses troupes : “Eisenhover débarquera là où on ne l’attend pas et quand on ne l’attend pas”. Fin de la métaphore car il n’y a pas un Rommel pour vous attendre. Alors pourquoi choisir un des endroits les plus difficiles ? Surtout que j’imagine que vous ne disposez pas de fonds bien importants (je propose que celui qui a la plus belle chevelure aille demander une subvention à Mme Bettencourt, comme ça s’il se fait faire un shampoing ça sera du l’Oréal).

Je vous ai parlé de l’Uruguay que je connais, pays sympathique, il y a aussi en Amérique centrale le Panama, très prisé des français, surtout des retraités car ils ont des facilités passé 63 ans (mon cas, d’ailleurs j’irais y faire un tour cet automne), avec toutes sortes de reliefs et des jolies petites îles. Au dessus il y a le Costa-Rica, très joli aussi, qui fait dans l’agriculture haut de game (le café et le cacao sont réputés). Pour le Panama j’ai d’ailleurs un projet de tourisme thématique à se faire des cojones de oro (mais chut ! je le garde encore dans un PGP disk)

En fait il faudrait partir, babas cools et sacs à dos (heu, une toto de location pour moi, mes vieilles vertèbres ont déjà donné), aller voir ces pays et là où on se trouve bien, la vie abordable, le logement aussi et l’administration pas trop embêtante (certains pays admettent parfaitement qu’on fasse un aller-retour frontalier tous les 3 mois, de quoi mettre tranquillement en route une procédure de résident) on pose son sac et on installe son camp de base.

Pero hay que falta aprender el español, compañeros !

Pouic pouic les loulous, j’avais cru mettre le lien pour acceder a mon blog, mais je ne le vois plus :frowning:

Un moderateur l’aurait il zappé ?

Ou chui pas réveillé ?

Bah je le remet nah !!!

http://7avantage.unblog.fr/

Salut tout le monde,

Alors déja merci de vos réponses, pour continuer, je dirais que:

-Pour la Guyane, c’est possible de s’y installer mais ce n’est pas à mon avis le meilleur endroit car il y a une ambiance bizarre et tu ne sens pas que c’est un pays mais bien une sorte de colonie avec assistanat.

-L’ile deserte, effectivement si elle est deserte c’est qu’il y a une raison et c’est joli sur les photos, ca fait rever mais en realite est-ce réalisable?

Pour moi le meileur choix est de prendre son sac a dos quitte a voyager a plusieurs et de trouver le lieu parfait pour une petite vie en communaute. Le perou, Le chili, l’equateur par exemple sont de bons choix pour s’installer.

Au plaisir de vous relire.

Phildar60 parle d’or et, effectivement, la vadrouille le nez au vent, outre qu’elle ne serait pas trop coûteuse, permettrait de voir in situ les lieux possibles.

Salut à tous,

J’ai vu un reportage aujourd’hui sur une chaîne Belge, “les nomades du 21e siècle”, on y présente Michel, un homme qui à tout quitté (travail, domicile, etc…) pour vivre en voyageant, voici le reportage: http://www.rtbf.be/info/au-quotidien/vu-d039ici/les-nomades-du-21ieme-siecle-249639

Pour voir la vidéo il faut cliquer sur celle datée d’aujourd’hui et aller à la 22:47 min pour voir cette partie, la suite sera diffusée demain, c’est la que ça devient encore plus intéressant car ce sera l’interview d’un homme qui est parti vivre sur une île avec sa Femme (un peut comme Adam et Eve dit il)! RDV demain!

Pouic pouic les loulous,

Merci pour vos post, le sujet devient vivant.

J’en profite pour vous dire que j’ai trouvé une ile, toujours “Tonga”, c’est une ile a tendance volvanique (derniere activitée en 1854) il s’agit de l’ile de Laté, il semblerai que de l’eau douce y soit exploitable, meme que si mon acuité visuelle ne me trompe pas un lac y est visible (google eart), trés peu d’information circulent sur le web a ce sujet, en effect si quelqu’un a des connaissance ou peut en avoir ça serait cool… (aciditée de l’eau ect…)

A bientot.

Amicalement votre, Avantage.

L’eau volcanique a l’avantage d’être une eau pure (dans un milieu naturel). De plus on dispose de pouzolane et autre pierre ponce qui permet de faire gratuitement un excellent filtrage de cette eau. Tout au plus faudra-t-il compléter, et uniquement pour l’eau à boire, par un filtrage sur porcelaine à l’argent. Pas compliqué. Avec un peu de chance certains terrains volcaniques se prêtent très bien aux cultures.

Mais moi ce qui me chifonne dans cette histoire c’est l’attitude des autorités (je suis un vieil anarchiste, toujours un peu craignosse devant le pouvoir étatique). Ceci dit ils peuvent trouver très bien une démarche pour rendre vivable une île inhabitée.

Gaffe toutefois de ne pas finir comme dans “L’île mystérieuse” de Jules Vernes.

("Une explosion fantastique

N’en a pas laisé une brique"

Enfin là c’est “La rue des Bons Enfants” de Raymond Caillemin dit Raymond la Science)

Merci pour ta réponse,

C’est deja très bien de pouvoir s’installer sur ile non habitée, cultivable et de sucroit dotée d’eau douce. Maintenant faut pas s’attendre a ce que l’état propriétaire nous fournit quoi que ce soit pour nous installer, tant administrativement que matériellement…

Perso j’ai pas l’intention d’aller me présenter a qui que se soit mais plutot jouer la carte de la discretion en espérant beneficier de tolérance ou de l’ignorance tout au mieux.

L’endroit n’étant pas un endroit a forte densité passagére, les cotes inhospitalieres, le temps devrait jouer en notre faveur…Et si toutefois on nous déloge, la caisse de fond commun aura son utilitée.

En tout cas merci encore pour tes réponses et n’hesitez pas pour les questions relative a tout ça.

Amicalement, Avantage.

Pouic pouic les loulous,

Après avoir effectué des recherches sur L’ile cité plus haut et obtenue des réponses positives quant à la viabilité de cette derniere, je me dois de poursuivre dans cet optique…

C’est pourquoi je m’adresse a toi Antlia et là, je fais appel a tes connaissances et ton expérience. Voilà j’aimerai savoir:

Dans le Pacific Sud (eaux apparement calme), combien de temps faut il pour parcourir 55 kms, avec quel type d’embarquement ?Est ce que c’est jouable avec une barque ? Est ce que c’est fesable a la rame ? si oui en combien de temps (a peu pres)?

Faut il indispensablement un petit moteur ? Si oui quel type et quel consommation de carburant ?

En bref ce que je te demande, c’est le ratio le plus juste en partant des éléments ci-dessous:

“Peu de tune/le moins couteux/55 kms/Pacifique Sud/occasionel/sécurité”

Je sais que tu as pas mal navigué c’est pourquoi je me permet de te demander tout ça, en espérant que tu sauras me rendre se service, je t’en remercie d’avance.

Amicalement votre, Avantage.

Pouic pouic les loulous,

Salut les biquets

On va développer le plus simple : le côté marin, mais il faut savoir que ces petits archipels anglophones du Pacifique qui ne vivent que du tourisme (ce qui peut expliquer que les habitants de Hung Island ait snobé l’île Tonga Late, surtout si elle n’est pas si productive qu’elle peut en avoir l’air) en sont restés à Napoléon (même pas Victoria) et détestent les français. Squatter une île risque de ne pas être apprécié. Il faudrait au moins aller tâter le terrain (politique).

Déjà la distance : entre Tonga Late pointe E on peut déterminer un WP (supposé en WGS 84 et avec Google Earth dont je me méfie car avec mes vrais de vrais WP de terrain je me retrouvais, quand même pas à St Pierre à Rome, moussaillons, mais à l’intérieur des terres à Lanzarote) au 18°48’05S - 174°37’11W. Le but du jeu étant d’arriver au port de Neiafu soit le WP 18°39’12S - 173°58’58W. Ce qui nous fait une belle jambe galbée pour calculer la distance vu que mes GPS sont restés dans mon voilier qui doit se promener quelque part aux Antilles. Mais heureusement on trouve un site qui permet de calculer ça, notez l’URL dans vos favoris, ça peut servir.

http://www.gpsvisualizer.com/calculators

et qui nous donne une distance en km de 69 km et comme les marins n’aiment pas parler (et calculer) en km on divise par 1.852 et on obtient 37,26 nM (nautical mile) ce qui est plus causant. Avec une vitesse moyenne honnête un voilier comme mon ex mien fait du 5 noeuds en moyenne. Ce qui fait 7h1/2 rien que pour le trajet. C’est parfaitement jouable en partant au petit matin. Mais il faudra se tortiller dans la passe biscornue de la grande île. 40 miles sera un minimum.

Ceci avec une mer calme, pas de vagues ni de courant contraire et un vent nul ou favorable. Autrement dit rarement dans la vraie vie.

Mais alors comment avoir une idée de ce qui nous attend ? La météo locale, bien sûr et, en marine les fichiers GRIB qu’on récupère sur Internet (honnête fiabilité sur 5 jours) on récupère le logiciel ici http://www.grib.us/ (c’est gratuit, il faut juste s’inscrire). De façon plus générale il y a des fichiers archivés des relevés météos sur 30 ans rassemblés dans les “pilots charts”. Ca tombe bien ceux du Pacifique S sont disponibles chez les mirlitaires US sur Internet et gratuitement les voici ci-dessous mois par mois (ce sont des fichiers pdf mais les cartes sont vectorielles n’ayez pas peur de zoomer jusqu’à 200 %)

http://www.nga.mil/MSISiteContent/StaticFiles/NAV_PUBS/APC/Pub107/107artcl.pdf
http://www.nga.mil/MSISiteContent/StaticFiles/NAV_PUBS/APC/Pub107/107jan.pdf
http://www.nga.mil/MSISiteContent/StaticFiles/NAV_PUBS/APC/Pub107/107feb.pdf
http://www.nga.mil/MSISiteContent/StaticFiles/NAV_PUBS/APC/Pub107/107mar.pdf
http://www.nga.mil/MSISiteContent/StaticFiles/NAV_PUBS/APC/Pub107/107apr.pdf
http://www.nga.mil/MSISiteContent/StaticFiles/NAV_PUBS/APC/Pub107/107may.pdf
http://www.nga.mil/MSISiteContent/StaticFiles/NAV_PUBS/APC/Pub107/107jun.pdf
http://www.nga.mil/MSISiteContent/StaticFiles/NAV_PUBS/APC/Pub107/107jul.pdf
http://www.nga.mil/MSISiteContent/StaticFiles/NAV_PUBS/APC/Pub107/107aug.pdf
http://www.nga.mil/MSISiteContent/StaticFiles/NAV_PUBS/APC/Pub107/107sep.pdf
http://www.nga.mil/MSISiteContent/StaticFiles/NAV_PUBS/APC/Pub107/107oct.pdf
http://www.nga.mil/MSISiteContent/StaticFiles/NAV_PUBS/APC/Pub107/107nov.pdf
http://www.nga.mil/MSISiteContent/StaticFiles/NAV_PUBS/APC/Pub107/107dec.pdf

Avec ça qu’est-ce qu’il faut pour naviguer ? Si c’est pour juste faire la navette (reste à savoir si l’île Tonga Late a seulement un endroit mouillable, ça n’apparait pas de visu et toute ronde et accore comme elle est la houle doit contourner salement) une grosse barcasse de pêchou pro (8 à 10 m) devrait suffire (une rampe pour la hisser à la bretonne ne serait pas une mauvaise idée). Moteur HB (env 40-50 CV) ou diesel indispensable avec même un petit HB en réserve si le principal fait la grêve sans préavis (pas question de partir à la dérive en plein milieu du Pacifique). VHF portable à bord (ça portera sur l’une ou l’autre île et mettre un pilone pour l’antenne VHF sur Tonga Late). Rames ? Faut pas rêver (certes avec mes bras d’informaticien au chômage…) ! En réserve une grande godille et une “dame de nage” sur le tableau arrière ne serait pas idiot.

L’île habitée, Hung Island, est un vrai paradis pour les bateaux le mouillage devant le port de Neiafu est parfaitement protégé. Je me demande quel est le coût de la vie sur cette île, ça ne doit pas être donnée, par analogie avec les Antilles et ce que je connais de la Polynésie.

Bon, le virus du navigateur me reprend, si vous trouvez un bon 16-18 m (ça se trouve bradé aux Antilles et si vous êtes une dizaine…) je vous y conduit à votre petite île (par Panama et le Pacifique oriental). Parole de capitaine.

Bonjour à tous !

Je suis très intéressé par le fait de tout quitter pour aller vivre en autarcie en communauté (de préférence sur une île). Je suis ce sujet depuis pas mal de temps et c’est maintenant que je décide de me manifester. Cela va faire bientôt 6 mois qu’on a cette idée derrière la tête avec un ami. Cette idée est devenue un projet et va devenir peut être concrète grâce à vous.
Tout plaquer et partir vivre de l’autre côté de la planète dans un mode de vie totalement différent ? Je dis oui ! La vie ici respire l’ennui et la déception. Travailler toute ma vie pour des gens hauts placés qui ne me connaissent pas ne m’intéresse pas. Avoir une femme ? des enfants ? un chien ? un jardin avec piscine ? Non plus … Pourquoi faire ? Pourquoi vouloir copié la même vie banale ?
Je ne veux pas vivre dans cette société égoïste et injuste. Je ne veux pas aller au supermarché pour acheter les conneries que j’aurais vu en pub à la télévision. Je ne veux pas être un mouton qui suit gentiment le troupeau du berger qui au final le tuera. Je ne suis pas un rebelle à la “FUCK THE SOCIETE”, je suis juste réaliste. Nous ne sommes seulement de passage sur Terre, la vie peut se révéler très courte, autant lui donner un sens et ne rien regretter, l’issue est la même. “Mieux vaut avoir bien vécu qu’être un mort-vivant.”

C’est pour cela que je suis plus que partant pour me barrer d’ici :smiley: Mais avec des gens sincères, saint d’esprit et avec des idéaux … Des gens qui veulent donner un vrai sens à leurs vies.

J’ai donc contacté Avantage. Le projet est TRES TRES sérieux. ( Avis aux plus réticents)

La base me semble solide. D’ici le grand départ, il est vrai qu’il est important de se rencontrer pour tissé un lien déjà et mettre les choses à plat sur les envies de chacun.

Le top du top serait de trouver une île avec :
-Un lagon/un lac (oui, quitte à prendre le risque de vivre en enfer autant tenter de trouver le paradis) avec de l’eau douce.
-Des animaux et de la végétation dense (qui vont avec la présence d’eau douce)
-Un grand espace (pour ne pas avoir fait le tour trop vite)

Maintenant pour ce qui est des compétences et l"utilité de chacun, je suis d’accord avec Avantage. Il n’est pas nécessaire d’être tous polyvalent.

Le plus important est d’avoir une bonne solidarité de groupe c’est primordial.

Pour ce qui est d’atteindre l’île, un voilier fais plus “aventuriers” et a l’avantage de la mobilité "au cas où". Mais reste le problème de la discrétion :s

L’avion quand à lui est plus galère, moins excitant et nous laisserai tomber très très loin du but final.

Voila, j’incite donc les réticents à participer, à tenter. Pourquoi pas ? Ca en vaut peut être la peine !

A bientôt.

de ceux qui en ont marre de végéter en France (sur tous les plans).

Il faut dire que l’île idéale que tu souhaites n’est peut-être pas si désertique que ça. Ceci dit il n’est pas impossible de cohabiter avec un petit village de pêchous, nos différences amèneront, dans la bonne volonté réciproque, une complémentarité.

Mais je crois qu’un bon rafiot serait bien utile. Je ne dis pas (uniquement) ça parce que je suis branché navigation et que je voudrais vous magouiller dans ce trip. C’est très pragmatique

  • sans rafiot on est jeté sur une île qu’on ne connait que très mal avec un approvisionnement de base peut-être pas le plus adapté et le rafiot qui nous y a jeté va (peut-être) repasser dans trois mois. Vous n’avez pas un peu la trouille que, s’il repasse, il ne trouvera que des os parfaitements nettoyés par les crabes et les oiseaux de mers ? A moins de jouer à “Lord of the flies” (sûrement plus que “Vendredi ou les limbes du Pacifique” de Michel Tournier, encore un livre indispensable).

  • si on se fait jeter par les autorités on aura l’air malin et notre tas d’affaires ne sera pas très pratique à déménager.

  • et puis, comme le soulignait Avantage, il en faudra quand même un rafiot (j’ai juste précisé pas ridicule vu qu’il y a une journée de nav).

Donc si on a besoin de déménager ou, tout simplement, de mobilité pour une raison x, y ou z on est penaud.

Si on a un rafiot sérieux (voilier de 16-18 m) on est complètement autonome. On a tout le matériel à bord pour vivre. On manquera de place pour la vie quotidienne en navigation, c’est tout. C’est pour ça que les navigateurs passent l’essentiel de leur temps dans des mouillages sympathiques (où ils ne payent rien). Ce que j’ai fait pendant deux ans.

Dans un projet îlien le bateau est en quelque sorte le pavillion de banlieue (mobile) et l’île le jardin du pavillon. C’est ainsi que vivait (très bien Moitessier) et quelques gugusses dans son genre aux Tuamotus ou ailleurs. On débarque le matos et on se bricole un habitat, un jardin, un élevage de poule, etc.

Si on se fait jeter ou, si simplement on en a marre, on remballe le matos et on va chercher une autre île.

Mais tous ces avantages ont un inconvénient : il faut acheter (et aménager) un bateau ce qui n’est pas spécialement donné même s’il y a des occasions un peu exceptionnelles (vieillissement des navigateurs et pas de relève vu que 1. c’est passé de mode, 2. les classes moyennes sont ratiboisées financièrement).

Un sousmarin, voila la solution !!!

Comme ca personne ne le veras ! fantastique !

Voila le probleme resolu, en plus les gens ne s’interessent plus au sous marin, alors ils nous suffis de se faire amis avec un vieux capitaine de l’URSS !

Mais bien sur ! pourquoi je n’y est pas penser plus tot !!!

fabuleux…

Qu’est ce que vous en pensez ?

http://www.annonces-marine.com/53057,annonce-voilier-jeanneau-sun-magic-44.html

Serait ce une base ? ya moins chere mais moins opérationel ou moins grand…

A 10 personnes c jouable ?

Sun Magic ? Trop petit ! Parfait pour une transat et une petite famille mais pour des communautaires tourdumondistes au long cours, c-à-d 10 personnes environ (ça serait un bon nombre) plus tout le matos pour équiper un camp de base sur une île, un 16-18 m ne serait pas de trop.

Un bateau c’est comme une maison, si on veut du récent et du beau c’est cher, mais dans le genre ancien il y a plus abordable. Ancien ne voulant pas dire pourri pour autant. Et, tout comme dans l’immobilier, ce n’est ni par des courtiers et rarement par des annonces qu’on va tomber sur la bonne occase. Celui qui était prêt à me filer son 18 m l’a fait parce qu’il en avait marre de naviguer (il s’était fait des angoisses dans l’Atlantique sud et sa petite femme ne voulait plus remettre les pieds sur un bateau) et qu’il m’avait à la bonne.

Se pose aussi la question de la nature du matériau de construction. Le polyester c’est bon jusqu’à 14-16 m maxi, au-dessus il faut privilégier l’acier. Le bois nécessite une inspection soignée, quand j’étais à Kourou j’ai sympathisé avec une petite famille belgo-tahitienne qui vivait dans une belle goélette en bois moulé de 18 m. Rien à redire.

Ne pas oublier qu’une fois le bateau acquis il faudra bien consacrer un quart à un tiers de son prix à l’équiper, refaire ce qui n’est pas/plus bien etc. Question de sécurité aussi selon l’aphorisme “On ne peut rien demander à la mer, on ne peut que demander à son bateau”.

De toute façon pas de mystère : si on décide de s’établir à terre il faut investir dans une propriété (jouer aux cabanes dans la forêt guyanaise ça ne peut durer qu’un temps) et si on vit de façon marine (une île, quelle quelle soit, ne sera que transitoire à moins de l’acheter) en gitans des mers (oubliez les Roms, ceux qu’on appelle, du côté de la Thaïlande, les “gitans des mers” sont un groupe villageois de pêcheurs errants, excellents marins, qui avaient anticipé le tsunami) il faut un bateau sérieux.

En fait on n’inventera rien de fondamental car des solitaires, des (souvent vieux) couples, plus rarement des petites familles et quelques olibrius amatelotés comme votre serviteur les deux années précédentes qui vivent à travers les océans sont légion. Ca donne lieu à des rencontres toujours intéressantes. Là il s’agit juste de rajouter une dimension communautaire.

La question des brouzoufs qui ne seront pas de la simple consommation peut se formaliser en parts rachetables dans une association (à peut près la même forme juridique qu’une SARL, mais n’ayant pas pour but de faire des bénéfices). Ce qui veut dire qu’il y aurait les membres pleiniers (ceux qui ont versé leur part de capital) et les membres assistants ou stagiaires (p’tits jeunes encore trop fauchés, indécis mais quand même intéressés et ceux qui attendent qu’un de leur ancêtre crève pour toucher un héritage).

Où trouver des bateaux me direz-vous ? Déjà il faut savoir combien de personnes sont dans le coup sérieusement et à combien on peut fixer la part sociale. Ensuite on peut prospecter. Sur Internet sans trop y croire (annonces), en faisant la tournée des ports qui ont de bonnes zones techniques. Quelques lieux exotiques sont aussi intéressants comme Le Marin en Martinique où échouent tous ceux qui finissent leur périple.

Pouic pouic les loulous,

Après reflexion et re lecture de tout C post, j’en déduit que ça n’est pas exactement ce que je recherche.

Investir dans une voilier a plusieurs me parait extrement complexe et tant bien meme un terrain d’entente serait trouvé, pour ma part ce que je recherche reellement c’est me poser à un endroit, le rafio serait uniquement pour une retour a la “civilisation” en extreme recours…

Voilà, Amicalement votre, Avantage.

Et ton point de vue est tout à fait logique et compréhensible. Moi-même après avoir vendu le petit mien je ne me sens pas les moyens ni vraiment l’envie de remettre ça avec un plus grand. Mais le sujet du forum était “Partir vivre sur une île déserte” auquel cas je pense avoir démontré, une certaine expérience marine à l’appui, que sans bateau sérieux c’était chimérique. De surcroît le psycho-psycha-socio que je suis aussi émettait quelques réticences à s’enfermer sur une île déserte en vertu du principe premier de la thermodynamique mais qu’on peut aussi appliquer à la sociologie : “Un système isolé ne peut évoluer que dans l’état d’entropie maximum

Par contre, et c’est mon actuel projet, je crois parfaitement possible de s’établir, de terrestre façon, dans un pays sympathique au moindre frais (location). Certains pays d’Amérique du sud s’y prête facilement (mais PAS la Guyane !). Je vous ai raconté (il me semble) le cas de deux jeunes français débrouillards, rencontrés à Montevideo, et qui avait trouvé une grande maison en ville près du bord de mer pour 150 € par mois.

Si, une fois le pays retenu comme vivable, le logement trouvé (on commence toujours par une location), une procédure de demande de résidence est forcément ch**nte et longue dans tous les cas (même si ça coûte quelques brouzoufs il peut être préférable de le déléguer à un homme de l’art, avocat ou autre). Le tout est de savoir si on peut faire, en attendant, un aller-retour à la frontière tous les 3 mois et, plus aléatoire, si avoir une domiciliation suffit pour acheter une bagnole (j’aime bien avoir mon autonomie de transport).

J’ai établi que c’était possible (mais pas la bagnole il me semble) en Uruguay et j’irais voir cet automne comment ça se passe au Panama.

Bref que tous ces aléas ne vous résignent pas à rester en Sarkozie (ou en Strauss-Khanie) car une évidence se dégage : ce pays n’a pas d’avenir et “la souffrance n’a aucune valeur de rédemption” nous enseigne le Bouddha (leçons du Petit Véhicule).

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