Hola !!
Ce sera ma dernière intervention sur le sujet, car je ne souhaite surtout pas déclencher une quelconque polémique :o))
OUI, l’Espagne est en crise !
OUI, l’immobilier en Espagne est en crise … c’est même la cause principale.
OUI, les prix dans l’immobilier se sont effondrés !
Mais …
Il y a d’importants distingos à faire :
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entre les zones péri-urbaines (grandes villes, Madrid en tête)
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les zones touristiques “récentes”
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les zones touristiques “anciennes”.
Dans chacune de ces zones, les propriétaires-vendeurs ne sont pas du tout le mêmes :
-dans les zones péri-urbaines, ce sont essentiellement des promoteurs qui se retrouvent avec leurs programmes neufs sur les bras,
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dans les zones “récentes”, ce sont souvent des espagnols qui avaient spéculés sur la bulle immobilière, et qui se sont “plantés”
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dans les zones “anciennes”, on trouve des propriétaires de toutes origines, la plupart ayant acquis leurs biens avant la fin des années 90, c’est à dire lorsque les prix étaient encore raisonnables.
Les promoteurs ont cassé leurs prix jusqu’aux limites possibles. Dans la plupart des cas, aujourd’hui ce sont les banques qui ont saisi ces biens et qui vendent (ou tentent de le faire) pour récupérer leurs fonds
Ce sont ces ventes forcées et cassées qui ont jouées sur les statistiques faisant afficher des baisses de 30 à 50% selon les circonstances. Mais les banques ne vendront pas à perte !
Les “nouveaux propriétaires”, qui sont également coincés par la nouvelle donne économique, ont un plancher en dessous duquel ils ne peuvent descendre, et bien souvent, pour eux, il est préférable d’attendre la saisie par la banque, qui a le mérite stopper les procédures de recouvrement.
Pour ces types de biens, la grosse baisse qui devait intervenir a été faite, et les rabais que l’on pourrait attendre aujourd’hui ne sauraient dépasser quelques %.
Enfin pour les “anciens” propriétaires qui mettent leurs biens en vente, dans l’immense majorité des cas, ils n’ont aucun impératifs et ne sont pas obligés de vendre. Eux aussi ont généralement tenu compte de la décôte de ces derniers mois, et je n’en connais aucun qui ira bien plus bas.
Pour infos, dans “ma” région, province de Granada, la baisse sur les 12 derniers mois pour l’ensemble du marché immobilier de la province est de l’ordre de 14% (côte et intérieur), mais sur ma commune côtière elle n’est “que” de 4 %, alors qu’elle atteint prés de 20% dans la périphérie de la ville de Granada ou plus à l’intérieur des terres.
En résumé, je dirai qu’il y a sans doute de belles affaires à réaliser dans les zones touristiques “récentes”, mais ce seront des biens situés dans des promotions neuves , dont la commercialisation a été stoppée, et bien souvent l’interlocuteur, via une agence, sera un organisme bancaire prêteur.
Neuf fois sur dix, ces biens se trouvent à l’extérieur des villes ou villages, dans des ensembles neufs, sans infrastructures et sans services.
Quand aux autres biens, il faut être réaliste, les vendeurs, espagnols, mais bien souvent étrangers, ont une limite en deça de laquelle ils n’iront pas puisqu’ils ne se sont pas contraints !!
Suerte dans vos recherches.
Hasta luego :o))