Visiter La Havane (La Habana), Voyage Cuba
Activités à faire, lieux à voir - Tourisme La Havane (La Habana)
La capitale cubaine n’est en rien comparable aux infernales mégapoles latino-américaines du genre Mexico ou São Paulo. C’est même l’une des capitales les plus tranquilles que l’on connaisse. Nonchalante le jour (la chaleur n’y est pas pour rien), elle voit certains quartiers se réveiller, voire s’endiabler à la tombée de la nuit, lorsque tout le monde se retrouve dehors.
Le classement de la vieille ville, Habana Vieja, au Patrimoine mondial de l’humanité par l’Unesco (1982) se justifie pleinement : gracieuses arcades, balcons ouvragés, patios andalous, avec une alternance de néobaroque et de néoclassicisme, parfois aussi quelques touches Art déco. L’architecture coloniale de la « ville aux Mille Colonnes » dégage un charme unique qui ne laisse personne indifférent.
FORMALITÉS
- passeport
- visa
DÉCALAGE HORAIRE
DURÉE DE VOL DIRECT
- Papiers :
- passeport en cours de validité ;
- carte de tourisme ;
- enregistrement en ligne ;
- assurance santé.
- Vaccins conseillés :
- vaccins universels (DTCP, hépatite B) ;
- typhoïde ;
- et surtout, hépatite A.
- Meilleure saison : de fin novembre à fin mai (saison sèche).
- Durée de vol direct depuis Paris : 9h40.
- Décalage horaire : - 6h.
Infos pratiques Cuba
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Que visiter à La Havane ?
Découvrez la capitale avec nos coups de cœur :
- Habana Vieja : Inscrite au Patrimoine mondial de l’humanité par l’Unesco, la vieille ville mérite au minimum 2 jours de visite. Visiter la vieille Havane, c’est voir une architecture exceptionnelle, mais c’est aussi capter des instants, des scènes de vie, lorsqu’une classe d’enfants dans leurs petits uniformes envahit le trottoir, lorsque des mécaniciens s’affairent au chevet d’une Chevrolet 1954 essoufflée, quand les commères s’interpellent depuis leurs balcons ou qu’une grand-mère édentée se met à pousser la chansonnette en pleine rue... Sur le plan architectural, c’est un témoignage unique de la période coloniale espagnole, l’un des ensembles les plus riches d’Amérique. Son alternance de palais rénovés et de façades effritées, ses couleurs vives ou fanées, son caractère profondément populaire... Tout cela lui confère un charme intemporel. Dans Habana Vieja, derrière les façades fatiguées, ça bouge, ça remue, ça vibre intensément. Le nez en l’air, vous découvrirez des centaines de détails pittoresques, insolites.
- Plaza de la Catedral : l’ensemble architectural le plus harmonieux et le plus homogène de l’époque coloniale. La place est bordée par la cathédrale, chef-d’œuvre du baroque jésuite, le musée d’Art colonial et d’autres palais. À voir aussi la nuit, le spectacle devient alors féerique.
- Catedral : Construite par les jésuites au XVIIIe s avec une élégante façade baroque et ondulante aux réminiscences italiennes, 2 campaniles latéraux de formes et hauteurs inégales, et des colonnes qui rythment merveilleusement l’ensemble. De jour comme de nuit, cette façade est vraiment un joyau. À l’intérieur, 3 nefs et 8 chapelles.
- Palacio del Marqués Lombillo : Il fut édifié en 1730, puis agrandi quelques années plus tard.
- À côté, casa del Marqués de Arcos. Bel édifice à arcades, typique de l’architecture coloniale, construit en 1741 par le trésorier du roi, Diego de Peñalver Angulo y Calvo de La Puerta. Ses descendants y vécurent jusqu’au milieu du XIXe s. Plein de détails baroques. Noter les vitraux en demi-lune (medio puntos), qui permettaient de faire entrer la lumière tout en filtrant la chaleur. Aujourd’hui, on y trouve l’atelier municipal d’arts graphiques et une galerie d’art au rez-de-chaussée. Adossée à l’une des colonnes, la statue en bronze grandeur nature d’Antonio Gades (1936-2004), danseur de flamenco et chorégraphe espagnol qui joua notamment dans les films de Carlos Saura. L’édifice du fond, face à la cathédrale, c’est le palacio de los Condes de Casa Bayona. Il fut construit en 1720 (donc avant la cathédrale) pour le gouverneur de l’île. Façade assez sobre. L’intérieur est plus accueillant, avec ses corridors ouverts et ses patios. Il abrita un temps une manufacture de rhum avant de devenir le musée d’Art colonial.
- Museo de Arte colonial, au rez-de-chaussée : dans la petite salle à droite, expos temporaires. Beaucoup de peintures des XIXe et XXe s, et vaisselle, ferronneries d’art intéressantes, fenêtres en bois tourné, quelques portes anciennes, serrures, heurtoirs, etc. Calèches, vieilles lanternes et éperons espagnols. 2 sculptures en terre cuite au charme délicat du XVIIIe s, qui nous rappelleraient presque les peintures de Fragonard. Au 1er étage : plusieurs salons au bel ameublement colonial, souvent d’une grande qualité et extrêmement varié dans les styles : certains lourds et imposants, d’autres d’une rare finesse. Porcelaine de Sèvres, armoires, jeux de dames en marqueterie, lavabo en émail peint, belles collections de chaises et fauteuils, dont une jolie chaise percée. Autres objets un peu kitsch, comme ce vase sur pied avec angelots totalement baroques. Superbe collection de mamparas, ces portes intérieures typiques des demeures bourgeoises. Chambre à coucher avec ravissants cristaux et reconstitution d’une ancienne cuisine.
- Plaza de Armas : c’est ici que tout a commencé. Construite dès le XVIe s, elle a très vite été occupée par les militaires qui y pratiquaient leurs exercices, d’où son nom de place d’Armes. Elle est entourée de prestigieux édifices restaurés avec soin. Les 1ers à vocation militaire, bien sûr, comme le castillo de la Real Fuerza (forteresse de la Force royale), d’autres administratifs et résidentiels. Elle fut reconstruite et agrandie en 1776 aux dimensions actuelles. Plusieurs fois modifiée par la suite, elle a aujourd’hui le visage qu’elle avait en 1841. Au centre, un grand jardin avec la statue de Carlos Manuel de Céspedes, initiateur de la 1re guerre d’indépendance en 1868.