Visiter Hồ Chí Minh-Ville (Saigon), Voyage Vietnam
Activités à faire, lieux à voir - Tourisme Hồ Chí Minh-Ville (Saigon), Hồ Chí Minh-Ville et le Sud
Lovée au creux d’un méandre de la placide rivière Saigon, dont les eaux strient un tapis de plaines humides jusqu’au delta du Mékong, Hồ Chí Minh-Ville est indomptable et farouche quand Hanoi, bonne élève, joue les coquettes cartes postales. Irréductible, elle a connu 95 ans d’influence française, supporté les Américains, résisté à la bureaucratie du Nord. Une ténacité aujourd’hui muée en soif d’entreprendre. Une énergie qu’on lit dans son développement exponentiel et son expansion tentaculaire. Gratte-ciel, hôtels, restaurants, boutiques poussent comme des champignons. Excessive et fascinante, Saigon est l’occasion d’une escapade dépaysante. Musées, gastronomie, night life... chacun y trouvera son compte !
FORMALITÉS
- passeport
- visa
DÉCALAGE HORAIRE
DURÉE DE VOL DIRECT
- Papiers (pour les Français) :
- passeport valide au moins 6 mois après la date d'expiration du visa ;
- visa ou e-visa (exemption de visa pour les Français pour un séjour n’excédant pas 45 jours).
- Vaccins conseillés :
- vaccins universels (DTCP, hépatite B) ;
- fièvre typhoïde ;
- hépatite A ;
- encéphalite japonaise.
- Meilleures saisons : globalement, entre novembre et juin.
- Au nord du Vietnam, de novembre à fin avril-début mai ;
- Au centre, de février à mai ;
- Au sud, de décembre à avril.
- Durée de vol direct depuis Paris : environ 11h30 pour Hanoi.
- Décalage horaire : + 5h en été, + 6h en hiver.
Infos pratiques Vietnam
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Questions fréquentes Hồ Chí Minh-Ville (Saigon)
Il y a beaucoup à voir à Hồ Chí Minh-Ville, alors découvrez nos coups de cœur :
Le musée des Vestiges de la guerre : c’est le musée le plus visité de Saigon, consacré à une effroyable guerre qui fit, selon les estimations, pas moins de 3 millions de victimes (dont les deux tiers de civils)... Initialement nommé « musée des Crimes de guerre américains », on changea son nom pour ne pas heurter les touristes venus des États-Unis, qui affluent en masse depuis la levée de l’embargo par Bill Clinton en mars 1994 ;
La tour Bitexco – Saigon Skydeck : plantée au bas de l’avenue Nguyễn Huệ, la tour Bitexco, inaugurée en 2010, est, avec ses 68 étages grimpant sur 262 m, l’une des plus hautes du pays. On peut monter au Skydeck, situé au 49e étage, pour contempler l’impressionnant panorama à 360° sur la ville. Mais vu les tarifs stratosphériques, on peut se contenter boire un coup au bar Eon 51, au 51e étage donc, accessible sans droit d’entrée. La vue est certes moins vertigineuse, mais pour un moindre prix, on se sera en plus sifflé un verre... Toujours plus haut, la tour Landmark 81, sortie de terre en 2018 au nord du centre-ville, serait même, avec ses 461 m, la plus haute d’Asie du Sud-Est... jusqu’à ce qu’on la détrône ! Son Skydeck, perché entre les 79e et 81e étages, est époustouflant mais ridiculement hors de prix. Là encore, il vaut mieux prendre un verre au bar situé au 75e étage ;
Le palais de la Réunification : ce jeune monument historique est vraiment entré dans l’histoire le 30 avril 1975, à 10h45, lorsque les chars d’assaut 843 et 390 de la 203e brigade de l’armée nord-vietnamienne (communiste) défoncèrent les lourdes grilles de fer forgé du parc. Une image mondialement connue qui marquait la chute de Saigon, la fin du Sud-Vietnam et le terme de 30 années de guerre impitoyable. Un petit soldat vert escalada alors la façade du palais présidentiel (c’était son nom à l’époque), arracha le drapeau sud-vietnamien et le remplaça par le drapeau bleu et rouge du GRP (Gouvernement révolutionnaire provisoire). À l’intérieur du palais, dans une salle du 1er étage, le général Minh, surnommé « Big Minh », attendait les soldats nord-vietnamiens, entouré de son cabinet improvisé. Nommé chef de l’État du Sud-Vietnam moins de 48h auparavant, décidé à assumer ses pouvoirs jusqu’à la dernière seconde, il accueillit le colonel Bùi Tín, l’officier communiste chargé de recevoir sa capitulation, par cette phrase : « J’attends depuis ce matin pour vous remettre le pouvoir ! » « Il n’en est pas question, répliqua le colonel, votre pouvoir s’est écroulé. Vous ne pouvez donner ce que vous n’avez pas. » Saigon prise et le Vietnam réunifié en un seul État, les communistes rebaptisèrent le bâtiment « palais de la Réunification » et le classèrent « vestige historique et culturel national », avant d’en faire un musée en 1990. Cela explique son parfait état de conservation. Tout semble s’être figé en 1975 : contreplaqué, lino, les matières chics de l’époque tapissent encore les pièces, relativement dépouillées ;
La pagode de Giác Lâm : nichée au milieu des arbres, c’est l’une des plus vieilles pagodes de Saigon. On passe d’abord une porte triomphale aux tuiles vernissées, avant de découvrir sur la droite un magnifique cimetière bouddhique aux tombeaux de styles très variés et abondamment sculptés. Quelques vendeurs de moineaux que les fidèles, suivant la tradition, libèrent ensuite;
Le marché Bình Tây : le grand marché de Cholon, tout juste rénové, est un lieu grouillant, populaire, chargé d’odeurs et de couleurs. Une véritable caverne d’Ali Baba où l’on chine aussi bien des babioles type bijoux, calendriers, maneki-neko que des produits alimentaires, frais ou pas (riz, poivres, fruits séchés...). On peut aussi y manger sur le pouce dans l’une des gargotes qu’abrite l’immense halle couverte. Conçu par un architecte français, Bình Tây a du style avec ses toits en forme de fleur de lotus, son beffroi et ses horloges. Et puis il est bien moins touristique que Bến Thành. Ici, presque personne ne parle l’anglais, et on traite le visiteur sans égards particuliers.