Argent et budget Bali

La monnaie nationale est la roupie indonésienne ou rupiah (Rps). Vu sa valeur, il n'y a pas de subdivision.

Fin 2023, 1 € valait environ 16 500 Rps. C’est sur cette base que nous avons établi nos échelles de prix.

Il n'existe aucune forme de restriction : on peut entrer ou sortir avec autant d'euros, de dollars ou de chèques de voyage que l'on veut.

- On change sans problème l'euro (et les autres monnaies) partout. Inutile d’aller à la banque, sauf opération spéciale. Les banques sont ouvertes en semaine de 9h à 15h (fermées le week-end). Les money changers ont l’avantage d’être ouverts tous les jours, et souvent très tard le soir. Bien comparer les taux de change (écarts parfois notables). Il n’y a en général pas de commission (éviter ceux qui en demandent).

ATTENTION : de nombreux lecteurs nous ont signalé des arnaques chez les money changers, particulièrement à Kuta (Bali). Bien recompter son argent au comptoir avant de partir.

On peut retirer de l'argent avec une carte de paiement dans de nombreux distributeurs des lieux touristiques. Une commission est perçue à chaque retrait.

À Bali, on peut utiliser sa carte de paiement pour les hôtels de luxe, certaines boutiques assez chic, les compagnies aériennes ou pour les gros achats. Partout ailleurs, il est nécessaire d’avoir du liquide. Lors d'un règlement par carte, il y a un supplément de 3 % pour les frais de banque sur la carte Visa et de 5 % pour la carte American Express. Vérifiez toujours les sommes inscrites et récupérez le carbone de la facture quand on vous fait payer à l'ancienne, avec le « fer à repasser ».

En fonction des crises économiques, politiques, financières et touristiques, les prix fluctuent sensiblement. Ces variations sont fréquentes et soudaines. En haute saison (juin-septembre), les prix augmentent évidemment, jusqu'à doubler ou tripler dans certains hôtels !

Hormis les établissements all inclusive et quelques endroits attrape-honeymooners, Bali demeure une île relativement bon marché pour les voyageurs indépendants. Comme dans d'autres pays, il y a un tarif pour les locaux et un prix pour les touristes. Normal.
Mais on peut vraiment se débrouiller avec un petit budget, surtout si l'on y vient hors saison, car tout est alors négociable.

Hôteliers et restaurateurs réajustent régulièrement leurs tarifs.

Les tarifs des chambres s’entendent pour 2 personnes. Toujours demander si les taxes sont comprises dans le prix, même si elles le sont de plus en plus. Dans les établissements de luxe, elles peuvent grimper jusqu’à 21 %...

Les hôtels que nous avons classés dans les catégories « Chic » et « Plus chic » affichent souvent leurs prix en dollars. Sur place, rien ne vous empêche de payer en roupies. En basse saison, tout peut se négocier, même dans les établissements chic (jusqu’à 30 % du prix proposé). Le petit déj est, sauf rares exceptions que nous signalons, toujours inclus.

Si les prix ont beaucoup augmenté ses dernières années, Bali reste abordable et l’on obtient pour bien moins cher qu’en Europe un bon niveau de confort : clim et piscine dès la catégorie prix moyens, terrasse voire bungalow individuel même en bon marché.

Nos fourchettes de prix

- Bon marché : moins de 350 000 Rps (environ 20 €).
- Prix moyens : de 350 000 à 700 000 Rps (environ 20 à 42 €).
- Chic : de 700 000 à 1 200 000 Rps (environ 42 à 70 €).

Les prix sont indiqués sur la base d'un plat principal par personne, sans les boissons. L’entrée ou le dessert pris en plus ne grèveront pas beaucoup l’addition, sauf dans les endroits chic, qui ajoutent des taxes aux prix indiqués sur la carte. Si c'est le cas, c'est indiqué en bas de la carte et leur montant varie de 10 % à 21 %.

Nos fourchettes de prix

- Bon marché : moins de 45 000 Rps (environ 3 €). 
- Prix moyens : de 45 000 à 80 000 Rps (environ 3 à 5 €). 
- Chic : de 80 000 à 150 000 Rps (environ 5 à 10 €).

- Le bemo, de la taille d’un van (à Bali) ou d’un minuscule pick-up ouvert sur l’arrière (à Lombok), reste le mode de transport le moins cher, à condition de payer le prix local, ce qui n’est pas toujours aisé. Mais ce mode de transport collectif à tendance à disparaître, au profit du scooter individuel. Les tarifs des bemos sont dérisoires : environ 2 000 Rps pour une toute petite course locale et 10 000-15 000 Rps pour un trajet reliant 2 villages. Dans certaines villes les bemos se font rares. Partout, ils circulent principalement le matin.

- Les bus et vans des compagnies privées sont de loin les plus populaires auprès des touristes. C'est plus cher mais bien plus confortable (clim, pas ou peu de transferts nécessaires, etc). Perama a longtemps été LA compagnie de choix. Elle reste fiable mais de très nombreuses petites compagnies privées se sont ouvertes, proposant les mêmes prestations.

- On peut aussi louer un scooter ou une voiture (permis de conduire international nécessaire). Compter environ 50 000 Rps par jour pour un scooter 125cc (jusqu’à 100 000 Rps en haute saison) et de 20 à 35 € par jour pour une voiture selon la catégorie. Pour une voiture avec chauffeur, ajouter un supplément de 10-15 € par jour (sans compter le pourboire). Si vous vous arrêtez pour visiter un temple, un marché, ou profiter d’une plage, on vous demandera souvent entre 2 000 et 10 000 Rps pour le parking.

- Pourboires chauffeur : compter environ 75 000 Rps par jour.

Il n’y a désormais plus de taxe d’aéroport à payer en quittant le pays.

Comme partout dans le Sud-Est asiatique, cette pratique s’est installée avec le tourisme. En Indonésie, elle demeure encore peu courante.

Dans les hôtels et les restaurants, aucun pourboire n’est obligatoire. Ils vous infligent d’ailleurs souvent de 10 à 15 % en sus pour le service.
En revanche on donne entre 5 000 et 10 000 Rps à un porteur de bagages.
Pour les chauffeurs, compter environ 75 000 Rps par jour.