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Trekking

Le mot trek est un mot anglais d’Afrique du Sud qui signifie « faire route ». Au Népal, le trekking dans les plus belles montagnes du monde vous laissera, sans aucun doute, des souvenirs inoubliables !

Cela étant dit, il y a des règles importantes à connaître. Donc, tout ce qui va suivre s’adresse à tout le monde, même à ceux qui ont l’impression de déjà savoir. On conseille même aux skieurs et « varappeurs » alpins de ne pas trop se fier à leur expérience européenne. 
Pour ceux qui s'intéressent à l'escalade, il existe au Népal une association reconnue par l'ENSA (École nationale de ski alpin) de Chamoni, le Kathmandu Climbing Club, regroupant des guides et destinée à la formation des Népalais.

Permis de trek

- Pour les treks classiques, il faut un permis TIMS (Trekkers' Information Management System) délivré aux individuels par le Nepal Tourism Board de Kathmandu et Pokhara. Compter l'équivalent de 20 $ par personne (payable en roupies, soit environ 2 000 Rps) si vous partez en individuel, et 10 $ par personne en passant par une agence de trekking qui s'occupera des formalités (à régler en roupies ou en dollars). Apporter son passeport et 2 photos. 

- Pour les treks moins classiques (voir ci-dessous), le permis coûte généralement beaucoup plus cher. L'agence de trekking par laquelle vous passez (obligatoire) se charge de vous l'obtenir. 
Notez tout de même que les tarifs indiqués ci-dessous changent régulièrement, alors faites-vous confirmer ces informations par votre agence juste avant d’y aller...

Régions nécessitant un permis de trek spécial : 
Le Kangchenjunga (à l'extrême est du pays) : compter 20 $ par personne par semaine.
La vallée de la Tsum : 40 $ par personne par semaine en haute saison (25 $ hors saison).
Le Manaslu : 100 $ par personne par semaine en haute saison (75 $ hors saison). Ajouter à cela l'entrée au parc : environ 2 000 Rps. Compter 15 jours de marche, plus 2 jours de transport.
Le haut Mustang : 50 $ par personne et par jour. Et comme le trek dure minimum 10 jours, ça fait 500 $ ! Enfin, pour les grimpeurs, il existe ce que le ministère du Tourisme appelle « sommets de trek ». Il faudra verser une royalty très élevée. 
À titre anecdotique, sachez que le permis individuel pour accéder au toit du monde coûte la modeste somme de 11 000 $. Plutôt dissuasif, non ? Mais le gouvernement a décidé d'accorder une ristourne de 75 % en basse saison... 
Par ailleurs, un trek traversant 2 régions requiert deux permis différents. On ne peut dépasser 1 mois et demi de trek, sauf autorisation spéciale.

Se balader sans permis n'est pas conseillé. Au mieux, vous serez renvoyé à Kathmandu et vous devrez prendre un permis comme tout le monde. Au pire, vous serez expulsé du pays et parfois même interdit de séjour.

Accès aux parcs nationaux

Le pays compte une vingtaine d'espaces protégés (National ParksWildlife Reserves et Conservation Areas) dont l'entrée est payante. La plupart des treks se situent dans ces zones, ou du moins les traversent. 
Compter environ 3 000 Rps pour Sagarmatha (nom de l'Everest en népali) National Park ; même prix pour le Makalu Barun National Park (à l'est de l'Everest), et 2 000 Rps pour l'Annapurna Conservation Area ou le Manaslu Conservation Area (en plus du permis pour ce dernier).
S'adresser au Nepal Tourism Board de Kathmandu ou à l'Annapurna Conservation Area à Pokhara. Si vous passez par une agence de trekking, celle-ci se charge pour vous de cette formalité.

Assurance

Vérifiez avant de partir en trek que votre assurance couvre bien le risque « montagne », avec, absolument, une assurance évacuation par hélicoptère (et pas seulement limitée à la haute montagne, sinon ça risque de vous coûter un bras !).

Les assurances, sauf clause spéciale, ne couvrent pas les évacuations de ce type. N'oubliez pas non plus de souscrire l'option « secours et recherche », en cas de disparition (certaines agences de trek refusent les clients qui ne possèdent pas cette option).

Cela dit, les agences de voyages françaises incluent parfois ces services d’assistance dans leur contrat, renseignez-vous absolument avant de signer (et de payer 2 fois).

Attention, sachez que seules les vraies expéditions professionnelles sont équipées d’un téléphone satellite. Et encore, le coût de location d’un tel appareil est très élevé. Pour ceux qui ne partent pas en trek organisé depuis la France, on vous conseille de vous inscrire sur le portail Ariane (enregistrement en ligne) et/ou à la Himalayan Rescue Association.

On ne vous répétera jamais assez que la meilleure garantie pour une assistance efficace est de passer par une agence sérieuse et reconnue, qui est en relation avec les agents locaux et internationaux des compagnies d’assurance, ceci afin d’améliorer la prise en charge et d’assurer l’évacuation dans les plus brefs délais si la question se pose. Être enregistré auprès du TIMS ne suffit pas.

Prévention et précautions

Partir en bonne condition physique. Une préparation avant le départ n'est pas superflue, et devient même indispensable si vous prévoyez un trek exigeant sur le plan physique. L'entraînement ne doit jamais être intense mais régulier.

Choisissez un programme adapté à vos possibilités. Si vous êtes un routard de plus de 50 ans, un examen médical avec épreuve d’effort cardiologique est aussi à prévoir avant le départ. Cela concerne aussi ceux qui souffrent d’une maladie chronique, même avant 50 ans.

Mal d'altitude

LE MAL D'ALTITUDE EST DANGEREUX... on peut même en mourir !

Il est dû à une carence en oxygène. Tout le monde peut être concerné. Il n'y a aucune corrélation avec l'entraînement physique et le style de vie. 
Dans la plupart des cas, ils disparaissent au bout de quelques jours SI L'ON OBSERVE SCRUPULEUSEMENT LES RÈGLES QUI SUIVENT : pour absorber plus d’oxygène, le corps doit aussi produire plus de globules rouges ; donc, règle d’or, marcher très lentement, respirer doucement à pleins poumons. NE JAMAIS COURIR, même pour prendre la photo de votre vie ! Les fumeurs devront réduire considérablement, voire arrêter, leur consommation. De même, il ne faut pas prendre de somnifères ni boire d’alcool, mais beaucoup d’eau, de thé ou de soupes. On parle d’environ 3 l de liquide par jour.

Si les symptômes s'aggravent, une seule option : REDESCENDRE IMMÉDIATEMENT AU MOINS DE 500 MÈTRES À UNE ALLURE CALME. Les conséquences les plus sérieuses sont l’œdème pulmonaire (les poumons se remplissent d’eau) et l’œdème cérébral, qui peuvent être fatals en quelques heures.

Si les signes du mal des montagnes sont aujourd’hui connus, ils demeurent encore trop souvent négligés. Le seul véritable traitement du MAM (mal aigu des montagnes) bénin est la réoxygénation, donc la descente (d’au moins 500 m).

Rafting

Le rafting peut se pratiquer toute l'année. Toutefois, l'idéal est d'en faire en octobre-novembre : il fait chaud, et comme la mousson vient de finir, le débit des rivières est important. Cela rend le parcours plus mouvementé. et donc plus rigolo. En hiver (de décembre à février), l'eau peut être très froide. Au printemps (de mars à mai), il fait chaud mais le niveau des rivières est plus bas qu'en automne. Les descentes peuvent donc être moins sportives. Enfin, en été, le niveau des rivières est particulièrement élevé, sans compter qu’il pleut beaucoup, ce qui ne rend pas les virées en raft des plus agréables. Les agences sérieuses savent où et quand descendre (ou pas).

Il existe 2 types de rafts : avec pagaies, où tout le monde participe à la navigation ; ou avec rames, où seul le guide dirige le raft, plus reposant mais moins grisant !

Il est indispensable de confier la logistique à une agence qui se chargera de tout le matériel de rafting.

Canyoning

Cette discipline a aussi fait son apparition au Népal. Elle consiste à cheminer dans des gorges, souvent le long de cascades et cours d'eau, en s'aidant de cordes (pas mal de descentes en rappel).

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