Retour du pays Himba visité avec un guide Himba parlant très bien anglais. Il nous a fait approcher de très près la culture de cette ethnie. Nous avons assisté à un rassemblement pour des funérailles, visité un village où de jeunes mariés venait de s’unir et étaient en tenues traditionnelles pour cet évenemment. Nous avons beaucoup appris sur les us et coutumes des Himbas. Il nous a servi de traducteur pour dialoguer avec les habitants de ces superbes villages aux cases traditionnelles. Il habite en face du camping Omarunga à côté des chutes d’Epupa. Il s’appelle Samuel ; on peut le joindre par téléphone ou sur WhatsApp : +264 81 727 1394 Il organise également des “tours” de plusieurs jours dans le Kaokoland et dans le nord ouest de la Namibie. Son tarif pour la journée est de 700 dollars namibiens pour 2 personnes auxquels il faut rajouter 300 dollars d’achat de nourriture par village visité. N’hésitez pas à faire travailler les guides locaux qui subviennent aux besoins de leur famille grace au tourisme. Nous avons aussi apprécié la visite du “living museum” appelé Ovahimba qui se trouve au bord de la route à une quarantaine de km au nord d’Opuwo. En 3 heures de temps, nous avons assisté à plusieurs temps forts de la vie quotidienne des Himbas qui habitent réellement dans ce village, la visite étant guidée par un jeune Himba parlant très bien anglais.
Bonsoir
Et Bravo.
Je ne connais pas Samuel, mais autrefois j’ai connu Thom, comme guide, à Epupa , en moins organisé toutefois (apparemment) . Mais trés compétent et agréable .
Les Himba ont besoin de nous, touristes, pour subsister .
Et ce n’est pas du “living museum” !
Cordialement
Tanit
Bonjour à tous,Nous revenons d’un voyage d’un mois en Namibie à trois ( organisé par nous-mêmes ) et je tiens à partager avec vous notre expérience vécue dans un petit village Himba non loin d’Epupa. Nous avons eu la chance de croiser le chemin d’un guide conventionné Himba parlant anglais et désireux de faire partager sa connaissance de leur culture et mode de vie. Grâce à lui nous avons passé toute une matinée dans un village traditionnel et avons pu discuter avec le chef et sa première femme et poser les questions que nous voulions.Nous avons eu l’impression d’un réel échange avec les membres de ce village car eux -mêmes étaient très intéressés par notre mode de vie, ils nous ont interrogé sur nos enfants, maisons et mode de transport. Ils avaient même eu vent d’une guerre en Europe et voulaient en savoir davantage.Ils nous ont expliqué à quel point ils étaient fiers de conserver leurs traditions et heureux d’en parler avec des étrangers.C’était un moment fort de notre périple et j’ai promis à notre interprète que je partagerai ses coordonnées avec de futurs voyageurs.Il s’appelle Staygon Ruiter, staygonruiter@gmail.com Tel : +264 0814281342
Il peut également vous guider pour voir les chutes, les minéraux et les crocodiles. Nous avons apprécié sa gentillesse et sa disponibilité. Il a du nous demander dans les 650 dollars Namibiens ( environ 40 euros) ( moins cher que les sorties proposées dans les lodges du coin)Anne, J M, J P
Plus d’information sur Ruiter,
Staygonruiter79@gmail.com
Vemutanda Nguheiwe (Staygon) Ruiter – Kaokoland guide at Epupa: Ruiter, as he is known, started guiding in 2000. He says, “I was guiding what I know. I am Himba and grew up with the Himba traditions and culture.” Ruiter is one of the Kaokoland Guides who take people to visit the Himba villages around Epupa and is indispensable with his comprehensive knowledge and respectful attitude. He supplemented his understanding of Himba culture with courses from Wilderness Safaris and the Namibian Nature Foundation, learning the names of birds and plants as well as basic first aid. Interestingly, Ruiter has Dorsland trekker blood. His grandfather was Johannes Ruiter and his great grandfather or ‘oupa grootjie’ was Oom Tom, a well-known Dorsland trekker. The Kaokoland Guides comprise eight freelance guides who offer their services to visitors staying at the Epupa lodges, taking them into the Himba villages and on guided walks along the river to spot birds and crocodiles. A percentage of their earnings is given to the association for training the younger guides and to supply marginalised communities with food.
Un article interessant … même s’il date un peu (2016)
Un rituel a lieu parmi les huttes qui s’élèvent dans la savane de Namibie, alors que tout un village himba se réjouit en cercle sous un ciel éclatant. À quelques mètres de là, une équipe de tournage capte la scène, contente d’immortaliser une cérémonie fidèle au tableau que l’Occident se fait de l’Afrique: pure, primitive, folklorique, figée dans le passé.
«Ces deux-là doivent enlever leur T-shirt. S’ils refusent, qu’ils partent», exige sèchement le réalisateur. Ces habits modernes, portés par deux Himbas, jurent dans le dessin.
«L’homme blanc demande que tu enlèves ton T-shirt», va demander le traducteur.
Et les deux fautifs de s’éloigner…
C’est à cette recherche d’une image conforme à nos pré-jugés que s’attaquent Marijn Kraak, Reimer van Tuinen, Karel Poortman dans Authenticized. Les Himbas, peuple aux coutumes ancestrales à qui on refuse le droit d’épouser la modernité, voient défiler des norias de caravanes charriant touristes, caméramans et photographes, qui agissent tous, ou presque, comme s’ils étaient des consommateurs plutôt que des visiteurs – avec tout le sans-gêne que cela implique.
«C’est comme s’ils vivaient dans une cage de verre, enfermés dans un zoo.»Ted Scott, directeur du développement de la Namibian Broadcasting Corporation, à propos des Himbas en vedette dans le film Authenticized
«Nous voyageons vers ces tribus dites primitives […] pour clarifier qui nous sommes, pour renforcer nos propres valeurs culturelles en les opposant à quelque chose qui leurs sont en tout point contraires, a expliqué à Métro Mme Kraak, anthropologue de formation. Ce faisant, nous ne voyons que ce que nous voulons voir.
«Le voyageur occidental ou asiatique a l’habitude du tout inclus, poursuit-elle. Les cultures, les traditions et les peuples n’échappent pas à ce pré-emballage. Les gens assument que s’ils ont payé, ils n’ont plus besoin de demander de permission.»
C’est ainsi que les touristes, sitôt débarqués chez les Himbas, s’engouffrent dans leurs huttes, canardent leurs enfants du bout de leur Kodak, s’offusquent qu’on leur exige un paiement… et puis s’en vont, l’appareil rempli de souvenirs – que certains revendront à prix d’or en Europe ou ailleurs, après les avoir payés des broutilles en Namibie.
«Il y a tellement de Himbas qui sont fatigués des promesses brisées et des contrats nons respectés», a expliqué Mme Kraak, précisant toutefois que les Himbas participent également à la commercialisation de leur image pour gagner un revenu.
*Les Himbas, dépendants de l’argent que leur procure le tourisme, sont à la croisée des chemins. Doivent-ils continuer à commercialiser leur folklore ou embrasser la culture dominante, quitte à y perdre l’essence de ce qui les distingue?*Ce peuple mérite mieux que quelques heures d’une visite exotique. Restez un peu ! Aidez-les quelques jours à travers certaines ONG qui sauront vous guider vers des projets plus enrichissants …
Bonjour, super intéressant cet article avec lequel je suis 100% d’accord! C’est pour cela que j’étais prête à ne pas les rencontrer (j’ai vécu une scène similaire avec les aborigènes dans la forêt primitive du taman Negara en Malaisie, les touristes ont debarque… c’était affligeant…)
Avez-vous des ONG à recommander?
Nous avions fait des séjours avec les nomades en Mongolie grâce à l’ONG ger to ger…