Salut c’t’équipe,
J’ai lu avec plaisir tous les “post” consacrés à la vie en communauté sur une île. C’est un thème qui a toujours intéressé les aventuriers, les rêveurs et les idéalistes en tout genre. J’en fait partie, comme vous et comme beaucoup d’autres avant nous.
Depuis Robinson Crusoe (Daniel Defoe), on imagine la vie sur une île comme la possibilité d’habiter son propre monde, de vivre selon les règles et les lois que l’on s’est fixée (même si ces lois sont souvent imposée par notre environnement: eau potable, nourriture, habitation, etc…), de vivre selon des valeurs qui nous semblent justes et vraies. Pourtant, au XIIIème siècle, les pirates, hommes libres s’il en est, considéraient l’abandon sur une île déserte comme le plus grand châtiment.
Depuis Robinson, nous avons quelques récits de personnes naufragées volontaires sur des îles désertes. Tom Neal en est un bon exemple. Ce Néo-Zélandais est parti dans les années 60 pour s’installer sur un atoll des Cook, Suvarov, où il a vécu seul pendant seize ans. (Robinson des mers du sud, tom neal). Le suisse Xavier Rosset (www.xavierrosset.ch) qui revient d’une année en solitaire sur une île des Tonga. On peut encore parler d’une communauté allemande qui a acheté une île en Grèce dans les années septante et qui fonctionne encore.
De retour de trois mois de navigation dans le Pacifique sud et après plusieurs îles visitées, je me dis que pour vivre en communauté sur l’une de ces îles, il faut avoir un bon projet de vie. Malgré le fait que le climat soit clément, les fruits poussent en abondance, la pêche est bonne et on y trouve de la bonne terre pour cultiver du manioc, le temps est long, les distractions peu fréquentes et la vie un peu répétitive. Il faut vraiment être prêt pour une vie centrée sur la nature, les récoltes…
A part ça, ce style de vie me paraît être une expérience intéressante à vivre. Si l’un de vous se lance dans cette aventure, envoyez-moi un mail.
Bon vent